Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Adieu EDS, bienvenu Ubisoft

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 juin 2005 19 commentaires

L’édifice EDS perd son enseigne au profit de Ubisoft

[Crédit photo : Bernard Bastien]

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Projet - Immeuble EDS.


19 commentaires

  1. phonono

    1er juillet 2005 à 09 h 47

    Maintenant que le sol a été défriché et qu’il s’est avéré fertile, les colons doivent laisser la place aux gras nobles pour l’administrer et engranger les bénéfices.

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  2. Francois

    1er juillet 2005 à 11 h 43

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  3. Bernard Bastien

    1er juillet 2005 à 17 h 05

    Moi aussi je me demande de quoi tu parles? Ubisoft ne prends la place de personne, si ça se trouve, ça va encourager la création de nouvelles petites entreprises… Personne ne va pleurer la disparition d’EDS du décor, une autre mega-corpo.

    Mais ça a l’air plus difficile que prévu, cette implantation. J’ai entendu dire qu’ils ont reçu moins de CV que de postes ouverts… Quand on sait qu’un CV sur dix est de qualité voulue…

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  4. phonono

    1er juillet 2005 à 23 h 28

    Ubisoft ne prends la place de personne
    Ubisoft prend la place d’EDS… c’est pas ça le titre de la rubrique?

    si ça se trouve, ça va encourager la création de nouvelles petites entreprises… Personne ne va pleurer la disparition d’EDS du décor, une autre mega-corpo.

    Ubisoft étant une autre méga-corpo, comme vous dites, c’est donc échanger quatre 25 cents pour un dollar. C’est blanc bonnet pour bonnet blanc. Les profits de l’entreprise n’iront plus au États-Unis mais en France. D’ailleurs le nom Ubisoft en dit long sur les visées de ce conglomérat.

    Ubisoft n’encouragera pas la création de petites entreprises. Le mieux qui puisse arriver c’est que Ubi fasse appel à des sous-traitants qui se feront lâcher si les affaires vont mal ou acheter si les affaires vont bien.
    Créer des petites entreprises, ça prend un réseau tissé serré de gens prêts à prendre des risques, des petites institutions financières qui versent leurs profits aux épargnants, pas aux cadres qui poussent leurs crayons; ça prend un milieu diversifié et grouillant de monde capable de toutes sortes de travaux, avec toutes sortes de formation. Comme le quartier Saint-Sauveur. Ou le Quartier chinois (démoli dans les années 1970). Ubisoft ne veut surtout pas que des entreprises qui pourraient la concurrencer se créent.

    Mais ça a l’air plus difficile que prévu, cette implantation
    Tant mieux. On va savoir si cette compagnie a les reins aussi solides qu’elle le prétend.

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  5. Clément Laberge

    2 juillet 2005 à 08 h 27

    phonono: il est certain que l’arrivée d’un joueur comme Ubisoft provoque des changements importants dans l’environnement économique… mais il me semble que c’est précisément l’adaptabilité qui est la clé du succès en affaires. C’est la base du jeu de savoir s’adapter aux conditions qui changent, tirer profit de nouvelles opportunités, savoir pratiquer le repli stratégique lorsque nécessaires, etc.

    Avec une attitude comme celle que tu démontres, c’est sûr que ce sera difficile de faire face à la musique dans ce cas.

    Faut se faire confiance et se rappeler que les mega-corpo ont d’autres contraintes que les plus petits joueurs n’ont pas. Et miser sur ces forces.

    C’est l’attitude que je privillégie en tous cas.

    Avec un peu de candeur, peut-être, je te l’accorde. Mais c’est un choix.

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  6. Ubisoftien

    2 juillet 2005 à 09 h 26

    « J’ai entendu dire qu’ils ont reçu moins de CV que de postes ouverts… »

    Tu es mal informé: on a reçu plus de 500 CVs justes la première semaine après l’annonce et ça continue…

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  7. phonono

    2 juillet 2005 à 13 h 12

    mais il me semble que c’est précisément l’adaptabilité qui est la clé du succès en affaires. C’est la base du jeu de savoir s’adapter aux conditions qui changent, tirer profit de nouvelles opportunités, savoir pratiquer le repli stratégique lorsque nécessaires, etc.
    C’est justement, l’adaptabilité n’est possible qu’avec un fouillis inextricable de petites entreprises qui produisent toutes sortes de biens et services, utiles et inutiles. Les transplantations ne profitent jamais à la ville réceptrice mais à la ville génitrice et surtout à l’entreprise même.

    Avec une attitude comme celle que tu démontres, c’est sûr que ce sera difficile de faire face à la musique dans ce
    L’attitude dont je fais preuve est une des meilleures attitudes pour stimuler l’économie d’une ville, la seule garantie d’un développement constant.

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  8. J-P Duval

    2 juillet 2005 à 13 h 32

    Mon cher Phonono…..

    Votre attitude est pour le moins sectaire. Vous etes en crise aigue de sophisme.
    Je ne crois pas qu’il s’agit là de la meilleure façon de promouvoir vos idées. Vous devriez nuancer vos propos….Votre fougue ainsi que votre hargne ( j’allais écrire colère) nuisent à la crédibilité de votre argumentation.

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  9. M. Joly

    3 juillet 2005 à 02 h 52

    Phonono, vousîncarnez le type même de chalage qui freine les élans et essors de Québec.

    Si vous voulez chiâler, chiâlez contre Wall Marde ou Loblaws qui tuent véritablement les communautés.

    Ubisoft est une compagnie Française? Tant mieux! Québec, et le Québec en général à avantage a diversifier ses liens économiques, voier à reserrer ses liens avec l’Europe.

    Les pratiques de citoyen corporatif de Ubisoft sont de loin plus intéressantes et enrichissantes pour la communauté que celles d’Électronic Arts, monstre qui essaye déséspérément de bouffer Ubisoft et le faire passer dans des mains des intérêts Américains.

    Houra pour Ubisoft.
    Merci d’avoir cru en Québec.
    ; )

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  10. phonono

    4 juillet 2005 à 12 h 13

    Votre attitude est pour le moins sectaire. Vous etes en crise aigue de sophisme.
    Je ne vois pas en quoi une attitude qui ne privilégie aucune religion, qui n’accorde aucune primauté sur un parti politique et désirant une variété absolue dans les entreprises locales serait sectariste. Ne faites pas de projection, s’il-vous-plaît.

    Je ne crois pas qu’il s’agit là de la meilleure façon de promouvoir vos idées. Vous devriez nuancer vos propos….Votre fougue ainsi que votre hargne ( j’allais écrire colère) nuisent à la crédibilité de votre argumentation.
    Je ne fais aucunement la promotion d’idées qui de toutes façons ne sont pas toujours nécessairement les miennes. Je ne vois pas non plus la hargne dans les commentaires plus haut, sauf peut-être d’avoir traité les cadres administratifs de pousse-crayons. C’est vrai que ce ne sont pas souvent des pousse-crayons. Ce sont plutôt souvent des arrivistes qui ne comprennent rien ni à l’économie, ni à la réalité. Comme je ne suis ni politicien ni vendeur de balayeuse, mon but ce n’est pas de « vendre » des idées. Mais si ça vous choque, c’est signe que la vérité fait mal.

    Phonono, vousîncarnez le type même de chalage qui freine les élans et essors de Québec.
    Je ne savais pas que j’avais autant d’influence sur la vie de la ville de Québec… ;)
    Sérieusement, la ville de Québec n’a aucunement besoin de chiâlage de personne pour nuire à son développement économique. En réalité, la ville stagne économiquement depuis longtemps, parce que le petit commerce local est pratiquement inexistant et surtout pas très varié. Québec est entouré d’un gros dortoir pour les fonctionnaires qui travaillent au milieu, et qui font la fête avec ou sans les touristes en ce même milieu. Voilà les deux principaux atouts économiques de la ville. Ce n’est pas « la revitalisation des quartiers pauvres » qui va changer grand chose (D’ailleurs si on fait à Saint-Sauveur ce qu’on a fait à Saint-Roch, la ville de Québec tuera le peu d’avenir économique qui lui reste). Détruire le mail Saint-Roch était une bonne idée mais si c’est pour y transplanter des chaînes de Subway ou de Loblaws (là-dessus je suis d’accord), ce n’est pas du développement économique, c’est l’achat du statu quo. Ça n’a rien à voir avec l’origine nationale de l’entreprise (elle peut être indonésienne que ça ne changera pas grand chose).

    Ubisoft est une compagnie Française? Tant mieux! Québec, et le Québec en général à avantage a diversifier ses liens économiques, voier à reserrer ses liens avec l’Europe.
    C’est de la foutaise, ça. Ubisoft ne servira pas à resserrer les liens avec l’Europe parce qu’Ubisoft est une multinationale et les multinationales se coltinent qui veut bien leur donner de l’argent.

    Les pratiques de citoyen corporatif de Ubisoft sont de loin plus intéressantes et enrichissantes pour la communauté que celles d’Électronic Arts, monstre qui essaye déséspérément de bouffer Ubisoft et le faire passer dans des mains des intérêts Américains.
    Le marché de la ludotique stagne depuis le début des années 2000 parce qu’il n’y a pas de nouveau produit intéressant qui sort, rien que des infimes amélioration matérielles ou logicielles développées de la fin des années 1970 au milieu des années 1990 (le gros boom). Ubisoft, comme Electronic Arts, ne peut survivre qu’en rognant la part de marché de l’autre ou en achetant des petites boîtes. EA a acheté presque toute la concurrence parce qu’elle était déjà rendu trop grosse pour innover. Ce ne sont JAMAIS les grosses entreprises qui innovent. Quand le marché de la ludotique c’était un paquet de petites boîtes plus ou moins efficaces, il y avait développement économique et nouveauté. Plus maintenant. Et s’il-vous-plaît, la douzième version de Final Fantasy, de NFL Football ou une émulation XBox de Joust en 3D, ce ne sont PAS des innovations.

    Houra pour Ubisoft.
    Merci d’avoir cru en Québec.

    On me taxait de sectaire plus haut mais j’ai eu droit à un darwiniste social ( l’adaptabilité qui est la clé du succès en affaires. C’est la base du jeu de savoir s’adapter aux conditions qui changent, tirer profit de nouvelles opportunités, savoir pratiquer le repli stratégique lorsque nécessaires, etc.) ou encore l’adepte du Culte du Cargo qui est prêt à embrasser les orteils d’Ubi.
    Ubisoft n’a pas cru en Québec. Ils ont seulement profité de la présence de cheap labor, des gens qui vont exiger moins de salaire qu’aux États-Unis pour le même travail mais à formation égale (sinon supérieure, puisque l’éducation est moins coûteuse ici qu’aux États-Unis).
    Ubisoft n’est pas le grand méchant loup ni n’est le Grand messie sauveur des indigents; c’est une multinationale dont les intérêts sont la rentabilité à tout crin et l’efficacité. La rentabilité, si elle n’est plus possible à Québec, fera en sorte qu’Ubisoft ira voir ailleurs (et c’est à prévoir puisque le marché de l’informatique est saturé et stagnant). Quant à l’efficacité, c’est un des plus gros frein au développement économique. Ça et la corruption.

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  11. Manu

    4 juillet 2005 à 13 h 58

    Peu importe comment on voit tout ça, Ubisoft vient donner du travail à Québec à des gens en informatique (dans le « multimédia », et non en gestion comme pour 95% des jobs en info à Québec), ainsi qu’à des graphistes et autres artistes.

    Pendant ce temps, juste à côté, dans le Mail St-Roch, Beenox est acheté par Activision. On peut donc prévoir une croissance de leur côté.

    Depuis 10 ans (sinon 20), il y a un fort exode de gens talentueux dans ces domaines de Québec vers
    Montréal (offre d’emploi et 10-20k$ de différence en salaire). Avec le nombre de postes qu’Ubisoft propose d’ouvrir, cela aidera sûrement à freiner cet exode, voire même attirer du talent d’universités comme Sherbrooke (peut-être quelques uns de Montréal, mais ce serait surprennant)

    Finalement, si on veut que Québec devienne un joueur de cette industrie, il faut commencer quelque part, et Ubisoft est peut-être en train de catalyser la transormation, ce que ne parvennaient pas à faire les petites compagnies existantes (ou disons plutôt « pas encore déménagées à Montréal »).

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  12. phonono

    4 juillet 2005 à 22 h 57

    Pendant ce temps, juste à côté, dans le Mail St-Roch, Beenox est acheté par Activision. On peut donc prévoir une croissance de leur côté.
    C’est ce que je voulais dire quand j’ai écrit mon commentaire au début. Le terrain a été défriché par des tâcherons comme Beenox. Ils ont fait le plus gros de la job, astheure, les aristocrates ont juste à cueillir les fruits et se les approprier. Le problème, c’est que c’est aux aristo que ça va profiter. Pas au tâcherons et encore moins à Québec. Il n’y aura pas croissance. Désolé.

    Depuis 10 ans (sinon 20), il y a un fort exode de gens talentueux dans ces domaines de Québec vers Montréal (offre d’emploi et 10-20k$ de différence en salaire
    L’exode est normal dans la mesure où à Montréal on a
    1) Une plus grande population
    2) Un milieu économique plus diversifié
    Ça sera toujours comme ça. On peut être en désaccord avec ce fait mais ça n’y change rien. Aucune politique pour « freiner » cet exode ne changera ce mouvement. Comme aucune politique de reivtalisation des régions ne pourra freiner l’exode des Saguenéens, Beaucerons, Gaspésiens vers Québec. À moins qu’il y ait investissement de capitaux dans d’innombrables petits projets de production locale. Encore là c’est des coups de dés.

    Finalement, si on veut que Québec devienne un joueur de cette industrie, il faut commencer quelque part, et Ubisoft est peut-être en train de catalyser la transormation, ce que ne parvennaient pas à faire les petites compagnies existantes
    Qu’est-ce que ça donnerait à Québec d’être un joueur dans une industrie stagnante? À moins d’innover, ça ne donne rien. Mais pour innover on ne peut se fier à des gros comme Ubi ou Activision. Ils n’innovent plus vraiment.
    Ubisoft n’est pas en train de catalyser la transformation, elle ne fait que profiter du prix immobilier relativement bas du quartier et de la présence de main d’oeuvre qualifiée à bon marché. Au contraire, Ubisoft ne parviendra pas à faire ce que les petites compagnies existantes faisaient, parce que les petites compagnies peuvent se permettre d’innover.

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  13. Manu

    5 juillet 2005 à 00 h 53

    C’est quand même bien Phonono d’avoir un point de vue bien défini et de savoir l’exprimer! et quand on se donne la peine de s’exprimer ainsi, ça vaut aussi la peine de d’y répondre (et calmement!) Par conséquent…

    Beenox, créée par des gens qui n’ont pas suivi la fusion « Behaviour+Megatoon » a.k.a « A2M » qui est déménagée à Montréal en 2000, a effectivement fait un gros travail, soit celui d’attirer des capitaux étrangers à Québec. Bravo Beenox! Dans un tel marché mondial, une entreprise ne s’en sort pas (i.e. on finit par fermer boutique) en restant dans ses p’tites affaires avec sa p’tite argent, et en prônant de ridicules slogans, vestiges d’une sombre domination religieuse, comme « dans les petits pots les meilleurs onguents ».

    Bien sûr qu’il est normal l’exode à Montréal et il est normal car il n’y a rien de majeur dans ce secteur à Québec. Personne n’a jamais prétendu le contraire. Personne n’a jamais non plus parlé de « politiques » pour essayer de contrer ce mouvement. C’est justement pourquoi je crois que l’arrivée de gros joueur, qui a délibérément décidé de s’installer ici, peut changer le tableau. Dans le fond, avant d’être une grosse ville diversifiée, Montréal était aussi une petite ville.

    Finalement, qui a parlé d’innovation? personne, et Ubisoft n’a pas non plus cette prétention. C’est toujours mieux d’investir sans innover que de ne pas investir du tout! Ubisoft vient ici créer de l’emploi et apporte des sous dans notre ville (en plus des petites taxes, le revenu net des employés qui sera dépensé en grande partie dans la région en logement, dépanneur du coin, resto du coin, etc. plutôt que d’être dépensé à Ville Saint-Laurent, Laval, Montréal, etc.).

    Ubisoft est une compagnie qui a besoin de main d’oeuvre spécialisée, et la ville possède une telle main d’oeuvre qui a besoin d’emplois. N’est-ce pas merveilleux? De plus, si elle offre des conditions avantageuse (d’après ce que j’ai entendu, c’est mieux que la moyenne à Québec), cela créée une sorte d’inflation des conditions de travail dans ce domaine. Autrement dit, ceux qui se font présentement exploiter en cheap labor dans les petites compagnies locales à Québec vont peut-être enfin se voir offrir de meilleurs conditions pour demeurer en poste. On va donc être un peu moins du cheap labor!

    Québec est, au point de vue économique, une ville « régionale » et le devient de plus en plus année après année. Elle a par conséquent un besoin criant en investissemetns étrangers (toute ville en a besoin, mais Québec traîne de la patte et en a donc vraiment besoin). Nous ne sommes pas en vase clos et l’autarcie est utopique. Si certains n’en sont pas convaincus, ils peuvent toujours déménager dans un de ces quelques trous perdus qu’on retrouve dans le fin fond du Bas-du-Fleuve, où 80% de la population « active » (sans exagération) vit de l’aide sociale (BS). Ça donne une bonne idée de ce qui se passe quand il n’y a pas d’investissement de l’extérieur.

    Bievenue Ubisoft.

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  14. Simon

    6 juillet 2005 à 10 h 43

    EUh…..je ne te comprends pas phonono!?

    que propose tu en contrepartie!? aimerais tu mieux que l’on crache sur Ubisoft pcq c’est une multinationale!?
    Cela va créer des emplois spécialisés et donc bien rémunérés et donc dynamiser l’économie de la région. Je ne voit pas les désavantages de cette entreprise…qu’elle soit francaise américaine ou irlandaise ca ne change rien du tout! Il n’y a aucune entreprise locale qui avait mieux à proposer… De quoi on se plaint ici…voyons!

    Bonne journée!

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  15. Bernard Bastien

    6 juillet 2005 à 10 h 58

    C’est ce que je voulais dire quand j’ai écrit mon commentaire au début. Le terrain a été défriché par des tâcherons comme Beenox. Ils ont fait le plus gros de la job, astheure, les aristocrates ont juste à cueillir les fruits et se les approprier. Le problème, c’est que c’est aux aristo que ça va profiter. Pas au tâcherons et encore moins à Québec. Il n’y aura pas croissance. Désolé.

    En tout cas, les tâcherons ont récolté une bonne quantité d’argent suite à la transaction. Contrairement à votre propos, ils ont défriché le terrain, cultivé et récolté les fruits. Maintenant, ils vont pouvoir faire grandir l’entreprise à québec. Et employer des gens supplémentaires. Et défricher plus grand. Et quand même récolter une part des nouveaux fruits. Sans Activision, ça aurait été difficile. Good deal tant qu’à moi.

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  16. phonono

    7 juillet 2005 à 23 h 05

    Pour Manu:
    je n’ai pas entièrement suivi la saga Beenox mais c’est justement par ce genre de processus, c’est-à-dire une germination à partir d’une entreprise plus grosse, qu’on développe l’économie d’une ville. En se vendant à Activision, ils ont freiné ce développement non seulement parce qu’Activision va faire son possible pour empêcher la concurrence d’émerger mais parce qu’à moins que des gens qui n’ont pas voulu travailler pour Activision décident de se partir d’autres compagnies, le milieu va stagner davantage. En restant dans ses p’tites affaires et sa p’tite argent comme tu dis, elle aurait pu continuer à innover et peut-être offrir des produits plus intéressant. Désolé mais « dans les petits pots les meilleurs onguents » n,a rien à voir avec la religion catholique. Il s’agit en fait d’une réalité en économie. C’est la multitude et la variété qui donne de la richesse et qui permet de se développer. Comme dans la nature.
    ‘est toujours mieux d’investir sans innover que de ne pas investir du tout!
    Euh, en fait c’est le contraire. C’est l’innovation le moteur principal du développement économique. Quand il n’y a pas d’innovation, il y a stagnation. Prend le marché de l’automobile ou du cellulaire. Ces deux marchés stagnent : aucune innovation et surtout les grandes compagnies s’achètent entre elles sans que les petits joueurs puissent y trouver leur compte.
    Ubisoft n’amène pas de l’argent en ville. Elle va FAIRE de l’argent sur le dos de la ville. Le gros de l’argent des profits (s’il y en a) ne sera pas dépensé à Québec.
    On va donc être un peu moins du cheap labor!
    Donc, tu admets que Ubisoft arrive à Québec en grande partie pour cette raison-là (et accessoirement parce que les terrains sont encore moins chers qu’à Montréal)

    Québec est, au point de vue économique, une ville « régionale » et le devient de plus en plus année après année. Elle a par conséquent un besoin criant en investissemetns étrangers (toute ville en a besoin, mais Québec traîne de la patte et en a donc vraiment besoin). Nous ne sommes pas en vase clos et l’autarcie est utopique. Si certains n’en sont pas convaincus, ils peuvent toujours déménager dans un de ces quelques trous perdus qu’on retrouve dans le fin fond du Bas-du-Fleuve, où 80% de la population « active » (sans exagération) vit de l’aide sociale (BS). Ça donne une bonne idée de ce qui se passe quand il n’y a pas d’investissement de l’extérieur.
    Oui, c’est vrai, Québec est une ville « régionale » comme Montréal est une ville régionale aussi. Mais ce ne sont pas les investissements étrangers qui vont faire lever l’économie. C’est des quartiers comme Saint-Sauveur où tout est possible et où tout grouille. Les petites entreprises locales qui produisent toutes sortes de trucs. C’est ça qu’il faut financer et attiser. Ce n’est pas une compagnie de jeux vidéos qui va faire de Québec un « gros jouer » dans le domaine. De toute façon ce serait du suicide que d’essayer de concentrer ses activités économiques en ludotique ou en informatique point.
    Les régions autour de Québec (qui font partie d’un réseau économique développé) n’ont pas de travail JUSTEMENt parce qu’ils se sont fiés uniquement aux investissements étrangers et parce qu’ils n’ont pas su diversifier leur économie. Qu’est-ce que ça donnerait si on construisait une usine de fabrication d’hélicoptères Sikorski à Rimouski? Rien. Un peu d’argent vite fait et vite dépensé mais l’essentiel des profits à Sikorski. Ça ne développerait pas du tout la ville. Au contraire, ça la scléroserait.

    C’est drôle comment on lève les boucliers très vite et on déchire sa chemise quand certains parlent de Québec comme un gros village mais personne ne vient dire un mot quand on traite les autres régions de « trous » où « personne ne travaille ». Je pourrais dire la même chose de Montréal, le moteur économique de la province qui fait travailler un peu les fonctionnaires de Québec… Mais comme ce n’est pas vraiment la réalité je ne le dis pas.

    (Simon)
    que propose tu en contrepartie!? aimerais tu mieux que l’on crache sur Ubisoft pcq c’est une multinationale!?
    Si tu lis mes commentaires précédents tu peux voir mes propositions. Et cracher sur Ubisoft n’en est pas une.
    Cela va créer des emplois spécialisés et donc bien rémunérés et donc dynamiser l’économie de la région.
    Spécialisés, c’est bien là le drame, quand c’est spécialisé, ça ne dure qu’un temps. Ça ne dynamise pas l’économie de la région. Ça va dynamiser le milieu branché hip de Saint-Roch qui a profité de la faible valeur immobilière du quartier.
    qu’elle soit francaise américaine ou irlandaise ca ne change rien du tout!
    En effet, je ne contredis pas cela. Lis mes commentaires.
    Il n’y a aucune entreprise locale qui avait mieux à proposer…
    Semble-t-il… mais pourquoi faut-il que ce soit UNE entreprise? Pourquoi ne pas avoir financé l’installation de plusieurs petites entreprises locale en exportation de vis et de clous, en finition de produits du bois, en expertise agraire, en fabrication de plaques images pour cellulaire, EN PLUS de petites entreprises informatiques dans l’édifice qui abritait EDS. Ça aurait été bien plus dynamisant pour l’économie de la région…
    De quoi on se plaint ici…voyons!
    Je ne me plains pas. Je constate.

    (bernard)En tout cas, les tâcherons ont récolté une bonne quantité d’argent suite à la transaction
    Ah, tant mieux pour eux. Par contre, c’est une infime partie des profits que Ubisoft va engranger par la suite.
    ils ont défriché le terrain, cultivé et récolté les fruits. Maintenant, ils vont pouvoir faire grandir l’entreprise à québec
    Qui ça? Activision? Ils n’ont rien défriché ni rien cultivé. Ils n’ont que récolté les fruits, en ont donné une simple fraction, ont gardé les plus juteux pour eux, et maintenant ils ont planté des graines qui vont donner des fruits qu’ils vont envoyer au siège social pour consommation non-locale!
    Sans Activision, ça aurait été difficile
    Qui dit que développer l’économie d’une ville c’est facile?
    Penses-tu qu’Henry Ford s’est assis sur ses foufounes et a regardé les machines de sa ligne d’assemblage monter ses modèles T tu seul? Il s’est démené en maudit pour partir sa bizeness. Et il s’est servi de plein de fabricants de pièces locaux pour démarrer ses affaires. C’est comme ça que Détroit a démarré. Le malheur c’est qu’après Détroit s’est spécialisée dans l’industrie automobile. Si Québec spécialise son économie en informatique, surtout si elle laisse ses petites entreprises se faire acheter par des grosses de l’extérieur, ça augure mal. Mauvais deal, si on est logique…

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  17. Manu

    8 juillet 2005 à 11 h 52

    Quelques petites précision :

    ** Ubisoft est une compagnie PUBLIQUE, cotée en bourse, qui profite donc à ses actionnaires. Si quelqu’un de Québec veut que les profits reviennent à Québec, il n’a qu’à acheter le plus d’actions possible de cette compagnie puis investir ses profits à Québec. Sinon, il ne peut se plaindre que les profits vont ailleurs.

    ** Dans un marché mondial comme celui des jeux vidéos, et non un marché local, et surtout dans le marché tel qu’il existe en 2005, une petite compagnie avec une petite équipe ne survit pas très longtemps.

    ** Puisque Québec employait très peu de gens dans ce secteur (jeux vidéos) un petit 100 ou 200 emplois est le bienvenue (ce qui est beaucoup moins que le nombre de secrétaires à Québec par exemple, et on ne se plaint pas que Québec se spécialise en secrétariat, ni que ça stagne dans ce milieu) et contribue à diversifier l’économie. Toutefois, c’est loin de faire de Québec une ville spécialisée en développement de jeu vidéo (avec 0,1% à 0,2% des emplois de la ville), contrairement à de très petites villes où 20% des gens travaillent pour la même compagnie.

    ** Pour tous ceux et celles qui ont étudié en arts et qui cherchent à travailler dans ce domain, le nombre d’emploi est très rares et ils doivent souvent (pour rester dans leur domain) être à leur propre compte, et seul quelques exceptions parviennent à bien gagner leur vie ainsi. Il y a plusieurs emplois chez Ubisoft pour eux et ils en sont très contents.

    ** La religion catholique au Québec a toujours cherché à convaincre les gens que c’était bien d’être pauvres, de ne pas avoir trop d’ambition, etc. et bref, de se contenter de sa situation minable sur terre. La raison invoqué (pour avoir une bonne place au paradis) n’est évidemment pas la raison réelle, qui était plutôt de garder le monde soumis au pouvoir (qui était à ce moment partagé avec la religion) en acceptant que ceux en haut d’eux (les méchants qui vont aller en enfer) aient un train de vie plus aisé. C’est ainsi qu’au Québec beaucoup de gens sont de facto contre tout ce qui est plus gros qu’une petite entreprise familiale.

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  18. phonono

    10 juillet 2005 à 11 h 53

    Ubisoft est une compagnie PUBLIQUE, cotée en bourse, qui profite donc à ses actionnaires. Si quelqu’un de Québec veut que les profits reviennent à Québec, il n’a qu’à acheter le plus d’actions possible de cette compagnie puis investir ses profits à Québec. Sinon, il ne peut se plaindre que les profits vont ailleurs.
    Considérer acheter le plus d’actions possible dans une enteprise comme une des manières d’investir des « profits » est une preuve qu’on est déconnecté de la réalité et pas vraiment au fait de la façon dont fonctionne l’économie d’une ville.

    D’abord, acheter le plus de « stock options » dans une seule entreprise est loin d’être l’option (jeu de mots inintentionnel) la plus sage quand vient le temps de « jouer à la bourse », n’importe lequel « gestionnaire de portefeuille » avec ne serait-ce qu’un soupçon d’honnêteté va vous le confirmer. Ensuite, ce n’est pas à la portée de monsieur-tout-le-monde de pouvoir acheter le plus de stock-options. De plus, même si nous avons des stock-options, les chances d’engranger soi-même des profits après une montée des actions relève presque de la loterie. Comment peut-on être certain qu’une entreprise donnée va nos rapporter 200, 100 ou même 50% de plus que notre investissement initial? Surtout une entreprise dans un domaine aussi stagnant et superflu de le domaine des jeux vidéos (d’ailleurs, Ubisoft a siphonné beaucoup de subventions provinciales avant de lâcher du lest en 2001 et elle survit principalement en faisant appel à l’instinct guerrier des jeunes Américains, instinct exacerbé par le gouvernement fédéral actuel à la solde du complexe militaro-industriel.)
    Enfin, si on tient compte des situations vécues par Nortel ou encore Enron, si on n’est pas atteint d’amnésie sélective, on se rend vite compte que miser son avenir sur des stocks options est une très mauvaise idée. Et pour preuve, les anciens qui ont travaillé pour Ubisoft entre 1999-2000 et qui ont été boutés dehors lors de rationalisation pour survivre à l’éclatement de la bulle Internet se sont retrouvé avec des actions, dont certains avaient même reçu sous forme de salaire au début de leur engagement, qu’ils n’ont pu revendre qu’à 2,5 cents de profit par action. Ceux-là ont été chanceux comparés aux travailleurs d’Enron qui avaient misé sur leurs stock-options pour prendre une retraite dorée…

    En conclusion, je déconseille fortement ce que Manu préconise. De toute façon, le peu d’argent récolté par les gens qui font des affaires par boursicotage et achat et revente de stock-options n’est JAMAIS réinvesti dans l’économie locale.

    Dans un marché mondial comme celui des jeux vidéos, et non un marché local, et surtout dans le marché tel qu’il existe en 2005, une petite compagnie avec une petite équipe ne survit pas très longtemps.
    Surtout quand les grandes entreprises comme Microsoft veulent maintenir le statu quo à tout prix en s’arrangeant pour que les innovations soient abandonnées ou rachetées le plus tôt possible. Pixar a été achetée par Disney parce que c’est cette petite boîte qui représentait le plus d’innovation en matère d’innovation. Disney veut maintenir le statu quo dans le domaine (donc son quasi-monopole) en achetant les petites boîtes de prod, les droits de films d’animation japonais, qui sont de loin supérieurs (Miyazaki) ou encore en faisant de la sous-traitance (en Corée du Sud). Le meilleur film d’animation et le plus novateur l’an dernier était iranien et a nécessité un budget de 300 000 $US…

    En informatique, surtout en ludotique, on agit à peu de choses près de la même manière parce que toutes les grosses entreprises sont gérées à peu de choses près de la même manière.

    Pour les points 2 et 3 je suis en grande partie d’accord, avec l’ajout cependant que Québec (comme Ottawa) dans ce cas peut être considérée comme une petite ville puisqu’une grande partie de la population survit grâce à la présence du gouvernement du Québec (directement ou indirectement) et accessoirement du tourisme. L’arrivée d’Ubisoft ne diversifie pas l’économie parce qu’il y avait un bassin préexistant de firmes informatiques. Ubi ne fait que profiter de la manne, comme je disais au tout début.

    Pour le dernier point, je crois qu’il y a confusion, qui prend son origine dans la méconnaissance de la mythologie des Catholiques. Sans savoir par coeur les Évangiles, le concept auquel vous faites référence se traduit davantage par « Les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers » que j’ai entendu souvent de la bouche de plusieurs personnes dont beaucoup de membres de ma famille élargie. L’idée que, plus on est pauvre sur Terre, plus notre condominum au Paradis sera grand, spacieux et, surtout, sera près du Père ou du Fils, fait encore son chemin dans les circonvolutions de notre cortex collectif.
    Au Québec, les gens ne sont pas « de facto » contre des entreprises plus grosses que les firmes familiales. D’ailleurs, plusieurs firmes familiale au Québec ont pris des proportions titanesques (Québécor, Leclerc, Couche-Tard… pour ne nommer que ceux-là)
    Ce que le Catholicisme a incrusté dans la mentalité des fidèles de cette église, c’est que Dieu décide de tout, et que peu importe ce que l’on va entreprendre (le mot est bien choisi), le résultat sera toujours influencé par l’intervention divine. C’est tout différent du « Aide-toi et le Ciel t’aidera » de l’éthique protestante. Le Québec, comme tous les pays de l’Amérique latine ainsi que certains pays à dominance catholique comme l’Italie ou la France, a troqué un catholicisme dominé par la prêtrise pour un catholicisme dominé par le fonctionnariat laïc. Au bout du compte, la mentalité des gens est restée la même : c’est le « gouvernement » qui décide de tout, c’est de sa faute si une économie va mal, c’est eux qui doivent emmener des jobs en région, c’est eux qui doivent construire les nouvelles églises : les centres d’achat. On frise le culte du cargo avec des gens isolés dans les régions les plus éloignées qui attendent le sauveur qui donnera des jobs (ou des chèques d,aide sociale) tombant du ciel pour survivre encore quelques années…

    Dans les petits pots les meilleurs onguents, c’est malheureusement vrai en entreprise. C’est la multitude de petites compagnies qui produit de l’innovation. Je l’ai vu « live » quand j’étais en Chine en 1997. C’est un peu la faute de Deng Xiaoping, qui a dit « que fleurissent des millions de petites fleurs partout dans le pays » quand il a implémenté ses réformes économiques. Les plus grosses entreprises ne sont jamais les vecteurs d’innovation. Bombardier n’innove plus depuis très longtemps. C’est pour cela qu’on la subventionne. Si au moins on la subventionnait pour avoir des tramways et des wagons de métro pas cher au Québec… On en a cruellement besoin…
    Pour Ubisoft, le tout frais sorti du four en fait de jeu vidéo, c’est un autre jeu de pseudo-réalité virtuelle militairesubventionné par l’armée américaine. C’est comme ça que Ubisoft fait le plus d’argent. Cool non? On contribue indirectement à la militarisation des jeunes.

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  19. Manu

    11 juillet 2005 à 13 h 45

    Mon cher Phonono, c’est très intéressant tes points et je suis d’accord avec certains, mais il faudrait au moins que tu lise ce que les gens écrivent avant de répondre n’importe quoi.

    Je n’ai pas trop de temps à perdre, alors allons-y simplement : JE NE PRÉCONISE PAS D’ACHETER DES ACTIONS D’UBISOFT. Mais TOI, par contre, si tu veux en acheter, tu pourras réinvestir des profits à Québec, question d’arrêter de te plaindre que les profits ne sont pas réinvesti ici. D’autre part, si tu crois qu’Ubisoft n’est pas une bonne idée pour investir, idée que je partage un peu, c’est probablement qu’elle ne fait pas vraiment de profit, et donc ça ne profite pas à des gens d’ailleurs non plus, ni à une quelconque maison-mère.

    Ubisoft profite de la manne à Québec, tout comme ses habitants vont profiter des emplois ainsi créés.

    Prends le temps de lire stp. Par exemple, quand on dit « beaucoup de gens », on ne veut pas dire tous les gens, ni même la plupart des gens. 25000 personnes à Québec, par exemple, on peut appeller ça « beaucoup de gens ». Pour le reste concernant la religion, on a plus de mal à se comprendre que de désaccords.

    En Chine, aussi petite une entreprise soit-elle, elle appartient à l’état, ce qui en fait plus ou moins une petite partie d’un grand tout. Dans l’ensmeble, on ne peut pas comparer ça à notre économie tellement ça fonctionne différement.

    Le monde du jeu vidée N’A RIEN À VOIR avec les firmes existantes en informatique à Québec, qui sont à 95% (de l’ordre de…) de l’informatique de gestion (bases de données et autres). C’est comme de dire qu’avoir une école de ballet ou de peinture avec des professeurs de ballet ne diversifie pas l’économique puisqu’on a déjà des professeurs de bureautique dans des collèges techniques privés par exemple.

    Ubisoft n’est aucunement dans une situation de monopole et ne peut donc aucunement se comparer à Microsoft.

    Néanmoins, même si je ne suis que partiellement d’accord avec ce que tu dis (de manière générale, pas juste ici), c’est quand même intéressant quelqu’un qui défend son point avec autant d’explications.

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