Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


St-Vincent-de-Paul (facade): Patrimoine mondial ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 avril 2008 21 commentaires

Québec –Selon la ministre de la Culture, Christine St-Pierre, la ville de Québec pourrait perdre son statut de ville du patrimoine mondial s’il advenait qu’on démolisse la façade de l’église Saint-Vincent-de-Paul, dans l’arrondissement historique du Vieux-Québec. (…)

Un article du journal Le Devoir 4 avril 2008 et ce billet

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Patrimoine et lieux historiques.


21 commentaires

  1. jean f.

    4 avril 2008 à 08 h 30

    J’étais loin de penser qu’on avait le patrimoine mondial aussi fragile!!!
    Ne touchons plus à rien. Figeons tout. Sinon l’Unesco ne nous aimera plus.
    Pitoyable cette histoire.

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  2. Erick

    4 avril 2008 à 10 h 30

    Un peut tard de toute facon vu qu’on a déjà démoli le reste de la batisse, ce qui devrait être suffisant pour perdre notre titre si celui est aussi fragile…. Comme si de conserver cette vielle facade devant une nouvelle édifice moderne serait suffisant pour « conserver » ce titre. N’importe quoi que nous sort ce ministère de la Qulture!

    On a peut-être fait un erreur de détruire le patro (ou bien l’erreur était de le laisser se délabrer au point de devoir le détruire), mais maintenant que c’est fait, qu’est-ce que le ministère de la Qulture a à emmerder tout le monde avec ses raisons bidon pour justifier son acharnement à conserver cette relique à moitié défaite et probablement pas réutilisable.

    On repassera dans 5 ans, cette facade sera encore là telle quelle et rien n’aura bougé!

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  3. Martin Paré

    4 avril 2008 à 11 h 34

    Ce qui est aberrant, c’est que le promoteur ait détruit l’édifice SANS permis. Ça démontre son attitude face au patrimoine. C’est incroyable, quelle arrogance tout de même!

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  4. Charles

    4 avril 2008 à 11 h 46

    C’est ça quand on laisse les profiteurs s’occuper des édifices patrimoniaux. Ils s’en sacrent, ils ne pensent qu’aux profits. Pour son geste irréparable, pourquoi le coupable n’est pas poursuivi en justice?

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  5. Denis

    4 avril 2008 à 11 h 48

    Peut-être que dans 5 ans y vont gazonner son environ, mettre des lumières pis ca va devenir un attrait touristique.

    Un parc de plus ou de moins, au moins celui là aura la qualité d’être original, c’est quand même impressionnant cette facade debout et seul.

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  6. Max

    4 avril 2008 à 11 h 51

    La Foumi Atomik aura probablement le même sort…. et cette édifice est à l’intérieur des mûrs en plus.

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  7. Max

    4 avril 2008 à 11 h 52

    Oui je suis d’accord avec vous Denis. Il y a un beau point de vue de la façade.

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  8. Em

    4 avril 2008 à 11 h 53

    La Ville de Québec pourrait perdre son titre de ville du patrimoine mondial s’il advenait qu’on démolisse ses fortifications. Très certainement.

    La façade de l’ancienne église Saint-Vincent-de-Paul? Et quoi encore!

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  9. Manu

    4 avril 2008 à 12 h 33

    Sans égard à ce qu’on soit pour ou contre la préservation de la façade, je trouve que les propos de la ministre sont passablement exagéré. Je doute fort que cette menace soit fondée, et si elle ne l’est effectivement pas, c’est un désolant coup fourré de la ministre, qui n’aide aucunement à la résolution du conflit entre le Ministère, la Ville de Québec, le promoteur, et la population (si on peut l’inclure dans le conflit).

    Imaginez maintenant un bon tremblement de terre… qu’on soit alors désolé ou soulagé, on n’en entendrait plus parler.

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  10. Erick

    4 avril 2008 à 12 h 39

    @Martin Paré

    Effectivement le promoteur n’est pas nette dans cette histoire et il mérite d’être « dompté ». Si la ville lui autorise la destruction, elle joue le jeu de cet entrepreneur… sinon, elle perd des revenus de taxes pour une période indéterminée… méchant dilemne.

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  11. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    4 avril 2008 à 13 h 25

    @ Martin Paré et Erick

    La photo apparaissant dans le billet annexé est de 2003. Entre ce moment et 2008, il y a toute une différence !

    Mais nulle part je trouve le document (ou l’information) indiquant quelles étaient les obligations précises du propriétaire des lieux, soit les hôtels Jaro quant à ce qu’il pouvait faire ou non avec son terrain pour lequel il paie des taxes depuis plusieurs années sans qu’un hôtel y apparaisse.

    Quelqu’un peut nous éclairer? Tout repose là-dessus à mon avis. S’il pouvait faire ce qu’il a fait, il n’y a pas de drame. S’il a agi contrairement à ses obligations envers la Ville et/ou le Gouvernement du Québec, cela peut créer un précédent dans l’arrondissement historique. Et dans la Ville de Québec.

    Ce ne serait pas la première fois qu’un entrepreneur, pour des motifs lui appartenant, veuille placer des autorités civiles devant un fait accompli en espérant que le temps (ou autre chose) lui donnera raison.

    Mais est-ce le cas? Et est-ce un comportement que voudrait maintenant valider la Ville de Québec? Si oui, que la chose soit dite. On pourra ainsi passer à autre chose.

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  12. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    4 avril 2008 à 13 h 26

    Désolé pour la répétition du propos mais la fonction « éditer » pour les commentaires n’est pas disponible.

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  13. Mamadou

    4 avril 2008 à 14 h 06

    Je l’ai proposé dans un autre post. Pour le 400è demandons à Christo de nous l’emballer. on règlera nos comptes après.
    De manière générale, Promoteur et sauvegarde du patrimoine, ce n’est incompatible sau si on a des sagouins peu respectueux du bien commun.

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  14. jaco

    4 avril 2008 à 18 h 35

    Le tableau au sujet de cette saga ne ressemble pas a celui que certains essaient de nous présenter:
    (Echo-vedettes): » Le promoteur pervers qui mériterait la bastonnade  »

    Voici quelques faits que vous me permettrez de simplifier et de ne citer que de mémoires:
    1- Le maire Labeaume s’est prononcé ouvertement pour la destruction de la facade (c’est quand même le maire de la ville)

    2-Son opposant qui représentait le legs du pati RMQ, c,est a dire , Claude Larose s’est prononcé quant a lui pour la destruction du St-Vincent

    3 – Monsieur Jolicoeur qui représent le quartier du st-Vincent et qui représente la « belle culture » s’est proncé en faveur de la démolition

    4 – Les autorités ecclésiales ont acceptés la démolition lors de la vente a un premier promoteur hotelier (Shératon)

    5 la ville de Québec a refusé d’annuler la vente , pour des opposants qui voulaient convertir le Patro en centre culturel : Donc la ville a accepté la démolition depuis fot longtemps

    6- Des représentants du comité-populaire st-Jean-Baptiste (et dont la lutte n,était que pour le centre culturel) se sont prononcés pour la démolition de la facade du st-vincent

    AUCUN acteur politique , social , religieux ne s’est prononcé en faveur du st-Vincent: Au contraire!
    TOUS ont toujours et depuis fort longtemps souhaité la destruction du St-Vincent

    C’est (presque) exclusivement au niveau patrimonial que se situe le combat!

    Et le vrai tableau de l’affaire c,est que tous auraient voulu la destruction du St-Vincent mais que personne n’ose le faire et qu’on ne comprend toujours pas pourquoi le promoteur ne l,a pas fait… (pour avoir le blâme de l’avoir fait)

    ———————————————————————————————————

    C’est le même genre de dossier que dans le cas du FLUOR

    Qui est responsable de l’arrêt de fluoration?
    Pas la mairie qui aurait continué
    Pas le RMQ qui dit que c’est a la Régie des eaux ou de la Santé de décider
    Pas a la Régie de la Santé qui a dit que depuis la décentralisation , c’est aux municipalités a décider…

    Quand personne ne veut décider et porter le blâme , ca prend un « sale promoteur  » qui va faire a ta place

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  15. ric

    4 avril 2008 à 20 h 07

    Pour se qui est de la destruction  »illegale » du batiment:
    Toute personne qui travaille dans le domaine de la construction, de l’architecture ou de l’urbanisme sait que detruire un batiment (de cette ampleur) sans permit est une faute tres grave!!!
    Et comment le contracteur a-t-il pu completer la demolition sans intervention de la ville???

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  16. jaco

    4 avril 2008 à 21 h 28

    Décidément…
    « Et comment le contracteur a-t-il pu completer la demolition sans intervention de la ville??? (ric)

    Pour répondre aux 3 points d’interrogation de Ric:

    Voici un extrait d’un article du Soleil du 15 mai 2007:

    … »Le ministere de la culture avait commandé un rapport d’experts, après que M. Robitaille eut souhaité démolir cette façade qu’il jugeait trop fragile pour être sauvée et après que la Ville de Québec lui ait accordé la permission de le faire…. » (tiré du Soleil)

    (et en plus gros:)
    …. APRES QUE LA VILLE DE QUÉBEC LUI AIT ACCORDÉ (au promoteur) LA PERMISSION DE LE FAIRE (démolir la facade)

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  17. ric

    5 avril 2008 à 01 h 10

    …donc le promoteur n’est coupable de rien….
    …et la ville de Quebec doit maintenant assumer son role dans toute cette histoire…
    …sinon la ministre va s’en charger….
    Donc la ville est responsable, en grande partie, de cette malheureurse debandade.

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  18. Gilles Néron

    5 avril 2008 à 09 h 22

    Un monument bien chez-nous.

    Je plaide pour la conservation de la façade de l’église Saint-Vincent-de-Paul à cause de sa valeur symbolique, bien que cette valeur soit très récente. En effet cette façade est le symbole de l’incurie et de l’incompétence du Ministère des affaires culturelles et de son ministre.

    Je reconnais dans cette affaire le grenouillage habituel des fonctionnaires en mal de pouvoir. Ces derniers sont tous d’accord pour inciter la ministre Christine St-Pierre à dire des fadaises et à dire des niaiseries pour défendre leur droit de décider du sort de la ruine. À preuve, cette assertion que l’UNESCO s’intéresse à ce morceau d’édifice au point de retirer la reconnaissance de la ville de Québec au registre des sites du patrimoine mondial si on le jette à terre comme on l’a fait pour l’enveloppe de briques rouges de son sanctuaire. Mais vraiment où vont-ils chercher que des pierres taillées et érigées depuis moins de 100 ans soient un monument historique de valeur mondiale?

    Je verrais très bien une conservation de ce chef-d’oeuvre d’architecture religieuse dans son état actuel avec ses poutrelles d’acier d’un côté et ses coups de pelle mécanique de l’autre. La ruine deviendrait une sorte d’arche élevée à la turpitude de l’administration publique, une première dans le monde. De plus, cela intéresserait sûrement l’UNESCO parce que la désaffection d’une église est le signe d’un changement culturel important. Je vois déjà les touristes se pâmer devant le monument et prendre des photos de ce qui deviendrait sans doute la marque principale de l’attrait de ville de Québec en remplacement de ce Château Frontenac vraiment trop commercial.

    .

    Ainsi Québec comme Paris, Rome e New York aurait son arc, l’Arc du triomphe de la bêtise.

    Gilles Néron

    Québec

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  19. jaco

    5 avril 2008 à 12 h 09

    … »donc le promoteur n’est coupable de rien….
    …et la ville de Quebec doit maintenant assumer son role dans toute cette histoire…
    …sinon la ministre va s’en charger….
    Donc la ville est responsable, en grande partie, de cette malheureuse debandade. » (ric)

    Oui , c’est en partie vrai; la ville n’assume plus de leadership dans ce dossier mais c’est un probleme complexe :

    1-La ville est légitimé de vouloir moderniser son centre-ville (quitte a tasser le St-Vincent)
    2-La division Patrimoniale est légitimé de preserver le passé religieux (quitte a tasser la modernité)

    Ca prend une solution honorable et sans perdant ni gagnant…

    Pour certains c’est impossible a résoudre sans prendre parti pour l’un ou l,autre et il ne reste que 2 choix:
    1- Pour la modernisation de la ville et….contre le st-Vincent
    2- Pour le Patrimoine sacré et au diable la modernité de la ville

    Le 3ieme choix est celui que vivent des millards de couples dans le monde aux prises avec des enfants et des vieux parents a la maison: chacun se tasse et prend sa place!

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  20. Hervé Bilodeau

    11 août 2008 à 23 h 29

    Comme c’est désolant de voir ce qui est advenu de notre Patro…:-( Que de beaux souvenirs détruits…:-(
    La remarque du Beatle Georges Harrisson comme quoi rien ne dure et que tout à une fin dans notre univers a frappé mon esprit lorsque le mois dernier, en visite pour la Transat avec mon petit-fils, j’ai voulu lui montré un endroit qui m’a sauvé de la délinquance et la violence et que je n’ai trouvé qu’un grand trou béant et une façade d’église comme suspendue dans le vide…Quelle tritesse.Mais c’est la vie.

    À tous les anciens du Patro et du Juvénat je souhaite une longue vie remplie d’Amour.

    Hervé Bilodeau,ing., M.A.

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