Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Projet de prolongement de l’autoroute de la Capitale (carte de 1984)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 août 2010 33 commentaires

Prolongement de l'autoroute de la Capitale

L’inspiration pour ce billet m’est venue alors que j’étais dans un traffic incompréhensible de millieu d’après-midi sur l’autoroute Henri IV. Je me demandais comment il était possible que l’auroute Henri IV, un tronçon routier nord-sud primordial à Québec, absorbe la totalité de la circulation routière du Boulevard de la Capitale en direction ouest. Cet état de chose n’est évidemment pas étranger à la congestion sur Henri IV. Je me suis alors souvenu d’une vieille et rare carte routière de 1984, que j’ai cherchée et retrouvée, et qui montre le projet de prolongement du boulevard de la Capitale vers l’ouest. J’ai vérifié sur le terrain à L’Ancienne-Lorette et il y a vraiment un corridor en grande partie réservé à cette fin. Une sortie était notamment prévue pour l’aéroport. L’autoroute de la Capitale se terminait, vers l’ouest, à la jonction du boulevard Hamel et de l’autoroute 40 à St-Augustin. Avec l’augmentation de la circulation routière à Québec, la solution du prolongement de l’autoroute de la Capitale vers l’ouest est à considérer.

Voir aussi : Message d'intérêt public.


33 commentaires

  1. PY

    26 août 2010 à 22 h 02

    ben oui… y’a définitivement pas assez d’autoroutes à Québec.

    Soupir

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  2. JFGo

    26 août 2010 à 22 h 16

    C’est également intéressant de voir que l’autoroute Duplessis se prolonge au-delà du boulevard Hamel pour aller rejoindre la Route de l’Aéroport un peu plus haut.

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  3. Nick

    26 août 2010 à 22 h 17

    Ben oui tu as raison PY, on devrait tout démanteler et s’en aller en vélo à chaque jour. Ça va super bien, faire du vélo à -35 l’hiver de toute façon (sarcasme). Si vous voulez suivre l’exemple d’une certaine ville située sur une île (Montréal), on va en voir des bouchons parce que des écolos et du monde qui s’opposent à nimporte quoi empêchent de compléter la bouche d’autoroute qui, normalement entoure les grandes villes.

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  4. laéR

    26 août 2010 à 23 h 02

    Je suis tout à fait en accord avec cette idée. Les terrains appartiennent d’ailleurs toujours au MTQ et lorsque l’on regarde la carte interactive de la ville de Québec pour les évaluations foncières ont peut encore aisément repérer tous les terrains leur appartenant.

    http://www.ville.quebec.qc.ca/carte_interactive/index.aspx

    La portion d’autoroute 73 entre Félix Leclerc et Charest est vraiment en permanence très achalandée.

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  5. jfc

    26 août 2010 à 23 h 56

    Woah! Merci pour le flashback d’enfance, je l’avais oublié cette carte! :)

    C’est fort, ça fait >1 an que je fouinne ici sans rien dire et c’est une carte de 1984 qui me fait écrire qqch! Enfin, j’retourne dans mon coin à continuer de vous lire attentivement, silencieusement!

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  6. Nick

    27 août 2010 à 03 h 11

    Je suis pas totalement anti-autoroute, même que je pense c’est parfois un mal nécessaire, un peu comme je disais dans mon autre post. Sauf que le MTQ a peut-être manqué sa shot sur ce coup là. Vouloir prolonger l’autoroute de la Capitale, en passant par l’Ancienne-Lorette, serait possiblement très difficile à faire avaler aux citoyens qui y habitent aujourd’hui. Même si les terrains appartiennent au gouvernement depuis longtemps, c’était durant ces années (1984) qu’il fallait agir je pense. Aujourd’hui, beaucoup de résidents se sont établis à cet endroit et le « pas dans ma cours » risquerait d’être problématique.

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  7. Lucas

    27 août 2010 à 07 h 56

    La solution facile…

    Construire de nouvelles routes, ce n’est que déplacer le problème. Est-ce qu’on ne pourrait pas penser plutôt d’essayer d’enrayer l’étalement urbain? Et non Nick, ne pas construire de nouvelles routes ne veut pas dire de forcer tout le monde à faire du vélo. Il y a d’autres solutions, qu’en dis-tu?

    Je commence à constater qu’il y a plus de circulation sur les autoroutes en banlieues qu’en centre-ville… C’est spécial!

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    • Dominic B.

      27 août 2010 à 08 h 46

      « Je commence à constater qu’il y a plus de circulation sur les autoroutes en banlieues qu’en centre-ville… C’est spécial! »

      Tellement vrai! ça circule beaucoup (et vraiment) mieux sur grande allée et sur René Lévesque que sur Henri IV et bientôt sur Robert Bourrassa….Et selon moi le problème ne fera qu’empirer, avec le développement de la Rive-Sud, le trafic en direction des ponts ne fera qu’augmenter sans cesse…

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  8. Manu

    27 août 2010 à 08 h 45

    Le MTQ a réalisé il y a quelques années (a fait réaliser en fait, par Dessau-Soprin) une étude d’opportunité de prolongement de l’autoroute Félix-Leclerc (communément de la Capitale dans ce coin là).

    La conclusion était qu’il n’y avait pas lieu de poursuivre l’autoroute, mais que l’emprise devait être conservée pour d’autres besoins futurs, pas nécessairement une autoroute (au grand dam de l’Ancienne-Lorette qui voulait se réaproprier ces terrains) L’idée serait plutôt de corriger Henri-IV, qui n’a pas été conçu à l’origine pour le traffic de transit, mais simpement pour désservir le nord de la ville (on parlait de Loretteville à l’époque, fin 60 début 70, Val-Bélair étant tout juste sorti de son statut de « petit coin de villégiature avec des chalets »).

    D’ailleurs, la carte a peut-être été imprimée en 1984, mais c’était une très mauvaise carte, qui était déjà « passée date » de plus de 20 ans! Entre autres, si je me fie au MTQ, l’autoroute Duplessis a été entierement construite en 1966. À ce que je sache, elle a toujours été construite pour rejoindre le boulevard Hamel dans l’axe de la route de l’aéroport, et n’a jamais passé sous Hamel comme on le voit sur cette carte.

    Il s’agit plutôt d’un projection du rapport Vandry-Jobin de 1969. L’épine dorsale du réseau devait être l’autoroute de la falaise (de Duplessis/Quatre-Bourgeois, longez Quatre-Bourgeois jusqu’au PEPS, rejoingez l’actuel Charest derrière le cégep Garneau, puis à peu près en ligne avec Charest jusqu’aux bretelles de Dufferin qui arrivent à côté du cinema, et se poursuivait vers l’est sur Dufferin justement)

    Comme alternative au traffic local, il y avait l’autoroute St-Charles : l’actuelle autoroute charest à l’ouest, puis un croche vers le nord juste après du Vallon (qui était prévue comme « boulevard à hautes normes ») pour rejoindre Hamel, puis vers l’est à travers Vanier, Limoilou, le Port de Québec, un pont vers Lévis, puis jusqu’à la 20 à peu près en ligne avec la rue St-Omer).

    Finalement, l’autoroute de la Capitale est telle que présentée sur cette carte (et qui rejoignait la 40 à l’ouest là où elle traverse la voie ferrée après St-Augustin, il y a encore aujourd’hui des viaducs inutilisés à cet endroit, tout comme sur Henri-IV il y a des viaducs au-dessus de cette autoroute projetée). Elle servait à contourner Québec par le nord.

    Aujourd’hui, elle sert plutôt d’épine dorsale pour toute la couronne nord de Québec puisque le reste n’a jamais été construit. Or le principal problème pour l’instant c’est Henri IV, que le MTQ projète de réaménager dans les « prochaines années » (ça fait depuis 1999 qu’ils disent ça dans leurs « plans ») puisqu’il s’agit de toute évidence de la suite de l’autoroute de la Capitale, dans son rôle et le traffic qu’elle supporte.

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    • nietnietniet

      27 août 2010 à 09 h 27

      Très intéressant. Merci pour l’info.

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    • Nicolas Roberge Utilisateur de Québec Urbain

      27 août 2010 à 11 h 38

      Est-ce que vous travaillez pour le MTQ ou la Ville? On prépare de quoi sur le blogue sur le rapport Vandry. Si vous pouvez nous renseigner davantage que le rapport, ça serait apprécié.

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      • Philippe Thériault

        27 août 2010 à 15 h 20

        Salut

        il y a quelques moi en discutant avec lui, j’ai eu la confirmation de la bouche de ce haut focntinnaire du transport qui officait à cette époque qu’en 1976, tout le projet de prolongement de la Capitale (ouest de henri IV) était prêt qt qu’il ne manquait que la signature du sous ministre le lendemain genre le PQ rentrait (11 novembre 1976) et tout a été arrêté.. bref jamais la signature est venue. D’ailleurs, le PQ a fait le mëme coup à l’autoroute Ville Marie à Montréal et a empêché son prolongement vers l’est alors que toute l’expropriaiton avait été faite…. Or après, l’Ouest de la ville (anglophone) qui avait déjè de belles autoroutes s’est developpée pendant que l’est francophone a stagné depuis pcq pas de bons liens routiers.

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      • Manu

        27 août 2010 à 21 h 03

        Non, je n’ai aucun lien avec le MTQ (à part consulter régulièrement leur site web), mais j’ai déjà consulté le rapport Vandry-Jobin il y a plusieurs années à la bibliothèque de l’Université-Laval. Il s’en trouve aussi sûrement des copies aux archives de la ville ou du gouvernement du Québec.

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  9. Erick Utilisateur de Québec Urbain

    27 août 2010 à 09 h 26

    Je reconnais cette carte j’en ai déjà une similaire à la maison.

    Effectivement le but était de rejoindre directement la 40 à peu près là où il y a un viaduc en courbe par dessus la voie ferrée juste avant la sortie vers Ste-Catherine just au nord du parc industriel de St-Augustin.

    A l’origine plusieurs terrains étaient construits dans l’emprise à l’Ancienne-Lorette, ils ont été expropriés pour besoins futurs. Sur ce point je suis tout à fait d’accord avec le MTQ qui refuse de redonner ces terrains à l’Ancienne-Lorette pour que ceux-ci soient morcellés, hypothéquant l’usage rationnel de ce corridor à des fins de transports.

    Plus récemment j’ai vu des plans comme de quoi ils songaient à prolonger le boul. Capilale en boul. urbain entre L’Ormière et l’Ancienne-Lorette.

    p.s. Peut-être que certains s’en souviennent, mais j’avais déjà même proposé sur QU un tramway sur cette axe, qui remplacerait grossomodo le parcours 78 et qui coûterait un prix carrément ridicule à construire. Une piste cyclable pourrait très bien cohabiter avec un tel tramway sur un partie du tracé, soit entre St-Jean-Baptiste et la route de l’Aéroport.

    https://maps.google.ca/maps/ms?hl=fr&ie=UTF8&msa=0&msid=111639665682507505275.00046c6904e102a5a5ac7&t=h&z=14

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  10. Simon Bastien

    27 août 2010 à 10 h 59

    Une solution qui serait facile et qui réduirait considérablement les ralentissements dans le secteur serait d’ajouter une troisième voie sur Henri-IV entre les autoroutes Charest et de la Capitale. Cela ferait surement une différence, mais pour l’instant, ce qui bloque cette possibilité, c’est le viaduc qui passe au-dessus de Hamel, qui n’est pas assez large.

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      27 août 2010 à 11 h 35

      Ca fait partie des plans du comité de développement durable, mais comme le disais Manu dans une autre billet, ils vont probablement attendre que ces viaducs soient rendus à la fin de leur vie durable pour le faire.

      Sauf qu’élargir H4 ne remplacera pas le « shortcut » que ca ferait de prolonger Capitale jusqu’à la 40, de même que ca rendra pas plus l’aéroport facilement accèssible par l’est, et ne désenclavera pas l’Ancienne-Lorette (je boudais l’Ancienne-Lorette quand je me magasinait une maison à cause de son enclavement/problème d’accès).

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    • Manu

      27 août 2010 à 21 h 06

      Il y a le viaduc de Hamel et celui au-dessus de la rivière Lorette juste au sud qu’il fadurait élargir. J’imagine qu’on en profitera aussi pour travailler un peu l’échangeur avec Charest et les bretelles de John-Moslon qui sont trop proches.

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  11. paradiso Utilisateur de Québec Urbain

    27 août 2010 à 13 h 38

    En toute logique, une route à deux voies devrait au moins se rendre jusqu’à l’aéroport pour le désenclaver. Le corridor est là, pourquoi pas?

    Par contre, compléter le « ring » autour de Québec avec une grosse bébelle à 6 voies qui se rend jusqu’à St-Augustin ne diminuerait en rien la congestion au plan régional. Cette mesure pourrait même contribuer à accentuer le problème.

    C’est que toutes ces routes ne font qu’inciter les gens à s’acheter encore plus de bagnoles et acheter des maisons toujours plus loin.

    En plus de coûter cher en titi à déneiger, éclairer et réparer. Méchant beau cadeau que l’on fait aux générations futures.

    Dépenser des dizaines de millions $ pour un prolongement ne ferait que retarder les véritables mesures dont Québec a besoin: train de banlieue, train régional et tramway, et densification de certains secteurs (d’Estimauville, Ste-Foy, Pointe-aux-Lièvres, secteur du nouveau Colisée).

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  12. Georges-Antoine

    27 août 2010 à 14 h 27

    Je ne veux pas faire de peine au monde qui viennent de s’acheter un Hummer neuf pour faire des allers retours entre la ville et leur château en fausse pierre, mais c’est fini l’époque de la construction des autoroutes. Vous verrez sûrement des réaménagements pour améliorer la fluidité, mais pas de nouvelle autoroute majeure.

    Les décideurs commencent à réaliser (50 ans en retard) les coûts faramineux qu’imposent notre façon d’occuper le territoire. Le monde va changer et vous devrez changer vos façon de faire, que vous le vouliez ou non. On pourra à peine maintenir l’infrastructure actuelle…

    Réalisez vous une seule seconde tout ce que notre dépendance au pétrole coûte à la société? En plus du prix de l’essence, qui malmène l’économie par ses fluctuation, il y a une foule d’autres coûts.

    -Chaque gallon d’essence brûlée engendre 29 cents de coûts supplémentaires en soins de santé (nos taxes).
    -Les désastres écologiques (changements climatiques, déversements, contamination des sols et des eaux) associés en grande partie à l’industrie pétrolière coûtent des milliers de milliards à l’humanité, directement et indirectement (nos taxes).
    -La majeure partie de nos budgets militaires (nos taxes) servent à maintenir notre dominance sur des régions productrices de pétrole (e.g. moyen-orient).
    -Le coût de maintient du réseau routier est simplement exorbitant.

    Dites-vous que l’essence vous coûte en ce moment 3-4 fois le prix qui est affiché sur la pompe. On ne parle même pas du coût refilé aux générations futures; on parle d’argent que ça vous coûte en ce moment.

    Si on n’arrête pas de promouvoir le mode de vie auto-destructeur que nous avons en ce moment, ça ne va que continuer à empirer…
    Beaucoup de personnes ne réalisent pas que leur salaire sert à gagner l’argent qu’il leur faut pour aller travailler. Réfléchissez à ça deux bonnes secondes.

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      27 août 2010 à 17 h 03

      Pis t’as oublié le cout social des accidentés de la route. Un gars qui fait un accident de char, c’est pas long qu’il coute 100,000$ au système médical. Celui qui reste handicapé à vie c’est des millions qu’il coute à la société:
      a) il coute une fortune en frais médicaux.
      b) le gouvernement doit le faire vivre (sous forme de primes d’accidentés, bien-être social, etc)
      c) en revenus au gouvernement car comme il n’a pas de job il ne paie pas d’impots non plus.

      En transport en commun les accidents avec blessés graves sont plutôt rares. La plupart du temps c’est des blessures mineures ou fatales, pas d’entre d’eux.

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  13. François Magellan

    27 août 2010 à 17 h 33

    C’est drôle. Récemment, on a déposé un nouveau plan de mobilité pour la région de Québec, faisant large part au développement d’un projet de tramway, et voilà que certains vont à contre-courant et aimeraient bien qu’on augmente l’offre autoroutière. Ce serait exactement se tirer dans le pied. Québec, c’est la Mecque autoroutière. Vous voulez qu’on arrête de parler de gros village ? Apprenez à vivre avec la congestion ou rapprochez-vous du centre et de l’augmentation de l’offre en transport : automobile, transport en commun, déplacements piétonnier.

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      27 août 2010 à 18 h 11

      Aucun rapport entre le tramway et les autoroutes, le plan de mobilité, si vous l’avez lu au complet plutôt que juste focuser sur le tramway, proposait tout plein d’élargissements d’autoroutes aussi. En fait la faiblesse de ce rapport c’est justement qu’il n’y avait rien de concret pour le transport en commun en dehors du tramway.

      C’est surement pas un tramway qui ne circule qu’au centre-ville sans en sortir qui va éliminer le besoin d’autoroutes…

      De plus avez vous remarqué que le tramway qui a fait parler de lui pendant une semaine en juin…. on n’en parle plus du tout depuis ca……….

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      • François Magellan

        27 août 2010 à 18 h 25

        Même si j’ai quelques bémols par rapport au tramway, c’est un premier pas pour un changement de culture en matière de transport et d’aménagement du territoire.
        L’appétit des automobilistes sera toujours insatiable, tant que chaque automobiliste n’aura pas son bout d’autoroute sur le perron de sa maison. C’est terminé ce temps. Qu’on apporte quelques ajustements ponctuels, notamment la transformation en boulevards urbains, je n’ai rien contre, mais des prolongements d’autoroutes alors qu’on parle de combattre l’étalement urbain, non merci. L’offre insuffisante, composez avec elle.

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  14. Erick Utilisateur de Québec Urbain

    27 août 2010 à 18 h 05

    En général je suis pas trop fort sur les constructions de nouveaux autoroutes, mais dans ce cas je suis d’accord pour que le MTQ la fasse au plus maudit, et telle que prévue à l’origine en plus, pas de niaiseries de boulevards urbains etc.

    Le fait que cette portion d’autoroute n’ait jamais été construite occasionne tous les jours à tout le monde qui doit passer de al 40 au boul. Capitale un détour de plusieurs kilomètres via Charest plus au sud, un détour qui représente une dépense $$ et une perte de temps pour chacun qui doit passer par là, un coût qui se concrétise jusqu’aux marchandises qu’on achète dans les magasins. Ca fait longtemps que le MTQ aurait du construire cette section, avant qu’il y ait plein de maisons qui poussent tout le long de la zone exproprié, la plupart des acheteurs en connaissance de cause qui prennent un « guess » que ce projet ne se fera jamais, et qui vont crier fort quand ca va se faire…

    Le fait de ne pas faire cette section ne fera qu’occasionner des couts sur les autres routes par lesquelles on doit détourner, tout comme ce fut le cas jusqu’à maintenent. Si cette route avait faite il y a quelques décennies, ca se peux-tu que Charest n’aurait pas l’allure qu’il a aujourd’hui?

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    • Nicolas Roberge Utilisateur de Québec Urbain

      27 août 2010 à 18 h 16

      Très d’accord avec le point de vue d’Erick. On a choisi l’autoroute dans les années 60, mais on n’a pas fini ce qu’on avait entrepris. Le réseau inachevé est illogique et inefficace par sa multiple de bébé autoroutes. Je publie un billet complet sur tout le réseau autoroutier imaginé à l’époque. Vous verrez qu’il y a du bon et du mauvais dans le plan global.

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      • Manu

        27 août 2010 à 21 h 42

        Et les bouts qu’on a fait n’étaient pas toujours les bons…
        d’ailleurs, en 1976 on a peut-être arrêté le développement de la 40, mais on a commencé celui de Dufferin-Montmorency. On a exproprié des centaines de familles, détruit ce qui restait du quartier chinois à Québec, saccagé les battures du fleuve (et privé l’accès à celui-ci à la moitié est de la ville) et tout cela pour une autoroute qui est toujours vide. Il n’y a jamais de traffic la-dessus, même à l’heure de pointe (au pire un petit 10-15 minutes d’attente à la lumière au bout sur Honoré-Mercier).

        Le « traffic » sur cette autoroute n’augmente pas et aucune congestion n’est prévu dans un futur plus ou moins lointain. De ce que je me rappelle (je n’arrive plus à retrouver les données récentes), c’est 30-35 000 véhicules par jour en moyenne (DJMA), pour 6-8 voies de large, tandis qu’Henri-IV, entre Capitale et Charest, en accueille 110k, soit plus du triple, avec seulement 4 voies de large.

        Mais comme je disais, Dufferin-Montmorency était le prolongement de cette épine dorsale prévue (l’autoroute de la falaise) et Henri-IV avait un rôle secondaire, surtout dans sa partie nord, il y a 40 ans. Malgré cela, même selon les prévisons de l’époque, le tronçon le plus important du plan de transport qu’il aurait fallu réaliser, c’était l’autoroute de la Falaise. C’était aussi le plus « destructeur », autant en expropriations qu’en immensité de cette cicatrice urbaine. Donc peut-être une bonne chose qu’on ne l’ait pas fait, mais sur le seul compte d’arguments raisonnés, Dufferin-Montmorency n’aurait pas dû être un second choix, loin de là.

        Mais il y avait un certain Marcel Bédard, dont je vous épargne la biographique (à ne pas confondre avec le gentil Marcel Bédard, fondateur des Nordiques), qui a su faire en sorte qu’on fasse ce bout d’autoroute en priorité. L’autoroute de la Falaise aurait pu voir le jour à partir de 1982, quand on a tout rasé a l’ouest du cinéma (maintenant les jardins st-Roch, l’ENAP, l’INRS, etc. jusqu’à la rue Caron), mais c’est à ce moment qu’on a définitivement arrêté ce cirque (probablement pas pour des questions écologiques, humanitaires ou je ne sais trop, mais simplement parce qu’on n’avait plus d’argent!)

        Tout ça pour dire qu’il est difficile de dire si c’est bien ou pas bien qu’on n’ait fait que certaines parties du plan. Ça aurait pu être mieux sur cetains points, pire sur d’autres.

        De plus, on ne peut pas en vouloir à quiconque d’avoir mal prédit 40 ans d’avance la géométrie de l’étalement urbain, le développement des divers pôles d’emplois, etc.

        Mais aujourd’hui, ce qu’on constante, c’est qu’on a des autoroutes qui fusionnent à un point (Henri-IV et Capitale) et qui se séparent à un autre (Herni-IV et Charest). Entre les deux, il suffit de s’assurer de pouvoir supporter la somme des débits. Comme ça, on ne développe rien de nouveau, on ne fait que mieux utiliser le réseau. De plus, ce tronçon sert beaucoup au traffic de transit de personnes (pour qui le transport en commun ne serait d’aucune utilité) et de marchandise (un véhicule sur dix à cet endroit est un véhicule lourd selon le MTQ, et selon moi, il y en a au moins deux sur dix qui sont des véhicules commerciaux mais « pas lourd »). Je ne vois donc aucune autre solution viable et raisonnable que d’arranger Henri-IV.

        Quant au prolongement, je n’y verrais pas d’autoroute. Peut-être un boulevard à accès assez limité (2 ou 3 intersections à L’Ancienne-Lorette, puis une autre à la route de l’Aéroport) avec promenade piétone (il y a quand même des beaux coins avec la rivière), piste cyclable, et une bonne « réserve d’emprise » pour busway, tramway, ou quoique ce soit du genre.

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      • Langis D. Harvey

        27 août 2010 à 22 h 42

        @ M. Manu,
        je remarque que le sujet et vos apropos son d’ une justesse indéniable. Je ne peu que vous féliciter pour votre intérêt et votre connaissance plus qu’ éclairante.
        Je vous reMercie de bien vouloir partager avec nous !
        Un blogeur et lecteur assidu de QU.

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      27 août 2010 à 21 h 50

      Attendez de prendre connaissance du billet de Nicolas Roberge. C’est remarquable ! :)

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  15. Denis

    27 août 2010 à 22 h 30

    Le prolongement aiderait beaucoup la circulation dans le secteur…même que ca réglerait peut-être le probleme….

    Resterait après a faire un un pont-tunel à l’autre bout de la capitale dans le coin de l’ile d’orléans pour allez rejoindre la route lallemand…

    Je comprend pas tous ces gens qui ne veulent pas construire d’autoroute ou ne pas les élargir…Je veux bien limiter l’étalement urbain mais faut pas exagérer non plus…ont est a peine 1 millions dans la grande région de quebec et notre réseau routier fournit même pas…

    Je ne crois pas que la solution pour controler l’étalement urbain c’est de ne plus construire de route…densifions certains quartiers(d’estimauville par exemple) mais offront quand même un bon réseau routier pour ceux qui vive en périphérie. A condition de bien le faire et de ne pas élargir pour faire une voie pour les autobus comme sur robert-bourrassa/de la capitale(en passant cé tu juste moi qui passe jamais au bon moment, ou y’a jamais une maudite d’autobus qui passe la!!!)

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    • Manu

      28 août 2010 à 20 h 02

      C’est juste l’accotement qu’on a élargi…. rien d’épouvantable. Et des autobus, il en passe tous les jours de semaine, surtout de 16h à 18h30, plus particulièrement de la fin août à la fin avril. Pour plus d’information, consutlez les horaires des parcours 300 vers Charlesbourg et Beauport.

      Néanmoins, en même temps qu’on améliorait le cas des autobus, on a ajouté une quatrième voie sur Capitale direction Est entre Robert-Bourassa et Pierre-Bertrand. Résultat : les bouchons sur Robert-Bourassa vers Capitale Est sont moins fréquents et s’étendent sur une moins longue distance (ça tombe bien, c’était ça le but). Il y a quelques années, le traffic était souvent arrêté juste après Père-Lelièvre.

      Pour les 2 prochaines années, les travaux sur Robert-Bourassa vont par ailleurs réduire un peu l’écoulement des véhicules, qui s’étaleront sur une plus longue période ou qui passeront ailleurs. Il ne devrait donc pas y avoir trop de bouchons non plus.

      Toutefois, selon toute vraisemblance, lorsque les travaux seront terminés, les véhicules s’accumuleront plus rapidement dans la bretelle vers Capitale Est, et l’accotement réservé montrera alors toute son utilité.

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