Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Québec, la sado-maso

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 mars 2010 61 commentaires

Luc Fournier
Québec Hebdo

Clotaire Rapaille croit que les Québécois sont névrosés… et sado-maso. Entre autres par la relation qu’ils entretiennent avec les anglophones, une relation ambiguë que le spécialiste en marketing compare à un couple sado-maso. «Si vous vous séparez, c’est foutu, on ne peut plus jouer.»

La suite est à lire.

Un billet précédent

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


61 commentaires

  1. Martin Otis Utilisateur de Québec Urbain

    10 mars 2010 à 15 h 11

    j’ai hâte de voir comment les firmes de pubs vont s’en sortir pour le slogan associé à notre identité…;-)

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  2. Francis Vachon Utilisateur de Québec Urbain

    10 mars 2010 à 15 h 13

    Je vous rappelle que tous les commentaires contenant a peu près n’importe quel synonymes de « radio », un nom postes de radio d’animateurs sont bloqué automatiquement par le système.

    Et si vous réussissez à passez le premier filtre, je serai TRÈS sévère sur la modération…

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  3. PhilT

    10 mars 2010 à 15 h 30

    @ Francis

    1) Pourquoi?
    2) Quel est le rapport avec l’article?

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  4. ELalonde

    10 mars 2010 à 15 h 58

    Ce qui me fait sourire c’est que les gens de Québec paient ce type pour ce qu’on dit déjà d’eux.

    – complexe d’infériorité
    – névrosés
    – médias trash
    etc…

    Sauf que là, ils ne peuvent juste plus dire que c’est des inventions de montréalais.

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    • Georges-Antoine

      10 mars 2010 à 18 h 48

      Vous êtes au courant que vos commentaires passeraient mieux s’ils n’étaient pas méprisants?

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      • Sim

        10 mars 2010 à 23 h 28

        C’est vrai pareil qu’on est comme ca! Quand c’est rendu qu’un psychiatre nous le dit, ca doit etre vrai! C’est pas n’importe qui ce gars la!

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      • ELalonde

        11 mars 2010 à 11 h 27

        En quoi est-ce du mépris?

        Ça fait longtemps que le monde de Québec ont la réputation d’être complexés. Désolé d’être celui qui vous l’annonce.
        Et c’est pas juste moi qui le dit, c’est Clotaire.

        Don’t shoot the messenger.

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      • Georges-Antoine

        11 mars 2010 à 19 h 13

        C,est le ton avec lequel vous le dites qui est méprisant.

        Les formules de vos phrases et non leur contenu.

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      • ELalonde

        11 mars 2010 à 19 h 59

        Les formules de mes phrases? J’ai écris 2 phrases dans mon commentaire initiale. Dites-moi qu’avant ce monsieur Rapaille arrive, vous n’avez JAMAIS entendu dire que le monde de Québec sont complexés et crinqués, en partie par leur médias locaux. Si vous me dites que c’est une première, je retire mes propos.

        Demandez-vous plutôt pourquoi vous voyez du mépris dans ce que je dis plutôt que de jouer la carte de la victime. Eleanor Roosevelt disait: « Personne ne peut vous faire sentir inférieur à moins que vous vouliez qu’ils le fassent »

        Quand quelqu’un critique ou même se moque d’où je viens, ça ne m’offusque pas du tout. Au final, je suis un individu et je ne me sens pas le responsable de la collectivité. Vous non plus ne l’êtes pas.

        D’ailleurs je trouve que les gens qui s’en remettent toujours au collectif « ma ville/ma langue/ma culture/ma race/mon pays/etc… » sont souvent les gens qui à défaut d’avoir quelque chose à offrir en tant qu’individus, doivent trouver leur identité auprès d’un groupe. Et ce sont souvent eux qui se sentent le plus souvent attaqués par des critiques dirigées à l’endroit de ces groupes parce que leur identité profonde en dépend. C’est la psychologie 101, mais je vous le dis pareil.

        Les anglais aurait dû nous laisser leur sens de l’auto-dérision avant de partir, parce que franchement, on se prend vraiment sérieux au Québec.

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      • ELalonde

        11 mars 2010 à 20 h 01

        oops…traduction baclé…E.Roosevelt a dit: « Personne ne peut vous faire sentir inférieur sans votre consentement. »

        Vous aurez compris l’essence de la citation.

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  5. François Magellan

    10 mars 2010 à 15 h 58

    Pourtant, quelques porte-voix se sont évertués dans les dernières années, pré Régis, à diaboliser systématiquement des projets urbains, la relance de Saint-Roch, le projet feu de place de France, la fusion municipale dont l’ancien maire était un fervent partisan, mais qui aujourd’hui permet à l’actuel maire d’avoir les coudées franches dans le développement de Québec. Si on évacue les porte-voix dans l’équation de l’évaluation de Québec comme de son urbanisme, on passe totalement à côté de la réponse. Parce que c’est l’UN des paramètres. Et j’ose espérer ne pas être censuré dans ce commentaire.

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  6. ELalonde

    10 mars 2010 à 16 h 04

    Ce qui me fait sourire c’est que les gens de Québec paient ce type pour ce qu’on dit déjà d’eux.

    – complexe d’infériorité
    – névrosés
    – la « qualité » de leurs médias
    etc…

    Sauf que là, ils ne peuvent juste plus dire que c’est des inventions de montréalais.

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  7. J-M Utilisateur de Québec Urbain

    10 mars 2010 à 16 h 20

    Ben… y’a pas tort ! Contrairement à plusieurs, je crois qu’une profonde analyse de qui nous sommes nous permettra de savoir vers où nous allons. Je vois ça d’une manière positive.

    Et ma théorie sur les radios-poubelles : les gens de Québec souffrent d’un malaise face à la banalité, ils ne veulent pas sombrer dans la normalité, désirent sortir des sentiers battus et sont peut-être un peu lassés des conformismes qui les ont toujours un peu désavantagé (ou plutôt qu’ils croient que ça les désavantage). Peut-être que ça changera un jour !

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  8. Jeff M

    10 mars 2010 à 16 h 42

    Exceptionnellement, je crois que je vais écouter une certaine « radio » demain matin juste pour voir comment ils vont traiter la nouvelle.
    « Sado-maso », je n’avais jamais pensé à cette expression pour décrire nos humeurs. Mais j’avoue que y’a du vrai là dedans. On aurait pu aussi indiquer à Rapaille de lire des fils de commentaires sur Quebec urbain pour appuyer ses dires!!! Mais bon, on est ce qu’on est.

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  9. Martin Otis Utilisateur de Québec Urbain

    10 mars 2010 à 16 h 46

    «Est-ce qu’on peut comprendre Québec sans comprendre Montréal? À chaque fois que je parle de Québec, les gens me parlent de Montréal. Vous ne pouvez pas vous définir sans qu’il y ait Montréal derrière. C’est très intéressant. Je ne porte pas de jugement, mais ça fait partie d’une tension, d’un rapport qu’il faut découvrir», poursuit-il.

    http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/societe/201003/10/01-4259335-les-gens-de-quebec-sont-fiers-mais-complexes-dit-rapaille.php

    on s’étend tous sur le canapé du psy, et on vide notre sac…relation de tension avec Montréal ?…encore heureux qu’il ne soit pas venu assister à un match CH-Nordiques de l’époque..je pense que je vais lui prêter mon DVD du match du Vendredi Saint…

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    • ELalonde

      10 mars 2010 à 17 h 06

      C’est tellement vrai.

      Ne venant pas de Québec moi-même, j’ai vite réalisé que tout est en comparaison avec Québec.

      Même pendant le 400e, la grande fierté était de dire « pffff, yaurait pas de McCartney à Mtl! »

      Toute qu’une fierté. La fierté de ne pas être.

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      • Rémi

        10 mars 2010 à 20 h 41

        Avec des propos plus nuancés vous pourriez être pris au sérieux…

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      • Sam_uel

        11 mars 2010 à 17 h 31

        @ Rémi
        Propos nuancés? Voilà de quoi il est question, les gens de Québec ne sont pas capable d’accepter la vérité telle qu’elle est.
        Je donne raison a ELalonde et ses commentairesprécédents.

        Si l’attitude « chien battu » cesserait, bien des choses évolueraient!

        Terminons cela sur une note positive: Au moins, les projets bougent vite à Québec (exemple du Stationement de l’hôtel de ville.. on l’annonce du jour au lendemain que le gros chantier sera fini d’ici un an! génial!)

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  10. Philippe

    10 mars 2010 à 17 h 01

    Bon… pas dutout daccord avec son intervention sur les radio poubelles, On dirait que dès que ces radio donne une opinion coloré sur un sujet, POUF, c’Est de la démagogie, de l’insulte, etc. M Rapaille, pas besoins de la radio pour trouver que vous êtes totalement inutile chez nous, merci.

    Et concernant notre « haine » pour les anglais…. je pense qu’il se trompe royalement de ville. À Québec on est vraiment pas des jaloux et des conquis (y’en a…. mais pas mal moins qu’à, disons, Montréal)

    Suis-je considéré comme une poubelle si je n’aime pas Rapaille et je le dis publiquement? ALLEZ! VARGEZ-MOI!! JE SUIS SADO!! HUM J’AIME CA!!!

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    • nietnietniet

      10 mars 2010 à 17 h 06

      Je ne connais personne qui hait les « anglais ». On dirait qu’on prend pour aquis que cette haine qu’avait peut-être nos parents ou grand-parents est toujours présente aujourd’hui. Je les aime bien moi les Ontariens ou Américains.

      Arrêtons de propager ces clichés…

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      • Philippe

        10 mars 2010 à 17 h 22

        Ben justement.. on est passé à autre chose aujourd’hui… Mais si Rapaille ne consulte que des bommers et non des gens dans la vingtaine… ben sur qu’il va faire la ville à l’image des pépères… oonn… encore une opinion digne de la radio poubelle….

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      • heron23

        10 mars 2010 à 20 h 33

        Ce n’est pas une question de génération en tant que telle.

        De fait, ce sont les générations pré-boomer et boomer qui ont lutté pour la sauvegarde du français. Et les plus jeunes devraient simplement leur être reconnaissant que ce ne soit plus un problème pour eux.

        Encore que le problème linguistique se pose très différemment à Montréal. À Québec, il se trouve des gens qui croient que les Montréalais francophones votent majoritairement pour des partis indépendantistes, simplement par chauvinisme. C’est un autre débat, j’en conviens, mais ça démontre selon moi l’incompréhension de certains gens d’ici vis-à-vis la réalité montréalaise.

        Même Labaume a déjà déclaré que les deux villes ne peuvent pas se comparer, sous plusieurs aspects. Et la question linguistique en est une, et non la moindre.

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      • jean41 Utilisateur de Québec Urbain

        10 mars 2010 à 20 h 33

        @Philippe
        Est-ce-que tu sais comment a été fait le choix des groupes de discussion? Cela pourrait être intéressant à savoir.

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      • Jonathan Houle Utilisateur de Québec Urbain

        10 mars 2010 à 22 h 40

        J’ai lu que l’échantillon était constitué de personnes variées, afin de représenter les différentes générations et classes sociales de la ville.

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      • Philippe

        11 mars 2010 à 10 h 40

        Supposément que ce sont des gens en marketing, en communicaton et des attaché de ministres qui ont assisté à sa conférence, moyennant un prix d’entré… Mais je dìs ça sous toute réserves, à l’heure qu’il est, probablement que tout le monde ici est déjà au courant! (j’ai pas encore lu le reste des nouveaux commentaires)

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      • Jonathan Houle Utilisateur de Québec Urbain

        11 mars 2010 à 11 h 16

        La conférence et les travaux sont deux choses distinctes, moi je parle de l’échantillon qui est examiné et non de ceux qui assistent à ses discours.

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    • Martin Otis Utilisateur de Québec Urbain

      10 mars 2010 à 20 h 31

      pis après nos jeux sado-maso, on devient vieux pis on mange de la poutine :-)

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  11. gilles

    10 mars 2010 à 19 h 44

    Le pire..

    C’est que Clotaire à raison…..

    C’est choquant pour nous de nous faire dire nos vérités, mais c’est la vérité…que nous connaissions tous soit dit en passant……nous est présentée par quelqu’un de l’extérieur….

    N’est-ce pas un peu choquant……

    Mais il a raison……

    Avouons-le…….

    Une fois la chose dite…allons de l’avant…c’est tout.

    .

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  12. Louis

    10 mars 2010 à 20 h 22

    J’avais des réserves sur ce « gourou » ,mais j’avoue que ses observations me semblent tout à fait justes. Ça prenait peut-être justement un gars de l’extérieur pour nous dire nos « quatre vérités ». Cela m’encourage pour le reste de son mandat.

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  13. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    10 mars 2010 à 21 h 18

    Le magasin Planet X va faire des affaires d’or après une telle déclaration de notre clotaire national. Un département complet d’accessoires pour les sado-maso est installé dans ces boutiques…

    Cindy Cinnamom devra t’elle partager la facture à Clotaire ???

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  14. Manu

    10 mars 2010 à 22 h 31

    C’est la première étape de sa propre mise en marché et à voir les commentaires, ça semble bien fonctionner.

    Comme dans tout plan pour vendre quelque chose, il faut d’abord que le « client » se sente concerné (remarquez qu’ici il y a deux clients : d’abord les gens de Québec pour qu’ils adhèrent au « projet », puis ensuite tous les autres qu’on veut attirer ici).

    Une personne qui sent qu’on lui dit ce qu’elle est, se sent interpellée, c’est normal. Si on va chercher un détail légèrement « dérangeant » à première vue, mais qui a un effet de surprise puis un « ouin dans l’fond c’est vrai », alors l’affaire est dans le sac. Le lien de confiance est établi et n’importe quel message passe mieux par après.

    Non seulement c’est ce qu’il fait partout où il passe, mais n’importe quel bon vendeur sait dire les mots qu’une personne veut entendre, avec aisance et comme si c’était tout naturel. Plus le vendeur dit ce qu’on veut entendre, plus on va croire tout ce qu’il va dire après. Toujours la question du lien de confiance.

    M. Rapaille aurait pu utiliser n’importe quel terme courant comme « dynamique » ou « conformiste », « jaloux de ceux qui ont de l’ambition », pour illustrer les contrastes, mais il a préférer sortir sado-maso. C’est beaucoup plus percutant, ça ne laisse personne indifférent, mais ce n’est rien de plus dans le fond qu’un synonyme des termes qu’on utilise nous-mêmes pour nous décrire.

    Personnellement, je me fous pas mal du contenu de ce qu’a prononcé M. Rapaille. C’est effectivement du bon réchauffé comme on l’aime. Je ne lui donne donc pas ma confiance pour cela (les vendeurs en général n’y parviennent généralement pas).

    Toutefois, à voir les réactions dans les médias et ici, force est d’admettre que pour la forme, il a visé juste. Il est bon vendeur. Comme le mandat de M. Rapaille est essentiellement une opération superficielle, où la forme fait foi de tout, alors oui, il a ma confiance et il peut continuer.

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  15. Simon Bastien Utilisateur de Québec Urbain

    10 mars 2010 à 22 h 52

    300 000$ de fonds publics pour se faire insulter en plein visage par un type fraîchement débarqué, même pas foutu d’enlever ses lunettes fumées et de nous regarder en face… un peu pathétique.

    Ça aura eu au moins le mérite de faire réagir. Ça doit faire partie de sa démarche, je suppose…

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  16. Jean Cazes (monlimoilou.com)

    11 mars 2010 à 09 h 21

    Signalé dans Le Soleil de ce matin, cette parodie sur YouTube absolument « décapante ». J’adorrrrrre!

    http://www.youtube.com/watch?v=heEJO3blG5Y

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  17. ELalonde

    11 mars 2010 à 11 h 31

    @Remi

    « Avec des propos plus nuancés vous pourriez être pris au sérieux… »

    Pas besoin de nuancer quand on cite. Désolé, mais j’entend plus parler de Montréal que j’entendais parler de Montréal quand j’y habitais. Sérieusement.

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    • Rémi

      11 mars 2010 à 20 h 48

      C’est bon continuez de vous défouler si ca vous fait du bien.

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      • ELalonde

        15 mars 2010 à 14 h 44

        Continuez à croire que je me défoule, que je suis fâché, comme ça vous pourrez continuer à vous dire que toutes commentaires négatif à l’égard de Québec est invalide puisqu’il provient de frustrations.

        Vive le déni :)

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  18. boris

    12 mars 2010 à 20 h 23

    très drôle de voir André Arthur se plaire et je cite « Mais le problème, ce n’est pas que ce gars-là soit un guignol qui réussit à pogner du monde à travers la planète, ce sont les centaines de milliers de dollars qui lui sont donnés à même nos taxes ». Alors que lui il ne va jamais à la chambre des communes alors que son salaire vient de nos taxes. (salaire de 148,000$)

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  19. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    13 mars 2010 à 11 h 22

    LA PSYCHANALYSE – Ce que M. Clotaire Rapaille a dit des gens de Québec – «fiers mais complexés, sadomasos, obsédés par Montréal et fanas de radio-poubelle» -, combien de fois l’ai-je moi-même écrit? Dix fois? L’ont écrit aussi, au moins une fois, tous les chroniqueurs de la province – sauf ceux de Québec, bien entendu: on ne peut pas se psychanalyser soi-même. C’est la première règle. La seconde règle, c’est que la consultation doit être payante.

    Quand tu dis à quelqu’un: «T’es rien qu’un crisse de moron complexé», c’est une insulte. Mais si tu lui dis: «T’es rien qu’un crisse de moron complexé, ça fera 300 000$ mon ami», c’est un diagnostic. Lacan: «L’argent payé au psychanalyste dans une cure n’est que très accessoirement la rémunération du service, le rôle essentiel de l’argent est de valider l’échange.»

    « Pour 300 000$, M. Clotaire Rapaille a donc validé ce que tout le Québec dit de Québec depuis toujours. Arthur Buies, une des premières grandes plumes du journalisme québécois, a écrit dès 1874: «La nature ayant fait de Québec un roc, ses habitants l’ont creusé et en ont fait un trou.»

    Rien à voir – un peu quand même: je tiens de source fiable, bien que très littéraire, que Clotaire Rapaille n’est pas son vrai nom. Il s’appellerait en réalité Gustave Pécuchet, fils de Romain Pécuchet et de Françoise Bouvard. Pis? me direz-vous. Pis rien. »

    Foglia. La Presse du 13 mars 2010

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