Je les croise souvent dans mon quartier. Un peu comme les enseignants, les brigadiers font un travail méprisé et pourtant, honorable. Et je lis de plus qu’ils doivent subir la violence verbale d’adultes et celle, j’imagine, d’une horde d’enfants rois que déresponsabilisent des parents surprotecteurs…
Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 19 avril 2008.
Au lendemain de son arrivée à la mairie en décembre, Régis Labeaume s’était publiquement indigné d’apprendre que les brigadiers gagnaient un salaire horaire de 16,96 $, lui qui pensait voir des bénévoles aux intersections. Depuis, ces employés sont fréquemment pris à partie par des citoyens, selon la présidente syndicale, Francine Bédard.
Une brigadière a même récemment porté plainte à la police après avoir été bousculée par un piéton dans le quartier Saint-Jean-Baptiste. L’homme aurait assené un coup d’épaule à la dame qui tentait de faire traverser la rue à un groupe d’écoliers. «On se fait donner des doigts d’honneur. Une brigadière s’est fait traiter de grosse vache. Ce n’était jamais arrivé avant (la sortie du maire)», déplore Mme Bédard. (…)
23 avril 2008 à 08 h 30
Encore un coût indirect relié à l’omniprésence des automobiles. Déjà, traverser la rue met la vie d’un adulte en danger, à plus forte raison celle d’un enfant. Résultat; les parents préfèrent accompagner leurs enfants à l’école en automobile, aggravant encore davantage le problème. Les enfants ne marchent plus, ou si peu. On observe des taux alarmants d’obésité chez les enfants.
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23 avril 2008 à 08 h 46
Je ne doutes par de l’utilité de ces gens et je salue leur ciourage, beau temps , mauvais temps, ils sont au poste.
Pourquoi ce sont des brigadiers SCOLAIRES et c’est le MUNICIPAL qui paye la note ?
Pourtant avec la hausse de 45% de mon évaluation, la comiisson scolaire a recu plusa de taxes qu’avant.
Pourquoi l’été ca prend pas de brigadiers pour faire traverser au même coin de rue pour qu’uils aient dans les cours d’école à leur terrain de jeu organisé par la ville?
Si c’est juste pour les déplacements scolaires, pourquoi la commission scolaire n’en assume pas une portion ?
Quant à Charles, il en profite pour jeter son fiel sur les automobilistes. Quand le transport en commun sera efficace pour nous les gens de la périphérie, on sera tenté de l’utiliser. Mais un autobus, c’est une grosse automobile. Alors la rue ne deviendra pas piétonnière comme il le souhaite…
Pour que Charles soit content faudra t’il éliminer les autobus scolaires? Tant qu’à charrier comme lui…
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23 avril 2008 à 09 h 21
Je croyais moi aussi qu’ils étaient bénévoles car ils l’ont probablement déjà été, et je suis surpris que leur salaire soit aussi élevé, mais dans un sens, qui est-ce qui voudrait faire ce métier ingrat sans salaires de nos jours?
@ Fernand
Effectivement si c’est la ville plutôt que la commission scolaire qui paye, j’y vois un problème.
L’autobus scolaire avec les feux clignotants qui bloquent le trafic c’est typiquement nord-américain. En Europe les jeunes voyagent dans des autobus ordinaires sans protection particulière, je veux bien croire qu’on les éduque assez jeune à survivre par eux-mêmes dans la « jungle ».
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23 avril 2008 à 10 h 25
Quel foutaise du syndicat (quoi? les brigadiers sont syndiqués?)! Associer ce geste déplorables à la sortie du maire Labeaume.
Des crétins, il va y en avoir tout le temps n’importe où. Malheureusement. Mais utiliser ce crétinisme pour faire de la manipulation d’information comme le fait le syndicat? Je trouve ça très déloyale. Et, sans dire qu’il y a de faux métiers, gagner 16$ pour faire traverser des piétons alors que j’ai des amis avec une maîtrise en bio qui travaille à trouver un remède contre le cancer et qui ne gagnent pas ce salaire, oui, je trouve également que c’est cher payé.
Et c’est pour cette raison que j’ai voté pour Labeaume. Pour qu’il fasse un ménage!
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23 avril 2008 à 10 h 37
Et, sans dire qu’il y a de faux métiers
Lucas, l’expression est: Il n’y a pas de sots métiers. Jean Perron, sors de ce corps.
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23 avril 2008 à 10 h 38
Erick, il est vrai qu’ils gagnent 17$ de l’heure mais ce sont des heures brisées car après le matin ils doivent s’en retourner pour revenir à lasortie d »céole pour le diner et le retour. Ensuite retourner chez eux et revenir pour le retour.
Moi ca me coute 150$ de plus que l’an passé en taxes scolaires et je n’ai pas de jeunes à l’école. Je suis en droit de me demander pourquoi ces commissions scolaires, que j’appelle les BS institutionnalisés, ont des revenus supplémentaires sans donner de services en plus.
Ici à Beauport on a coupé des brigadiers et une délégation menée u<par une commissaire de la commission scolaire est venue se plaindre à la ville et apporter une pétition. Je me suis levé pour diere que ces gens se trompent de cible et qu’ils devrraient envoyer leur pétition à la commission scolaire qui paye rien.
Je suis conscient que les brigadiers scolaires sont utiles et quand j’étais en 9ème année, j’étais un brigadier bénévole qui protégeait les plus petits et les incitait à respecter les espaces pour traverser et à traversere de façon sécutiya<taire. Les plus vieux s’occupaient des plus jeunes, Aujpurd’hui les plus vieux taxent les plus petitsa au lieu de les aider et leur apprendre à pêtre pridents. C’est encore une démission de la révolution tranquille qui tiré dehors toutes les anciennnes valeurs pour ne pas les replacer. Le mot responsabilité n’est plus au vocabulaire des gens…
Si chacun prenait ses responsabilité et agissait en bon citoyen on n’aurait pas besoin d’alarmiste environnementaux.
Dna sle reste de l’amérique, n’en déplaise à Charles, on se conduit en gens responsable. Les «pedestrian crossing» sont respectés par les piétons et les autoobilistes. Quand un piétons lève le bras et met le pied sdans la rue, L’automobil<iste est obligé d’arrêter. Par contre, le piuéton peut avoir une amende s’il ne traverse pas aux endroits indiqués. J’ai vu des piétons avoi<r des tickets dans le centre ville de Waterloo en Ontario. Ils tournent aussi à droite sur les feux rouges.
Les gens comme Charles s’opposaient à autoriser les autos a tourner sur les feux rouges car eux veulent éliminer les autos, l’incinérateur, etc… L’expérience démontre que leur crainte était infondée…
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23 avril 2008 à 11 h 42
« Si chacun prenait ses responsabilité et agissait en bon citoyen on n’aurait pas besoin d’alarmiste environnementaux »
???
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23 avril 2008 à 11 h 54
Pourquoi les écoliers européens n’ont pas besoin de brigadiers pour traverser la rue ?
Ou plutôt, pourquoi les écoliers d’ici en ont besoin ?
Et comme le demande Fernand Trudel, pourquoi en ont-ils besoin pour aller à l’école et pas pour aller au centre de loisirs ?
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23 avril 2008 à 12 h 18
@ Fernand Trudel
« Pourquoi l’été ca prend pas de brigadiers pour faire traverser au même coin de rue pour qu’uils aient dans les cours d’école à leur terrain de jeu organisé par la ville? »
Je me rappelle très bien d’être allé au terrain de jeu du Lucien-Borne et il y avait un brigadier le matin et l’après-midi pour traverser Salaberry. Peut-être pas comme ca partout…
Et vous avez raison, 17$ de l’heure semble elevé mais ils ne sont pas payés 8h par jour; leur déplacements ne sont pas payés. Ils doivent être payés pour ~3h (1h le matin + 1h le midi + 1h l’après-midi) ce qui fait environ 50$. Dans cette perspective, c’est justifié pour 3h de travail + 3 aller-retour.
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23 avril 2008 à 12 h 32
@ M. Trudel
Votre taux de taxation scolaire est resté le même à 0,35$ le 100$ d’évaluation. L’évaluation de votre propriété a dû augmenter de 40% depuis le dernier rôle. Vous payez plus cher parce que votre maison vaut plus cher.
Si l’on veut voir les causes plus profondes du poids des taxes dans votre budget, il faut pointer l’étalement urbain en premier lieu, bien avant les 17$/heures des brigadiers. Le nombre de brigadiers, et leur nécessité, est une autre conséquence de l’étalement urbain.
Quant au comportement des automobilistes nord-américains non-québécois, je suis parfaitement d’accord avec vous, ils sont très civilisés et nous devrions suivre leur exemple.
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23 avril 2008 à 13 h 57
Dans toutte cette affaire, il faut remarquer la déclaration de la mairie de Québec. Si elle est ajoutée aux autres à propos des gens qui travaillent pour la Ville de Québec, il y a un dénominateur commun: un manque de respect et le besoin d’en découdre avec eux.
Il est certain qu’une telle attitude assure la mairie de la sympathie des médias, qui aiment nourrir cette façon antagoniste de voir la vie en société. Après les brigadiers scolaires, les cols bleus, les policiers et les pompiers, la table est maintenant mise pour un affrontement désiré, voulu et nourri.
On se rappellera des guerres montréalaises avec les cols bleus. On aurait jamais pensé qu’une telle chose pourrait arriver à Québec, ville tranquille par excellence et choisie par plusieurs pour y vivre à cause de cela.
Devra-t-on avoir à regretter un tel climat d’affrontement ? Je crois que oui. Les gens qui travaillent pour la Ville le font avec une compétence qui les honore. Et ils sont aussi citoyens et citoyennes de Québec.
Quant je pense que toute cette guerre annoncée se fait afin de pouvoir envoyer un compte de taxes en 2009 (année d’élections) qui ne ne sera pas augmenté d’un ou de deux pour cent !
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23 avril 2008 à 14 h 54
Carol si tu comprends pasce que j’ai voulu dire, je vais le répéter en language clair.
Nous sommes pollué par la négligence de l’homme qui se fout de tout. Mais la nature a effacé les traces de l’homme d’antan car elle est autorégulatrice. Il ne reste que les traces des dernières années et elle s’estompent avec le temps.
Si chacun nettoyait son perron des alarmistes n’essaieraient pas de nous vendre leur salade et d’accoler au climat n’importe quoi.
Je vais vous le montrer ce qu’on disait sur la pollution dans les années 70:
« Le refroidissement continuel et rapide de la terre depuis la seconde guerre mondiale est en rapport avec l’augmentation de la pollution de l’air associée à l’industrialisation, à la mécanisation, à l’urbanisation et à l’explosion de la population » (Reid Bryson, « Global Ecology ; Readings towards a Rational Strategy for Man » – 1971).
On répète la même chose aujourd’hui mais en évocant non pas un refroidissement mais un réchauffement. C’est symptomatique de la méconnaissance de l’homme envers cet univers qu’il découvre avec le temps. La NASA explore l’univers ert tente d’expliquer des phénomènes dont l’homme ne savait même poas qu’ils existaient.
Il demeure que l’homme a pollué son environnement et qu’il doit se décrotter. C’est le lot de chacun mais de là à m’imposer la simplicité volontaire comme certains tentent de nous le faire, il y a une marge et ca m’irrite et me dérange car je suis respectueux et responsable. Mon perron est propre…
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23 avril 2008 à 15 h 09
@ Charles, je sais très bien que les taxes scolaires sont plafonnées à 0,35 du 100$ d’évaluation. Mais mon évaluation a augmenté de 45% l’an passé, la commission scolaire me charge encore 0,35 du cent ce qui lui procure des revenus supplémentaires en moyennne de 40%. Alors j’ai raison de parler que les commissions scolaires avec cet apport de nouveaux revenus, elles pourraient accepter de payer une partie de la charge au lieu d’inciter les citoyens à se plaindre à la Ville.
Ici à l’arrondissement Beauport, deux brigadiers ont été coupés et ce fut une ruée vers la ville. Mêmne que les 54 brigadiers sont venus avec leur dossard à l’assemblée de l’arrondissement. Ca a chauffé mais la commission scolaire si elle veut maintenir ces deux postes, qu’elle les paye avec l’augmentation de revenus de 40%…
Je ne remets pas en cause le rôle du brigadier car avec les sergent Bertrand du poste 9 sur la 3ème aveniue à Limoilou, j’ai participé dans les anéées 60 à monter cette structure bénévole qui était assumée par les plus âgés de l’école. Les temps ont changé et aujourd’hui ils ont un salaire décent. Ce sont des femmes et des retraités qui l’assument maintenant. Je comprends que avec un plafond de taux de taxes , les commissions scolaires étaient serrées dans leur budget mais avec 40% de plus de revenus, la dynamique change et ce qu’il ont pelleté dans la cour de la ville en période de vache maigre, ils pourraient en récupérer un peu… C’est la ville maintenant qui a des problèmes financiers…
Enfin Monsieur Tremblay, je comprends que dans un endroit aussi dangereux que la cote Salaberry, la ville ait décidé de maintenir des brigadiers. Mais c’est pas partout et personne s’en plaint…
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