Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’usine de biométhanisation s’installera probablement dans Maizerets

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 mai 2011 36 commentaires

Source : Jean-François Cliche, Le Soleil, le 26 mai 2011

(Québec) La Ville de Québec plantera son usine de biométhanisation dans le quartier Maizerets, juste à côté de sa station d’épuration des eaux usées située près de la baie de Beauport, d’après ce qu’a pu apprendre Le Soleil auprès de plusieurs sources.

La nouvelle devrait être confirmée jeudi lors d’une conférence de presse à laquelle participeront, à 15h, le maire Régis Labeaume et le ministre de l’Environnement Pierre Arcand.

Annoncée en janvier 2010, la construction de l’usine coûtera 57 millions $, incluant le prix des «bacs bruns» dont il faudra équiper la population. De cette somme, la Ville de Québec paiera 22,8 millions $, le provincial 17,7 millions $ et le fédéral 16,5 millions $. On prévoit qu’elle produira 4,4 millions de mètres cubes de biogaz et permettra à la Ville de réduire de 3,8 % les émissions de gaz à effet de serre sur son territoire.

Essentiellement, une usine de biométhanisation est une sorte d’immense estomac où la matière putrescible est digérée, littéralement, par des bactéries. Comme le tout se passe en l’absence d’oxygène, les microbes ne rejetteront pas de gaz carbonique (CO2), ou très peu, mais produiront plutôt du méthane (CH4), qui est le principal composant du gaz naturel. Celui-ci pourra ensuite être utilisé comme carburant, et le reste de la matière «digérée» sera une forme d’engrais.

la suite

Usine de compostage : bientôt fixé ?

Le secteur portuaire et de la baie de Beauport sur Google Maps.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Baie de Beauport, Environnement.


36 commentaires

  1. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    26 mai 2011 à 22 h 45

    Intéressant comme initiative. Est-ce qu’à long terme l’usine pourra être rentable sans subvention? Ce serait encore mieux!

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  2. Citoyen du centre-ville Utilisateur de Québec Urbain

    27 mai 2011 à 09 h 50

    Ca dépend des coûts d’exploitation et d’entretien, mais dans l’article il est indiqué que «le centre de biométhanisation générera des revenus par la vente des 4,4 millions de m3 de biogaz qui seront produits annuellement. On évalue leur valeur entre 1,5 million $ et 3,7 millions $». L’incinérateur lui ne génère aucun revenu. C’est déjà un gain certain au long terme.

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    • Yvan Dutil

      27 mai 2011 à 10 h 54

      La ville vend de la vapeur à la papetière voisine et en retire des revenus. Je ne sais ne connais pas la valeur de cette transaction. Dans tout les cas de figure, mieux vaut valoriser énergétiquement les déchets.

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    • fernand Utilisateur de Québec Urbain

      28 mai 2011 à 11 h 29

      L’incinérateur ne vend pas seulement de la vapeur à l’usine de papier à coté mais sert aussi à diminuer le volume expédié au site d’enfouissement de Ste-Tite-des-Caps et d’en prolonger la vie. Vous savez le phénomène de « pas dans ma cour » a obligé les municipalités à innover. On ouvre plus un nouveau site d’enfouissemnent sans avoir une armée aux vçbarricades contre le projet…

      Avec l’incinérateur c’est un voyage de cendres au lieu de 5 voyages de déchets qu’on y envoie au site d’enfouissement.

      Avec la récupération des bacs bleus, les municipalités ont diminué un peu plus leur apport à l’incinérateur et aussi prolongé les sites d’enfouissements.

      Cette usine à marde derrière l’usine d’épuration des eaux est la dernière étape pour diminuer l’apport aux sites d’enfouissement. Quant à la rentabilité, il n’y en a pas plus que les centres de tri où bon an mal an les subventions viennent combler les écarts. Le seul point positif est la diminution de la pression sur le site d’enfouissement car en ouvrir un autre ne sera pas une sinécure. Je vois déjà l’armée verte aux barricades. Quant aux GES, j’ai des gros doutes ???

      Ces écolos qui luttent pour fermer l’incinérateur devraient y penser à sept fois avant de crier à la fermeture. Si Montréal avait eu un incinérateur, on ne serait pas rendu à faire 100km et plus en camion pour aller porter les déchets de la moitié de la province car la carrière Miron ne serait pas encore remplie comme actuellement. Enfin des cendres, les cultivateurs les étendent dans leurs champs pour désacidifier leur sol car les cendres c’est basique en chimie et non acide…

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  3. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    27 mai 2011 à 10 h 10

    Ceux qui vont nous dire que ce sera rentable sont des menteurs. Il demeure que ca soulage les sites d’enfouissements et prolonge leur vie. Voilà la VRAIE raison des bacs bleus et bientôt des bacs bruns. Le phénomène du « pas dans ma cour » a forcé les élus à innover. On a commencé avec le recyclage et les dépôts des monstres, on est rendu dans les restants de table…

    Pour le dossier des émanations de GES, le compte est nul…

    Enfin, je pense qu’on va l’installer sur la pointe au sud de l’autoroute où il y avait un parc de roulottes que la Ville a évincé. Les travaux qui ont cours ne sont pas seulement un bassin de rétention même si une partie est liée aux travaux pour régulariser les débits des égouts du quartier qui refoulent dans les caves du secteur à chaque grande marée… Il y a lieu de s’informer…

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    • Manu

      27 mai 2011 à 21 h 07

      Le compte n’est pas nul du tout. Par exemple, si au lieu de laisser s’échapper tranquillement du méthane d’un site d’enfouissement on récupère pour le brûler et en faire du CO2, c’est déjà 28 fois moins pire.

      De plus, si les matières putrescibles se ramassent sous forme de compost plutôt que d’être incinérées, on produit alors pas mal moins de CO2.

      Finalement, si vous vous plaignez toujours à tort et à travers, sans aucune connaissance en chimie organique, des méthodes contemporaines de gestion des déchets, ne serait-ce pas simplement parce que vous êtes trop paresseux pour jeter vos déchets dans trois contenants plutôt qu’un seul. Voilà probablement la « vraie raison »…

      Vous avez vraisemblablement grandi dans un monde où vous croyiez que le montant de taxes que vous payiez couvraient toutes les dépenses reliées au traitement des déchet. 50 ans plus tard, surprise! la réalité vous arrive en pleine face : il y a des coûts à long termes de dégradation des sols, de pollution de l’air, des cours d’eaus, etc. qu’on ignorait (volontairement ou pas) jadis. Plutôt que de refiler une facture épouvantablement croissante pour pallier à cet héritage, on demande un tout petit effort au citoyen. Quelque chose de tout à fait normal qui, après tout, n’est même pas un effort pour la plupart, ou encore moins d’effort pour ceux qui faisaient tout ça eux-mêmes.

      Mais bon, plus on vieillit (non pas en âge mais de coeur), moins on accepte de changer la moindre petite habitude, et on invente des prétextes aussi délirants les uns que les autres pour justifier son « dinosaurisme ». C’est normal, l’humain est ainsi fait.

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      • fernand Utilisateur de Québec Urbain

        28 mai 2011 à 11 h 37

        Ca doit être pour ca que les volcans se réveille. On enlève trop de CO2 et la nature se charge de réparer les folies des humains…

        La nature est plus forte que l’homme, certains l’oublient et se pensent tout puissants. Le compost n’a pas d’émissions de GES, je suppose !!! Cette logique ressemble aux fluo compactes et à l’éthanol. Eux aussi devaient diminuer l’apport de GES. Or, C,est le contraire…

        Tout ce qu’à créé les campagnes écolos est que tout coûte plus cher.. Chu tanné de ces apprentis gourous verts qui nous proposent n’importe quoi…

        Laisser une semaine au soleil les bacs bruns va laisser échapper autant de méthane que ce que produira l’usine. Mais pour les nostalgique de l’odeur paysanne, ils seront gâtés. Ça pue…

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      • Manu

        28 mai 2011 à 14 h 53

        Il n’y aura pas de création de méthane dans un bac brun. à moins que vous recouvrez le tout d’un mètre de sable (ce qui n’entre même pas dans le bac) et que vous laissez ça en place plusieurs semaine.

        Et pour voutre information, comme je vous l’ai déjà répété plusieurs fois, le méthane est INODORE.

        Quand au volcan, je ne vois absolument pas le lien avec ce dont on parle, ni dans nos commenaires, ni en tant que phénomène géologique. Si c’était une blague, il va falloir la retravailler pas mal…

        on ne parle pas non plus de gourous verts ou je ne sais trop quoi. On parle simplement de gros bon sens.

        Finalement, je vais encore le répéter, vous n’avez aucunement les connaissances et encore moins l’intelligence pour être apte à juger, ni même comprendre, tout ce que vous entendez et lisez à ce sujet. Sinon, c’est que vous jouez la comédie et faites exprès pour passer pour un pauvre type.

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  4. Paco Utilisateur de Québec Urbain

    27 mai 2011 à 13 h 24

    De quoi ont l’air les « résidus » une fois leur séjour dans le composteur terminé? Qu’est-ce que la ville planifie faire avec le compost obtenu? Elle en aura certainement trop pour ses propres besoins (parcs, plantations publiques…). Je verrais bien un programme de distribution aux citoyens, à un prix d’ami, simplement pour couvrir les frais d’un tel programme.

    Il est aussi question d’un « centre de compostage à ciel ouvert » pour les résidus verts (gazon, branches, etc) dans l’ouest de la ville, sans aucun autre détail…

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    • Paco Utilisateur de Québec Urbain

      27 mai 2011 à 19 h 23

      J’ai relu et je me réponds: les citoyens pourront s’approvisionner gratuitement au centre de compostage, promet le maire.

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    • fernand Utilisateur de Québec Urbain

      28 mai 2011 à 11 h 45

      À quoi sert un centre de compostage quand on nous dit de laisser notre gazon coupé en place. C’est diminuer volontairement le volume d’intrants au centre de compostage…

      C’est vrai faut pas le mettre proche des citoyens surtout pas dans niotre cour car ca sent…

      En tout cas. 76% des gens ne recoivent pas cette nouvelle comme une lettre à la poste. Nous de la banlieue on a déjà deux gros bacs, en voici un troisième. Ca prend de la place et les terrains sont de moins en moins grands, densification oblige… Dans mon cas, mon terrain date de 71 et est assez grand sauf que je devrai m’astreindre et me résigner à une gymnastique dans le tri de mes déchets même si ca ne me plait pas.

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      • Manu

        28 mai 2011 à 14 h 58

        Deux gros bacs? Alors changez voter poubelle pour un petit modèle. De toute façon, il n’y aura persque plus rien à y mettre.

        Et de la gymnastique pour faire le tri de vos déchets? Non mais quel effort insurmontable!!! J’imagine que vous ne triez jamais vos vêtements? Votre vaisselle quand elle est propre? On parle de tri, mais au fond, il n’Y a pratiquement pas de tri à faire, juste à jeter les choses au bon endroit.

        Avez-vous un effort particulier à faire pour trier les « déchets » qui vont à la poubelle et ceux qui vont à la toilette?

        Franchement… difficile d’être plus pathétique.

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    • fernand Utilisateur de Québec Urbain

      28 mai 2011 à 15 h 33

      Manui a dit : « Le compte n’est pas nul du tout. Par exemple, si au lieu de laisser s’échapper tranquillement du méthane d’un site d’enfouissement on récupère pour le brûler et en faire du CO2, c’est déjà 28 fois moins pire. » Voilà, comment pouvez vous affirmer de telles inepties non prouvées.

      Par contre, les émanations du bac brun en période ensoleillée seront sentables facilement et la putréfaction c’est composé de méthane. Le seul avantage est que le site d’enfouissement recevra moins de cendres, un point c’est tout. Prétendre que ce sera rentable etou efficace pour l’environnement est de la pensée magique alimentée par des prémisses fausses. Je vous convie à lire ces citations de scientifiques de renom:

      « Les coûts engendrés par une politique climatique doivent être proportionnels à ses avantages. Or l’impact du changement climatique est relativement faible ». Richard Tol – PhD – Prof of the Economics of Climate Change Vrije Universiteit Amsterdam (NL) Prof associé Hamburg Centre for Marine and Atmospheric Science (D).

      « Toute analyse scientifique raisonnable doit conclure que la théorie des changements climatiques causés par les gaz à effet de serre est fausse. Le grand problème actuel se situe plutôt dans la lutte contre la pollution ». Leonard Weinstein – ScD – Physicien – Chercheur au NASA Langley Research Center – National Institute of Aerospace (USA).

      « Les changements climatiques sont la conséquence de fluctuations naturelles, routinières dans l’histoire de la planète. Ce processus est en dehors de nos possibilités de contrôle ». Robert B Laughlin – PhD – Physicien – Prix Nobel de Physique – Professeur à Stanford University (USA)

      « Les changements climatiques découlent d’un processus naturel soumis à des cycles. Les activités humaines y ont un apport négligeable ». Anatoly Levitin – PhD – Directeur du Laboratoire des Variations Géomagnétiques – Institut du Magnétisme Terrestre – Académie des Sciences (Russie)

      « Il n’y a aucune raison de croire à la responsabilité humaine sur le changement climatique, car rien ne met ce phénomène en évidence ». Antonis Christofides – Sciences de la Terre – Water Resources – National Technical University of Athens (GR)

      « L’hystérie portant le réchauffement global est alimenté par une science simpliste de pacotille ». Neil Waterhouse – PhD – Physicien – Mesures des Températures – ex membre du National Research Council (Canada)

      Nos déchets sont polluants, j’en suis. Les disposer d’une façon intelligente coûte de plus en plus cher. Mais vivre en société oblige des choix même douleureux pour le porte-feuille. Quant aux GES, la nature compensera ce que l’humain essaiera de modifier. Les volcans viennnet changer les climats plus que notre lutte è la Dom Quicotte alimentée par des gens avides d’exploiter les crédules. Moi Al Gore est un profiteur, pas un prophète…

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      • Thomas

        28 mai 2011 à 17 h 06

        Ce qui sera dans le bac brun est ce qui compose en grande partie votre poubelle actuellement, alors l’odeur est la même. Vous n’êtes pas obligé de gaspiller plus de nourritures sous prétexte que ça ira au compost.

        Si ça vous répugne à ce point, il existe des sacs biodégradables pour le compost…

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      • Yvan Dutil

        28 mai 2011 à 17 h 36

        Bon, voilà Fernand qui nous ressort des arguments copier-coller de sites négationnistes.

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      • Emanuel

        29 mai 2011 à 10 h 56

        Franchement, Monsieur Fernand, je m’esclaffe en ce petit matin gris, en imaginant tous ces volcans se donnant le mot de leur réveil pour contrebalancer la lutte à l’émission de CO2. C’est une sorte de pendant anti-écologiste à cette chanson écolo et un peu niaise des Cowboys fringants (« Plus rien »), dans laquelle l’humain bousille à ce point la planète que même les tremblements de terre se mettent de la partie !

        Au fait, le lixiviat, cette gentille eau empoisonnée provenant des sites d’enfouissement où l’on jette tout ce qui n’est pas traité, vous connaissez ?

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  5. Erick Utilisateur de Québec Urbain

    27 mai 2011 à 14 h 45

    Ils vont avoir un problème d’acceptation publique et vont donc avoir pas mal moins de déchets compostables à disposer qu’ils s’y attendent. Contrairement à l’instauration du bac de récupération « bleu », la population est en défaveur avec ce nouveau tri, c’est du moins ce que tendent à démontrer les quelques sondages que j’ai vu à ce sujet.

    Ceux qui ont investit des centaines de dollars à s’acheter des broyeurs à déchets vont continuer de s’en servir. Et pour les autres, c’est souvent un problème de gestion domestique.

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  6. Mathieu

    27 mai 2011 à 16 h 15

    Ça me surprendrait si on devait composter les boues de l’usine d’épuration des eaux. Elles sont brûlées par l’incinérateur en ce moment et sont leur principale source de combustible. Les deux seuls autres  »extrants » de l’usine d’épuration sont l’eau qui est rejetée dans le fleuve et les solides qui sont enlevés lors du premier traitement initial de l’eau usée. Dans ce cas, ce sont des grilles qui ramassent ces solides au tout début du processus et ce sont tous les déchets que le monde envoient dans les égoûts : les mégots de cigarette, les condoms usés, etc. Ces résidus sont acheminés vers le site d’enfouissement de Saint-Joachin.

    Il faut se rappeler que le but premier de l’incinérateur ce n’est pas d’éliminer les déchets, mais bien de produire de la vapeur que la ville revend à la papetière et à une ou deux autres industries à proximité. Les déchets acheminés à l’incinérateur peuvent pourrir dans la fosse pendant plusieurs jours avant d’être brûlés; le but est de fournir une source constante de vapeur et non pas brûler une quantité constante de déchets. Lorsqu’il y a un bris à l’incinérateur ou qu’on arrête la production de vapeur, la papetière doit faire fonctionner ses bouilloires. Le combustible est du  »bunker » qui est entreposé dans les trois immenses réservoirs qui sont situés entre le boulevard Montmorency et l’autoroute Dufferin-Montmorency. C’est aussi polluant, sinon plus, que la combustion des déchets.

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    • fernand Utilisateur de Québec Urbain

      28 mai 2011 à 12 h 00

      Comme ancien conseiller municipal je sais que le but premier de l’incinérateur estde diminuer le cvolume de déchets à expédier au site d,enfouissement car dans les années soixante on a véçu le phénomène de « pas dans ma cour » qui a ralenti et stoppé toute ouverte de nouveaux sites d’enfouissement. Si on voudrait remplacer le site de Ste-Tite-des-caps, on aut=rait tou un débat public et on devra l’installer encore pus loin de la zone habitée ce qui aut0rait pour conséquence encore plus de polition par transport par camions.

      Les extrants de l’incénateur sont de la vapeur vendue, du fer récupéré par AIM et des cendres qu’on expédie par camions au site d’enfouissement. Si on ne les brûlaient par nos déchets auraient déjà fermé le site d’enfouissement actuel. Où nous les expédierions-nous à la place ???

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  7. Charles

    27 mai 2011 à 16 h 50

    Pour ajouter au commentaire de Mathieu, il y a un autre déchet qui est extrait autre que les boues et les déchets des grilles; ce sont les écumes. Ces flottants sont constitués en grande majorité de graisses qui est normalement acheminées à l’incinérateur. Cette matière est indésirable pour eux, car lorsque le chargement arrive, l’opérateur de la grue de l’incinérateur doit mélanger le tout avec les autres déchets pour que ce soit brûlable, intérompant ainsi le déchangement d’autres camions de vidanges. Par contre, les graisses ont un excellent rendement de méthanisation.

    Dans un autre ordre d’idée, il faudrait savoir si il est plus avantageux monétairement de méthaniser les boues, soit environs 1 000 000 litres par jours, ou bien de continuer d’alimenter l’incinérateur avec les boues qui doivent êtres asséchées avant d’être brûlées. Le contrat de déshydratation coûte combien à la ville? Et les revenus de la vente de la vapeur donne combien à la ville?

    Peut-être aurons-nous des réponses à la rencontre d’information du 1er juin?

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    • André

      27 mai 2011 à 17 h 00

      Contrat entre la Ville de Québec et «STADACONA, S.E.C. », relativement à la vente de vapeur de l’incinérateur.

      Date : 11 Décembre 2007
      IMPACT(S) FINANCIER(S)
      Revenus de 9 M $ en 2008, de 9,5 M $ en 2009, de 10 M $ en 2010 et de 10 M $ indexés pour les années
      suivantes; indexation maximale établie à 2,5%.

      Durée de 17 ans et renouvelable 5 ans de gré à gré

      Source:
      http://www.incinerateur.qc.ca/documents/TP2007-053Cont&edevapeur_000.pdf

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    • Manu

      27 mai 2011 à 21 h 13

      D’un autre côté, les restes de tables et autres matières putrescibles sont généralement plus difficile à brûler que le reste étant donné qu’ils sont principalement composés d’eau. Si le reste brûle plus facilement, ce sera peut-être moins nécessaire d’acheminer de la matière de type « combustible ». Simple hypothèse… on nous renseignera probablement à la scéance du 1er juin.

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  8. Daniel

    27 mai 2011 à 18 h 56

    Ils vont probablement utiliser plus de carburant pour aller chercher la matière à chacune des maisons que l’usine va en produire. 3 collectes ça commence à faire beaucoup de camions pour la récolte des ordures. Je serais curieux de voir le gain énergétique.

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    • Paco Utilisateur de Québec Urbain

      27 mai 2011 à 19 h 20

      Plus de carburant pour la collecte que de gaz produit? Je ne demande qu’à voir les chiffres, mais de toute facon on a pas trop le choix sinon ca s’accumule chez nous…

      Il n’y aura pas plus de camions qu’avant puisque la collecte des résidus alimentaires remplace la collecte des déchets une semaine sur deux.

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  9. michel

    27 mai 2011 à 20 h 15

    En effet pour le transport, ça n’augmente pas le nombre de camion pour transporter cette matière qui est simplement détournée du chemin de l’incinérateur.

    La seule manière de sauver du pétrole c’est de réduire ses déchets…

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    • Manu

      27 mai 2011 à 21 h 16

      En fait, il y en aura peut-être un peu plus, car si on se fie à l’exemple de Lévis, il doivent ramasser le bac brun toutes les semaines, puis le reste des ordures aux deux semaines, en alternance avec le recyclage. Ça fait donc quatre collectes aux deux semaines, plutôt que trois. Reste à voir si c’est vraiment nécessaire de ramasser le bac brun toutes les semaines. Peut-être juste l’été…

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    • fernand Utilisateur de Québec Urbain

      28 mai 2011 à 12 h 03

      Et ca c’est la quadrature du cercle… A moins d’être comme les biafrais, se laisser mourir de faim…

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  10. Louis Lamontagne

    28 mai 2011 à 10 h 22

    Qu’est-ce que ca sent une usine de biométhanisation ??
    Tout ce qui implique des processus de transformation biologiques, en général, ça pue.

    Les résidus de l’usine d’épuration ne seraient-ils pas aussi en partie « méthanisables » et ou compostables ? Sinon pourraient-ils être impliqués dans le processus. D’la crotte ça se composte, non? Le méthane produit sera-t-il réintroduit dans le processus ? Ex: chauffage des fours de l’incinérateur, production de vapeur ou d’électricité ?

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  11. Martin Otis Utilisateur de Québec Urbain

    28 mai 2011 à 12 h 02

    D’la crotte ça se composte, non?

    —-

    Justement un reportage sur le recyclage de type de matériel passe présentement sur RDI à l’émission 109. Au bout de la ligne ledit matériel se retrouve épandu dan les champs. Dans le même reportage il montre même une toilette qui sépare les deux items d’une toilette. Et l’autre se sert du liquide pour arroser le sol de ses plantations…

    http://www.109-tv.com/emission_de_la_semaine.php

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  12. barb

    28 mai 2011 à 17 h 13

    Les seules personnes qui trieront plus, ce sont ceux qui continuent de faire leur propre composte.
    Pour ce qu’il est du site : dommage que c’est encore Limoilou qui doit supporter plus de camionnage dans le secteur. Il y a des plaintes depuis des années à ce propos. Il y a déjà l’incinérateur et l’éco-centre dans le coin…
    Personnellement je suis contente de pouvoir réduire encore plus les déchets qui iront dans l’incinérateur, surtout les déchets de table brûlent très mal.

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    • Etienne

      29 mai 2011 à 17 h 39

      Effectivement les citoyens de Limoilou y goutent encore. J’ai bien hâte de voir la réfection du Boul. Capucins. qui fera office de « frontière visuelle » vers le développement massif de ce secteur industriel pour les gens du Vieux-Limoilou. Cette artère demeure TRÈS intéressante quant aux futurs liens avec le vieux port et le secteur d’estimauville.

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