Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Plus de 115 000 véhicules se sont ajoutés sur les routes sur les deux rives du fleuve depuis 10 ans

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 mars 2017 5 commentaires

Jean-Luc Lavallée
Journal de Québec

Ne cherchez plus d’où vient le trafic dans la grande région de Québec. Plus de 115 000 véhicules se sont ajoutés sur les routes sur les deux rives du fleuve depuis 10 ans, révèlent les données les plus récentes de la SAAQ obtenues par Le Journal.

Cette croissance de 17,5 %, de 2007 à 2016, est nettement supérieure à la moyenne provinciale de 13,4 %. Un record de près de 777 000 véhicules immatriculés a été enregistré par la Société de l’assurance automobile du Québec au 31 décembre 2016, dans les régions administratives de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches. (…)

Ce nouveau portrait actualisé, qui risque d’alimenter le débat sur le troisième lien Québec-Lévis, donne ironiquement autant de munitions aux partisans du pour que du contre. Le député caquiste Éric Caire, ardent défenseur du projet, croit que ces chiffres justifient plus que jamais sa réalisation. (…)

Alexandre Turgeon, du Conseil régional de l’environnement, y voit plutôt une illustration désolante de l’étalement urbain observé dans la dernière décennie. «C’est un méchant échec en matière d’aménagement du territoire dans l’agglomération de Québec», a-t-il commenté, invitant à la prudence dans l’interprétation des chiffres. (…)

Autos et camions légers en circulation dans la Capitale Nationale

Promenade : de 359 545 à 421 215 véhicules
Institutionnel et commercial : de 34 802 à 51 214 véhicules
Sous-total : de 394 347 à 472 429 : + 78 082 véhicules (+19,8 %)

La suite

Voir aussi : Message d'intérêt public.


5 commentaires

  1. Louis

    21 mars 2017 à 21 h 55

    J’ignore si c’est encore vrai, mais il y a quelques années, j’avais lu dans une étude sur le stationnement que la ville de Québec était l’endroit en Amérique du Nord où il y avait le plus d’autos par rapport à sa population. Idem pour les stationnements extérieurs.

    Et ça vient presque confirmer ce que les policiers de Québec m’ont déjà affirmé : À Québec, le « char » est plus important que la blonde ou le chum. Toujours selon eux, si les gens de Québec pouvaient entrer dans le resto ou le bar avec leur « char », il le ferait volontiers.

    Avec de tels chiffres, faut-il s’étonner du peu d’enthousiasme des gens de Québec pour le transport en commun… :))

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  2. Marc Guy

    22 mars 2017 à 08 h 34

    Une fois que ton mode de vie et activité a profité de la souplesse de la versatilité de l’auto et de sont confort tout retour au transport en commun est vu comme une punition
    C’est aussi vrais pour beaucoup de jeune banlieusar qui on grandis avec des parent taxi pour eux l’auto sera toujous le premier choix de transport. la culture auto est la pour rester

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    • Louis

      22 mars 2017 à 22 h 11

      Vous avez bien raison. D’ailleurs, je ne conduis pas, donc pas d’auto. Mais comme j’ai horreur du transport en commun, le jour où Google va offrir des autos sans besoin de conducteur, je ferai peut-être moi-même partie de ceux qui congestionnent la circulation… :)

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  3. Michel Haineault

    22 mars 2017 à 09 h 12

    Des péages partout pour entrer et sortir de la ville, sinon dans pas grand-temps on va devoir choisir entre des embouteillages monstres comme à Montréal ou des ponctions additionnelles de plusieurs milliards de dollars dans les poches des contribuables. Et pendant ce temps, on manque cruellement de préposées aux bénéficiaires et nos écoles sont de plus en plus insalubres…
    Une petite séance d’information obligatoire sur les externalités négatives aux banlieusards serait en plus fort utile…

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    • Marc Guy

      22 mars 2017 à 10 h 32

      les fusion municipale rende inutile le péage pour entré le probleme est dans la ville et sont dévelopement qui repartit plusieur pôle de dévelopement qui force plus de transport.

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