Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La Relève devenue Le Bunker disparaît

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 avril 2007 17 commentaires

Autre lieu culte qui disparaît, et que de souvenirs pour le vieux nostalgique qui sommeille en moi de ce bar où l’on diffusait des vidéos d’une bonne musique rock, celle des Yes, Rush, Van Halen et U2 du milieu des années 80…

Ça, c’était avant les cellulaires, l’internet, le botox et la téléréalité; une époque où au sortir de l’université, cent candidats devaient se battre pour un seul emploi évidemment non syndiqué… Ça y est, je radote! :-))

Source: Guy Benjamin, Le Soleil, 24 avril 2007.

Un endroit fréquenté par les universitaires, les cégépiens, et parfois par des jeunes du secondaire depuis 35 ans a fermé ses portes en fin de semaine. Véritable institution à Sainte-Foy, La Relève, devenue récemment Le Bunker, disparaît. (…)

La Relève ne s’est pas renouvelée au fil des ans, opine pour sa part Éric Côté pour expliquer la baisse d’achalandage. Celui qui a fait de l’animation et de la promotion à cet endroit explique que les jeunes sont attirés par des bars plus modernes comme le Star Bar à la Pyramide, et l’Ozone du boulevard Laurier. (…)

La suite. Aussi, ce billet.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge.


17 commentaires

  1. Manu

    25 avril 2007 à 09 h 41

    Au nombre de mineurs qu’on y trouvait (à la Relève comme au Bunker) et au nombre de « descentes » qu’il y a eu à cet endroit (quand c’était la relève du moins), ça n’a pas dû aider non plus…

    De toute façon, il semble y avoir énormément de roulement dans les commerces de cet immeuble. J’ai l’impression que la majorité des commerces n’y sont que depuis 5 ans ou moins…

    D’ailleurs, si je ne me trompe pas, il n’y a plus de résidences au Cégep Ste-Foy (quelqu’un peut confirmer?) depuis quelques années. Ce devait être une bonne part de la clientèle de la Relève, et ça expliquerait aussi en partie pourquoi le IGA, juste au-dessus, a aussi fermé ses portes il y a quelques années (dire qu’avant il était 24h et qu’il y avait réellement des clients la nuit).

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. mimir

    25 avril 2007 à 10 h 18

    Ahhhhhhh douces années de CEGEP… Dans mes pires moments, je pouvais y aller presque 3 ou 4 fois par semaine…

    Et oui M. Cazes, la musique y était encore bonne, même au milieu des années 90.

    Ca me fait tout drôle de voir, depuis quelques temps, des lieux cultes de mon adolescence et de ma vie de jeune adulte fermer leurs portes… Ca doit être cela vieillir!!!!!

    Une nostalgique… :)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. xavier

    25 avril 2007 à 12 h 28

    Que de cours de sociologie et d’histoire j’y ai passé durant mon cégep… Je me souviendrai toujours de leur gallon de bière à 11$ l’après-midi, plutôt infecte, mais j’étais pas bien riche alors. C’est certain qu’avec tous les noveaux bars pour banlieusards qui apparaissent, la concurence devait être féroce. Le gros problème avec ces endroits là c’est que c’est fait pour aller en char, j’ai jamais compris comment tu pouvais honnêtement avoir un gros parking autour de ton bar de boulevard et d’autoroute et ne pas encourager les gens à conduire saouls… Y’a qu’à rester 5 minutes à côté du parking de l’ozone ou autre la nuit pour être convaincu qu’il devrait y avoir en permanence une patrouille avec un alcotest et une autre pour sévir contre les « chars madifiés » qui font la course…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. Lucas

    25 avril 2007 à 12 h 41

    Yes? Van Halen? Rush? On devait pas y aller dans la même époque car moi 50 Cents (et les autres rapaces) jouait everytime.

    Mais bon. Que de souvenirs oui. J’étais à la descente de 1998 (j’étais majeur, Dieu merci!). On se rappelera du smog de cigarettes qui y régnait et des gallons à 11$. Pas cher la bière de sapin! :)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. jb

    25 avril 2007 à 13 h 38

    Je n’y ai jamais passé de temps mais j’en ai déjà entendu parlé et, parait-il que la seule chose qui n’avait jamais changé en 30 ans était l’odeur des lieux ;)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  6. mimir

    25 avril 2007 à 13 h 47

    Ouiiiiiiiiiiiii!

    Ca devait être à cause de toute la bière renversée par les dames, le mercredi quand elles avaient droit à 3 bières gratos sans cover!

    Non mais j’en ai tu bu! On passait 2 pis 3 fois pour avoir plus de coupon! Ou la la!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  7. mimir

    25 avril 2007 à 13 h 48

    Pour la voiture, ben hum, la releve était assez bien située point de vu transport en commun. Je l’ai fait assez souvent en prenant la dernière 87 à 1h30 vers mon Loretteville lointain.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  8. Ludovic

    25 avril 2007 à 18 h 53

    Je ne crois pas que ça soit la compétition des « banlieues » qui ait fait disparaître la Relève. Même chose pour le IGA, qui n’a pas su s’adapter à la venue de nouveaux joueurs. En 1991, il n’y avait que le IGA dans ce coin là, plus une petit épicerie dans la pyramide. Puis sont arrivés successivement le Provigo de Myrand, le Métro de Place Ste-Foy et le Métro de la pyramide, tous beaucoup plus grands et offrant des produits plus variés: le petit IGA, enclavé dans son petit local, n’a tout simplement pas pu survivre.

    Dans le cas de la Relève, ils n’ont pas su évoluer. Quand je fréquentais l’endroit, c’était la place où aller lorsqu’on était plutôt genre Hard-Rock plutôt que Dance. On y jouait du gros rock, même du métal. Puis, avec l’arrivée du « Grunge » et une certaine baisse de popularité du rock « classique », ils ont commencé à jouer du rock-danse remixé (genre du Metallica mélangé avec du danse) et je me souviens avoir alors décroché (et j’ai commencé alors à fréquenter la Fourmi Atomique, l’Arlequin, le d’Auteuil (tiens, tiens, tous des endroits aujourd’hui disparus), ainsi que pour son ambiance trou sans pareil, le St-Angèle dans le Vieux-Québec, qui, lui, n’a pas bougé d’un pouce avec ses vieux divans capitonnés!

    Pour revenir à la Relève, faut pas oublier que dans le secteur, il y a maintenant le Star Café (pour prendre un milk-shake) et le Star Bar (pour la bière) qui pogne pas mal auprès des cégépiens, ainsi que les bars proche du Palladium.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  9. Frederic Malenfant

    25 avril 2007 à 21 h 05

    Le public qui déserte et qui s’en va ailleurs pour faire fermer un bar qui était une légende, c’est arrivé avec la « Volks » en 93 ou 94 je crois (pour ceux qui connaissent pas, bar de style allemand avec tables en bois rond, les serveurs avec les ti habits et chapeau vert, situé à place 4 bourgeois à côté du Pacini, où se trouve le Addition-Elle je crois). C’était rempli à craquer chaque jeudi et samedi, puis soudain, une première descente, 2 semaines plus tard 1 autre, et il n’y a plus eu un chat là pendant 6 mois, ce qui a bien sur entrainé la fermeture.

    Le mouvement de foule s’est alors dirigé vers la Relève, et pendant ce temps la Grimace gardait son rythme réguliers avec ses chansonniers. Il y a bien eu un boost quand la girafe ? c’était tu ça le nom ? avait ouvert derrière le Palladium, ça faisait 3 bars potables dans le même coin, c’était mes bonnes années!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  10. Jean Cazes

    25 avril 2007 à 21 h 29

    De retour de travail, je prends connaissance de vos commentaires: amusant! :-)

    La Résille du pavillon Pollack… L’Après-Onze de la rue d’Auteuil… Le Bilboquet, La Cour, Le Foyer et le Vendredi 13 de la rue Saint-Jean… Le Café Campus de la Plaza Laval…

    Vous avez des photos ou ds publicités de ces vieux bars ou cafés « cultes » aujourd’hui disparus (à titre d’exemples) qui ont marqué la jeunesse étudiante à la fin des années 70 et les années 80? Il serait intéressant de les diffuser sur Québec Urbain…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  11. ArtByte

    25 avril 2007 à 22 h 16

    Je crois que la Relève était un endroit qui attirait les situations cocasses… le monde allait là pour se saoûler!! Je pense qu’à chaque fois que j’allais là (moi aussi dans les années 90), il s’y passait des choses telles que : un slam incontrôlable sur la piste de danse, une fille malade dans le bar, un pot de bière renversé sur une copine, des chicanes de couples, etc…

    Jean, pour ajouter à ta liste des bars disparus, je me souviens d’avoir fêté mes 18 ans au Brandy sur Grande-Allée, quelques mois seulement avant que ça ferme (en 1991, je crois). C’était un endroit fort populaire où l’ambiance était bonne!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  12. mimir

    26 avril 2007 à 08 h 25

    Et la taverne chez Fern! Qui a été transformé en une multitude de bars YO avec des « pitounes » et des Pimps….qui fermaient, qui ouvraient, et ainsi de suite…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  13. Carol

    26 avril 2007 à 09 h 01

    « Le public qui déserte et qui s’en va ailleurs pour faire fermer un bar qui était une légende, c’est arrivé avec la « Volks » en 93 ou 94 je crois (pour ceux qui connaissent pas, bar de style allemand avec tables en bois rond, les serveurs avec les ti habits et chapeau vert, situé à place 4 bourgeois à côté du Pacini, où se trouve le Addition-Elle je crois). C’était rempli à craquer chaque jeudi et samedi, puis soudain, une première descente, 2 semaines plus tard 1 autre, et il n’y a plus eu un chat là pendant 6 mois, ce qui a bien sur entrainé la fermeture. »

    Hum que de souvenir, de ne je me rappelle plus…
    hi hi hi (trops de boisson)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  14. Em

    26 avril 2007 à 09 h 33

    Probablement que les jeunes d’aujourd’hui se rappelleront des bars actuels comme des lieux « cultes » de leur temps (ceux qui durent, du moins). Chacun a ses propres cultes, j’imagine!

    Sinon, que reste-t-il parmi les bars qui ont traversé les époques? Chez Son Père me semble un bon exemple. Et pourvu qu’il reste, car oui! il est important de conserver un peu de tradition.

    Mais en même temps, je ne dénonce pas du tout, contrairement à certains, les nouveaux bars comme l’Ozone ou le Star Bar. Il faut quand même s’actualiser!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  15. Ludovic

    26 avril 2007 à 09 h 42

    Ah, la nostalgie n’est plus ce qu’elle était!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  16. Jonathan

    26 avril 2007 à 14 h 56

    une taverne qui traverse le temps…

    Chez Jos Dion!

    un classique qu’on a tendance à omettre…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  17. Gerry

    13 juin 2008 à 21 h 09

    Faut bien parlé de la fermeture de la Relève(bunker) pour s’appercevoir que les gens aime aussi parlé des vieux bars qu’ils fréquantais jadis (et qui n’existe plus) et les souvenirs qui les rattaches, qui aurais la briante idée de faire un site dédié au vieux bar de la grande ville de québec et des environs, suis certain que l’on n’as pas dis tous les noms des Bars Jadis du vieux québec et des environs qui n’existe plus (Le cercle électrique, la houblenière, mon n’oncle charlie)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler