Source : Marc-André Gagnon, Journal de Québec, le 21 décembre 2011
La Ville de Québec vient de s’entendre avec le Centre local de développement de Québec pour lui racheter le couvent de Beauport, dans le but d’en faire le nouveau bureau d’arrondissement de Beauport.
Il y a six ans, le CLD avait accepté de se porter acquéreur du couvent à la demande de la Ville, afin d’en sauver le caractère patrimonial.
L’automne dernier, faute d’avoir trouvé un terrain d’entente pour retourner ce vieil édifice à la Ville, et après y avoir dépensé plus de 1,15 million de dollars en entretien, le CLD a décidé de le mettre en vente. Un an plus tard, le CLD a finalement accepté de laisser aller le vieux couvent à la Ville de Québec, moyennant la même somme qui avait été payée en août 2005,soit 750000 $.
Une fois propriétaire de l’ancien couvent, dès 2012, la Ville investira huit millions pour en faire le nouveau bureau d’arrondissement de Beauport. En contrepartie, la Ville espère retourner deux millions dans ses coffres en procédant à la vente de l’actuel bureau d’arrondissement de Beauport.
21 décembre 2011 à 12 h 11
Je ne trouve pas que ce soit une si mauvaise idée. En Europe, les bureaux municipaux sont parfois (même souvent) dans des édifices historiques.
Dans un article du Soleil traitant du même sujet, on citait Anne Guérette qui proposait plutôt l’idée d’un hôtel (!). Suis-je le seul à trouver l’attitude de cette conseillère indépendante de plus en plus contreproductive? opposition systématique, se range toujours du côté des citoyens «chialeux», solutions plus ou moins farfelues. Sa dernière sortie c’était pour se prononcer contre le «vélo-boulevard» sur Père-Marquette. Bref…
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21 décembre 2011 à 12 h 24
« Tard lundi soir, lorsque la vente a été annoncée au conseil, l’indépendante Anne Guérette a proposé que la Ville vende le couvent à un promoteur privé. «On pourrait faire un hôtel. La Ville pourrait le remettre en vente avec la condition de la conservation. Il y aurait des projets plus rentables», a-t-elle suggéré.
Des propos qui ont fait bondir la conseillère responsable du patrimoine, Julie Lemieux.
«On reconvertit un édifice magnifique et Mme Guérette n’est pas contente. Je suis sans voix!» a lancé Mme Lemieux, visiblement irritée. «On a des employés dans un sous-sol sans fenêtres. Il faut qu’on les déménage et on considère que le couvent est le meilleur endroit. Ça va restructurer le Vieux-Beauport. Un hôtel? Non merci!»
Mardi, Anne Guérette a réaffirmé son idée d’hôtel. Ou autre, a-t-elle toutefois nuancé. «Ce que je crois est que ça vaudrait la peine qu’on évalue divers scénarios.» »
source :
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/la-capitale/201112/20/01-4479785-la-ville-de-quebec-achete-le-couvent-de-beauport.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_la-capitale_577_section_POS2
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21 décembre 2011 à 12 h 33
Merci, c’est bien l’article dont je parlais.
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21 décembre 2011 à 13 h 14
Très bonne décision de la ville de convertir ce couvent en bureau d’arrondissement. Cette bâtisse est magnifique et elle sera recyclée pour la communauté.
Encore une fois la conseillère Anne Guérette a erré en proposant que cette beauté soit convertie en hôtel…
Et il me semble que ça lui arrive souvent de dire n’importe quoi,pourvu qu’elle dise quelque chose.
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21 décembre 2011 à 13 h 20
Rappelons que cette conseillère était contre l’idée de convertir en hôtelle site de l’église St-Vincent-de-Paul.
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21 décembre 2011 à 14 h 52
Également contre l’agrandissement du musée avec façade sur Grande Allée,elle proposait d’agrandir vers la cour arrière!…
Idée magique ou $90,000,000 aurait été investi dans une pente avec vu sur les raffineries…
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21 décembre 2011 à 15 h 03
Un détail: Le terrain appartenant à la Commission des Champs de Bataille Nationaux, cette idée de la conseillère ne pouvait avoir lieu sans le consentement de la CCBN qui a toujours maintenu son mandat premier, soit celui de la conservation d’un parc public. Elle n’avait jamais validé son idée auprès de la CCBN.
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22 décembre 2011 à 06 h 48
Une vue qui aurait commandé un vaste panorama, incluant un des plus grands fleuves du monde.
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21 décembre 2011 à 15 h 28
C’est une bonne chose que ce bâtiment présentant une architecture intéressante soit mis en valeur, d’autant plus que de ses étages du côté sud on doit avoir une vue sur le fleuve.
Personnellement, c’est sur ce site que la principale bibliothèque de l’arrondissement aurait dû y être aménagée. Occupant soit tout l’édifice, ou encore occupant un bâtiment connexe comme cela s’est fait dans l’arrondissement de Charlesbourg. Cela aurait d’autant plus été intéressant qu’à proximité le transport en commun est au 10 minutes et que juste à côté il y a une école secondaire. Une ressource culturelle d’envergure aurait donc une clientèle de proximité immédiate et une facilité d’accès impressionnante via Métrobus.
On peut bien rêver, mais ce qui serait porteur pour l’avenir serait de déménager la bibliothèque actuelle (Étienne-Parent) dans ce lieu, et de déplacer le bureau d’arrondissement dans l’édifice de la bibliothèque actuelle. Côté transport ce serait brillant. Une grande proportion des jeunes usagers d’une bibliothèque sont des utilisateurs du transport en commun, ce qui est moins le cas pour ceux qui sont des clients d’un bureau d’arrondissement. Quand au bureau d’arrondissement, il serait central au territoire de ses résidents, qui pour la plupart ont des véhicules pour y aller.
De plus, juste à côté du Couvent il y a aussi un agora publique qu’on se propose en plus de déplacer sur le site de celui ci. À proximité il y a une maison historique (Maison Girardin). Il y vraiment plus à cet endroit pour en faire un pôle culturel que le milieu de nulle part perdu dans le power centre local où est présentement la bibliothèque Étienne-Parent. Encore des raisons de plus d’ y penser.
L’idée mériterait qu’on s’y penche sérieusement pour mesurer tout les avantages qui corrigeraient la déficience du site où est implantée l’actuelle bibliothèque : Dangerosité de l’accès des lieux, site qui n’est pas et ne sera jamais desservi adéquatement par le transport en commun.
Toutefois, les élus locaux n’ont pas semble t-il de visions porteuse d’avenir dans de tels dossiers. C’est inutile de dépenser de l’énergie pour les amener vers une telle idée. Lorsqu’on prend la peine de s’adresser à eux directement on écoute poliment tout simplement sans plus. Donc une occasion idéale de corriger une mauvaise implantation passée va encore échapper au milieu.
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21 décembre 2011 à 16 h 08
comme j’abonde en votre sens ! Une vision lucide d’un tel équipement, soit une bibliothèque, a contrario de politiciens incultes, pour qui c’est en quelque sorte un Wal-Mart, déconnecté de son environnement culturel et social.
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21 décembre 2011 à 19 h 16
C’est une excellente idée et une bonne nouvelle. Le Vieux-Beauport ne s’en portera que mieux! Reste à voir ce qui adviendra de l’ancienne mairie (bureau d’arrondissement actuel)…Dans son état actuel, c’est relativement limité comme potentiel.
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21 décembre 2011 à 23 h 08
Selon l’article du journal de Québec, il sera mis en vente en espérant retourner 2 millions dans les coffres de la ville.
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22 décembre 2011 à 10 h 51
Le bureau d’arrondissement est peut-être un édifice limité dans son potentiel, mais il fait partie du patrimoine local autant, sinon plus, que le couvent de Beauport. Le bureau d’arrondissement actuel a été construit en 1932 d’après les plans d’Adrien Dufresne, architecte bien connu originaire de Beauport. C’est ce même architecte qui a conçu le centre Mgr de Laval, l’ancien hopital Robert-Giffard, l’église de Ste-Thérèse de Lisieux et plusieurs autres édifices dans la région. L’édifice a servi comme caserne de pompiers à la municipalité de Beauport jusqu’aux années 1950 et ensuite comme hotel de ville jusqu’à la fusion de 2002. À mon avis, vendre cet édifice à tes intérêts privés serait de loin pire que vendre le couvent de Beauport.
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22 décembre 2011 à 10 h 56
Une erreur du RMQ qui a son dénouement drôlement. J »étais conseiller municipal quand on parlait de l,avenir de ce joyau architectural. Le conseiller Claude Boulet qui représentait ce secteur à ce moment avait présenté un promoteur qui voulait en faire un centre d’hébergement pour personne âgées. Le conseil avait refusé à cause que le promoteur demandait de faire une rallonge de 20 chambres derrière le bâtiment même s’il promettait de respecter l’architecture existante extérieure en le faisant du même style. On a manqué l’occasion et le CDL dont ce n’est pas son mandat, à la demande de Claude Larose, bras droit du maire L’Allier, s’en est porté acquéreur pour 750,000$. Pendant tout ce temps on a gelé des fonds qui aurauit pu servir à aider les entreprises à incuber et se développer.
Il y a eu beaucoup de consultations avec les organismes culturels et patrimonial du milieu et j’avais exprimé la suggestion d’y loger l’association des familles souches car à Beauport beaucoup de familles arrivées avec Robert Giffard (les cents associés) pourraient regrouper un centre d’archives de leurs arbres généalogiques comme il en existe un administré par les mormons à Salt Lake City. Ca aurait eu un effet dynamisant dans le secteur et apporterait beaucoup de visites externes faisant l’affaire des restaurants et hotels du coin. J’ai passé pour un illuminé car le regroupement de la culture en voyait la possibilité de loger les organismes du milieu. Actuelement , il y a toujours un manque de locaux pour ceux ci. Faut pas oublier qu’on a plus de deux cents OSBL dans l’arrondissement…
Je suis contre le transfert à grand frais du bureau d’arrondissement qui a été construit dans sa forme actuelle sous l’administration Rivard dans les années 80 suite à la fusion des six anciennes villes de l’arrondissement en 1976 et rénové récemment. Il me semble que dans le contexte de crise financière cette initiative n’a pas sa place. os fonctionnaires sont très bien logés et même plusieurs bureaux sont vides actuellement car l’importance des administrations d’arrondissement diminue comme la glace au soleil acr les coupures sont toujours a ce niveau même si on a installé dans le cabinet du maire un coordonateuraux arrondissement s qui ont de moins en moins de décisions à prendre.
La bibliothèque aurait du être le premier choix doté d’uin centre d’archives généalogique et je salue la suggestion d’un blogeur du site.
Quand à Mme Guérette, sa formation d’architecte la pousse au respect du patrimoine bâti. Que l’on questionne ses interventions est quelque chose mais de lui accoler une étiquette d’empêcheur de tourner en rond est exagéré. Un jour on déplorera les erreurs de l’administration municipale mais il sera trop tard. Le respect du patrimoine bâti n’est pas l’apanache des québécois alors que les autres provinces les gardent jalousement en état d’oirgine. Je me demande jusqu’à quand l’UNESCO tolérera les balafres dans le patrimoine bâti sur la colline et les vieux murs avant de retirer là Québec le titre de « Patrimoine mondial »…
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