Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le stationnement dans le secteur de l’avenue Cartier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 mars 2011 28 commentaires

Le conseil de quartier de Montcalm a fait réaliser une étude sur l’offre de stationnement dans ce secteur.

Des données très intéressantes révélées lors de leur assemblée générale annuelle tenue le 8 mars 2011.

On y découvre plusieurs éléments :

• Une zone où la mobilité est majoritairement motorisée (automobile à 53%, transport en commun 15%), mais où les transports actifs (marche, vélo, etc.) occupent une place importante (35%)
• Un achalandage motorisé quotidien important (plus de 16 000 automobilistes)
• Concentration d’un grand nombre de places d’affaires (plus de 110)
• Une zone qui comporte à la fois des espaces de stationnement résidentiels, administratifs, commerciaux et touristiques
• Une offre stationnement pour les visiteurs et travailleurs d’environ 800 cases (190 espaces avec horodateurs, 400 hors rues et 200 espaces de stationnement sur rue mixtes
• Une offre de stationnement sur rue pour les résidents de 275 cases réservées et 475 mixtes
• 1134 vignettes de stationnement en 2010, soit un ratio de 0,2 case réservée pour une vignette (ou 5 vignettes pour une case réservée
• 8 stationnements par boutique alors qu’il y en aurait 18 par boutique à Place Laurier

Plusieurs sont intervenus pour dénoncer le manque d’espaces de stationnement, souligner le problème de vignettes qui sont vendues avec un contrôle insuffisant à leurs yeux, insister sur le problème qui se pose lors des évènements (Festival d’été, etc.) où les visiteurs n’hésiteraient pas à se stationner sur des cases réservées en faisait fi de l’amende (minime) éventuelle, etc.

Et il y a la venue du nouvel édifice du Musée National des Beaux-arts qui prévoyait un stationnement de 250 places au début du projet mais qui a finalement abandonné le tout.

Quelle est votre solution ?

Un billet précédent

* Mise à jour: Un billet d’Accès Transports Viables

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.


28 commentaires

  1. Manu

    8 mars 2011 à 23 h 40

    Une solution? une solution à quel problème exactement?

    Est-ce qu’il manque d’espace de stationnement ou bien est-ce qu’il y a trop d’auto dans le secteur? L’effet est le même, mais le problème ne l’est pas du tout alors la solution non plus.

    Autre exemple : « achalandage motorisé quotidien important »? Est-ce le « contenu » du quartier qui attire trop les gens qui se déplacent en auto et pas assez ceux qui se déplacent autrement? est-ce qu’il y a trop d’offre routière à l’achalandage motorisé et pas assez d’aménagement pour les autes modes de transport?

    On a beau faire des constats, cela ne définit pas un problème. En gros, on pourrait définir deux problèmes suivant ces constats :
    – l’accès en automobile et au stationnement (résident ou non) est difficile (de plus en plus difficile, ou trop difficile);
    – l’accès en automobile est trop facile et les résidents sont trop « motorisés », donc on se retrouve avec trop d’automobiles.

    Donc avant de chercher des solutions, il faudrait peut-être établir les problèmes qu’on veut résoudre.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      8 mars 2011 à 23 h 47

      Quant à moi, l’aménagement (ou la construction) d’un stationnement municipal aiderait beaucoup. Mais où ? Deuxièmement, il faudra alors payer pour se stationner. Ce que n’ont pas à faire les gens qui vont dans les Power Center, dans Lebourgneuf, etc.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
      • Manu

        9 mars 2011 à 00 h 19

        À l’inverse, on peut cesser de vendre des vignettes de stationnement pour les résidents (autant pour les « vrais » que pour les « faux » qui les achètent pour quelqu’un d’autre qui travaille dans le secteur par exemple).

        Le quartier devient alors moins intéressant pour ceux qui veulent avoir une auto (car souvent pas moyen de se trouver une place, ou de devoir la payer aussi cher que tout le monde), faisant probablement baisser substantiellement la valeur des propriétés et rendant le quartier abordable pour tous ceux qui veulent tenter de vivre sans auto. Indirectement, on vient de libérer des centaines d’espaces de stationnement…

        Drastique? oui. Intéressant? je crois oui, surtout quand on aime jouer l’avocat du diable. Une solution? oui, au problème de « trop d’autos » (ou le problème du prix pour habiter le secteur), mais non au problème de « faciliter l’accès à l’auto en ville ».

        Le conseil de quartier et les gens ont fait bien des constats et semblent être d’accord entre eux à cet effet, mais je serais curieux de savoir si ce sont les même problèmes qu’ils considèrent.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
    • Citoyen du centre-ville

      9 mars 2011 à 09 h 03

      À la question «est-ce que les résidents sont trop motorisés?», l’enquête Origine-Destination 2006 indique que 37% des ménages n’ont pas de voitures dans le quartier Montcalm et 51% en ont une seule, ce qui en fait un des quartiers (ou le quartier) le moins motorisé de la ville.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
      • Manu

        9 mars 2011 à 23 h 33

        Je ne trouve pas cette information… j’imagine que c’est dans les documents complets et non dans celui que vous avez mis en lien?

        Quand à la question de « trop » motorisé, le « trop » n’est pas par rapport à un autre quartier ou une autre ville, mais par rapport à l’offre de stationnement. Autrement dit, simple question mathématique, qui n’a rien à voir avec la perception de tous et chacun (i.e. rien à voir avec ceux, qui voudraient faire des zones sans voitures, ni ceux qui cosnidèrent normal d’en posséder une).

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
  2. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    9 mars 2011 à 00 h 20

    Je retiens surtout le dernier point, il y a 8 cases pour un commerçant sur Cartier, et 18 pour un commerçant à Place Laurier.

    Je trouve le ratio plutôt bon! Et dois ton rappelé que le commerçant de Place Laurier paye les 18 cases à même son loyer, alors que le commerçant ne paye pas (ou très indirectement) ses 8 cases.

    Les commerçants de Cartier me déçoivent énormément de ces temps-ci. Ils sont en parti responsable du détournement du tramway. Pourtant, il me semble qu’en échange d’une poignée de places de stationnement, un tramway leur aurait amené bien plus de clientèle!

    Comme les commerçants de Saint-Rock, ceux de Cartier manquent horriblement d’originalité pour attirer les nouveaux clients. Le stationnement, ce n’est pas la réponse à tout! Et il est évident que le centre-ville ne pourra jamais gagner sur cet aspect dans sa lutte contre les « power center ». Quand on les écoute parler, on croirait entendre des dinosaures brainwashé par GM!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      9 mars 2011 à 09 h 08

      Deux citoyens se sont déclarés « choqués » qu’une telle comparaison (Rue Cartier, Place Laurier) ait été faite et qu’à leurs yeux, le comparable était plutôt la rue Maguire ou l’artère commerciale du quartier St-Sacrement. L’auteur de l’étude a alors précisé que s’il aurait aimé pouvoir faire la comparaison, les données n’étaient toutefois pas disponibles à la Ville de Québec. On présume que ce sont celles relatives au nombre de cases de stationnement, ce qu’il n’a toutefois pas précisé. Mais la présidente du conseil de quartier a ajouté que cette comparaison avait été faite à leur demande. Le ratio espaces de stationnement/boutique serait de 29 (sauf erreur) pour les Galeries de la Capitale.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  3. Michel Beaumont

    9 mars 2011 à 07 h 59

    Il est clair que le meilleur moyen pour se rendre sur l’Ave. Cartier demeure le transport en commun.

    Par contre, le transport alternatif ( ce que vous appelez transport actif ) est une solution avantageuse.

    La venue prochaine de l’Écolobus sur Cartier sera une amélioration sensible. Je vous annonce qu’il passera sur la rue St-Joseph également car le Nouvo St-Roch a besoin d’un élément de développement comme l’Écolobus. Notons que le quartier Montcalm est à maturité depuis bien des lunes, contrairement à St-Roch qui titube parfois.

    Michel Beaumont

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Citoyen du centre-ville

      9 mars 2011 à 09 h 23

      Encore les matrices de déplacements entre secteurs de l’enquête OD 2006 ( disponible sur le site : http://www.mtq.gouv.qc.ca/portal/page/portal/ministere/ministere/recherche_innovation/modelisation_systemes_transport/enquetes_origine_destination/quebec/enquete2006/deplacements_entre_les_secteurs ) nous apprend que les déplacements pour le magasinage dans le quartier Montcalm se font majoritairement de façon non motorisée. En fait 63% des clients du quartier, tout origine confondue, font leur achat pour un moyen de transport non motorisé. On peut légitimement présumer qu’il s’agit surtout de la marche.
      D’autre part, 50% des clients qui viennent en voiture proviennent du quartier Montcalm et du secteur de la Haute-Ville Est. Cela représente un nombre élevé de candidats potentiels pour un transfert modal au profit des déplacements en transport en commun ou non motorisé.
      Des pistes de solution donc pour diminuer la pression sur les stationnements des résidents seraient d’améliorer les infrastructures pour les déplacements actifs (stationnements à vélo pour ne donner qu’un exemple) et d’améliorer la desserte en transport en commun au niveau local.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
      • Pascal R

        9 mars 2011 à 12 h 19

        Oui, sans doute que la majorité des clients qui affluent sur l’avenue Cartier résident dans le secteur environnant… mais dans une perspective d’améliorer l’offre de stationnement et «Développer» l’avenue, je crois qu’il faut envisager une autre solution.

        Si les 37% motorisés ont déjà une misère effrayante à se trouver du stationnement, les perspectives sont mauvaises pour espérer voir davantage de commerces prospérer.

        Mon point de vue est discutable j’en conviens… Mais je j’aime bien soulever les débats!

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
  4. Michel Beaumont

    9 mars 2011 à 08 h 10

    À la lumière des allégations de Mme Guérette sur la protection du patrimoine et du PPU de la Colline parlementaire, sans oublier sa prochaine marche avec François Picard, cela prouve bien que cette conseillère a les yeux pointés uniquement sur ce qui se passe en haut et oublie, du même coup, ce qui se passe en bas.

    Elle était absente lors des soirées d’information sur le Red Bull Crashed Ice et des Fêtes de la Nouvelle-France. Pourtant ça se passait dans son quartier !

    De plus, il n’y a même pas un guichet automatique dans le secteur des rues St-Paul et St-Pierre; jadis le quartier des banques. Imaginez ! On repassera pour l’attention que porte cette conseillère au reste de son trop grand quartier.

    Elle perd trop de temps dans une pseudo opposition, le vote sera toujours de 3 contre 24.

    Un jour, elle devra faire face à son électorat pour énoncer ses réalisations. Qu’aura-t-elle à dire ?

    Michel Beaumont

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Réal Utilisateur de Québec Urbain

      10 mars 2011 à 16 h 04

      « De plus, il n’y a même pas un guichet automatique dans le secteur des rues St-Paul et St-Pierre; jadis le quartier des banques. Imaginez ! On repassera pour l’attention que porte cette conseillère au reste de son trop grand quartier.  » = on pourrait aussi adresser ce reproche à l’administration municipale qui aurait le pouvoir de faire des pressions sur les banques ou caisses populaires ….

      Elle perd trop de temps dans une pseudo opposition, le vote sera toujours de 3 contre 24. = votre solution, j’imagine, serait d’éliminer cette opposition inutile et de la remplacer par trois autres plantes vertes … :-)

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  5. Citoyen du centre-ville Utilisateur de Québec Urbain

    9 mars 2011 à 09 h 38

    Autre avenue possible pour diminuer la pression sur les stationnements des résidents serait le recours plus fréquent à l’auto-partage (comme communauto). Ce n’est certes pas une solution qui convient pour tous, mais il s’agit d’un service qui répondrait sûrement aux besoins de plusieurs résidents de Montcalm (en tout cas, ca répond aux miens). Et sans nul doute ce sera une des solutions les plus souvent mises de l’avant dans le futur pour gérer les problèmes de stationnement dans les centres-villes: une place consacrée à l’auto-partage peut remplacer jusqu’à huit places conventionnels de stationnement!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Manu

      9 mars 2011 à 23 h 44

      Je crois en effet que Communauto est un excellent moyen de réduire le parc automobile des résidents (si c’est ce qu’on souhaite bien sûr). Ça convient très bien à ceux et celles qui n’ont pas d’impératifs quotidiens nécessitant une voiture mais qui en ont bien besoin « de temps en temps » (visite chez son médecin de famille à 20km de chez soi car on garde celui qu’on a, aller acheter une étagère chez Rona, etc.)

      Évidemment, toute place de stationnement libérée sera probablement reprise par un autre résident content de savoir qu’avec sa vignette de la ville il peut assez facilement se trouver une place.

      Autrement dit, je supporte entièrement de telles initiatives, mais on se doute bien que ce sera long (voir jamais) avant que l’offre de stationnement surpasse la demande…

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  6. Pascal R

    9 mars 2011 à 12 h 01

    Les résidents du quartier Moncalm demeurent des résidents de Québec. Le comportement des citoyens du centre-ville ne peut être comparé à celui de Montréal. Les clients de la rue cartier sont aussi des banlieusards qui profitent de cette avenue pour faire leurs courses quand ils sont au centre-ville. Le service d’auto-partage ne colle pas à la réalité de la majorité et je crois que forcer, même de façon positive, ces changement de comportement reviendrait à désavantager les résidents et clients de l’avenue Cartier à ceux de Sillery (Maguire) ou de Saint-sacrement.

    Proposer plus de stationnements payants sur les rues perpendiculaires serait une solution si un parc auto privé pour les résidents du secteur était disponible! Les nouvelles construction devaient obliger d’inclure du stationnement intérieur comme on a pu le voir avec le nouvel édifice à condos au coin du chemin Sainte-Foy et l’avenue Cartier.

    Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai préféré aller à la caisse populaire sur Saint-jean, ou une autre boulangerie après avoir perdu patience en cherchant un espace de stationnement sur ou près de Cartier.

    Je suis aussi du même avis que Francis L. Le stationnement, ce n’est pas la réponse à tout pour les commerçant de l’avenue cartier! À titre comparatif, les commercent de la rue Saint-Jean sont aussi en mauvaise posture et ce n,est pas à cause du manque stationnement, il y a là un achalandage surprenant mais les gens n’entrent pas dans ces commerces qui ne savent plus comment se réinventer. Un cercle vicieux direz-vous?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  7. Accès transports viables

    9 mars 2011 à 15 h 59

    En ce qui concerne le ratio commerce/stationnement, nous croyons qu’il serait plus juste de prendre le pied carré commercial versus le stationnement plutôt que la porte.

    Le Simons, c’est juste une porte, comme le nettoyeur « Qualinet ».

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Manu

      9 mars 2011 à 23 h 55

      C’est sûr qu’il y a rarement 8 clients venus en autant d’autos dans une petite boulangerie de Cartier (c’est à peine si ça entre confortablement de toute façon). À l’inverse, il arrive bien d’avoir 100 clients à la fois au Future Shop à Laurier (sans compter tous les employés, sur le plancher ou « en arrière »).

      Toutefois, un restaurant (sur Cartier ou ailleurs) peu acceuillir pas mal plus de monde au pied carré qu’un magasin à grande surface.

      Donc, vous avez là un très point concernant la superficie de plancher, mais on pourrait peut-être plutôt parler de « capacité d’accueil », ce qui serait, je crois, un peu plus juste.

      Mais même encore là… faudrait-til considérer les heures d’ouvertures? peut-on dire qu’uen boulangerie et un bar peuvent « partager » les mêmes espaces de stationnement, n’étant pas ouverts en même temps, donc pas en compétion dans le temps pour l’usage de cette resource par leurs clients? Cela contraste avec les boutiques de centre d’achats pratiquement toutes ouvertes aux mêmes heures, pour environ 60 heures par semaine.

      Et ensuite, devrait-on considérer le temps moyen qu’un client passe dans le commerce? longtemps pour un resto, mais seulement quelques minutes pour mon sempiternel exemple de boulangerie?

      La mesure à prendre dépend de ce qu’on veut vraiment comparer, et rien n’est parfait… mais au moins ça donne une idée pour jaser.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  8. Accès transports viables

    9 mars 2011 à 16 h 58

    Voici un billet sur notre blogue où l’on remet interroge sur ce « problème » de stationnement, particulièrement sous l’angle commercial…
    http://www.transportsviables.org/blogue/archives-chronologiques/190-une-question-despace-de-stationnement
    Pour les problèmes des résidents, il manquait beaucoup de données hier, notamment les comparaisons avec les secteurs de vignettes voisins ou le nombre de stationnements privés.
    Ça demeure un problème complexe, il faut vraiment s’interroger sur des solutions de mobilité durable à long terme. L’idée de maximiser l’autopartage est excellente, d’autant qu’il existe déjà plusieurs stations communauto dans le coin, remarquez qu’eux aussi doivent dénicher un stationnement. Existerait-il un moyen de favoriser l’autopartage dans l’attribution des places?
    Avec environ 16% de part modal pour le TC, on est loin d’exploiter cette solution au maximum. Dommage que le secteur soit écarté des projets de tramway présenté dans le PMD, c’est probablement ce qui risque le plus de nuire à Cartier à long terme.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      9 mars 2011 à 18 h 30

      Et un stationnement municipal payant dans la zone 7 ?

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
      • Accès transports viables

        9 mars 2011 à 19 h 01

        Avec ou sans partenaires privés ;) À ma connaissance, la Ville ne dispose pas de terrains suffisamment grands en zone 7, ce qui complique les choses.
        La première étape serait d’optimiser le stationnement existant: ceux qui sont payants sont-ils pleins? On souligne à juste titre la réticence des gens de Québec à payer pour se stationner et la concurrence de power center qui disposent de mer de stationnements gratuits.
        Un stationnement municipal payant attirait-il les gens ou chercheraient-ils encore à stationner gratis dans les rues? Les résidents sont-ils prêts à troquer une vignette très abordable contre un abonnement à + de 100$ par mois?
        Ce sont des réponses qu’il faut avoir avant de proposer une solution miracle à un problème finalement très complexe.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        9 mars 2011 à 19 h 53

        Un stationnement « Occupation Double » ? Deux pour le prix d’un ? Bonne idée ! :)
        Blague à part, trouver un terrain dans le coin est une chose faisable. Le parking serait évidemment souterrain. On a déjà évoqué le terrain de l’édifice où sont situés d’ailleurs vos bureaux. Je pense aussi à des « accommodements raisonnables » sur le terrain du IGA, chemin Ste-Foy.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • Manu

        10 mars 2011 à 00 h 12

        Je crois malheureusement que les gens sont encore très frileux à l’idée de devoir payer pour se stationner. Pour certains, c’est carrément inconcevable, une hérésie, du genre « franchement, comme si j’allais payer pour me stationner! ».

        À titre de comparaison, aux dernières nouvelles, il y a de beaux stationnements sous-terrain dans St-Roch qui sont à 4$ pour la soirée la semaine ou la journée de fin de semaine. Aussi bien dire que c’est quasiment gratuit. Il peut même être réellement gratuit si on achète chez certains commerçants (25$ chez Benjo par exemple, ou une heure gratuite pour le même montant chez MEC). Pourtant, même lors d’événements en basse-ville (par exemple, le cirque du soleil gratuit dans st-roch qui attirait beaucoup de gens), les gens viraillent dans les rues pour trouver du stationnement gratuit et le beau stationnement à 4$ que j’utilise quand j’ai envie de profiter de mon temps est totalement désert. Évidemment, ces stationnements sont assez pleins les jours de semaine…

        À l’inverse, lors de grands événements en haute-ville, les stationnements à 10$ pour ces mêmes périodes affichent souvent complets.

        Ok, c’est purement anecdotique comme comparaison, et ça ne s’applique peut-être pas à Montcalm, mais je tenais simplement à mentionner que la présence de stationnement peu chers ne semble pas attirer les gens pour autant, tout comme l’absence (car remplis) de stationnement coûteux ne semble pas repousser les gens.

        Bref, pour le cas des « visiteurs », je ne crois pas que des stationnements payants supplémentaires dans Montcalm aient une grande influence.

        Donc si on fait des stationnements, qu’on les réserve pour les résidents. J’imagine qu’un stationnement sous-terrain de quelques étages pourrait être rentable à long terme (25 ans et +) à 80 ou 120$ par mois. Évidemment, c’est bien loin du coût d’une vignette pour la rue, mais c’est une place réservée, non-affectée par les opérations de déneigement, et plusieurs seraient sûrement prêts à payer ce montant.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • julien

        10 mars 2011 à 09 h 53

        « Évidemment, c’est bien loin du coût d’une vignette pour la rue, mais c’est une place réservée, non-affectée par les opérations de déneigement, et plusieurs seraient sûrement prêts à payer ce montant. »

        Et si c’était que les vignettes résidants n’étaient pas assez chères? Pour stationner (sans place réservée) dans une rue près du Revenu à Ste-Foy il en coûte 68$…

        Pour favoriser l’autopartage, c’et assez draconien comme mesure…

        Et c’est plus équitable pour ceux qui paient des taxes (S’ils sont propriétaires) ou un montant mensuel pour avoir un stationnement réservé près de leur domicile…

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
  9. Citoyen du centre-ville Utilisateur de Québec Urbain

    10 mars 2011 à 09 h 28

    Effectivement, elle se trouve dans la version «sommaire» de l’enquête, qui offre une fiche descriptive pour chaque secteur.
    Je comprends ta référence au «trop», mais je voulais aussi mettre ça en perspective avec d’autres secteurs de la ville.
    Concernant plus directement, le problème entre le nombre de véhicules des résidents et l’offre de stationnement, M.Gobeil fait référence au ratio de 0.2 d’espaces réservés aux résidents dans la zone 7 pour les 1134 vignettes octroyées par la ville dans cette même zone.
    D’abord, il faut remettre en contexte ces données. Celles-ci ne concernent que la zone 7, soit approximativement de Bourlamaque à Salaberry entre chemin Ste-Foy et René-Lévesque et de Bourlamaque à Turnbull entre René-Lévesque et Grande-Allée (corrigez-moi quelqu’un si je me trompe!). C’est donc une très petite portion du quartier Montcalm, mais probablement l’une des plus sollicitées par des «étrangers».
    Deuxièmement, le ratio de 0.2 augmente à 0.6 si l’on comprend les espaces de stationnement mixtes (limités à 90min entre 9h et 17h, libre à tous en dehors de ces heures). À cela s’ajoute le nombre d’espaces privés hors rue (les chiffres présentés à l’assemblée et repris par M.Gobeil ne comprennent pas les espaces dans les ruelles).
    L’un des débats importants lors de l’assemblée était de savoir si l’on réduisait le nombre d’espaces mixtes (destinés aux clients des commerces) pour augmenter le nombre d’espaces réservés aux résidents. Question difficile à trancher! Chose certaine, la limitation actuelle avantage surtout les commerçants, car elle permet une certaine rotation des véhicules sur ces espaces (et donc plus de clients – coïncidence la durée de la limitation correspond pas mal aux heures d’ouverture des commerces), mais ne favorise pas les résidents à leur retour du travail, puisque ces espaces peuvent être occupés par n’importe qui.
    Une piste de solution serait donc de réserver ces espaces mixtes pour les résidents après 17h. Les clients, moins nombreux car moins de commerces sont ouverts, pourraient se contenter des espaces sur la rue Cartier ou dans les stationnements payants des alentours. La matrice de déplacement entre secteurs de l’enquête OD montre d’ailleurs que la période qui suit celle de l’heure de pointe, qui s’achève à 17h59, est une période de faible affluence : seulement 16% des déplacements pour le magasinage dans Montcalm se fait durant cette période et une part importante de ceux-ci doivent se faire vers le IGA qui se trouve à l’extérieur de la zone 7.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Manu

      10 mars 2011 à 12 h 15

      Intéressant!

      Pour les vignettes, il faut peut-être aussi ajouter les vignettes qui sont « plutôt illégalement » achetées pour servir à des non-résidents (un proche qui travaille dans le coin par exemple. Il me semble avoir déjà entendu parler de ce phénomène. C’est peut-être marginal toutefois.

      J’imagine qu’en pratique à peu près tout le monde qui a sa vignette trouve un espace pour se stationner, sinon on en entendrait parler pas mal plus que ça. On est peut-être proche d’une certaine saturation par contre.

      Mais je reviens un peu avec mes commentaires de départ, remis sous forme de question : qu’est-ce les commerçants veulent? plus de stationnement, je crois que c’est leur réponse. Mais qu’est-ce que les résidents veulent? qu’il y ait plus d’espaces de stationnement pour eux? que leur concitoyens de quartiers aient moins de voitures? qu’il y ait moins de « visiteurs » en auto dans leur quartier? moins de trafic? encourager les transports en commun? la marche? le vélo?

      Ce sont tous es désirs légitimes, mais dont certains peuvent être contradictoires. Pour chacun, tous les constats de nombre de voitures et de stationnement deviennent des problèmes différents avec des solutions différentes.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  10. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    10 mars 2011 à 12 h 57

    La meilleure solution à long terme, c’est d’investir dans un meilleur système de transport en commun pour ce secteur. Les citoyens du centre-ville sont peut-être moins motorisés que dans le reste de la ville, mais ils le sont quand même beaucoup plus que dans d’autres villes de tailles similaires.

    C’est en autre pour cela que je m’oppose au tramway sur Charest. Le maire défend ce choix en prétextant qu’il n’y a pas assez de potentiel au centre-ville (pas assez de places pour de nouveaux arrivants). Mais avec le faible taux d’utilisation du transport en commun actuel, le potentiel d’attirer des usagers est très grand.

    On parle évidemment d’une solution à très long terme ici, mais je crois que c’est la plus sensée. Ce sont les citoyens de toute la ville qui vont payer le tramway, on devrait le construire pour eux et non pas pour les promoteurs qui voudraient développer un nouveau secteur.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  11. Daniel

    10 mars 2011 à 18 h 32

    La solution pour moi est simple, je vais tout simplement ailleurs (power center) pour magasiner.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  12. lacapitaleblogue.com | Suggestions du jour 03/10/2011

    29 mai 2011 à 21 h 04

    […] Le stationnement dans le secteur de l’avenue Cartier — Québec Urbain […]

    Signaler ce commentaire

     ou annuler