Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Rénovation de l’Hôtel-Dieu : on discute toujours du mode de financement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 juin 2010 2 commentaires

Source : Johanne Roy, Journal de Québec, le 21 juin 2010

Revirement de taille, le CHUQ n’appuie plus le partenariat public-privé dans le projet de modernisation de l’Hôtel-Dieu de Québec, préférant désormais le mode traditionnel qui permettrait d’amorcer les travaux dans les plus brefs délais.

« Considérant l’augmentation des besoins en soins prévue en 2015 et la complexité du projet, on se rend compte qu’avec le processus en PPP, cet échéancier ne sera pas respecté. Afin d’accélérer la réalisation des plans et devis, nous demandons au gouvernement de nous permettre d’aller de l’avant en mode traditionnel pour le démarrage du projet, quitte à rajuster le tir en cours de route pour certaines phases des travaux », a confirmé, lundi, au Journal de Québec, une porte-parole du CHUQ, Pascale Saint-Pierre.

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Le début des travaux de la phase 1 est prévue pour la fin de l’été.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec.


2 commentaires

  1. D Drouin Utilisateur de Québec Urbain

    30 juin 2010 à 09 h 59

    La présence d’un hôpital de cette taille à l’intérieur des vieux murs de la ville est une erreur historique. L’accès pour les malades y est très difficile en été, en saison touristique, l’hiver, durant le carnaval et même en tout temps, puisque l’accès par les transports en commun et par voiture est limité. L’Hôpital offre des services à la population de l’est de la province et les patients n’ont pas d’autre choix que d’y venir en automobile. Les côtes glacées, en hiver, sont dangereuses pour les personnes malades, et souvent âgées. L’édifice lui même, (la tour) est très laid et défigure le vieux Québec. Le ministère de la santé aurait fait preuve de sagesse en construisant un édifice neuf à un kilomètre au nord, dans le quartier Saint Roch. Cela aurait côuté moins cher et aidé à revitaliser le quartier. Les employés de l’hôpital ne demandent pas mieux que d’habiter près de leur lieu de travail et d’aller y travailler à pieds. Pour les malades, aller à l’Hôtel-Dieu, actuellement, est une pénitence. Il faudrait réouvrir ce dossier avant que l’irréparable ne soit fait.

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