Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Deux passages piétons supprimés sur De Salaberry

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 septembre 2013 40 commentaires

Céline Fabries
Nouvelles du Quartier

Les deux passages piétons situés sur De Salaberry au coin de Richelieu vont être supprimés parce qu’ils sont situés à moins de 100 mètres d’un feu de circulation. La décision a été prise sans que le conseil de quartier de Saint-Jean-Baptiste ne soit avisé et il n’y a pas eu de consultation publique non plus. Ces deux passages piétons donnent un accès au centre communautaire Lucien Borne.

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.


40 commentaires

  1. guibert

    25 septembre 2013 à 16 h 39

    Je confirme que ça a été fait, et mal fait. L’asphalte a été gratté à peu près de sorte que personne ne sait vraiment s’il reste un passage ou pas.

    Symptomatique de comment on favorise la mobilité durable à Québec ça! Plutôt que de trouver une solution pour le faire respecter (ça existe même si M. Bety semble l’ignorer), on le supprime. Même si c’est un accès à un centre communautaire et une école secondaire. Les piétons n’ont qu’à monter le bout de côte restant et poireauter 2 minutes et demie à la lumière. S’ils marchent, c’est qu’ils ont du temps à perdre eux!

    En passant, le MTQ ment s’il a vraiment prétendu que c’est dans le CSR. Ce n’est pas dans le code de la sécurité routière qu’il est prescrit un espacement de 100m minimum entre un feu et une traverse piétonne, c’est dans les recueils de norme Ces documents sont davantage conçus pour les milieux ruraux qu’urbains et je ne vois pas pourquoi la Ville de Québec n’est pas capable de déterminer ce qui est bon dans un quartier ancien avec 15000h au km2!

    Donc, si la norme ne colle pas à la réalité, un ingénieur peut décider qu’un autre aménagement est pertinent et signer sous l’aménagement proposé. C’est son rôle. Si on ne fait qu’appliquer les normes peu importe si elles sont appropriées ou nuisibles, à quoi bon avoir des ingénieurs?

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  2. DyJai

    25 septembre 2013 à 16 h 41

    La Côte Salaberry serait un bel endoit pour une remonte-pente pour cyclistes. Fermé au traffic automobile, avec des aires de repos (il y a aussi une vue magnifique)

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  3. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    25 septembre 2013 à 18 h 32

    « « Lorsque l’automobiliste voit les passages piétons, il ne reste que 39 mètres ce qui est insuffisant pour qu’il s’arrête avant d’atteindre le premier passage piéton», a expliqué Serge Bety »

    Vrai.

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    • guibert

      25 septembre 2013 à 19 h 42

      Le 39m est peut-être vrai (j’aurais plus dit 46-49 par googlemaps), mais l’impossibilité de s’arrêter dépend de la vitesse et peut, par conséquent être faux.

      Dans ce cas, la limite est de 50km/h, ce qui signifie 31,2m pour freiner selon la SAAQ (temps de réaction compris). Mais dans les faits, une telle vitesse n’est pas généralement observée à cet endroit: c’est juste après une intersection et la courbe serrée qui suit modère les ardeurs des conducteurs, pour ceux qui montent, c’est autre chose qui les modère.

      Pour la monter souvent à pied en hiver, la ville aurait tout avantage à y modérer la circulation descendante, pas une semaine ne se passe sans que je vois un accident ou des vestiges de pare-choc sur le côté de la chaussée. Cas typique, une voiture arrive trop rapidement en descendant, tente de prendre la courbe, la surface est glissante car le pavage humide (aux tonnes de sels qu’ils déversent là, un flocon a une espérance d’une demie seconde) et bang, coin gauche contre coin gauche…

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        25 septembre 2013 à 21 h 23

        En arrivant de Turnbull (direction nord), vu la configuration des lieux, le passage piétonnier n’était visible que prendre rendu dessus. Mettre un passage piétonnier à cet endroit n’était vraiment pas une bonne idée. Dans la côte de l’aqueduc, un peu plus à l’ouest, un passage piétonnier vis-à-vis le centre communautaire Lucien Borne est beaucoup plus sécuritaire, la situation géographique étant différente

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      • guibert

        25 septembre 2013 à 21 h 40

        Permettez-moi d’être en désaccord Gérald, en arrivant de Turnbull, il faut prendre le virage Sainte-Foy/Salaberry, normalement un conducteur avertit y réduit sa vitesse et le passage devient immédiatement visible passé le coin.

        De plus, les passages sont là pour les piétons. S’il a été ajouté récemment (l’article parle de 2006) c’est qu’il y avait un besoin de la part des piétons. Croyez-vous sincèrement qu’il y aura moins de gens qui vont tenter de traverser Salaberry pour passer de SJB à Lucien-Borne? La réponse est non et c’est simpliste de se draper derrière l’excuse que le passage n’est pas « sécuritaire » pour le retirer. Arrivez moi avec les relevés d’accident impliquant des piétons sur le lieu et on reparlera. Oups, j’oubliais, la Ville de Québec ne tient pas de telles statistiques qui permettraient d’intervenir de manière intelligente….
        http://www.quebechebdo.com/Actualites/2013-09-23/article-3402700/Dossier-accidents-routiers-%3A-les-risques-plus-importants-en-ville/1

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        25 septembre 2013 à 21 h 55

        Nos perceptions sont différentes mais c pas grave. J’ai aussi commis une erreur en parlant de Turnbull au lieu de Salaberry. De toute façon, passage piétonnier ou non, comme vous le dites, il y a une « culture populaire » faisant en sorte que les piétons n’empruntent pas nécessairement les passages piétonniers, les cyclistes ne s’arrêtent nécessairement (…) pas aux feux rouges, les automobilistes immobilisent souvent leur bagnole sur les passages piétonniers, etc. Perso, je ne vois pas le problème qu’il peut y avoir pour les piétons de SJB de devoir marcher quelques pas et traverser à l’intersection Chemin Ste-Foy/Salaberry. C’est d’ailleurs l’option que je préfère quand je circule dans le secteur en n’ayant jamais osé traverser en coupant au travers de la côte Salaberry.

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      • Bärbel

        26 septembre 2013 à 13 h 10

        M. Gobeil,
        je ne vois pas l’inconvénient pour une auto de rouler lentement et de s’arrêter (assis bien au chaud en hiver) pour laisser passer des piétons qui eux ont un inconvénient de monter une chaussée (en hiver souvent glacée) pour se géler en attandant le feu piéton. Des deux côtés une grosse pancarte (illuminée s’il le faut) pour annoncer le passage piéton et une campagne policière pour que les automobilistes arrêtent de les ignorer assez systématiquement ici à Québec, on tiendrait le début d’une solution.

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      • Antoine Utilisateur de Québec Urbain

        26 septembre 2013 à 17 h 11

        @Guibert. Google maps me donne 55 mètres de la lumière au passage. Pour votre estimation de la distance de freinage, avez-vous tenu compte de la pente ? Je n’ai pas été vérifier mais je ne tiens pas pour acquis que les conducteurs voient le passage piéton (du moins le marquage au sol, les panneaux sont visibles de loin) en même temps qu’ils passent le feu. D’ailleurs cette distance varie avec la hauteur du véhicule et du conducteur.

        Enfin il ne faut pas oublier que les automobilistes qui descendent risquent d’aller un peu plus vite que 50 km/h pour éviter la jaune au croisement de Ch. Ste Foy…

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      • guibert

        26 septembre 2013 à 20 h 01

        @Antoine:
        J’y passe quotidiennement a priori, le marquage me semble visible après le plateau de l’intersection Sainte-Foy, ce qui laisse au moins 45m. Ceci-dit, l’important n’est pas tant de voir le marquage que les piétons et il y a justement un petit étranglement de chaussée qui limite la largeur de traversée et les rend plus visible.
        La vitesse pratiquée est variable, mais me semble généralement assez faible, ceux qui arrivent du haut de Salaberry ont une voie assez étroite en raison de la seconde pour le virage à gauche, difficile d’y arriver très rapidement. De plus, en pointe PM, la circulation refoule fréquemment jusqu’au virage, ce qui réduit la vitesse à laquelle les automobilistes s’engagent sur le tronçon.
        Mon chiffre sur le freinage ne tient pas compte de la pente. J’imagine qu’il serai possible de calculer l’effet de la gravité sur le freinage, mais je ne crois pas que ce soit très notable par rapport à la vitesse du véhicule dans la mesure où les freins sont en bon état.

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      • Antoine Utilisateur de Québec Urbain

        28 septembre 2013 à 14 h 19

        @guibert : Si j’en crois :

        http://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&ved=0CCwQFjAA&url=http%3A%2F%2F128.173.204.63%2Fcourses%2Fcee3604%2Fcee3604_pub%2FHighway%2520design%2520distances_rev09.pdf&ei=WBtHUvWMFMnN2wW6zoHgBQ&usg=AFQjCNHla6sBio7xKG-DE6DT-yPTz46y1w&bvm=bv.53217764,d.b2I

        la distance de freinage à 50 km/h augmente d’environ un mètre par pourcentage de pente. Aux alentours du passage piéton la pente est assez forte, peut-être de 10% et plus, ce qui passerait la distance d’arrêt de 32 à 42 mètres environ.

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  4. Pat

    25 septembre 2013 à 19 h 02

    Dans les faits ça ne changera absolument rien. À Québec il est très rare de voir des automobilistes respecter les passages piétons, peu importe leur situation.

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    • Manu

      26 septembre 2013 à 00 h 42

      En effet… et maintenant, les piétons ont encore le droit de traverser, comme c’est le cas à chaque intersection, avec ou sans traverse de piéton « protégée ». Mais au moins il n’y a plus de fausse impression de protection (pour les quelques piétons qui avaient cette impression du moins).

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  5. Dominick P.

    25 septembre 2013 à 19 h 45

    «Moi-même j’ai fait le test et j’ai failli me faire frapper, a affirmé le technicien de la Ville»

    À Québec, qu’il y ait traverse piéton, feux de circulation piéton dans les deux sens ou pas de passage piéton tout, les voitures ne laissent passer aucun piéton qui traverse sur leur belle asphalte…

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    • Bärbel

      26 septembre 2013 à 13 h 15

      Exactement. Mais on donne des contraventions aux piétons et aux cyclistes au lieu de s’attaquer au vraie problème : le manque de civisme (au bas mot) voire au manquement du respect du code de la route des automobiliste. Un automobiliste qui s’arrête à une traverse piétonne risque que l’auto suivant lui rentre dedans et qu’il voit le piéton qui ose traverser se fasse frapper par l’auto qui arrive sur la 2e voie ou du sens contraire. La complaisance de la police et des gens en général est scandaleuse.

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      • davedeux

        26 septembre 2013 à 22 h 10

        Citons en exemple le passage pour piéton de l’avenue Cartier.
        Puisqu’un passage pour piéton est un arrêt obligatoire lorsqu’il
        y a piéton et que nul n’est censé d’ignoré la loi,nous devons
        conclure qu’un automobiliste qui ne cède pas mais continue
        à « foncer » malgrès la présence d’un piéton, devrait être accusé
        de tentative d’aggrésion sur une tierce personne.
        Et puisqu’il n »a pas de loi « Stand your ground »…:-) comme en Floride, vous en temps que citoyen, vous avez le droit de procéder vous-mêmes à l’arrestation de l’automobiliste fautif en respectant les usages suivants:
        ARRESTATION EFFECTUÉE PAR UN CITOYEN ORDINAIRE:

        Le Code criminel prévoit que « toute personne peut arrêter sans mandat (…) un individu qu’elle trouve en train de commettre un acte criminel » ou « un individu qui, d’après ce qu’elle croit pour des motifs raisonnables, (…) a commis une infraction criminelle [ET] est en train de fuir des personnes légalement autorisées à l’arrêter » lorsque ces dernières sont à sa poursuite immédiate. (C.cr. art. 494 [1])

        Illustration: Vous marchez calmement sur le trottoir et vous apercevez un individu qui court dans votre direction à toutes jambes, poursuivi par deux policiers qui courent loin derrière lui. Fort de cette constatation, vous avez des motifs raisonnables de croire que l’individu a commis une infraction criminelle et tente de se sauver des policiers qui le poursuivent. Vous décidez de l’arrêter. Vous effectuez alors une arrestation légale sans mandat.

        Le propriétaire d’un bien peut lui aussi arrêter sans mandat une personne « qu’il trouve en train de commettre une infraction criminelle (…) concernant ce bien ». (C. cr. art. 494 [2]).

        Illustration: Vous voyez un voyou qui donne un coup de pied sur la portière de votre voiture neuve et reprend sa route. Vous le rejoignez et le maîtrisez en lui expliquant que vous êtes le propriétaire du véhicule qu’il vient d’endommager et que vous ne le laisserez pas partir tant que la police ne sera pas arrivée. À nouveau, vous avez effectué une arrestation légale sans mandat.

        Dans ce cas, comme dans celui qui précède, le citoyen qui a effectué une telle arrestation sans mandat est cependant tenu de livrer aussitôt cette personne à un agent de la paix. Dans le cas contraire, une détention prolongée de la personne arrêtée risquerait de se transformer en séquestration. À moins de circonstances exceptionnelles, et même si la loi le prévoit et l’autorise, il est peu recommandé à un citoyen ordinaire de procéder à de telles arrestations pour des raisons de sécurité évidentes.

        Notons que c’est en vertu de ce pouvoir du citoyen ordinaire d’effectuer une arrestation que fonctionnent légalement les agents de sécurité mentionnés plus haut, puisqu’ils ne sont pas des agents de la paix. Ils peuvent procéder à l’arrestation d’un voleur à l’étalage et peuvent le détenir jusqu’à l’arrivée des policiers sans crainte de poursuites civiles éventuelles en dommages intérêts pour arrestation illégale. Ils sont cependant, eux aussi, soumis à l’obligation de communiquer sans délai avec un policier pour lui remettre la personne ainsi arrêtée.

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      • Manu

        26 septembre 2013 à 22 h 55

        Le coup de pied dans la portière… tu cites un exemple ou tu en a imaginé un? car ça me semble un cas de code civil, et non criminel.

        C’est d’ailleurs le cas pour la plupart des accidents de la route, outre la « conduite dangereuse », l’alcool au volant, et les cas où il y une intention criminelle. En l’occurence, foncer sur un piéton qui traverse n’est pas un acte criminel à moins d’être présumément délibéré (je dis ça sous toute réserve, je n’ai pas pris le temps d’éplucher quelque document officiel que ce soit). Il n’y a donc pas matière à poursuite, du moins pas au Québec, puisque le « no fault » s’applique. Autrement dit, on est à peine responsable et pas foutu d’être imputable.

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      • Gerrit Utilisateur de Québec Urbain

        27 septembre 2013 à 09 h 08

        Personnellement j’arrêt pour les piétons et des fois les voitures en arriéré n’aime pas ça. Mais je reste immobiliser jusqu’à le piéton a fait son chemin.

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  6. Louis M.

    25 septembre 2013 à 21 h 50

    Une autre décision technocratique de la division du transport, noyauté par des ingénieurs en transports et leur drôle de conception de la sécurité… Effectivement lorsqu’on applique des normes routières (comme dans route) à des rues, on obtient des milieux conçus pour les voitures et non pour les piétons, même dans un quartier où tout le monde marche!

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  7. Réal Utilisateur de Québec Urbain

    26 septembre 2013 à 13 h 18

     » même dans un quartier où tout le monde marche  »

    parlant de marche, quelqu’un sait pourquoi il n’y pas possibilité, depuis 6 mois, de prendre l’autobus ( la 7) sur d’Aiguillon entre Honoré-Mercier et Salaberry la semaine ? Le site du RTC est muet à ce sujet. Il faut ou bien marcher jusqu’au Centre des Congrès ou jusque devant l’ilôt Irving.

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    • Bärbel

      26 septembre 2013 à 13 h 24

      Parce qu’il y a de la construction sur d’Aiguillon coin Honoré-Mercier. En fin de semaine (pas de travaux) le bus passe par d’Aiguillon.

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    • Réal Utilisateur de Québec Urbain

      26 septembre 2013 à 13 h 44

      À cause d’Europa ? pourtant, la circulation automobile ( de transit ou pas ) continue …. Un beau cas où l’intérêt particulier a préséance sur l’intérêt commun ! La population du Faubourg, on s’en fout comme toujours à l’Hotel de ville ou au RTC !

      merci pour l’info, Bärbel !

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    • jfr1954 Utilisateur de Québec Urbain

      26 septembre 2013 à 23 h 25

      Ça ne fait pas six mois mais une bonne année qu’il faut soit monter sur René-Lévesque, ou bien s’entasser sur l’étroit trottoir sans abri devant l’îlot Irving (où je me souviens de m’être joyeusement fait éclabousser en novembre passé…) pour aller prendre le 7, un des parcours pourtant les plus achalandés du RTC.

      Mais comme l’autobus passe en principe les fins de semaine, et que les panneaux aux abribus sont masqués, plus personne ne sait trop sur quel pied danser. Il y a un arrêt au coin de ma rue et quotidiennement le brigadier scolaire doit indiquer aux gens que l’autobus ne passe plus…

      Je suis renversé que le Conseil de quartier ne se soit jamais préoccupé de cette question et fait pression pour que l’on rende aux résidents un service auquel ils ont droit. J’ai déjà habité ailleurs et jamais je n’ai vu un un circuit d’autobus aussi névralgique se faire détourner par les travaux de construction.

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  8. Antoine Utilisateur de Québec Urbain

    26 septembre 2013 à 16 h 42

    Écoutons le technicien de la Ville : « La police de Québec a essayé de faire respecter le Code de la route, mais c’est très difficile. Et ces deux passages piétons créent un faux sentiment de sécurité pour les piétons. Moi-même j’ai fait le test et j’ai failli me faire frapper »

    …Si l’on enlève tous les passages-piétons où l’on risque de se faire frapper, la ville va faire de grosses économies de peinture jaune !!!

    ps. J’imagine mal quiconque s’aventurer sur ce passage avec un « sentiment de confiance »…

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  9. Antoine Utilisateur de Québec Urbain

    26 septembre 2013 à 17 h 21

    Je suis plutôt d’accord avec le technicien de la ville que ce passage est, en l’état, plus dangereux que d’autres.

    Je suis aussi d’accord qu’il devrait y avoir un passage à cet endroit, ne serait-ce que de l’effort demandé au piéton pour faire le détour par le feu. A priori, tous les résidents de St-Jean-Baptiste au nord de la rue Richelieu en bénéficieraient lorsqu’ils vont au centre Lucien Borne.

    Bref, il faut trouver une solution un peu plus créative et pragmatique. Tiens, si l’on limitait la vitesse à 30 km/h en descente ? (avec grosse présence policière au début). Des ralentisseurs (mais la gratte en hivers…) ?

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  10. guibert

    26 septembre 2013 à 20 h 09

    Ce n’est qu’une hypothèse, mais j’ai l’impression que l’abolition de ce passage est prélude à l’enlèvement de l’élargissement de trottoir devant l’entrée du centre communautaire pour allonger la voie de virage à droite coin Salaberry-Sainte-Foy et ainsi chercher à augmenter la capacité du feu.
    Il faut voir comment certains automobilistes grimpent déjà sur ce bout de trottoir pour rejoindre le feu plus vite! Il faut dire que les pauvres sont à la queue-leuleu depuis Charest le matin… En somme, si j’étais cynique, je dirais qu’on se drape derrière le prétexte de la sécurité des piétons pour accroître la capacité routière.

    Rappelons qu’en l’absence de compilation des accidents sur ce lieu ou d’analyse sérieuse des vitesses et des problématiques qui surviennent à l’utilisation du passage, c’est sur l’impression du technicien et le non-respect d’une norme conçue pour la 132 qu’on se base. J’ai vu bien des accidents et des quasi collision dans ce secteur, mais jamais à ce passage piéton.

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  11. Manu

    26 septembre 2013 à 22 h 59

    Quand on lit trop rapidement le titre de ce billet et qu’on omet « passage », ça donne un tout autre sens… ou peut-être le même sens en fait.

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  12. Bernard Gravel Utilisateur de Québec Urbain

    27 septembre 2013 à 00 h 19

    Encore une démonstration du sérieux que la ville accorde à son propre plan de mobilité durable. Doit-on rappeler que ce passage piétonnier est en face d’un important centre d’activités dans le quartier?

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  13. bobo04 Utilisateur de Québec Urbain

    27 septembre 2013 à 17 h 16

    Étant un piéton et habitant en basse ville entre Salaberry et l’Aqueduc j’utilise de temps en temps cette cote la plus par du temps j’utilise la minuterie sur sainte-foy pour être du bon coté. Mais l’une des rares fois ou j’ai utilisé ces passages piétons j’ai manque de me faire écraser, j’ai eu la vie sauve a mon reflex de courir cependant j’ai manifesté mon agacement en levant les bras au ciel puis j’ai continué mon chemin vers la basse ville. Quelle n’a pas était ma surprise de voir une voiture quasiment monter sur le trottoir 20 secondes après, c’était la police en civil il m’ont accusé de leur avoir fais un « boujour » et traverser n’importe ou. Après une longue discussion, je leur ai fais entendre raison sur le « bonjour » puis fais constater le passage piétons que même la police ne respect pas. Cependant, avant de partir ils m’ont averti que mes manifestations d’agacement alors que traverse en toute légalité pouvait me conduire a me faire frapper pas un automobiliste un peu pressé. c’est dire la mentalité sachant qu’un policier est un observateur privilégié de nos comportements. Donc, en résumé pour la sécurité de chacun, la ville a raison de supprimer tout les passages piétons non protégé par une lumière.

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    • Bärbel

      28 septembre 2013 à 10 h 14

      Mouhahaha, un passage prioritaire pour piétons protégé par une lumière. Elle est bonne et un non-sens complet pour l’Européenne que je suis. Vive le Québec pour piétons!

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  14. Boomer Utilisateur de Québec Urbain

    28 septembre 2013 à 11 h 10

    À peu près aucun automobiliste ne respecte ce passage piétonnier. Il faut y avancer à pas de souris et faire comme si le « passage » n’existait pas. Dangereux pour les enfants et les personnes âgées. Autant le fermer.
    À Québec, la mentalité automobile n’a pas varié depuis les années 50. Bien des conducteurs coupent la voie aux piétons comme si ça allait de soi.

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    • guibert

      30 septembre 2013 à 10 h 00

      Il ne faut pas fermer les passages piétons parce que les automobilistes ne les respectent pas, il faut les rendre « auto-exécutoire », c’est-à-dire remodeler la géométrie des voies pour que l’automobiliste tende à s’arrêter. C’est faisable, documenté et ça ne pose pas de problème de déneigement réel. C’est simplement une question de priorité et de volonté.

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    • Bärbel

      1er octobre 2013 à 14 h 03

      Ce n’est pas une raison pour fermer les passages piétonniers, mais une pour placer un policier à chaque passage pour donner des contraventions. Une fois le code routier appliqué le comportement des automobilistes risque bien vite de changer. Ça compte aussi pour tous ceux que je vois couper les piétons sur la rouge pour tourner à droite (mais aussi pour foncer tout droit devant et de tourner à gauche !)

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        1er octobre 2013 à 16 h 26

        « Une fois le code routier appliqué le comportement des automobilistes risque bien vite de changer. » Je note votre optimisme remarquable…

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      • Bärbel

        3 octobre 2013 à 07 h 41

        Ce n’est pas de l’optimisme, quand ça coute cher, les gens changent leur comportement. Mais je ne suis pas naïve : c’est extrêmement optimiste de croire que la police de Québec appliquera un jour le code de la route. Et je trouve ça très problématique. Si eux ne le font pas, qui le fera?
        Quand je suis arrivée au Québec, je trouvait le petit côté délinquant des Québécois charmant. 22 ans plus tard la délinquance s’est amplifiée et c’est devenu agaçant dans le meilleur des cas et souvent très dangereux pour les autres utilisateurs de la route.

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