Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Pont de Québec : un exemple flagrant de manque de fierté

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 octobre 2010 25 commentaires

Pour faire suite au billet du 9 octobre 2010 : Le Pont de Québec rouillé pour longtemps

Source : Diane Tremblay, Le Journal de Québec

L’état de délabrement du pont de Québec est un exemple flagrant de manque de fierté, estime l’historien Michel L’Hébreux, qui voue une passion sans borne à ce monument historique.

« C’est un pont particulier, qui a une histoire particulière. On devrait être fiers. On pourrait l’exploiter sur le plan touristique, mais, actuellement, on n’en parle pas. C’est comme si on en avait honte », a déclaré M. L’Hébreux au terme d’une conférence, hier, devant les membres des chambres de commerce de Québec et de Lévis.

(…) La corrosion commence à atteindre sérieusement des éléments critiques du pont, et le temps passe. « Il faut qu’il se passe quelque chose à court terme. Si les dommages sont irréversibles, c’est la fermeture du pont », a poursuivi M. L’Hébreux.

Avec 35 000 voitures par jour, la fermeture du pont pourrait avoir des conséquences catastrophiques.

Lire l’article

Voir aussi : Patrimoine et lieux historiques.


25 commentaires

  1. Éric

    11 octobre 2010 à 03 h 06

    « On devrait être fiers. On pourrait l’exploiter sur le plan touristique, mais, actuellement, on n’en parle pas. »

    Ben oui… à le regarder dans son état actuel, on a TOUS envie d’en être fiers…

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  2. Pouët

    11 octobre 2010 à 09 h 59

    Malheureusement il appartient au CN. À moins de l’acheter ou carrément d’exproprier le CN il n’y a pas grand chose à faire. Le CN est réputé pour ne faire que le minimum légal sur ses infrastructures que ce soit le pont ou ses « tracks ».

    Tout sauf dynamique comme entreprise, c’est lourd et ça bouge pas vite. Un peu vieux jeu…

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  3. paradiso Utilisateur de Québec Urbain

    11 octobre 2010 à 10 h 53

    C’est drôle, dans les années 90 la privatisation devait être la solution miracle à tout.

    Le CN est la preuve par 1000 que cette idée était une crosse monumentale. Un entretien minimal du réseau, des déraillements à répétition et des profits gargantuesques versés à quelques actionnaires.

    Vu son utilité publique, le pont doit être NATIONALISÉ. Et comme ça coûtera pas mal cher pour l’entretenir, AUCUNE compensation que ce soit ne doit être versée au CN.

    Si le fédéral ne fait pas ses devoirs et ne prend pas ses responsabilités – en vertu de la Constitution royaliste de merde que les Québécois acceptent de facto – alors la nationalisation devra se faire en contraventions à la constitution. Mais ce sera « de facto » tout aussi valable puisque le Québec ne l’a jamais signée…

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    • paradiso Utilisateur de Québec Urbain

      11 octobre 2010 à 11 h 06

      Exemple : Lorsque l’URSS a été démembrée, la crise économique était si aiguë que des États de la fédération de Russie ont commencé à imprimer leur propre monnaie de manière temporaire. Idem pour les provinces de l’Argentine lors de la crise bancaire de 2001.

      Ici on est loin d’une crise économique aussi profonde, mais des fois je me demande si le Canada n’a pas atteint une paralysie politique de même ampleur que dans les exemples ci-haut.

      En tout cas, s’il faut fermer le pont parce que des morceaux de rouille commencent à tomber, je sens que la p’tite sacoche à Verner va passer un très mauvais quart d’heure.

      Quand les automobilistes se fâchent, on les écoute…

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    • Manu

      11 octobre 2010 à 23 h 40

      Pas besoin de parler de constitution! Rappelons un extrait de l’article lié au précédent billet:

      « Le CN a offert au fédéral de lui rendre la propriété de l’ouvrage, pour un symbolique 1 $, mais Ottawa veut plutôt obliger l’entreprise à repeindre la totalité du pont, ou à rembourser les 6 millions $ qui lui avaient été versés à cet effet. L’affaire est toujours devant les tribunaux. »

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  4. Jp-Duval

    11 octobre 2010 à 11 h 54

    Je risque de recevoir des tomates….Mais bon!

    On veut avoir un colisée tout neuf alors que nous ne sommes même pas capable d’entretenir nos infrastructures??

    C’est un peu comme si un propriétaire de maison préférait chnager l’ameublement du salon plutôt que de refaire la couverture!!

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    • Georges-Antoine

      11 octobre 2010 à 12 h 53

      *Lance une tomate*

      C’est le CN qui n’est pas capable d’entretenir ses infrastructures.

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    • Jeff M

      11 octobre 2010 à 16 h 58

      C’est un bon point. J’estime que c’est aux gouvernements qu’il revient de préserver de tels ouvrages. Le CN a déjà voulu vendre le pont au fédéral pour 1$, ce dernier ne semble pas vouloir du fardeau d’une restauration totale. Et puis il y a le provincial qui verse un risible 25000$ par année depuis 1949 pour le passage des voies carossables. Endendons nous, ce n’est pas un pont du CN comme les autres. On ne doit pas s’attendre à ce qu’une entreprise dont la mission est de pousser des wagons prenne en charge la maintenance totale d’un tel ouvrage patrimoinial.

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  5. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    11 octobre 2010 à 13 h 23

    Revenons sur terre. Le Pont de Québec voit passer 35,000 voitures par jour et on va les enlever pour faire passer le tramway et les vélos à la place . Regardez le plan de mobilité durable et dites-moi le contraire.

    C’est une farce monumentale que ce pont et son entretien. Le CN est en négociation perpétuelle avec le fédéral pour en faire une infrastructure publique. Je ne sais ce qui achpoppe depuis des années mais où est le CN ca devient des négociations sans fin. Va falloir que quelquMun mette son pied è terre car ca devient ridicule. N’oubliez pas les rails sur la batture de Beauport qui empêche D’estimauville de se prolonger pour avoir accès public aux installatiuons du 400ème. Là aussi le CN se fait tirer l’oreille…

    Sur le site du CN j’ai trouvé le plan triennal d’exploitation du réseau. Le pont est conservé en opération, mais l’embranchement vers le parc industriel St-Malo est abandonné. (voir page 8 de ce document)
    http://www.cn.ca/documents/About-CN-Company-Information/three-year-plan-20100719-fr.pdf

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  6. Pierre-Luc Auclair Utilisateur de Québec Urbain

    11 octobre 2010 à 13 h 47

    C’est l’éternel même problème vais le CN… si c’était que de moi, je nationaliserais toutes le tracks, les ponts et je leur ferait payer un droit d’exploitation pour faire passer leurs trains ! C’est impossible de s’entendre avec eux sur quoi que ce soit.

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      11 octobre 2010 à 15 h 50

      Le CN attend probablement que le fédéral reprenne le pont et l’entretienne à sa place, question de faire des économies. Si le CN était encore publique, ce ne serait probablement pas un problème et le pont serait en meilleur état aujourd’hui. Les actionnaires ont achetés le meilleurs du CN, et veulent redonner au public les pertes de revenus.

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    • Manu

      11 octobre 2010 à 23 h 43

      Le CN n’a aucun problème à ce que soit « nationalisé » le pont (il l’offre à 1$ au gouvernement). C’est le gouvernement (fédéral) qui ne veut pas le prendre en charge .

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        12 octobre 2010 à 15 h 40

        Vite comme ça, on dirait un beau cadeau fait par le CN. Le pont de Québec au prix du dollorama! Mais derrière cette belle offre ce cache une horrible facture d’entretient que le CN aimerait bien se départir pour augmenter leurs profits! Le CN a été privatisé, les bons éléments comme les mauvais, il ne faut pas en plus accepter de reprendre les mauvais.

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      • Manu

        13 octobre 2010 à 09 h 37

        C’est pourquoi le gouvernement n’en veut pas et que l’affaire est devant les tribunaux.

        Mais même là, pourquoi ne le reprend-il pas. Il me semble qu’il serait plus facile pour le gouvernement de poursuivre le CN s’il avait le contrôle du pont. Pour l’instant, le CN n’a aucun intérêt à agir en bon citoyen, et le gouvernement n’a aucun « moyen de pression ».

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      12 octobre 2010 à 15 h 09

      Pourquoi leur charger un droit d’exploitation? Est-ce qu’on fait payer des droits d’utilisation aux camions qui scrappent les routes « nationalisées »?

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      • Pierre-Luc Auclair Utilisateur de Québec Urbain

        12 octobre 2010 à 21 h 21

        Je leur ferait au moins au moins payer une partie de l’entretien du réseau ferroviaire, considérant qu’en ce moment ils sont pas mal les seuls à rouler là dessus. Évidemment, dans ma tête, la nationalisation du réseau ferroviaire serait associée à des investissements massifs, doublement, triplement des tracks, électrification, priorité aux transports de personnes, augmentation de la qualité, etc.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        13 octobre 2010 à 08 h 47

        Si des investissements massifs dont l’électrification étaient fait sur les actuels chemins de fer de marchandises nationalisés que plusieurs compagnies ferroviaires pourraient utiliser comme les compagnies de camion se partagent les autoroutes, la part modale du chemin de fer augmenterait tellement que ca débarasserait nos routes de milliers de camions, ce qui au final s’autorentabiliserait par l’efficacité globale.

        Pour la priorisation aux transport des personnes, la solution passe par la séparation physique des trains de marchandises et ceux de voyageurs, autrement dit le TGV.

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        13 octobre 2010 à 13 h 57

        Il faut pas accepter de nationaliser les parties du chemin de fer qui sont déficitaires sans nationaliser aussi ce qui est profitable. Soit on re nationalise le CN au complet, soit on le laisse privé mais on l’oblige à utiliser une partie de ses profits pour payer pour les équipements qu’elle utilise.

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  7. Dave

    11 octobre 2010 à 16 h 49

    Le fédéral possède déjà le pont Champlain et le pont Jacques-Cartier à Montréal. Pourquoi ne pas reprendre les droits sur le pont de Québec…..une mobilisation s’impose je crois car les élections fédérales approchent….

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  8. J.

    11 octobre 2010 à 16 h 52

    Avec la locomotive que constitue Sam Hamad, le problème du pont de Québec va se régler en un claquement de doigt (ironie, ici). Cet homme était responsable de l’application de la loi et de la politique d’aide aux personnes à faible revenu et des prestataires d’aide sociale et était probablement celui de tout le gouvernement Charest qui avait une haine la plus viscérale envers les personnes pauvres . Il en bavait de haine quand il parlait.
    http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201008/11/01-4305775-sam-hamad-ministre-des-transports-un-impact-important-pour-quebec.php

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  9. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    12 octobre 2010 à 20 h 59

    On devrait faire pression sur les députés fédéraux pour que le fédéral nationalise le pont, c’est inacceptable comme situation. Il faut le repeindre, la couleur je m’en fous un peu, bien que j’aime le gris qui couvre le 20% du pont.

    Le pont est un des symboles de Québec et mérite d’être bien entretenu. À ceux qui disent qu’on doit taxer le CN, il faut faire attention, si on veut être cohérent point de vue environnement, il faut favoriser le transport de marchandises par train plutôt que par camion.

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