Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Vieux-Québec: La chute de murs

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 mai 2010 9 commentaires

Renée Larochelle
Au Fil des évènements

Les Québécois ne le savent peut-être pas, mais ils doivent une fière chandelle à Lord Dufferin. Si ce n’avait été du souci de cet homme de préserver le caractère historique de Québec, les murs encerclant la vieille ville seraient passés sous le pic des démolisseurs au début des années 1870.

La suite

États généraux du Vieux-Québec

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Patrimoine et lieux historiques.


9 commentaires

  1. André Roberge

    3 mai 2010 à 09 h 10

    Et à l’époque, l’élite canadienne-française affirmait que les murs, ce n’était pas «patrimonial». La modernité, c’était de les détruire. La chapelle des franciscaines et le monastère des Dominicains n’ont pas eu assez de Dufferin face aux élites canadiennes-françaises à la Porter-Labeaume.

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  2. probitaille

    3 mai 2010 à 13 h 15

    Faute croire que Québec est du pour avoir une bande
    d’inculte et de sous-culturé a sa tête. Jadis c’était xyz,
    aujourd’hui c’est Labeaume et cie et dans les années 60 et 70
    c’était le destructeur Lamontagne et le néolithique Pelletier.

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  3. Francis L

    3 mai 2010 à 15 h 34

    En 1870, Lord Dufferin c’est probablement fait traité de Nippies par des usagers du journal Quebec Urbain. Leurs arguments auraient été qu’on aurait pu construire des gratte ciel de 15 étages à la place, wow ça aurait été du progrès!

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  4. Pierre Bouchard

    3 mai 2010 à 19 h 13

    Monsieur Dufferin se serait fait traiter de personne non évoluée, de rétrograde et de folklorique par l’élite actuelle de Québec dont R.Labeaume et J.Porter sont parmi les représentants les plus importants. Le statut de l’Unesco accordé au quartier historique empêche pour l’essentiel le maire de tenter des aventures en son sein quoique l’église Saint Vincent et sa saga démontre qu’on peut jouer avec la frontière de l’arrondissement historique permettant maintenant l’éclosion d’un hôtel inutile. Personnellement, les destructions architecturales qui ont touché le centre ville de Québec ces trois dernières années pas si loin mais débordant le secteur du Vieux quartier ont cassé quelque chose chez ceux qui croyaient que l’identité de la capitale proposé par Dufferin serait vraiment durable. Il y a tout de même les précédents Lamontagne et Pelletier.

    Si le maire Labeaume fait des bons coups, il en sera gratifié. Si c’est le contraire, toute son arrogance n’interdit pas à quiconque de le défier. Son incapacité de répondre aux courriers de certains citoyens en dit long sur son orgueil un peu infantile.

    Extraits de mon dernier texte au sujet du monastère des Dominicains même si il déplaît à la majorité des lecteurs. Les trois, huit ou quinze personnes qui en partagent les idées c’est ce qui importe.

    -En Europe, en France, des monastères deviennent des lieux de visite avec droits d’entrées afin de connaître le mode de vie des moines. Des espèces de musées vivants en somme ou on retrouve des lieux préservés pouvant reconstituer d’anciennes pratiques sociales ici religieuses. En France, d’anciens manoirs ou hôtels d’aristocrates deviennent des musées comme le musée Carnavalet dans le quartier du marais à Paris. Tout en contemplant des tableaux, nous pouvons observer les couloirs et les pièces ou madame de Sévigné organisait la vie mondaine de l’époque. Le Château du Louvre dans un registre plus haut se transformant en musée au 19ème siècle et depuis lors n’a jamais cessé de fasciner des millions de visiteurs.

    Québec n’est pas Paris. Ce qui ne signifie pas qu’il ne faut pas sérieusement essayé de préserver les bâtiments historiques qu’on y trouve dans la capitale nationale et pas seulement dans le quadrilatère autour du château Frontenac, haute et basse ville comprises. Le bâtiment prévu par J.Porter comme toute structure architecturale moderne sera fonctionnel, fonctionnel et encore fonctionnel. Pas de problème du côté pratique des choses afin d’afficher des oeuvres d’art toutefois en quoi profondément ce bâtiment se démarquera d’une Grande Bibliothèque du Québec à Montréal à part deux échelons plus haut? Dans la cour intérieure du Louvre, l’ancien président Mitterrand a fait construire une entrée moderne au musée, une pyramide de verre qui elle se distingue relativement de l’ensemble des blocs ou bâtiments carrés bétonnés ou de verre aux surfaces lisses que nous retrouvons de plus en plus partout en Amérique du Nord.-

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  5. Manu

    3 mai 2010 à 20 h 23

    Pour revenir au sujet, Lord Dufferin s’est sûrement retourné dans sa tombe il y a 30 ans quand on a nommé une plaie ouverte en ville en son honneur.

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  6. Pier Luc

    4 mai 2010 à 08 h 44

    Sauf que nos bâtiments nous souvent pas l’intérêt des grands château de France. Des couleurs exigus sans décoration avec des reproductions de mauvaise qualité de toiles italiennes. Il y a certainement de beaux bâtiments à mettre à valeur mais ils ne le sont pas tous. Le Québec a longtemps été une région (pays/province/colonie, etc.) sous-développée…

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  7. Jaja

    6 mai 2010 à 17 h 15

    L’élite canadienne française à l’époque, ce qu’il en restait suite à la conquête, n’étaient pas des références, étant donné leur nature pro-colonialiste et bien soumise, qui était la seule élite canadienne française tolérée par les britanniques.
    Ce n’est pas surprenant qu’on avait certaines forces de castration provenant de cette supposée élite.

    Des fois on se demande s’il ne reste pas encore des vieilles traces désuètes mais tenaces, de cette mouvance, dans la capitale d’aujourd’hui.

    Mais ceci dit merci à lord Dufferin pour avoir sauvé nos fortifications, mais ne parlons pas de Durham ni surtout d’Amherst s’il vous plaît.

    Je me rappelle qu’il y avait aussi un général de l’Allemagne nazie qui avait sauvé paris de la destruction, à l’encontre des ordres d’Hitler. Si ce n’était que de ce général qui était convaincu que Hitler était devenu fou, Paris ressemblerait peut-être à Rouyn Noranda aujourd’hui, ou presque….

    L’ironie.

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