Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


QUÉBEC VUE PAR SES MAIRES: Le loup, le renard, le lion

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 juillet 2008 14 commentaires

Québec a eu droit à des maires à la personnalité forte depuis 40 ans, ce qui peut expliquer une partie de son poids politique. Le Soleil, Steve Deschênes.

Source: François Bourque, Le Soleil, 2 juillet 2007.

Serrant les coudes pour la photo, trois maires de Québec, trois générations. Un loup, un renard, un lion.

Gilles Lamontagne, le patriar­che, vieux renard. Le maire de la Révolution tranquille. Celui qui a structuré la fonction publique et relancé une ville alors à l’abandon. (…)

À l’autre bout de la photo, le lion, dont le regard et le verbe fougueux rappellent combien ce politicien flamboyant en imposait.

Il a ramené des équipements publics en basse ville (bibliothèque, palais de justice), fait inscrire Québec au patrimoine de l’UNESCO, a ouvert sa ville à l’international. (…)

Au centre, le jeune loup qui arrive et mord dans sa ville. Il a pour elle les plus grandes ambitions, veut qu’elle devienne «la plus attrayante au Canada».

Il veut valoriser la recherche et la culture, accueillir davantage d’immigrants, façonner une ville qui plaira aux jeunes et offrira des «jobs à 150 000 $». (…)

La ville moderne et bétonnée de M. Lamontagne, conforme aux valeurs dominantes de l’époque, est bien sûr différente de celle de Jean-Paul L’Allier qui suscite aujourd’hui l’admiration.

Mais entre les maires, on sent qu’au-delà des ruptures et des priorités propres à chacun, il y a des fils conducteurs.

Le désir de garder cette ville à «taille humaine». Personne ne semble regretter la grande ville de un million de personnes annoncée par les prophètes des années 60 et qui ne sera pas.

Le rôle de la culture comme moteur du développement. Une volonté d’en protéger le caractère francophone. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Chapeau, M. L’Allier!.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


14 commentaires

  1. Jeanne Simard

    2 juillet 2008 à 07 h 50

    Elle est bien bonne. Des maires amoureux de de
    leur ville. Le premier, le maitre d’oeuvre du
    bétonnage de la St-Charles, du massacre de St-Rock
    par les autoroutes, de la destruction des maisons
    victoriennes de la Grande-Allée, de l’interdiction
    des mini-jupes (Eh oui) à Québec en 1968/1969,
    le maire de béton. Belle exercice de flagonnerie.
    Bravo

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  2. Fernand

    2 juillet 2008 à 09 h 08

    On voit que L’Allier fait bande à part dans cette kyrielle de maires qui ont marqué notre histoire…

    J’ai connu la St-Charles avec ses étrons nauséabonds et ses rats plus gros que les chats avant que le maire Lamontagne ne prenne exemple de la Seine à Paris et du Canal Rideau à Ottawa. Les deux cours d’eau sont bétonnés à ce que je sache… Mais les gopûts ne sont pas discutables Mme Simard…

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  3. Jeanne Simard

    2 juillet 2008 à 09 h 33

    Si vous aimez mieux une rivière st-Charles
    bétonné, libre a vous. Fort heureusement cette
    horreur a été réparé…malgré les adeptes du
    béton.

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  4. Fernand

    2 juillet 2008 à 10 h 00

    N’en déplaise à Mme Simard, faudrait peut-être agrémenter les berges avec des palmiers avec le réchauffement climatique qu’on nous a promis…

    Le maire Labeaume honorera ses 4 prédécesseur dans une cérémonie pour remettre la Médaille de la Ville de Québec.

    Comme le mentionne le texte officiel,

    « Chacun à sa manière, les précédents maires et mairesse ont façonné le visage de la ville, que ce soit dans l’aménagement urbain, la reconnaissance en tant que ville du patrimoine mondial ou dans le développement de l’identité culturelle de la capitale.

    De surcroît, l’hommage qui leur est rendu contribue à souligner les qualités exceptionnelles qui font d’eux des chefs de file derrière lesquels les citoyens et citoyennes n’ont pas hésité à se rassembler pendant de nombreuses années. En témoignent les longs mandats qui les caractérisent :

    – J.-Gilles Lamontagne, maire de 1965 à 1977.
    – Jean Pelletier, maire de 1977 à 1989.
    – Jean-Paul L’Allier, maire de 1989 à 2005.
    – Andrée P. Boucher, mairesse de Sainte-Foy de 1985 à 2001 et de Québec, de 2005 à 2007. »

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  5. Jeanne Simard

    2 juillet 2008 à 11 h 45

    N’en d’éplaise à M. Fernand, il ne faut pas confondre aménagement
    urbain et saccage urbain…ce qui fut très populaire entre à la fin
    des années 60 début 70.

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  6. Fernand

    2 juillet 2008 à 19 h 09

    En tout cas je vivais au confin de la rivière Lairet, un égout à ciel ouvert où les rats s’en donnaient à coeur joie et de la St-Charles où l’on voyait les plastiques des régimes de bananes flotter sur un fond merdique à creuser jusqu’aux cuisses à marée basse.

    Il n’y avait pas d’aménagement comme le bassin artificiel que Parc Canada a érigé de toute pièce mais une dompe (dépôt de matériaux secs) où les entrepôts Chinic y jetait leur passé date.

    C’était les laideurs que voulait faire disparaitre le maire Lamontagne. Mais vous ne vous en rappelez pas, moi si…

    Revenons au présent où nous aurons l’honneur de recevcoir Alain Juppé, celui qui est venu à nos frais (100,000$ payé par nops taxes) se sauver de l’opprobe de ses pairs. Sûrement qu’il débouchera une bouteille de bordeaux avec son ami Jean-Paul pour le remercier de l’avoir hébergé dans l’exil…

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  7. Philippe Tremblay

    2 juillet 2008 à 20 h 02

    Juste pour être sur de vous comprendre, Fernand (parce que ce n’est pas toujours évident).

    Vous dites que la rivière St-Charles était polluée, donc la solution était de mettre du béton partout? Est-ce le béton qui a éliminé la pollution de la St-Charles? Je serais plutôt porté à croire que c’est grâce à des lois environnementales plus sévères et à des infrastructures adéquates (bassins de rétention, etc). Des lois qui ont amelioré votre qualité de vie et qui en passant ont probablement été adoptées suite aux pressions de méchants écolos jouant du tam-tam.

    Bétonner la Saint-Charles, c’était une mauvaise idée, point. Je vous mets au défi de me convaincre du contraire en évitant cette fois-ci de faire des implications douteuses.

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  8. Max

    2 juillet 2008 à 20 h 53

    Oh mon dieu! M. Fernand, se pourrait-il que ces satanés écologistes puissent être en partie responsable de la dépolution de la Saint-Charles?

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  9. michel

    3 juillet 2008 à 02 h 06

    peut etre que bétonner la saint charles etait une facon de s’y intéresser (avant sa mise en valeur), c’est peut etre cela qu’il a voulu dire.

    Ceci dit aligner un petit Labeaume face à certains maires qui ont eu le courage d’aller de l’avant avec des projets porteurs et ambitieux plutot que faire de la petite politique de comptable agréé, c’est un peu lui passer du (la)baume au coeur (je sais elle est facile).

    Mich’

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  10. jeanne

    3 juillet 2008 à 08 h 23

    Moi aussi j’ai connue cette période faste où la
    St-Charles etait un égoût a ciel ouvert (rejets
    chimique, organique, huile de videnge et j’en passe), mais à l’époque au lieu de sérré la vis
    aux responsables (qui financait la caisse électoral du parti municipale au pouvoir), le
    maire de béton a préféré, avec la complicité d’un
    député fédéral connu de la région, mettre un
    paravent (le béton) devant les cochonneries et ce
    a coup de plusieurs millions. Résultat, une rivière morte dont les eaux stagnantes ce jetait
    directement dans le fleuve, accrochant au passage
    les rejets de l’anglo pulp (l’usine a papier).
    Les petites combines de l’administration munici-
    pale de cette époque, je l’aie connais par coeur
    puisque mon père était échevin municipale de
    un et que moi-mème je m’impliquais dans le comité
    de citoyen de Limoilou. Vous comprendrez pourquoi
    que je suis une grande sceptique façe aux honneurs
    que recoivent certains ex-politicien aujourd’hui.

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  11. jeanne

    3 juillet 2008 à 08 h 44

    En ce qui concerne M Alain Juppé, je suis
    d’accord avec vous, ce cadeau de $100,000 est
    mon avis un détournement des taxes municipales
    a des fins d’amitié. Labeaume devrait en exigé
    le remboursement et sans doute poursuivre le ou les responsables de ce détournement.

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  12. Serge Alain

    3 juillet 2008 à 18 h 57

    Moi, en tout cas, n’en déplaise à tous les anti-gauchistes, anti-péquistes et anti-syndicats abonnés aux radios populistes, je me rappelle surtout de Monsieur Jean Pelletier dont les « acoquinements » avec les promoteurs sans vision urbaine (genre Laurent Gagnon) faisaient les manchettes… et qui plus tard a été associé assez étroitement aux scandales des commandites.

    Qu’on chante aujourd’hui en son honneur me laisse un peu pantois. Oui, il a quand même réalisé certaines choses, il faut l’admettre, particulièrement la biblio Gabrielle-Roy et l’inscription à l’UNESCO. Mais au point de vue de l’intégrité et des réalisations, je préfère l’oeuvre de Monsieur L’Allier.

    Il demeurait à l’Île? So what? Ce n’est pas de cela que l’Histoire retiendra de lui.

    Ce qui me frappe par-dessus tout, c’est combien certains « anti-baby-boomers » s’en prennent à lui tandis que ses prédécesseurs encore plus vieux récoltent des hommages, à propos d’une époque qu’ils n’ont même pas connue…

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  13. Fernand

    4 juillet 2008 à 16 h 56

    Juppé est arrivé avec 400 bouteilles de bordeaux pour se faire pardonner et nous remercier.

    Jeanne, vous n’osez pas le dire mais ce député fédéral avait un frère qui était propriétaire des entrepôts chinic dans la cour de son bloc résidentiel qui donnait sur la rue de l’Espinay…

    Je vous rappelle que la Seine à Paris est bétonné et que le canal rideau à Ottawa aussi. Oui, c’était à l’époque la manière de cacher les saletés de la négligeance de plusieurs décennies.
    Wilfrid Hamel et Wilbrod Bhérer n’ont pas inventé les boutons à 4 trous et ont laissé se détériorer les situations longtemps.

    Oui, c’est un beau travail renaturaliser les berges mais à quel prix !!! Vous savez, les caves du secteur Maizerets subissent toujours des refoulements d’égout printanniers car c’est bâti sous le niveau du fleuve, une autre erreur du passé. C’est vrai les élus du groupe à L’Allier ont préféré faire une passerelle sur la St-Charles avec cet argent municipal dédié à régler ce désastre annuel et ainsi reporter le réglement de ce problème.

    Vraiment nos écolos n’ont pas écouté Al Gore qui prévoit que les eaux vont hausser de 6 pieds. De quoi inonder le quartier en entier. À moins que « la vérité qui dérange » ne soit qu’une arnaque de plus de ce politicien véreux et menteur. Mais avec la pensée unique médiatisée à outrance, on n’est pas à une exagération près…

    Vous savez les ordis qui nous prédisent des catastrophes si on dilapide pas nos fonds publics dans leur chimère climatique, nous prévoyaient un hiver et un été chauds. Résultat, 540 cm de neige et une pluie abondante qui maintiennent le climat froid. On s’excuse, c’est une erreur de calcul comme le bogue de l’an 2000. Ca doit être que les ordis qui devaient s’arrêter tous en même temps, ne se sont pas arrêtés…

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  14. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    4 juillet 2008 à 20 h 49

    Cré Fernand! ;-)

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