Québec, le 14 juin 2012 – La Ville de Québec réalisera, à compter du printemps 2013, la construction d’un mur antibruit végétal d’une longueur de 250 mètres en bordure de l’autoroute Laurentienne dans le secteur délimité par le boulevard Louis-XIV et la rue du Marsan.
Riverains de l’Autoroute Laurentienne: Un mur après le recours aux tribunaux
Par 
Gérald Gobeil le 14 juin 2012 16 commentaires
Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Environnement.
16 commentaires
Publicité
-
Un projet de :
-
Publicité :
- Éditeur : Carl-Frédéric de Celles
- Rédacteur en chef : Francis Vachon
Consultez le forum de Québec Urbain.
Les plus populaires dans les 30 derniers jours
- Un tramway «du 21e siècle» proposé pour Québec (12 commentaires)
- Enjeux et opportunités d’un tramway à Québec (10 commentaires)
- 4e saison du service de vélopartage à assistance électrique (9 commentaires)
- Budget provincial : la CAQ mise sur le réseau routier dans la Capitale-Nationale (6 commentaires)
- La rue Marie-de-l’incarnation se dotera de bandes cyclables (5 commentaires)
- Projet Boxotel: Un chantier déserté au centre-ville par des entrepreneurs qui veulent se faire payer (4 commentaires)
- Réaménagement de Place des Quatre-Bourgeois à Québec: le promoteur commencera le long de l’autoroute Duplessis (3 commentaires)
- Projets de transport : le Québec n’est pas un cancre... sauf pour le tramway (3 commentaires)
- Fleur de Lys présente le Vingt-et-un Mars (3 commentaires)
- Un bâtiment de sept étages à l’entrée de Dorchester (3 commentaires)
14 juin 2012 à 22 h 44
J’ai une position ambivalente là-dessus… Petit rappel des faits: l’autoroute a été ouverte en 1963, et les maisons qui longent celle-ci, entre 1967 et 1977.
D’entrée de jeu, selon les façons de faire d’aujourd’hui, ce serait au promoteur du quartier (ou à la ville si elle vend elle-même les terrains) d’aménager un écran sonore, puis de répartir la facture sur l’ensemble des terrains avoisinants. Cette facture inclut la valeur marchande de la bande de terrain utilisée par le mur puisque celle-ci ne peut plus faire partie des terrains vendus justement.
Toutefois, il y a près de 50 ans, les écrans sonores n’existaient pas vraiment, et c’était plutôt un « boulevard Laurentien » ou encore la « route du Saguenay ». Rien à voir avec l’autoroute qu’on connaît aujourd’hui. On ne peut pas non plus prétendre qu’à ce moment les gens devaient s’attendre à ce qu’on connaît aujourd’hui. Les autouroutes étaient quelque chose de tout à fait nouveau dans la région (et assez nouveau tout court au pays) et l’explosion de la banlieue n’était qu’à ses débuts. Vu autrement, imaginez aujourd’hui tous ceux qui habitent le long du corridor des Cheminaux qui profitent d’un accès facile à un aménagement « santé et paisible ». Imaginons aussi qu’en 2060 qu’on y trouve plutôt une sorte de train super-rapide-et-écolo-mais-super-bruyant qui transporte 24h/24 les banlieusards de St-Raymond-de-Portneuf. Il serait facile de dire à ce moment : ah ben là, il fallait s’y attendre, un beau corridor de même déjà tracé dans la vile.
Cela étant dit, reste-t-il encore beaucoup des propriétaires d’origine? car les autres, eux, savaient à quoi s’attendre.
Mais bon… si c’était une question avec une réponse facile et claire, on n’en serait pas là aujourd’hui.
Alors au moins on aura un projet pilote ce qui me semble un certain compromis et non une prise de position définitive d’un côté ou de l’autre. D’une part cela soulagera les résidents. En contrepartie ils vont servir de cobaye (il faut bien les faire qqpart nos expériences sur le terrain) et se croiseront les doigts pour que l’écran proposé soit aussi efficace qu’on le prétend.
Signaler ce commentaire
14 juin 2012 à 22 h 58
La poursuite serait maintenue devant les tribunaux. Et si le geste de la Ville peut permettre à ces gens d’avoir (enfin) la paix …. ce serait une très bonne idée. Il est surtout étonnant qu’ils doivent poursuivre leur ville aimée afin que les choses changent. Après autant d’années. Simplement pour être tranquillement heureux, chez eux. Alors qu’ils n’ont rien à se reprocher. La conseillère dans ce quartier a fait tout un boulot. Bravo à la démocratie.
Signaler ce commentaire
14 juin 2012 à 23 h 07
Ah! bon, c’est une accommodation comme une autre, je n’habite pas la et je n’en profiterai pas, mais ils payent leurs taxes comme tout le monde et ont droit à leur part.
Signaler ce commentaire
15 juin 2012 à 07 h 05
Ça manque de planification urbaine. Logiquement il ne devrait
pas avoir de construction le long des autoroutes. Ici je comprend
bien que cela date d’une époque ou la planification urbaine était nulle mais aujourd’hui il devrait y avoir une petite volonté dans
cette direction.
Quoi qu’il en soit, à voir les nouvelles constructions qui ce sont fait
dernièrement le long des autoroutes, parions à une explosion
de demande pour un mur anti-bruit.
Signaler ce commentaire
15 juin 2012 à 11 h 13
Pendant qu’on règle le problème de ces résidents (chose qu’on aurait pu faire il y a longtemps), d’autres vont aller s’installer aux condos Mezzanine non loin de là, avec une vue plongeante sur la côte bruyante de l’autoroute Laurentienne, et ce, en toute connaissance de cause! Trouvez l’erreur?
Signaler ce commentaire
18 juin 2012 à 11 h 12
Je précise, le projet s’appelle « Le Vert Mezzanine ». En effet, il n’y a rien de plus vert qu’une vue plongeante sur une autoroute. Après tout, le terre-plein il est vert non? Mais une chance que le promoteur a eu la brillante idée de construire des balcons côté autoroute pour mieux profiter de cet agréable habitat sauvage qu’est celui de la voiture.
Signaler ce commentaire
15 juin 2012 à 09 h 14
Ca ressemble à quoi un mur antibruit végétal ?
Signaler ce commentaire
15 juin 2012 à 13 h 38
Au pif, je dirais trois ou quatre rangées de conifères, assez près les uns des autres et décalés d’une rangée à l’autre, un peu comme des rangées de sièges au cinéma. Mais c’est peut-être pas ça du tout…
Signaler ce commentaire
15 juin 2012 à 16 h 14
« Pour les premiers 250 mètres du mur antibruit végétal qui sera composé d’une espèce hybride robuste et résistante de saule, il en coûtera entre 700 000 $ et 800 000 $ pour la réalisation des travaux. La facture sera défrayée à parts égales par le ministère des Transports du Québec (MTQ) et la Ville de Québec. Le projet, s’il est réalisé dans son ensemble, coûtera 5,3 M$, le MTQ et la Ville séparant la facture toujours en deux. » Le Carrefour de Québec
Signaler ce commentaire
15 juin 2012 à 21 h 13
« espèce hybride robuste et résistante de saule, »
Le mur devrait être l’épreuve des armes nucléaires!
Signaler ce commentaire
16 juin 2012 à 23 h 14
Ah! merci pour les précisions.
Des feuillus seront probablement moins efficace en hiver, mais on se prélasse moins souvent dans sa cour arrière et on garde généralement les fenêtres fermées à ce moment. Ne restera que les douces journées d’avril ou début mai où ils devront prendre leur mal en patience.
Signaler ce commentaire
15 juin 2012 à 14 h 23
Il était temps!
Tout le monde souhaite habiter proche d’une autoroute. C’est la forme de transport de loin la plus évoluée.
Pas pour rien qu’à Sim City, c’est ce qui coûte le plus cher ;).
Avoir une autoroute proche, c’est la liberté du déplacement. Je plains ceux coincés au centre de la ville. C’est aussi la possibilité d’habiter une maison d’une taille raisonnable à un prix abordable, en choisissant une région moins chère, et de pouvoir se déplacer facilement où on veut, même vers les vieilles villes.
Maintenant, on peut vivre proche d’une autoroute, sans les désagréments. Suffit de l’isoler. C’est pas compliqué.
Signaler ce commentaire
15 juin 2012 à 15 h 08
Lol.
Signaler ce commentaire
15 juin 2012 à 22 h 04
Quelqu’un connait pas la vie dans un centre-ville…
Signaler ce commentaire
15 juin 2012 à 16 h 13
De ce que j’ai lu c’est un mur de saules hybrides modifiés génétiquement pour absorber le son des voitures.. ;)
Signaler ce commentaire
18 juin 2012 à 11 h 08
J’ai visité dernièrement une résidence située à environ 100 mètres de l’autoroute de la Capitale. Le bruit de l’autoroute était constant et très désagréable, et ce n’était pas à l’heure de pointe! Et peu importe l’heure, il y a toujours des voitures. Mais les gens qui vivaient à cet endroit étaient conscients du problème de bruit lorsqu’ils ont acheté. J’imagine que les fenêtres ne sont pas ouvertes souvent en été, que la climatisation n’est pas une option et la terrasse semblait avoir été désertée depuis longtemps. Pour rien au monde, je n’irais vivre dans un secteur comme celui-là, j’aime trop profiter de l’extérieur. Mais lorsque je vois les condominiums qui se construisent juste à côté des autoroutes, j’imagine que pour certaines personnes ce n’est pas trop un problème.
Signaler ce commentaire