Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


1re Avenue : la Ville veut ajouter 2500 logements d’ici 15 ans

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 avril 2024 15 commentaires

Olivier Lemieux
Radio-Canada

L’administration Marchand souhaite voir pousser une « petite ville » à l’angle de la 1re Avenue et de la 41e rue, aux limites des quartiers de Charlesbourg et Lairet. Le développement vise à répondre à la demande criante pour de nouvelles unités d’habitation à Québec, tout en favorisant l’émergence de « milieux de vie ».

« Ça ne sera pas que des logement », précise la responsable de l’aménagement du territoire, Marie-Pierre Boucher. « Les citoyens veulent aussi du verdissement, des parcs et des places où se rencontrer. »

Après plusieurs mois de consultations, la Ville s’apprête à dévoiler sa vision préliminaire pour la 1re Avenue, entre l’autoroute Félix-Leclerc et la rivière Saint-Charles.

Le document, obtenu par Radio-Canada, prévoit la plantation de nombreux arbres le long de l’artère et l’aménagement de places publiques afin de favoriser l’interaction citoyenne.

La suite

La Vision de la ville 71 pages

Voir aussi : 0 - Revue de presse, Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.


15 commentaires

  1. PPDaoust

    8 avril 2024 à 11 h 44

    Excellent. Espaces verts requis pour ce secteur. Pas de doute. Potentiel d’en faire un secteur névralgique pour l’avenir du transport à Québec.

    Vu l’ajout conséquent de population, on aura pas le choix de donner du répit à la 801 qui, après avoir ramassé Charlesbourg d’un bord et La Cité-Limoilou de l’autre, arrive saturée dans le coin.

    Une occasion à ne pas manquer pour courageusement restructurer l’offre et la capacité et en même temps faire enfin compétition avec l’automobile en se servant des corridors de transport existants plus loin dans l’est.

    Je pense à un SLR rapide partant de Beauport (secteur St-David) sur l’emprise centrale de l’autoroute Felix-Leclerc qui, une fois rendu à Champfleury (Super C) emprunte une future 41e hautement densifiée, pour ensuite virer sur Laurentienne (intégré au futur boulevard) jusqu’au pôle St-Roch.

    Dans mon scénario, la station 41e rue, qui je pense est surprenamment l’une des plus achalandée du réseau, évoluerait en un véritable « hub » de transport.

    Québec n’y échappera pas. Les immigrants s’intéressent de plus en plus à notre ville. Une explosion des chantiers est à prévoir partout sur le territoire. On sent déjà le mouvement.

    Dans ce contexte, je pense qu’il faut prendre chaque balle au bond pour prendre de l’avance et développer de grands axes de transport de masse pour ainsi limiter les investissements routiers attachés au développement résidentiels.

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  2. marc

    8 avril 2024 à 12 h 55

    le rêve de toute les nouvelle familles est de voir grandir ses enfants sur un balcon du 8e étage d’une tour d’habitation a plus de 2000$ par mois ! vraiment pas certain
    les jeunes Quebecois qui on grandi en banlieue vont choisir les autres villes pour se logé

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    • Marie

      8 avril 2024 à 20 h 46

      « Proche de l’autoroute, on pourrait monter jusqu’à 14 étages, » précise Marie-Pierre Boucher. « Au niveau des terrains en friche, on pourrait arriver avec des 4, 5 ou 6 étages et même des maisons de ville. »

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    • Steph

      8 avril 2024 à 21 h 31

      Qu’est-ce que tu proposes ? de construire une banlieue en pleine ville ?

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    • jay_urb

      9 avril 2024 à 12 h 05

      Tout est une question de conditionnement. Les enfants de banlieue sont conditionnés à penser que le seul modèle viable pour une famille est d’avoir 6000 pieds carrés de gazon et 2 automobiles. Ce modèle a couté cher à la société depuis 60 ans. Malgré la subvention implicite de la société pour les adhérents à ce modèle, il devient malgré tout de moins en moins abordable pour la sacro-sainte «jeune famille».

      Calculons pour le plaisir:
      Un jumelé neuf à Pont-Rouge (on est rendu là) : 290 000
      Hypothèque de 275 000$
      Paiement d’hypothèque : 1600$/mois
      Avec les taxes municipales et scolaires plus l’assurance prêt on arrive à 2000$/mois

      Mais biensûr il faut 2 automobiles car tout est loin : 1200$ par mois entretien inclus
      Ensuite, il y a l’essence car il faut se rendre à Québec : 80 km chaque jour pour chaque automobile et minimum 1h30 de route (l’équivalent de 15 jours par année passés dans l’auto pour aller au boulot).
      J’arrête ici le calcul car de nombreuses études font déjà état des coûts supplémentaires directs et indirects de l’étalement pour la société et les individus. Mais on éclate très rapidement à 2000$/mois…

      Les jeunes familles en sont rendues là pour faire perdurer le rêve de la banlieue. Ce n’est pas pour rien que Pont-Rouge, Neuville, Sainte-Catherine, etc. sont en pleine explosion démographique. Quand on calcule un peu, le rêve de la banlieue coûte cher (en $ et en temps) et ce n’est plus tout le monde qui peut se le permettre. Ceux qui y tiennent malgré leur budget vont s’établir toujours plus loin.
      Certaines familles devraient peser les pours et les contres de chaque mode de vie et calculer tous les coûts (en $, temps et qualité de vie) avant de faire un choix plutôt que de répéter aveuglément les mêmes choix que leurs parents. Je ne dis pas que la vie urbaine n’a que des avantages ou que la vie périurbaine n’a que des désavantages. Je dis seulement que les ménages font rarement le bilan complet de leurs besoins (avec une échelle d’importance) pour faire un choix éclairé. Pour ce qui est de l’échelle d’importance des besoins, on tend souvent à surévaluer tous ce qui touchent les loisirs (ex. le plaisir d’une piscine hors-terre quelques heures par année) et on oublie les tâches répétitives et ennuyantes (ex. le temps de parcours pour aller au travail chaque jour de la semaine).
      Pour ma part, juste le 15 jours coincé dans l’automobile par année pour le boulot me donne des petits frissons.

      Pour en revenir au développement sur ces terrains maintenant libérés, on n’a pas le choix d’y aller avec la densité. La bande est des terrains maintenant libres a une superficie de 630 000 p.c. Selon le type de construction choisie :
      -unifamiliale 8000 p.c. de terrain : 78 unités
      -unifamiliale 6000 p.c. :105 unités
      -quadruplex 2000 p.c. de terrain : 1260 unités
      -quadruplex 1500 p.c. : 1680 unités
      -Densité envisagée par la ville : 2400 unités
      Ces nouvelles unités auront accès de proximité à beaucoup de services (centre commercial, supermarché, pharmacie, restaurants, écoles, parcs, transport en commun, etc.) . L’augmentation de la densité est le premier moyen pour maintenir des prix abordables en ville.

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      • René

        9 avril 2024 à 12 h 33

        C’est une très bonne analyse et j’apprécie beaucoup le tableau détaillant le nombre d’habitations potentielles selon l’espace du terrain.

        Je crois que l’attractivité d’un logis haute-densité pour une famille dépend beaucoup de la surface habitable.

        Sacrifier le terrain pour une proximité de services et de grands parcs c’est assurément intéressant mais on vit beaucoup à l’intérieur et je crois que c’est là que ça fait mal. Les maisons de banlieue offre de l’espace intérieur aux familles : 2 salles de bain, 3 chambres de dimensions respectables, un sous-sol aménageable pour une salle de jeu, un coin bureau pour le télétravail, etc. Quand je vois des 5 et demi à très fort prix avec de petites chambres irrégulières de 9×9, un espace de vie salon / salle a manger d’à peine 220pc et aucun placard à balai je comprends les familles de cibler les banlieues.

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      • PPDaoust

        9 avril 2024 à 13 h 07

        Le « rêve ». Le « conditionnement ». Le « modèle ».

        Ce sont des composantes présentent depuis la création du modèle après la 2e guerre. Mais au jours des 60-70 dernières années, les choses ont beaucoup évolué. Moi aussi j’ai utilisé cette terminologie durant ma fougueuse jeunesse, mais à force de vieillir, de rencontrer des gens sur mon parcours, j’ai été au delà ce ces ritournelles.

        Par exemple, j’ai un ami, qui travaille à Québec, originaire de la Pocatière. Sa blonde (et sa famille tissée serrée) est de St-Damien de Buckland. Il habitent sur la Rive-Sud, à St-Jean-Chrisostome. Pas parce qu’ils ont été aspirés par la matrice, mais pour être près de leur patelin, de leur famille. Avec 2 bébés c’était rationnel.

        Même affaire pour mon amie qui a grandi à Lac St-Charles. Elle travaille à Charlesbourg. Son réseau est là-bas. Puis le lac c’est beau. Qu’elle a pu racheter la maison de son oncle décédé. Elle y est restée avec son chum. Aucune lobotomie suspectée.

        J’en ai un autre qui travaille sur la base militaire. Bien-sûr qu’il n’habite pas dans SJB. Il est à Val-Bélair. Oh hasard, il vient lui-même de Val-Bélair et il a vécu une enfance heureuse. C’est un gars tranquille. Le modèle dominant a ici fait une troisième génération heureuse. Good pour lui.

        Présentement, moi et ma blonde on est à Québec. On y a eu nos enfants. Ça fait 15 ans. Des bobos urbains modèles. Vous habitez St-Roch. Je vous garantis qu’on se croise souvent dans la rue. Mais une fois nos ados partis, possible qu’on déménage dans Portneuf pour s’occuper des beaux-parents qui approche 80, et de la terre à bois qu’on vas éventuellement hériter. C’est comme ça. La vie qui évolue.

        En bref, ya plein de raisons objectives qui poussent le monde vers le modèle dominant. Tous n’est pas que question d’idéologies ou de niveau de littéracie financière. Québec est une ville décentralisée. Il y a plein de pôles d’emplois, et souvent des maisons autours qui semblent encore abordables. C’est pas juste un truc d’urbains ce désir de rester près du travail.

        Si les gens se qualifient à l’achat de ces maisons, c’est qu’ils ont les sous. Ils sont peut-être subventionnés, mais quand ton ménage fait 150-200k par année, tu payes peut-être pas assez de taxes, mais des impôts, t’en paye probablement trop.

        Et ils consomment! C’est peut-être mal consommer. Ce n’est pas mon truc pentoute d’ailleurs. Mais à moins d’errer, le PIB du pays, donc la prospérité, la nôtre, repose malheureusement encore largement là-dessus.

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      • marc

        9 avril 2024 à 13 h 07

        oui ,le rêve de la banlieue coûte cher pour le travailleur de Quebec , mais reste un choix personnel a tres forte demande pour les familles des commerces de service et industries vont vont aussi choisir des villes moins dense pour se développer

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      • PPDaoust

        9 avril 2024 à 13 h 27

        @ René

        C’est juste. On construit selon des dimensions européennes. Tant qu’il y aura des maisons spacieuses, elles seront recherchées et c’est normal.

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      • jay_urb

        9 avril 2024 à 14 h 14

        L’espace de vie est évidemment un des facteurs à considérer quand nous faisons un choix pour un domicile. Quand on fait le choix de vivre dans un espace plus restreint en famille (il n’est toutefois pas vrai que les grands logements n’existent pas en ville), il y a plusieurs solutions :
        -Un peu de recherche sur le sujet des espaces multifonctionnels permet de maximiser les pieds carrés. Exit les pièces à usage unique et déconstruisons un peu notre modèle d’aménagement à l’américaine. Il des services clé en main pour ce genre d’aménagement mais plusieurs solutions sont à la portée du bricoleur en herbe.
        -Réduction du nombre d’objets à la maison. L’humain a tendance à combler les espaces vides de son domicile (et de son esprit) d’objets divers plus ou moins utiles. On accumule jusqu’à ce que son logis soit plein quelques soit la taille du logement. Étant moi-même un produit de la banlieue, j’ai dû limiter mes ardeurs en la matière et ce fut pour le plus grand bien.
        -Sorties fréquentes : N’ayant pas à perdre 1h par jour dans le trafic, nous avons du temps pour sortir à l’extérieur. S’approprier les des parcs municipaux pour que ceux-ci deviennent la cour du domicile. Ayant la chance d’avoir une petite courette, je suis bien plus souvent dans mon petit espace extérieur que mes parents l’étaient sur le bord de leur belle piscine.
        -Comme dans toute chose, ne pas faire ses plans en prévision de rares occurrences. Ce principe m’a servi plusieurs fois. On n’a pas besoin d’une salle à manger de 600 pieds carrés si on reçoit 3 fois par année. Tout comme on n’a pas besoin d’un Chevrolet Tahoe ou un RAM 2500 si on transporte une armoire normande une fois au 4 ans.
        -Économie : entretien plus rapide et moins couteux
        -Aménagement : Les petits espaces sont beaucoup plus faciles à rendre chaleureux et accueillant. Je suis toujours étonné dans les grandes demeures que certains espaces sont étrangement grands et difficiles à meubler pour créer une atmosphère intéressante(sans parler des salles de bain qui pourraient accueillir un lit king).

        Étant grand amateur de statistiques, j’aimerais obtenir la statistique sur le pourcentage moyen d’inutilisation de la superficie des logements/maison. Les pieds carrés entreposant des vieilleries ou de la fameuse chambre d’ami sont-ils vraiment productifs et coutent combien en $ (prix d’achat et intérêts sur l’hypothèque)?

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      • jay_urb

        9 avril 2024 à 14 h 58

        @PPDaoust

        J’utilise ces fameux mots car oui c’est une réalité : c’est le modèle d’aménagement que la main invisible du marché a développé à profit depuis 60-70 ans, c’est encore un rêve pour plusieurs d’avoir son petit domaine et c’est réellement un conditionnement (ce n’est pas négatif, le conditionnement inverse peut être fait sur vos enfants ou les miens qui ont grandi en ville). Je dois sûrement utiliser ses ritournelles infantiles parce que je suis si jeune, sans expérience et que je ne connais personne (surtout pas des gens en dehors de mon modèle urbain conditionné).

        Vos histoires d’amis bien anecdotiques sont des exemples tout à fait valables. Des gens qui habitent en banlieue et qui y travaillent (proche), c’est pas mal mieux que mon exemple extrême de Pont-Rouge. Toutefois, l’étalement est rendu vraiment plus loin que Charlesbourg. La congestion sur l’autoroute Félix Leclerc est un exemple quotidien que le modèle développé autour de l’automobile ne s’essouffle pas trop.

        Vous avez raison que la ville de Québec à des pôles décentralisés (il demeure toutefois un pôle majeur si vous consultez les études OD). Les pôles décentralisés sont d’excellente opportunité d’amener un peu de densité pas toujours au même endroit au centre-ville. On peut penser au quartier Lebourgneuf qui avait la chance d’un peu de densité mais qui a quand même été conçu avec l’automobile en tête. Certains blocs d’appartements ou condos ont tous les désavantages de la ville et peu d’avantage de proximité.

        Je crois que sur le fonds nous sommes d’accord mais que mon style fougueux lié à mon extrême jeunesse vous fait rouler des yeux parfois.

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      • PPDaoust

        9 avril 2024 à 16 h 42

        @Jay

        Oui en plein ça. No worries.

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  3. Le lecteur assidu

    8 avril 2024 à 20 h 41

    1️⃣ Un souhait : Commencer à planter des arbres, dès ce printemps.

    2️⃣ Marc commente comme suit et j’y souscris :
    « le rêve de toute les nouvelle familles est de voir grandir ses enfants sur un balcon du 8e étage d’une tour d’habitation a plus de 2000$ par mois ! vraiment pas certain
    les jeunes Quebecois qui on grandi en banlieue vont choisir les autres villes pour se logé »

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    • PPDaoust

      9 avril 2024 à 10 h 28

      Vous aimez les faits. Les détails. La lecture…

      Donc voilà la situation observable dans Limoilou et St-Roch.

      Les 3 écoles de Lairets craquent.

      – St-Odile a besoin de 19 classes alors qu’en n’en possède que 15.

      – St-Albert manque actuellement 2 classes.

      – St-Paul-Apôtre est en train de construire 10 classes supplémentaires pour 2025.

      – Je note la construction de la nouvelle école Stadacona, aussitôt remplie, donnant ainsi un « break » à Grande-Hermine.

      – L’école Des Berges a des roulottes de débordement dans sa cour d’école. Grande-Hermine, malgré le soulagement récent, a gardé les siennes.

      Un nombre déjà important et croissant de familles, avec 2 parents produits des banlieues, comme la mienne, choisissent la ville de façon très éclairé. En ne retirant qu’une voiture du budget, le chauffage inutile, le déneigement, la piscine, l’entretien, le voisin gonflable, etc. pas besoin d’être un maître en mathématique pour constater que c’est super avantageux financièrement, malgré un coût d’achat ou de location élevé.

      Et je ne m’étendrai pas sur les autres avantages de l’urbanité, ou encore pire, déblatérer contre la banlieue que bien des enfants comme celui que j’ai été trouvent ennuyeuse.

      Bonne journée!

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  4. JeunePapa

    9 avril 2024 à 11 h 54

    J’en suis. Père de deux enfants, poupon et bambin. Grandi en banlieue typique, je suis maintenant propriétaire d’une maison de ville au centre et les enfants iront à l’une de ces écoles. Une seule petite voiture qu’on sort à peine, puisque maintenant j’ai aussi le vélo cargo. Notre coût de la vie est bas, l’environnement est beau, nos enfants seront actifs puisque la vie se vit à pied, à vélo. Nous ne sommes pas les seuls à faire ce calcul, même si c’est encore marginal dans mon cercle. Nous sommes un peu les hurluberlus qui acceptent d’avoir un voisin mitoyen et ne cherchaient pas l’espace pour une piscine hors terre.

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