Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Arrondissement Beauport »

Dépôt à neige de Beauport : le projet de mur acoustique verdi et bonifié

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 janvier 2023 Aucun commentaire

Québec, le 20 janvier 2023 – La Ville de Québec a présenté aux citoyens hier un projet de mur acoustique aux abords du dépôt à neige de Beauport, situé sur le boulevard Raymond.

Annoncé en 2019, le mur acoustique permettra d’améliorer la qualité de vie des citoyens du secteur de Courville. À la suite de plusieurs communications et rencontres avec les citoyens du secteur, le projet a été bonifié. Il présente maintenant un volet de végétalisation qui, en plus de contribuer à l’absorption du bruit ambiant, s’inscrit dans la volonté de la Ville d’augmenter la canopée sur son territoire.

« La Ville est fière qu’un élément technique comme le mur acoustique puisse être adapté aux besoins de verdissement d’un quartier, a mentionné le vice-président du comité exécutif responsable du transport et de l’entretien des voies de circulation, M. Pierre-Luc Lachance. Les discussions avec les citoyens du secteur ont permis d’améliorer et de donner une valeur ajoutée au projet. Signe que la consultation citoyenne est toujours importante pour un projet. Il me fait plaisir de constater que Québec travaille continuellement à l’amélioration de ses infrastructures au bénéfice des citoyens. »

Dépôt à neige : un projet, deux volets

La végétalisation du site du dépôt à neige de Beauport sera précédée par la construction d’un remblai, localisé dans la section nord. Ce remblai agira comme écran visuel et sera principalement constitué du matériel d’excavation des travaux de la voirie. Cette valorisation de matériel constitue une occasion de réaliser le chantier dans des délais réduits, en plus de diminuer l’impact environnemental du transport de matériaux.

La naturalisation du site, réalisée dans un second volet par la bonification de la canopée, comporte de nombreux avantages. Elle permettra une intégration optimale du dépôt à neige dans le paysage. Le verdissement du secteur contribuera de plus à la lutte aux ilots de chaleur et à la diminution de l’érosion des sols.

Concrètement, la naturalisation du site représente la création d’un boisé pour lequel la Ville plantera environ 4 000 arbres et 20 000 arbustes de différentes essences sur une surface d’environ 50 000 m2, principalement situé dans les secteurs est et nord-est du site du dépôt à neige.

Le site est situé au nord de l’autoroute 40, bordé par les boulevards Raymond et Louis-XIV et l’avenue Larue. La naturalisation du site sera complétée en 2025, au même moment que la fin de l’aménagement du dépôt à neige.

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Des informations pour les activités de participation publique

Mur antibruit à Beauport: l’ajout d’arbres ne rassure pas les voisins du dépôt à neige Jean-Luc Lavallée (Journal de Québec)

Voir aussi : 0 - Revue de presse, Arrondissement Beauport, Environnement.

Terres des Sœurs de la Charité de Québec: des consultations sont en vue pour l’agroparc de Beauport

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 octobre 2022 Commentaires fermés sur Terres des Sœurs de la Charité de Québec: des consultations sont en vue pour l’agroparc de Beauport

* Photo: Marie Bouchard (Septembre 2018)

Diane Tremblay
Journal de Québec

Deux phases de consultation sont prévues en lien avec le projet d’agroparc qui verra le jour sur les terres des Sœurs de la Charité de Québec, dans l’arrondissement Beauport.

La première phase prendra la forme d’une table de concertation où participeront des acteurs clés regroupant des experts et des partenaires du milieu.

Une deuxième phase consistera à des consultations publiques plus larges sur la base d’un concept détaillé élaboré lors de la phase 1 et qui devrait avoir lieu au printemps 2023, selon ce que Le Journal a appris.
Au cours des derniers mois, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) s’est affairé à structurer la gouvernance interne du projet et à débuter la planification d’une stratégie de consultations des parties prenantes.

L’équipe de projet sera composée de représentants du MAPAQ, du Secrétariat à la Capitale-Nationale, de la Ville de Québec et de l’Université Laval.

L’acte de vente a été signé devant le notaire le 30 septembre, officialisant la transaction de 28,7 M$ pour l’acquisition de 203 hectares par le MAPAQ.

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Voir aussi : 0 - Revue de presse, Arrondissement Beauport.

Jean-Lesage : une circonscription bousculée par les mégaprojets

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 septembre 2022 Commentaires fermés sur Jean-Lesage : une circonscription bousculée par les mégaprojets

David Rémillard
Radio-Canada

Parmi les plus défavorisées au Québec, la circonscription de Jean-Lesage change peu à peu de visage. Zone d’innovation Littoral Est, tramway, troisième lien, mégahôpital, Medicago, écoquartiers : du Vieux-Limoilou jusqu’à Beauport, les mégaprojets ont déjà une incidence sur le développement et le tissu social. Occasion pour certains et risque pour les autres, les prochaines décisions seront critiques.

À travers les tuiles défraîchies et les corridors mal éclairés des galeries de la Canardière, le commerce de France Bergeron détonne par la vivacité de ses couleurs. La fleuriste ne sait pas ce qui adviendra de ses bouquets quand elle ne sera plus là, mais elle semble convaincue d’une chose : « le meilleur est à venir ».

Après 40 ans à tenir boutique sur d’Estimauville, l’affirmation n’est pas banale.

Là où il ne poussait que des mauvaises herbes sur des terrains désaffectés il y a quelques années se trouve maintenant un terreau fertile pour les immeubles à bureaux et les projets de condos.

Depuis le début de la revitalisation du quartier, la commerçante note l’arrivée de nouveaux clients, en apparence mieux nantis. Cette transformation n’est pas terminée et tout autour, les grues s’activent.

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Voir aussi : 0 - Revue de presse, Arrondissement Beauport, Planification urbaine.

Le gouvernement du Québec acquiert les terres des Sœurs de la Charité pour en faire un «agroparc»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 avril 2022 1 commentaire

Jean-Luc Lavallée
Journal de Québec

Le gouvernement du Québec a confirmé, jeudi matin, son acquisition de la quasi-totalité des terres agricoles des Sœurs de la Charité, au cœur de l’arrondissement à Beauport à Québec, pour aménager un «agroparc».

L’annonce a eu lieu en grande pompe dans un chapiteau aménagé à l’extérieur de la Maison Généralice des Sœurs. La transaction devra être officialisée par l’Église catholique à Rome, ce qui pourrait prendre encore quelques mois, a-t-on précisé.

L’État québécois déboursera 28,7 M$, ce qui est légèrement inférieur au montant inscrit au rôle d’évaluation. Les Sœurs ont évoqué l’importance du «legs» à la communauté, bien conscientes qu’elles auraient pu empocher davantage. Le gouvernement Legault met la main sur 203 hectares de terres. Les religieuses conserveront environ une douzaine d’hectares autour de la Maison généralice.

Ces terres étaient convoitées depuis plusieurs années pour du développement immobilier. Le Groupe Dallaire avait dû abandonner son projet de «miniville» de 6500 unités d’habitation, en 2020, en raison du refus du gouvernement du Québec qui a dit non à deux reprises à l’administration Labeaume, qui appuyait ce projet.

Les terres avaient alors été rétrocédées aux Sœurs. «Pour nous, il était important de poser un geste fort pour assurer leur pérennité. La pression pour venir les manger allait toujours s’accroître. Pouvoir les exclure de cette convoitise-là, c’est une grande réussite», a déclaré le ministre de l’Agriculture André Lamontagne.

La population sera consultée

Le projet n’est pas encore clairement défini. La ministre responsable de la Capitale-Nationale, Geneviève Guilbault, a rappelé l’importance d’impliquer la population dans l’élaboration du concept. «On veut que ça soit un projet par et pour la population. C’est comme ça qu’on veut le faire atterrir», a-t-elle insisté.

Déjà, on évoque le développement d’un «pôle pour la recherche dans le domaine bioalimentaire». Québec veut créer une «vitrine agricole d’exception».

Le maire de Québec Bruno Marchand, a salué l’annonce. «On va s’assurer d’avoir un magnifique projet et aujourd’hui, on ne peut pas être plus fiers de la manière dont il se lance. C’est une très belle journée pour la Ville de Québec et pour l’arrondissement de Beauport», a-t-il déclaré.

L’article

Un exemple à Londres

Le communiqué de la Ville de Québec

Pour le territoire de 10 hectares à conserver par les Sœurs de la Charité, il est requis d’élargir le périmètre d’urbanisation par l’agrandissement d’une aire de grande affectation Urbain–Québec à même une aire de grande affectation Agriculture (exclusion de la zone agricole provinciale)

Voir aussi : Agriculture urbaine, Arrondissement Beauport, Art de vivre en ville, Consultation publique, Institutionnel, Parc.

Le Nuvo : un gros projet de condos locatifs à d’Estimauville.

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 décembre 2021 Commentaires fermés sur Le Nuvo : un gros projet de condos locatifs à d’Estimauville.

Le Nuvo pousse rapidement dans le stationnement des galeries de la Canardière.

Nouveau projet: Nuvo Quartier.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Logement locatif ou social.

Le Destimo : projet terminé

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 décembre 2021 Commentaires fermés sur Le Destimo : projet terminé

Le Destimo, projet sur d’Estimauville entre un des immeubles du fédéral et celui de la CNSST est terminé

Reportage photos : secteur d’Estimauville.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Logement locatif ou social.

Projet d’agro-parc: Québec veut acheter les terres des Sœurs de la Charité

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 septembre 2021 2 commentaires

Marc-André Gagnon
Journal de Québec

Le gouvernement Legault veut acheter les terres des Sœurs de la Charité pour y réaliser un projet novateur.

Après s’être opposé au dézonage des terres des Sœurs de la Charité à Québec, il y a deux ans, le gouvernement Legault a déposé une offre d’achat formelle pour y développer un parc d’innovation agricole, a appris Le Journal.

Si la congrégation religieuse accepte cette proposition déposée jeudi — elle dispose de 21 jours pour le faire — le gouvernement du Québec deviendra l’unique propriétaire des 211 hectares de terres agricoles enclavées au cœur de l’arrondissement Beauport.

Selon nos informations, le ministère de l’Agriculture souhaite s’inspirer de l’Espagne (Sabadell) et du Vermont (Intervale Center) pour y implanter un « agro-parc » axé sur l’autonomie alimentaire, l’enseignement, la recherche et la préservation de l’héritage historique des lieux.

Bien qu’il ait été impossible de connaître la valeur précise de l’offre, notre Bureau parlementaire a appris qu’elle correspondrait essentiellement à l’évaluation municipale.

La valeur foncière de ces terres anciennes frôlait les 30 millions $ lorsqu’elles ont été rétrocédées en décembre dernier aux Sœurs de la Charité, après l’abandon du projet de « mini-ville » de 6500 unités résidentielles, qui était porté par le promoteur Michel Dallaire, avec l’appui de l’administration Labeaume.

La réalisation de ce projet controversé, sur la table à dessin depuis 2014, passait d’abord par une modification à la vocation agricole des terres, ce que le gouvernement a toujours refusé, deux fois plutôt qu’une, au grand dam de Régis Labeaume.

Enjeu électoral

Avec son offre d’achat, le gouvernement Legault s’invite en quelque sorte dans la campagne électorale municipale, dont l’avenir des terres des Sœurs de la Charité de Québec est un des enjeux.
En mai dernier, le chef de Québec forte et fière, Bruno Marchand, avait promis, advenant sa victoire à la mairie, d’acheter le terrain pour y développer « le plus grand jardin de la ville ».

L’objectif recherché se résumait toutefois à celui d’y empêcher tout développement résidentiel ou commercial.

Québec veut impliquer la Ville et les Sœurs de la Charité dans le développement de son concept.

Le ministère envisage notamment la possibilité de vendre les produits agricoles du futur agro-parc au Grand Marché de Québec et d’utiliser les fertilisants provenant du Centre de biométhanisation de l’agglomération de Québec.

Il suggère également d’intégrer un parcours historique et pédagogique sur l’héritage agricole des Sœurs de la Charité et souhaite d’éventuels partenariats de recherche avec l’Université Laval.

Il s’agirait d’un jalon posé par le gouvernement afin d’accroître l’autonomie alimentaire du Québec, dont le besoin a été exacerbé avec la fermeture des frontières, pendant la première vague de pandémie.

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Voir aussi : Agriculture urbaine, Arrondissement Beauport.

Un agro-parc sur les terres des Soeurs de la Charité ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 septembre 2021 Commentaires fermés sur Un agro-parc sur les terres des Soeurs de la Charité ?

Source : Marc-André Gagnon, Journal de Québec, le 14 septembre 2021

Après s’être opposé au dézonage des terres des Sœurs de la Charité à Québec, il y a deux ans, le gouvernement Legault a déposé une offre d’achat formelle pour y développer un parc d’innovation agricole, a appris Le Journal.

Si la congrégation religieuse accepte cette proposition déposée jeudi — elle dispose de 21 jours pour le faire — le gouvernement du Québec deviendra l’unique propriétaire des 211 hectares de terres agricoles enclavées au cœur de l’arrondissement Beauport. Selon nos informations, le ministère de l’Agriculture souhaite s’inspirer de l’Espagne (Sabadell) et du Vermont (Intervale Center) pour y implanter un « agro-parc » axé sur l’autonomie alimentaire, l’enseignement, la recherche et la préservation de l’héritage historique des lieux.

Bien qu’il ait été impossible de connaître la valeur précise de l’offre, notre Bureau parlementaire a appris qu’elle correspondrait essentiellement à l’évaluation municipale.

La valeur foncière de ces terres anciennes frôlait les 30 millions $ lorsqu’elles ont été rétrocédées en décembre dernier aux Sœurs de la Charité, après l’abandon du projet de « mini-ville » de 6500 unités résidentielles, qui était porté par le promoteur Michel Dallaire, avec l’appui de l’administration Labeaume.

La réalisation de ce projet controversé, sur la table à dessin depuis 2014, passait d’abord par une modification à la vocation agricole des terres, ce que le gouvernement a toujours refusé, deux fois plutôt qu’une, au grand dam de Régis Labeaume.

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Voir aussi : Arrondissement Beauport, Étalement urbain, Environnement, Nouvel urbanisme, Parc, Patrimoine et lieux historiques, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.

Appel aux gens de Québec Urbain

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 juin 2021 2 commentaires

Bonjour M. Gobeil,

Il se monte présentement un projet de résidence pour personnes âgées à Beauport, dans le secteur du Faubourg du Moulin de Dalcon.

Les seules infos que j’ai sont que ce ne serait pas un Chartwell, contrairement à l’autre bâtiment de Batimo sur Louix XIV et que le nom semble ne pas trop courir les rues car les résidents du quartier et les gars sur le chantier à qui j’ai discuté ne semblait pas le savoir…

Auriez-vous plus d’informations de votre côté ?

Merci !

Voir aussi : Arrondissement Beauport.

Les terres des Soeurs de la Charité

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 juin 2021 Commentaires fermés sur Les terres des Soeurs de la Charité

Québec, 20 juin 2021

Lettre ouverte Initiée par l’Institut Jean-Garon et Voix citoyenne, cosignée par 30 groupes et 129 itoyens et citoyennes.

à M. André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation
à la Congrégation des Sœurs de la Charité de Québec
aux autorités de la Ville de Québec
aux partis politiques municipaux en campagne électorale à Québec

ASSURER L’AVENIR « NOURRICIER »
DES TERRES DES SŒURS DE LA CHARITÉ,
UN DEVOIR COLLECTIF !

Un important enjeu de société à Québec, et même au Québec, est l’avenir « nourricier » des Terres des Sœurs de la Charité (TSC). Cette congrégation y a opéré pendant plus d’un siècle une ferme associée à l’ex-Centre hospitalier Robert-Giffard. Enclavées dans une agglomération de plus de 600 000 habitants, à six kilomètres du Château Frontenac, ces terres de grande qualité sont cultivées en continu depuis 350 ans.

Aberration pour les « développeurs » d’une époque révolue, cette situation présente pourtant des avenues extraordinaires : sécurité alimentaire, circuits courts, reconnexion ville-agriculture, lutte contre les changements climatiques, éducation et patrimoine, voilà autant de valeurs qu’incarne cette propriété de plus de 200 hectares.

En grande partie grâce à une mobilisation citoyenne remarquable, un projet d’agrandissement du périmètre d’urbanisation incluant les TSC a été rejeté par le gouvernement du Québec en 2019, ce qui a récemment entraîné leur rétrocession à la congrégation par la Société Terres d’espérance.

Ce retournement de situation donne actuellement lieu à diverses réflexions pour bâtir un consensus quant à la vocation future des TSC. Mais un avenir « nourricier » n’est pas encore acquis, malgré ces développements récents porteurs d’espoir.

Il manque un projet fédérateur, susceptible de rallier toutes les bonnes volontés autour de l’objectif d’une vocation agricole de proximité pour, dans un premier temps, mener à une acquisition, vraisemblablement par une fiducie d’utilité sociale agricole (FUSA). Ces terres y seraient ainsi définitivement à l’abri de la spéculation et préservées pour les générations futures. La démarche devrait déboucher sur leur mise en valeur en tant que site exceptionnel d’agriculture urbaine. Avec ce modèle unique en Amérique du Nord, le Québec ferait parler de lui !

Des partenaires essentiels

Pour franchir ce pas de l’acquisition et de la mise en valeur des TSC, le soutien du gouvernement québécois et de la Ville de Québec apparaît essentiel. Un projet « TSC-Nourricier » crédible, novateur et susceptible d’attirer les investissements requis devra s’intégrer à une véritable stratégie d’agriculture urbaine de la Ville de Québec, et être sécurisant et motivant pour les Sœurs de la Charité.

Rappelons certains faits justifiant un solide engagement du gouvernement :

Il a refusé en 2019 d’inclure ces terres zonées agricoles dans le périmètre d’urbanisation de l’agglomération de Québec, rendant ainsi possible la présente réflexion.
Depuis plus d’un an, il incite fortement les Québécois à l’achat local.
Son ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation reconnaît que « les terres des Sœurs de la Charité, par leur qualité agronomique et leur localisation unique, sont des terres agricoles exceptionnelles qui constituent un patrimoine inestimable pour la population québécoise. »[1]
L’avenir des TSC sera un enjeu de la campagne électorale à Québec ; un parti s’est déjà engagé[2]. Nous souhaitons vivement une unanimité autour de cette question pour que l’administration municipale tourne définitivement le dos à l’urbanisation.

Soyons clairs : nous ne demandons pas aux pouvoirs publics d’acquérir cette propriété mais cette option est une possibilité. Des contributions financières significatives de leur part seraient tout au moins normales. Le gouvernement et la Ville pourraient aussi aider de plusieurs manières en accompagnant une démarche vers une agriculture de proximité multiforme (exemples : incubateur d’entreprises bio, recherche, démonstration pour les familles et les écoles).

Enfin, les religieuses pourraient faciliter un retour à la collectivité de ces terres patrimoniales en acceptant de considérer une offre d’achat compatible avec une vocation agricole.

Les Terres des Sœurs de la Charité de Québec ont acquis une valeur de symbole quant à la résistance face à une conception dépassée de l’aménagement urbain. Il faut maintenant qu’elles deviennent emblématiques d’une intégration réussie de l’agriculture en ville pour faire de Québec et du Québec des leaders dans cette voie d’avenir. Un véritable projet de société dont notre communauté a grand besoin !

Nombre de signataires : 160, dont 30 groupes et 130 citoyens et citoyennes

Institut Jean-Garon et Voix citoyenne (initiateurs)

Syndicat UPA Québec-Jacques-Cartier
Fédération de l’UPA de la Capitale-Nationale-Côte-Nord
Union paysanne
Protec-Terre
Les Urbainculteurs
Craque-Bitume
AmiEs de la Terre
Au coin de ma rue, une forêt qui nourrit
Les Incroyables comestibles de Charlesbourg
Croque mon potager – Maizerets
Chantier se nourrir concertation en sécurité alimentaire à Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge
Forêt Charlesbourg
Organisme citoyens Croque ton quartier
Mouvement pour une ville Zéro déchet
Transition Capitale-Nationale
Table citoyenne Littoral Est
Verdir St-Roch
Carrefour d’animation et de participation à un monde ouvert
Accès St-Laurent Beauport.
Cercle citoyen au coeur de Sainte-Foy
Comité des citoyens et des citoyennes du quartier Saint-Sauveur
Mouvement des Travailleuses et Travailleurs Chrétiens de la région de Québec
Comité pour densification respectueuse
Coalition pour l’arrondissement historique de Sillery
Collectif La ville que nous voulons
Action Environnement Basses-Laurentides
Regroupement vigilance hydrocarbures Lanaudière (RVHQ)
Comité de citoyens pour l’action climatique et environnementale de Durham-Sud (RVHQ)

Lili Michaud, agronome
Pierre Fournier, agronome
Caroline Dufour-L’Arrivée, agronome, biologiste, M.Sc.
Hélène Alarie, agronome
Manon Boulianne, prof. retr. ass. Sciences sociales – Département d’anthropologie
André Demers, Ph. D. Études urbaines
Patrick Provost et Thierry Lefèvre, coord. regroupement Des Universitaires
Victor H. Ramos, anthropologue, Président honoraire de CASA latino-américaine
Michel O’Neill Ph.D., Professeur émérite, Université Laval
Dr Carol Vachon, Physiologie, B.Sc. Biol. consultant en nutrition
Benoit Limoges, biologiste
Jean-Pierre Amyot, agriculteur
Ann Fiset, agricultrice
Normand Lévesque
Paul Crête
Pierrette Vachon-L’Heureux
Alain D’Eer
Michèle Dumas Paradis
Mbai-Hadji Mbairewaye
Lucie Pelletier
Nadine Galy
Suzanne Cotte
André Bérubé
Ginette Evarts
Hélène Matte
Christiane Gagnon
Anne-louise Fortin
Patricia Shink
Marie-Claude Bourret
Yves Massicotte
Suzie Beaulieu
Céline Mercier
Maurice Gendron
Fernand Trudel
Brigitte La Salle
Hélène Paré
Andrée O’Neill
Ulla Gunst
Jacinthe Bhérer
Nicole Moreau
Alice Guéricolas-Gagné
Carolle Dussault
Jean Lacoursière
Xavier Fonteneau
Daniel Campeau
Sylvie Giroux
Danielle Lafrenière
Raymond Landry
Sonia Gilbert
Mélanie Tremblay pour Kilam Winter (6 ans)
Jean-Paul Lussiaà-Berdou
Christiane Theberge
Khadija Saïd
Lucie Pagé
Germain Cliche
Christiane Desrochers
Gaëtan Tremblay
Marthe Côté
Jean-Yves Bernard
Lise Roy
Pierre-Paul Sénéchal
René Généreux
Serge Morel
Hélène Garant
Yvon Tanguay
Michèle Fournier
Pierre Vagneux
Mary Shee
Yves Carrier
Joanne Watson
Ann Cooper
Louise Vermette
Danielle Roberge
Claire Binet
Hélène Lavallée
Renaud Blais
Roseline Drolet
Paul-André Giguère
Michel Laberge
Christian Loupret
Marie-Émilie Lacroix
Gilles Poirier
Martine Bernier
Lina Savard
Étienne Gravel
Joanie Amyot Marquette
Richard Legeault
Johane Huot
Sophie Gagnon
Véronique Mimeault
Chantal de Verteuil
Catherine Gagnon
Fernand Therrien
Jacques Larose
Lucie Bergeron
Michel Côté
Anne Delpech
Michaël Potvin
Enrico
Anne Potvin
Pierre Drouin
Phyllis Leclerc
Léonce Naud
Hélène Lavallée
Louis-H. Campagna
Danielle Adam
Denis L. Lefebvre
Fernand Dumont
Suzanne Gagnon
Guy Briois
Doris Dion
Mathieu Bonsaint
Marie Céline Domingue
Danielle Beaudoin
Martine Sanfaçon
Jean Falaise
Kay Wolfe-Falaise
Martin Couture
Gisèle St-Pierre
Germain St-Pierre
Diane Marion
Daniel Desroches
Denis Boyer
Michelle Fountaine
Louis Chabot
Sébastien Bouchard
Michel Jacques

[1] Réponse du ministre André Lamontagne à une pétition déposée à l’Assemblée nationale en février 2021 demandant l’achat des TSC par le gouvernement du Québec – mars 2021
[2] Bruno Marchand promet un immense jardin sur les terres des Soeurs de la Charité | JDQ (journaldequebec.com)

Voir aussi : Agriculture urbaine, Arrondissement Beauport.