Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Couvent des Dominicains: Une voix s’élève contre la démolition

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 janvier 2008 11 commentaires

Musée national des beaux-arts du Québec situé sur les plaines d'Abraham. Source: Radio-Canada.

Source: Radio-Canada (Québec), 22 janvier 2008.

Le projet d’agrandissement du Musée national des beaux-arts du Québec reçoit les critiques de l’architecte montréalaise Phyllis Lambert. L’architecte s’insurge contre la démolition du couvent des Dominicains de la Grande Allée pour l’agrandissement du musée. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: À la défense de la chapelle des Franciscaines.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Patrimoine et lieux historiques.


11 commentaires

  1. Hélène

    22 janvier 2008 à 23 h 05

    à la suite du billet, dans :à consulter aussi : il serait mieux d’afficher le lien vers le billet de J.Cazes du 26-avril 2007: Agrandissement du Musée des Beaux Arts , car il présente une vue à vol d’oiseau du bâtiment concerné, le monastère des Dominicains .

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  2. Manu

    23 janvier 2008 à 01 h 37

    Dans une entrevue à la radio lundi matin je crois (et il me semble bien que c’est la dame en question, mais je pourrais me tromper), elle répétait constamment qu’il s’agissait de patrimoine et qu’on ne devait pas détruire le patrimoine, jusqu’à ce qu’on lui demande si elle avait fait des recherche ou consulté des experts pour affirmer qu’il s’agissait de patrimoine. Elle a alors répondu qu’elle n’avait pas fait de démarche en ce sens, mais qu’elle était certaine qu’il s’agissait de patrimoine.

    Peu importe sa réputation et son « implication dans la vie sociale » (appelons ça comme ça), parler à travers son chapeau (au moins l’a-t-elle admis) ne donne guère de crédibilité.

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  3. jaco

    23 janvier 2008 à 02 h 14

    …qu’elle était certaine qu’il s’agissait de patrimoine…..pcque dans un monastere il y a des moines et le Patrimoine est la « Patrie du Moine » (Joke )

    blague a part , ca fait bizarre de constater l’inversion de sens des 2 objets en litige: le monastere et le Musée

    Par définition , un musée moderne a besoin d’une vitrine urbaine tres forte sur la rue car c’est un objet marketé, commercialisé, publicisé … et le musée actuel est dans les champs comme un monastere.

    Par définition , un monastere c’est un lieu de réclusion et le monastere actuel n’est pas dans son environnement (il n’est plus a sa place)
    Voici une définition Wikipédia:  »
    ……… …….Le même souci s’observe dans l’implantation géographique des monastères : plus un lieu était sauvage, isolé et éloigné de toute civilisation, meilleures étaient ses chances d’accueillir une communauté…

    Il n,y a donc pas de compétition entre le musée et le monastere: le monaster
    n’est plus fonctionnel depuis un certain temps dans cet environnement tres urbanisé… alors que le musée le serait au même emplacement.
    Au point de vue strictement ubain, le musée mérite cette place…
    Alors il ne reste que la bataille sur l’architrecture …
    Moi je ne trouve pas que l’architecture mérite une telle défense (et je suis du quartier Montcalm) Alors j’appuie plus le musé que je ne défens (ou pas ) le monastere…

    Il me semble qu’on devrait défendre plus le monaster de l’Abbaye du lac qui est dans son véritable environnement (la réclusion) et qui est superbe et qui est menacé actuellement.
    Me semble qu’il y a d’autres priorités…

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  4. Jp-Duval

    23 janvier 2008 à 09 h 16

    Hmmmmmmm……Si je me souviens bien elle avait également fait une sortie plutôt enragée contre la ville lors de l,annonce de la construction de l’hotel Royal William situé au carré d’Youville.

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  5. Matrix

    23 janvier 2008 à 09 h 26

    J’ai hate qu’on le démolisse pour arrêter d’entendre les « je veux qu’on m’accorde de l’importance »

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  6. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    23 janvier 2008 à 09 h 43

    « J’ai hate qu’on le démolisse pour arrêter d’entendre les “je veux qu’on m’accorde de l’importance� »

    Mais encore?

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  7. Matrix

    23 janvier 2008 à 10 h 19

    Encore ? ok

    Ben oui… pourquoi pas faire une comission d’étude sur 10ans pour évaluer les impacts … cibole, on brette trop à Québec, qu’on passe à l’action. Le sujet est clos… il n’y a pas de valeur patrimoniale. Qu’on agrandisse le Musée pis qu’on laisse les pleurnichards brailler !

    À force d’accorder de l’importance à l’opinion de tout le monde.. c’est ca qui fait qu’on avance pas…

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  8. antoine

    23 janvier 2008 à 11 h 28

    Matrix, tu as raison, les comités consultatifs sont rendus avec trop de pouvoir et n’ont de vision que leur petit monde, sans compté que le syndrôme du pas dans ma cour y est largement répendu…

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  9. Paul Bienvenue

    23 janvier 2008 à 13 h 39

    Une autre solution serait d’abandonner l’agrandisssement du Musée et mettre l’argent sur un projet destiné à plus grand public comme un nouveau colisée…

    Si le musée est plus grand, est-ce que l’achalandage augmentra? Et si on optimisait l’espace du Musée de la civilisation pour présenter une partie de la collection en storage au MNBA?

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  10. ric

    24 janvier 2008 à 17 h 08

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  11. Marc-André Lapointe

    1er mai 2008 à 20 h 15

    Je suis pour l’agrandissement du musée et de tout coeur contre la démolition du couvent. Je ne suis jamais passé près de lui sans admirer ses formes que vous jugez si imparfaites, sans sentir combien son style et ses couleurs s’harmonisaient avec le pittoresque des plaines, de la Grande-Allée, du Musée lui-même…
    Apparemment sa beauté ne le sauvera pas. On croit qu’il n’a plus rien à nous offrir, pourtant on y donnait des concerts classiques, et Rémi Boucher, immense guitariste québécois, ne s’est jamais plaint de l’acoustique.

    Le Vieux Bureau de Poste de Saint-Romuald, ville voisine de Lévis, a été sauvé de cette façon. C’est un bel édifice (quoique beaucoup moins que notre futur feu-couvent des dominicains) ajoutant beaucoup au charme du Chemin du fleuve. On ne savait qu’en faire après la cessation de ses fonctions originelles ; c’est aujourd’hui une salle de spectacle fort agréable, qui a offert un public à beaucoup de nouveaux artistes (Polémil Bazar, par exemple, à leurs débuts; le violoniste Sergei Trofanov), et d’excellents artistes à beaucoup de mélomanes. C’est également un lieu de théâtre. Voici ce qu’en dit le site Internet de la ville de Lévis, que je vous invite à consulter http://www.ville.levis.qc.ca/arts_culture/lieux/site.html :

    «Le Vieux Bureau de poste est l’endroit idéal pour découvrir des artistes émergents de la région oeuvrant dans le milieu des arts de la scène. La programmation musicale du Vieux Bureau de Poste est reconnue pour sa variété et sa qualité tandis que le théâtre d’été est réputé pour sa fraîcheur, sa proximité de la ville et pour mettre en vedette les finissants du Conservatoire d’art dramatique de Québec. Charmante et intime, cette salle de cent places est aussi dotée d’équipements techniques permettant de rencontrer les plus hautes exigences.»

    Voici un autre exemple de réutilisation profitable :

    Les élus de la rive-sud aimaient fort à raser nos plus beaux édifices, du moins à en former le projet, jusqu’à ce que d’honnêtes citoyens ne s’insurgent. On prévoyait donc se débarrasser de l’hôtel de ville de Saint-Romuald, qui est superbe mais qui, disait-on, ne valait pas sa préservation. Les membres bénévoles de la GIRAM (Groupe d’Initiatives et de Recherches Appliquées au Milieu), organisme de Québec, s’y sont opposés, ont présenté un mémoire, et ont fini par triompher. Eh bien figurez-vous donc qu’aujourd’hui, maintenant que Saint-Romuald est fusionnée à Lévis, c’est justement dans cet édifice qu’on a établi l’Hôtel de ville de Lévis!

    Le plus étonnant, c’est que la ville de Lévis elle-même, qui voulait démolir cette précieuse architecture, en fait désormais la promotion dans sa publicité touristique. Lisez vous-mêmes ce qu’elle en dit:
    «Le Parc de l’Hôtel de Ville est un véritable jardin. L’hôtel de ville, s’inspirant de l’architecture victorienne occupe ces lieux. La bibliothèque municipale jouit de cet environnement paisible, propice à la détente, à la lecture et à la culture. » (rendez-vous au même site Internet mentionné ci-dessus)

    Et c’est vrai. Ils ne mentent absolument pas. C’est par ailleurs un plaisir que d’entrer dans cet édifice municipal et de voir combien l’intérieur, tout à fait moderne et fonctionnel, complète judicieusement le cachet ancien de l’extérieur.

    A-t-on donc tellement de beaux édifices à Québec, et au Québec, pour se permettre ainsi de les abattre?

    Les arguments pour s’en défaire sont tout simplement insuffisants:

    «Il a été incendié dans les années 20, et rebâti dans les années 30».
    Alors quoi, il n’est pas assez vieux?

    Et l’autre argument de M. Porter: «Sa mauvaise disposition ne permet pas l’éclairage naturel des vitraux»!
    Non mais vraiment, tu parles d’une imperfection, vite, rasez-moi ça!

    Un des propos (très brefs et non argumentés) qui m’ont précédé sur cette page, dit: «Je suis pour, le passé n’a pas le monopole du futur». (Mathieu Laroche Casavant)
    C’est donc admettre qu’on ne bâtit pas son présent ni son futur sur le legs des générations précédentes, et que la mémoire collective n’a pas de valeur?

    Quand à ceux disant : «Je suis pour!» sans même chercher à se justifier, je regrette, mais de telles prises de position devraient être considérées irrecevables.

    Qu’on ne se méprenne pas, j’adore le Musée des Beaux-arts de Québec, je me rends à toutes ses expositions, et je n’ai rien de plus pressé que d’admirer les oeuvres qui poirotent en ce moment dans l’arrière-boutique. Cependant je ne donnerai jamais en échange le couvent des dominicains. Il doit y avoir une autre solution, il faut qu’il y en ait une. Pour moi ce couvent est une oeuvre d’art, malgré les petits défauts qu’on lui prête, et je ne tolèrerai pas de détruire une oeuvre (surtout pas de cette envergure) pour en montrer d’autres.

    Je veux croire que la nouvelle portion du Musée sera assez imposante, par sa nouveauté, par sa stature, par son contenu, pour attirer de toute façon une quantité nettement accrue de visiteurs. Il n’est aucunement besoin de couper un membre au corps de notre ville pour cela.

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