Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Trop cher, les maisons?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 octobre 2010 39 commentaires

François Desjardins
Le Devoir

Malgré la récession, l’immobilier a continué de chauffer. Pourtant, ils sont des milliers, encore aujourd’hui, à se rendre chez le notaire pour signer les papiers. À vouloir, disent-ils, se donner un chez-soi bien à eux. Certains rechignent à l’idée de payer aussi cher. Alors, pourquoi acheter? (…)
La chose n’est un mystère pour personne: depuis quelques années, les prix de l’immobilier ont explosé. Prenez n’importe quelle grande ville du Québec, n’importe quelle catégorie de logement, et les hausses sur cinq ans défient l’entendement. À Québec, le prix médian d’une maison unifamiliale a grimpé de 56 %

La suite

Explosion des prix dans les quartiers centraux de Québec

Voir aussi : Résidentiel.


39 commentaires

  1. davedeux

    9 octobre 2010 à 07 h 19

    Mon sujet de prédilection.
    Même si je suis propriétaire, j’ai toujours affirmé que c’était plus
    rentable d’être locataire. Pour faire de l’argent avec sa propriété,
    faut…la vendre. Immobilier=immobile, c’est-a-dire argent dormant.

    Tenez, vous achetez en chiffre rond un petit bungalow a $200,000
    et comme 95% des proprios du Québec, vous vendez 35 ans après votre dernière extrémité physique (vers 74 ans dans la moyenne)
    avec un taux de profit de disons 100%, c-a-d $400,000. Là je
    vois vos yeux s’écartillés, « Bordel 100% (ou même 200%) de
    profit, c’est de l’or en barre ». FAUT CALCUL.

    1/sur votre 100% ou 200% faut enlever les coûts d’entretien,
    chauffage, assurance et les frais de remboursement hypothécaire.

    2/Si vous vendez dans votre extrémité physique, n’espérer pas
    de faire la belle vie avec votre profit (oublier le party en
    décapotable avec 2/3 pétards) car si vous ne pouvez plus
    entretenir physiquement votre maison c’est que votre prochaine demeure permanente ce trouve fort probablement au cimetière.

    3/Avoir une maison ou un condo, c’est de l’esclavage moderne.
    au lieu d’avoir un boulet a votre pied, c’est votre maison. Jadis
    les esclaves étaient obliger de travailler gratuitement pour un
    autre en espérant une éventuelle libération. Vous, vous travailler
    gratuitement pour la banque le temps de payer l’hypothèque de
    votre maison et une fois payer, vous continuer a travailler
    gratuitement pour entretenir votre bien qui une fois vendu ne
    vous profiteras jamais, sauf a votre succession. En plus, contraire-
    ment a un locataire, vous êtes sentimentalement et financièrement attachés a votre bien ce qui restreint toutes fuites en cas de
    de fluctuations taxières et autres. Et venez pas me dire « Mais je
    peux vendre demain ma maison avec profit » C’est vrai. Mais
    vous aller demeurer ou, car si votre maison a augmenter celle
    du voisin aussi.

    Pour résumé, être propriétaire, dont je suis, est un choix d’ordre
    psychologique (Ah mon petit chez-soi) et non pas financier.
    Je peux faire ($$$) les travaux que je veux. Presque chaque fin de
    semaine je travaille bénévolement pour rentabiliser un bien
    qui me profiteras jamais, (a moins d’apporter son bungalows ou
    son condo dans sa tombe). Mais bon, a vous de choisir.

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    • nietnietniet

      9 octobre 2010 à 08 h 21

      C’est ce que je dis toujours. J’aime ma maison pour l’espace qu’elle m’offre. Ca coûte cher en maudit mais il faudrait que je sois vraiment mal pris pour retourner en appartement ou même en condo. N’en déplaise aux gourous de la densification.

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      • davedeux

        9 octobre 2010 à 09 h 22

        Pareille pour moi. Peut-être le condo à l’âge d’or.
        Pour le rentabilité par contre une fois tout calculé,
        une propriété c’est pas la rentabilité…a moins de spéculé.

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    • Jean Premier

      9 octobre 2010 à 09 h 52

      200 % en 35 ans ce serait beau. L’article parle de 56 % en 5 ans. Avec les intérêts composés, sur 35 ans ça doit être impressionnant.
      Ceci dit, le propriétaire est un mouton facile a tondre pour la municipalité et Labeaume ne s’en est pas privé. Les Locataires peuvent au moins voter avec leurs pieds.

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      • davedeux

        9 octobre 2010 à 10 h 31

        200% c’était un chiffre paradisiaque. En ce qui concerne le terme
        « mouton a tondre », cela rejoint mon expression « esclavage moderne ».
        car il effectivement plus difficile émotivement de vendre sa
        maison qu’à un locataire des déclipser. En fait, un propriétaire
        fait parti de ce que l’on appelle en marketing, comme étant un
        « Consommateur captif ».
        Ce n’est pas pour rien qu’il existe des campagnes d’accès à la
        propriété de la part de l’état et des banques. Il s’agit de « fidéliser »
        le client pour qu’il reste à la même place. Et puisque le propriétaire ferait tout pour ne pas perdre sa maison, la municipalité a beau jeu pour augmenter les taxes et autres.
        A ce moment le « client » coupe sur d’autres produits et travail
        encore plus. PRÊT A MANGER DU BALLONNÉ, MAIS MA MAISON
        JAMAIS ». Comme dirait le philosophe Herbert Marcuse, la
        propriété a remplacer les chaînes.

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    • Observateur Utilisateur de Québec Urbain

      9 octobre 2010 à 11 h 29

      Davedeux, au risque de me répéter, je ne suis pas d’accord avec toi lorsque tu dis qu’il est plus rentable d’être locataire. Je trouve ça grossier comme affirmation.

      Mettons les choses au clair tout de suite, il faut comparer des pommes avec des pommes. Compare pas le coût d’achat et d’entretien d’un cottage avec un terrain de 7 000 pieds carré avec celui d’une location d’un appartement 4 1/2 parce que ça ne se compare simplement pas. Pour qu’une comparaison soit valable, il faut comparer le même type d’habitation et dans le même secteur. Tu devrais aller vérifier pour voir combien il en coûte pour louer une maison potable. Pour ne pas payer cher de loyer il faut souvent que le logement soit petit ou délabré ou dans un quartier indésirable.

      Des coûts de chauffage et d’assurance tu vas en payer aussi en étant locataire. Les fluctuations de taxes, ton propriétaire va te les refiler lors du renouvellement.

      Il y a une certitude en étant locataire à vie, ton profit sera de 0% et tu n’auras pas d’actif. Au lieu de payer ton hypothèque tu payeras celle de ton propriétaire ou son fond de pension.

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      • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

        9 octobre 2010 à 11 h 35

        C’est vrai, mais l’argent sauvé en louant peut être investi, un concept que certains ne comprennent pas.

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      • davedeux

        9 octobre 2010 à 13 h 14

        Disons que la comptabilité c’est mon domaine. Ceci dit, je précise
        que je n’ai pas manqué de comparer les pommes avec les
        pommes etc. Je demeure dans Montcalm dans une belle
        maison qui me coûte une petite fortune par mois. Jadis j’étais
        locataire ave Laurentides dans un 9 et demi pour $1200 (chauffage
        compris). Ma première maison avec l’hypothèque revenait pour
        un 7 et demi (sur Holland) a la même époque a $1300 par mois.
        CHAUFFAGE, ENTRETIEN,ASSURANCE en plus pour un total de
        $1576 par mois. Et bien bordel, pendant les 10 ans ou j’étais
        locataire, j’ai réussis a empilé plusieurs milliers de $ qui mon
        rapporté pas mal (intérêt). Avec ma maison, c’est de l’argent
        immobile tant que je ne vend pas. Je savais au départ qu’il n’y
        avait pas une krisse de cennes a faire avec ça mais que
        voulez-vous, le seul avantage c’est être chez-soi. En plus si
        je décide de vendre dans qq années, je ne vais pas faire fortune
        tout simplement parce que dans mon coin les maisons sont trop coûteuses et sont de plus en plus difficile a vendre. contrairement
        a ce que prétendre les jovialistes de vendeurs.
        LES MAISONS AUGMENTENT PLUS VITES QUE LES SALAIRES.

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      • Manu

        10 octobre 2010 à 22 h 07

        Justement! si le prix des maisons augmente plus vite que les salaires (ou le coût de la vie en général), il suffit d’acheter une maison, y vivre jusqu’à ce qu’on soit satisfait du profit que pourrait nous rapporter la vente, puis la vendre justement! et ensuite? aller vivre dans un appartement (si on prétend que c’est moins cher) avec un bon « coussin » de côté pour faire ce qu’on veut.

        Évidemment comme d’autres disait, il faudrait comparer des pommes avec des pommes… alors combien coûte la LOCATION d’une MAISON et son terrain, comparativement à l’achat de cette même maison. Là on pourrait comparer…

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  2. dan

    9 octobre 2010 à 10 h 56

    Oui elle sont trop cher les maisons. Je me demande bien un jour si j’aurai les moyens de m’en acheter une à Québec. 56% de hausse c’est beaucoup trop à mon avis. Messemble les vieilles maisons vraiment laide, sont aussi cher qu’une maison neuve et je ne comprtend pass pourquoi. Parfois elles sont vraimenjt capout à l’intérieur et il faut investir 50 000 pour rénover et dans ce cas ça na pas de bon sens de payer 250 000 pour une maison mal entretenue.
    Je sais aussi qu’il y a un manque de terrain pour bâtir et c’est a cause de ça que les maisons se vendent des prix de fou.
    Mais bon un jour plus personnes de la classe moyenne n’auras les moyens de se payer une maison dans la région.

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  3. Patrick

    9 octobre 2010 à 12 h 30

    À ce sujet ma maison est à vendre à Victoriaville, BEAUCOUP moins cher qu’a québec!
    http://lacapitalevendu.com/fr/propriete.cfm?no_inscr=524429212&vedette=&searchtype=home&search_id=36481754

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  4. André

    9 octobre 2010 à 13 h 42

    Dave 2

    « Tenez, vous achetez en chiffre rond un petit bungalow a $200,000
    et comme 95% des proprios du Québec, vous vendez 35 ans après votre dernière extrémité physique (vers 74 ans dans la moyenne)
    avec un taux de profit de disons 100%, c-a-d $400,000. Là je
    vois vos yeux s’écartillés, « Bordel 100% (ou même 200%) de
    profit, c’est de l’or en barre ». FAUT CALCUL.  »

    En 1975, donc il y a 35 ans un bungalow se transigeait entre $20,000 et 25,000 selon sa localisation et la qualité de sa construction. Le mien m’a coûté $ 17,500.

    Si tu revends ça à un prix raisonnable disons $ 200,000,ça fait
    une hausse de 888 % à $ 400,000 c’est 1777%. On est très loin de ton 100 % à 200%.

    Compte tenu que c’est ton sujet de prédilection je t’invite à vérifier
    tes données avant de les publier afin d’éviter d’induire les gens en erreur.

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    • davedeux

      9 octobre 2010 à 15 h 08

      Ouais, mais comme je disais j’ai fait cela en chiffre rond.
      Mais votre 1777% ou 888% prend t’il compte des investissements
      colatérales comme l’entretien et la perte des intérêts sur votre
      20,000 que vous auriez placé sur 35 ans. Parce que en reculant de
      35 ans, c’est-a-dire 1975 et au taux moyen de 8.5%, votre
      $20,000 donne $30,076 en 1980. A vous de calculer le reste
      a partir de 1980 en tenant compte du taux moyen de 13% en 1981, 82 et 83. Et là je ne compte pas l’investissement a l’entretien que auriez pus économiser et faire fructifier avec votre $20,000. En plus vous devez enlever sur votre 880%, l’argent donner en hypothèque a la banque et qui aurait pus rapporter lui aussi. Donc, si vous calculer les vrais chiffres, votre 888%
      vient de ce faire charcuter royalement.

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  5. paradiso Utilisateur de Québec Urbain

    9 octobre 2010 à 13 h 48

    Au Québec on est un peuple de locataires par tradition et ça nous donne une perception négative de nous-mêmes. Mais un avantage économique qu’on ne considère pas souvent est la mobilité de la main d’œuvre que la location procure.

    Exemple : La ville de Québec a été frappée par un marasme économique tout au long des années 80 et 90. Une proportion très importante de la population active de 20-40 ans est donc allée s’établir dans la région de Montréal. Le phénomène est nettement visible graphiquement, dans la pyramide des âges.

    En 2010, le plein emploi est revenu à Québec, à tel point qu’il est envisageable de refaire le chemin en sens inverse de la 20 pour fuir la corruption, le marasme et la pollution de la région de Montréal.

    Ça n’aurait pas été possible en Europe, où les maisons restent parfois dans la même famille pendant 500 ans (les enfants rachètent la maison de leur parents alors qu’ils vivent encore avec eux).

    Dans le contexte américain, si tu veux quitter une ville en déclin (ex. Cleveland) pour aller vers les emplois (ex. Oklahoma City) il faut mettre la maison en vente. Qui va l’acheter? Personne. Donc avec un peu de chance tu t’accroches à une McJob, et tu finis ta vie «propriétaire» en élevant des poulets dans la cour et en poussant un chariot d’épicerie le dimanche pour ramasser les bouteilles vides et boucler les fins de mois.

    Mais pour revenir à la grande région de Québec, le seul frein au retour de la main d’œuvre semble être justement le peu de logements locatifs disponibles. Si quelqu’un partait une «cité-container» le moindrement bien conçue, les unités seraient louées en un instant.

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    • paradiso Utilisateur de Québec Urbain

      9 octobre 2010 à 14 h 44

      Si je peux préciser ma pensée par un autre exemple:

      À Montréal, le Cirque du Soleil a réussi à devenir une multinationale en créant des jobs à 42 000$, occupées par des jeunes diplômés en provenance de Sainte-Foy.

      Tout le monde était content malgré les salaires très moyens, puisqu’il y avait des milliers d’appartements pas chers, dans des immeubles rescapés par les immigrants grecs, italiens et portugais 20 ans auparavant.

      Avec la situation actuelle, acheter devient impossible et louer coûte de plus en plus cher, donc le locatif va acquérir un caractère «quasi-immobilier» : les locataires vont s’accrocher à leur bail le plus longtemps possible. S’ils veulent quitter leur logement, ils vont le sous-louer avec profit au lieu de céder le bail. Le locatif fonctionne déjà comme ça en Europe…

      Bref, les entreprises n’auront d’autre choix que de hausser substantiellement les salaires pour attirer du sang neuf. Mais cela augure mal pour leur compétitivité à long terme, et l’avenir économique du Québec dans une économie mondialisée.

      Je crois donc que le gouvernement doit revaloriser le marché locatif au plus vite:

      1 – Augmenter le staff à la Régie, pour aider les proprios à se débarrasser rapidement des mauvais payeurs et locataires malpropres.

      2 – En contrepartie, construire un peu plus de logements sociaux là où il y a pénurie, pour rétablir l’équilibre du marché, et rendre la vie plus difficile au « slumlords » qui s’emplissent les poches en laissant les bâtiments se dégrader.

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  6. Louis

    9 octobre 2010 à 14 h 46

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  7. Léo Roy

    9 octobre 2010 à 15 h 43

    Une autre façon de voir les choses :

    Si vous décidez d’être locataire, vous faites un beau cadeau à votre propriétaire d’un montant égal au rembousement de son hypothèque sur 25 ans. Vous allez faire la même chose pour les 25 années suivantes, car les loyers vont augmenter selon le même principe. Dans ce loyer vous allez aussi payer au propriétaire les frais d’exploitations de sa propriété ( taxes foncières, entretien, réparations, frais d’administration, etc )

    Si vous décidez d’être propriétaire d’un condo de même nature, au bout de 25 ans vous n’avez plus d`hypothèques à payer. Votre loyer sera alors égal au total des frais d’exploitation ( taxes foncières, frais communs. etc ). Vous serez alors à l’abri de la variation des taux d’intérêts et d’une bonne partie de l’inflation. Vous accumulez aussi un actif qui augmente de valeur et qui est à l’abri de l’impôt. Si vous faites, par hypothèse, une économie annuel de loyer de 10 000 $ après impôt, cela peut représenter un équivalent de 15 à 20 000 $ de revenu brut, selon votre échelle d’imposition. Ce revenu supplémentaire équivalant peut ainsi compléter une partie non négligeable d’une rente de retraite.

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    • Coccinelle

      9 octobre 2010 à 18 h 49

      Je suis d’accord avec vous et je ne comprends pas pourquoi tout le monde dis que ça coûte moins cher être locataire. Ok d’accord la première année dans ta première maison doit être cher en titi mais après ça doit se placer et puis un condo c’est pas mal comme un loyer, pas d’entretier extérieur…

      Personellement, je paie plus cher pour mon 4 et demi que l’hypotèque du monde que je connais qui se sont acheté une maison récemment et pour ce qui est de mes parents et de leur amis, ils ont tous finis de payer leur maison et ça semble très pratique quand tu es à la retraite et que tes revenus ont diminués!

      Le but ici est pas de faire de l’argent mais bien de payer pour posséder un bien à toi plutôt que de payer dans le vide. Si tu achètes une maison de 200 000$ après 30 ans tu va avoir payer environ 300 000$ et ta maison va être à toi. Si tu loues un loyer toute ta vie après 30 ans ça va t’avoir coûté 300 000$, t’as rien à toi… et faut encore que tu paies! Génial…

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  8. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    9 octobre 2010 à 16 h 47

    commentaire à effacer svp, merci!

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  9. Jean-Paul Comeau

    9 octobre 2010 à 23 h 37

    Acheter ou louer… lequel est le plus rentable? L’éternelle question…

    La réponse: ça dépend de vos hypothèses. Tout simplement.

    Pour ce qui est du passé, c’est facile: les proprios ont été choyés. Rien ne dit cependant que ce sera la même chose dans le futur.

    Si vous croyez à l’éclatement d’une bulle immobilière, demeurez locataire. Si vous croyez que « sky is the limit », achetez.

    Raisons pour croire à l’éclatement d’une bulle:
    1- Les taux d’intérêt ne peuvent plus baisser. Ils ne peuvent qu’augmenter.
    2- Le vieillissement de la population fait en sorte que plusieurs propriétaires de bungalow vendront leur propriété dans les 20 prochaines années

    Raisons pour croire à une tendance haussière des prix:
    1- L’économie forte de la région de Québec attire de nouveaux résidents ce qui hausse la demande
    2- La densification augmente la valeur des terrains
    3- L’inflation fait augmenter les prix de tout…

    Et pour des exemples de calculs il est toujours possible de relire la discussion à ce sujet sur Québec Urbain: https://www.quebecurbain.qc.ca/2010/08/04/limmobilier-un-marche-dacheteurs-a-quebec/

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  10. LouisL

    10 octobre 2010 à 09 h 06

    À Davedeux :  »Inutile de dire que
    dans un écroulement du marché, qui inévitablement va
    survenir, les propriétaires de telles bécosses devront vendre
    avec une grosse perte. » Est-ce moi ou, ça va bientôt faire 10 ans que nous attendons la chute du marché? Peut-être un ralentissement oui, mais vous croyez réellement à une chute immobilière à Qc(la ville de Qc) ?

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  11. Manu

    10 octobre 2010 à 22 h 30

    Répondons d’abord à la question : trop chères les maisons?

    La réponse facile : NON! Car si les maison étaient trop chères, elles ne se vendrait pas si bien. En effet, quand on dit « trop » cher, ça veut dire (et je ne vois pas vraiment d’autres siginification raisonnable) que c’est plus cher que ce que ce devrait être.

    (en passant le lien sur l’article ne fonctionne plus au moment où j’écris ce commentaire, je ne sais donc pas quel était en détail le sujet de ce billet).

    La réponse plus difficile : probablement que non, car elles se vendent bien, mais les gens semblent aussi vivre au-dessus de leur moyens selon les « bonnes règles d’économie familiales » (si celles-ci existent… mais vous comprennez de quoi je parle). Alors il serait possible qu’elles soient trop chères si justement les gens payent plus que ce qu’ils devraient. Toutefois, cela s’applique à n’importe quoi qui se paye, incluant un logement. Alors la réponse demeure négative selon moi.

    Quant au reste de la discussion ici, il serait bien de cesser de comparer une maison avec un logement pour tirer ne ne sais trop quelle conclusion. Oui, évidemement, la maison est plus chère qu’on logement, quelqu’un en doute-t-il? mais ce sont deux choses DIFFÉRENTES. On pourrait aussi dire qu’il coûte plus cher de se brancher à Hydro-Québec (et consommer son électricité) qu’alimenter sa demeure avec un vélo stationnaire muni d’une dynamo.

    De plus, question de rendre la comparaison encore difficile, la Régie du logement vient brouiller les cartes. Le coût d’un loyer au Québec ne dépend pas de sa valeur intrinsèque (valeur marchande du terrain et du bâtiment répartie entre les logements) sauf s’il est flambant neuf. Il dépend plutôt de quand celui-ci a-t-il été construit, et pis encore, du nombre d’années consécutives où un logement est occupé par un même locataire (en théorie, ça ne fait pas de digférence, mais en pratique, ça en fait toute une!). On aura beau faire toutes les statistiques possibles, elles ne seront jamais représentatives de la réalité.

    Bref, ne serait admissible à la comparaison « louer ou acheter? » (qui n’est pas directement l’objet de ce billet, mais celui sur lequel tout le monde s’est garoché) que la location d’une MAISON et de son terrain, en comparaison avec l’achat d’une maison semblable dans le même secteur. À la limite, un condo et un logement aux caractéristiques semablables dans un même secteur pourraient aussi être comparables.

    Finalement, rappelez-vous qu’un propriétaire fait normalement des profits avec les loyers qu’on lui paie, et que le loyer inclut les taxes municipales, l’entretient, etc. En étant propriétaire (de votre demeure ou de celle des autres), vous avez par ailleurs une certaine latitude quant à effectuer l’entretien vous même ou payer quelqu’un d’autre pour le faire.

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    • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

      11 octobre 2010 à 00 h 09

      D’Accord avec toi Manu, mais certains allaient jusqu’à prétendre que l’immobilier est un investissement de grande qualité ce qui n’est pas vrai.

      Je veux dire, il y a de très bonnes raisons de s’acheter une maison, celle de faire un coup d’argent rapide et sans risque, n’en est pas vraiment une à mon avis.

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      • Observateur Utilisateur de Québec Urbain

        11 octobre 2010 à 15 h 52

        Goldoche, tu mets un lien d’un graphique qui montrent que les valeurs marchandes des maisons au Québec ont pratiquement doublées depuis 10 ans et tu dis que ce n’est pas un investissement de grande qualité. Il y a beaucoup de gens qui pourraient te contredire sur cette affirmation.

        Aussi, personne n’a affirmé qu’une des raisons d’acheter une maison était de faire un coup d’argent rapide mais bien que d’en être locataire, n’était pas plus rentable à long terme.

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      • Manu

        12 octobre 2010 à 00 h 08

        Non, ce n’est pas un investissement qui rapporte beaucoup. On ne peut pas se baser sur 10 ans pour conclure quoi que ce soit. D’ailleurs, dans bien des villes (la plupart des villes nord-américaines en fait) c’était un très mauvais investissement ces dernières années. On aurait pu dire la même chose des titres technologiques en bourse il y a 10 ans, et rien ne permet de conclure aujourd’hui qu’il s’agit d’un investissement de « grande qualité ».

        À très long terme, une propriété est probablement un investissement, mais qui ne rapporte pas plus qu’un autre investissement « sécuritaire » typique.

        Quant à être locataire (pour un logement équivalent à une propriété…), comme je disais, il y a un propriétaire qui fait un profit avec le loyer. Déjà là, c’est un indice que ça peut coûter moins cher si on est propriétaire (le profit du proprio en moins).

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  12. Steeve

    15 octobre 2010 à 22 h 51

    Intéressant vos échanges !!

    Ceux qui disent qu’une maison, on ne parle pas ici d’un édifice à logement, n’est pas un investissement. Bien, ils auront raison.

    Principe de finance 101. Le prix long terme d’une maison croit selon l’inflation + hausse de la productivité. Pour le Québec, oublions le 2ième aspect puisqu’à ce chapitre, nous sommes plutôt misérables.

    J’ai posté à quelques reprises une mise en garde d’une correction de 40% de l’immoblier et un jour ce scénario se produira.

    On parle de plus en plus d’une nouvelle récession et une vrai cette fois au USA en 2011-2012. Qu’arrivera-t-il au Québec ?

    Lorsque la SCHL ne pourra plus garantir des prêts hypothécaires sur des actifs sur-sur-évalués, que se produira-t-il ?

    Lorsque le gouvernement du Québec ne sera plus en mesure de payer ses employés et devra faire des mises à pied massive, où ces personnes travailleront-ils ? Certes il ne fera pas car ce sera un suicide politique. Mais une fonction public trop nombreuses coûte cher et affecte le budget. Ceci nuit à l’expansion de la province.

    Tous ces facteurs sont des boulets que le Québec et la région de Québec les traîne avec elle. Ceci s’ajoute au prix soufflé des maisons. Vive la banque et vive le par mois. Mais la question est ? Et si les taux d’intérêts montent à 7, 10 voir 14 à 18% comme en 1980-1982, comment se porteront nos finance ?

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  13. dan

    6 novembre 2010 à 22 h 12

    Oui trop cher. Jme demande si je serai capable 1 jour de me payer une maison de 250 000$$.

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