Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Transport en commun – La Ville de Québec s’octroie une pause

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 décembre 2012 17 commentaires

Isabelle Porter
Le Devoir

La Ville de Québec prend « une pause » dans ses investissements en transport en commun. Le maire Régis Labeaume refuse toutefois d’y voir un recul et dit devoir ralentir pour s’arrimer au grand projet de tramway.

Le patron du Réseau de transport en commun (RTC), Raymond Dion, a parlé de «pause» et de la nécessité de «réfléchir» mardi.

La suite

Nouveaux tarifs 2013

Avec une hausse moyenne de 2,9 %, les aînés représentent le groupe d’usagers qui goûtera à la plus forte hausse sur le prix de leur laissez-passer, lequel passera de 35,50 $ à 39,50 $

La réaction d’Accès Transports Viables

Voir aussi : Transport en commun.


17 commentaires

  1. me

    12 décembre 2012 à 10 h 30

    Si on attend la mise en place du tram, la pause va être longue pas
    à peu près… Pourtant, le maire ne disait-il pas que le plan de mobilité durable ce n’était pas « que » le tramway?

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  2. Yannick Chouinard

    12 décembre 2012 à 12 h 38

    L’an dernier c’était « un temps d’arrêt ». On est pas à un euphémisme près.

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  3. davedeux

    12 décembre 2012 à 16 h 45

    Je me suis rendu compte que plusieurs gens (naïfs) de Québec, dont des intervenants de ce forum, avaient crus réellement que la venue du tramway était une chose sérieuse et non pas un voeu pieux lâché par basse manoeuvre populiste.
    Les résolutions prisent par vous savez qui, ne sont rien d’autre que l’amplification de celles qu’on prend au Nouvel-An.

    Encore une fois, les bottines n’ont pas suivis les babines.

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  4. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    12 décembre 2012 à 18 h 14

    L’Écolobus modifie (2013) ses tarifs: 2 $. Le billet individuel augmente de 10 ¢. Et les tarifs mensuels sont augmentés aussi

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  5. Pier Luc

    12 décembre 2012 à 19 h 31

    Avec de budget réduit, j’ai l’impression que ça vas prendre un bout de temps avant qu’ils commencent à renouveler la flotte d’autobus à plancher bas. Les premiers véhicules de la flotte Novabus datent de 1996. Ça fait environ 17 ans. À Montréal ils ont commencés à les renouveler.

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  6. Sims

    12 décembre 2012 à 20 h 51

    Ça doit être ça le concept de l’autobus s’ajuste à votre rythme … c’est fou ce que les tarifs augmentent plus vite que le service. Des fois, je m’ennuie de Prague ;) (tramway, metro et autobus).

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  7. Pierre Tremblay

    12 décembre 2012 à 23 h 10

    Arrêtez de rêver les amis. Le tramway n’est pas prêt de revenir à Québec parce que nous n’avons tout simplement pas les moyens de nous l’offrir. Nous aurions avantage à améliorer le système d’autobus actuel qui, malgré de nombreuses améliorations, présentent des lacunes dans la desserte de certains quartiers Les Saules, Duberger et Vanier pour ne nommer que ceux-là. Il fut question du service du RTC dans la Cité Universitaire dans un billet précédent. Je me souviens que le circuit numéro 8 qui reliait la limite nord de la ville de Québec au niveau de la 41ième rue à la Cité Universitaire assurait un service exceptionnel sur le territoire de l’université. Du début des années 70 jusqu’à l’inauguration du Métrobus le parcours numéro 8 empruntait la rue de l’université, tournait à droite sur l’avenue du Séminaire, passait entre les 2 tours, revenait direction sud sur l’avenue des Sciences Humaines pour rejoindre l’avenue de la Médecine jusqu’à l’avenue de la Terrasse et ensuite se diriger vers son terminus à l’angle du Chemin Ste. Foy et de l’avenue du Séminaire. Un usager n’avait jamais plus que quelques pas à franchir pour atteindre un arrêt. L’avènement des Métrobus a amélioré la qualité et la rapidité du service sur les axes desservis par ces derniers mais ce fut au détriment d’autres circuits moins rentables.
    Les quelques exemples ci-dessus ne font qu’illustrer quelques améliorations que l’on pourrait apporter au système d’autobus actuel et quant à moi ce sont là des objectifs beaucoup plus réalistes que la construction d’un tramway. Dans les coûts totaux de la construction d’un tramway il ne faut pas oublier les pertes économiques qu’aurait à subir les commerçants qui ont pignon sur rue sur les rues qui accueilleraient ce mode de transport. Il y a plus de 40 ans que l’on parle du TGV entre Québec et Windsor allant d’études en études et bien préparez vous à vivre la même saga avec le tramway.

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    • Louis-Nicolas

      13 décembre 2012 à 00 h 24

      Je suis d’accord avec vous Mr. Tremblay. Le service d’autobus peut et mais surtout doit être plus efficace. Comment expliquer que malgré un grand réaménagement et l’injection de plusieurs millions la métropbus 803 n’a pas diminué son temps de parcours? À quand une  »ligne droite » Lebourgneuf – Ste-foy en tout temps? etc…

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      • Manu

        13 décembre 2012 à 09 h 14

        Ça fait des années que je me pose cette dernière question…

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      • jfr1954 Utilisateur de Québec Urbain

        13 décembre 2012 à 11 h 47

        Moi ça me renverse toujours d’entendre les gens dire que nous n’avons pas les moyens de nous doter d’un mode de transport en commun moderne. J’aimerais juste attirer votre attention sur les milliards investis dans les infrastructures de transport en commun de la région de Montréal (trains de banlieue, prolongement du métro, remplacement des voitures du métro, 500 millions juste pour des améliorations aux stations), bref un plan stratégique de 12 MILLIARDS d’ici 2020 auquel nous contribuons tous par l’entremise de la part importante du gouvernent du Québec, donc les impôts des gens de la région de Québec en partie. J’attirerais aussi attirer votre attention sur l’annonce faire par la ville d’Ottawa la semaine dernière qui lançait les travaux de son tramway, un projet de 2 milliards auquel contribue le gouvernement fédéral, dont nous citoyens de la région de Québec en petite partie.
        Il est grand temps que l’on modernise notre système de transport en commun pour qu’il ne s’appuie plus seulement sur des autobus inconfortables et d’une fiabilité douteuse…

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    • Louis M.

      13 décembre 2012 à 10 h 45

      Vous comparez un projet de tramway et un TGV, deux trucs totalement différents!

      «Dans les coûts totaux de la construction d’un tramway il ne faut pas oublier les pertes économiques qu’aurait à subir les commerçants qui ont pignon sur rue sur les rues qui accueilleraient ce mode de transport»: certes, je vous l’accorde, ce ne sera surement pas facile pour les commerçants durant les travaux, quoique ce serait la même chose pour des travaux d’infrastructures souterraines qui seront faits en même temps. Par contre, ils ont tout à gagner après coup. Au lieu de voir, disons, 8000 véhicules passer devant eux chaque jour, ce sera plutôt 20000 personnes pouvant facilement s’arrêter au coin de la rue pour les visiter.

      Pour la desserte du RTC, c’est possible que le Métrobus ait réduit l’accès pour certains secteurs. Il ne faut pas oublier que le transport collectif doit jongler entre les questions d’accessibilité et de mobilité, qui ne viennent pas toujours ensemble. Le Métrobus a davantage répondu à une question de mobilité, peut-être au détriment de l’accessibilité sur le Campus. Cependant, la majorité de la clientèle du Campus est capable de marcher des distances plus grandes, ce qui n’est pas toujours le cas. On n’a qu’à penser au parcours 7 qui dessert beaucoup de personnes âgées, notamment dans St-Sacrement.

      «nous n’avons tout simplement pas les moyens de nous l’offrir» Tout est une question de priorité. On n’a qu’à voir combien d’argent est dépensé/gaspillé simplement dans les infrastructures routières pour constater qu’il y en a de l’argent. Il suffit de l’utiliser pour les bons projets.

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  8. Louis M.

    13 décembre 2012 à 11 h 04

    Article intéressant sur les bénéfices d’investir dans le transport collectif:

    http://reflexionmontreal.com/2012/11/16/les-4-vecteurs-de-la-creation-de-richesse-du-transport-en-commun/

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  9. Manu

    13 décembre 2012 à 14 h 09

    Le titre est semi-trompeur je trouve… C’est peut-être une « pause » à certains égards (budget, projets à long terme), mais en pratique, on est loin d’ une pause pour 2013:

    « Pour les travailleurs du secteur Laurier Près de 100 départs sur 14 nouveaux parcours eXpress (parcours 500) » – http://rtcquebec.ca/Quoideneuf/Quoideneuf/tabid/200/ItemId/2228/Default.aspx

    *100* départs! Il me semble que d’habitude, c’est plutôt 10 à 25 départs qu’on ajoute chaque année sur l’ensemble du réseau… là c’est une centaine!

    Ça répond indirectement d’ailleurs à une interrogation au sujet des futurs parcours 500: va-t-on doubler ou diviser les parcours 300? Sur la carte du RTC, il y a présentent 14 express 300 qui se rendent à l’Université Laval + boul Laurier en passant par Robert-Bourassa. Ceux-ci offrent un total de 97 départs, incluant ceux durant la journée. Ça ressemble drôlement à l’annonce des nouveaux parcours. Je devine donc qu’à peu de choses près on doublera les 300 avec les 500.

    On a une petite crainte que certains 500 soient un peu vides (puisque certains 300 le sont après l’UL)? Les 500 prendront 20-30 minutes de moins par jour par rapport aux 300 actuels (tiré de comparaison entre 390 et 374), et des voies réservées apparaîtront sur Robert-Bourassa. Ainsi, j’espère que le RTC attendra que les gens réagissent à l’offre réelle (se faire convaincre par des collègues “clients satisfaits des nouveaux 500” et/ou se faire dépasser quotidiennement par des autobus dans la voie réservée), avant d’évaluer la pertinence de certains departs. Disons que RTC devrait attendre au moins 6 mois après la fin des travaux sur R-B,

    (Je me demande d’ailleurs pourquoi la nouvelle bretelle d’autoroute et la nouvelle voie de gauche coin Robert-Bourassa/Capitale n’est pas encore réservée tel que prévu dans l’appel d’offre et tel qu’illustré présentement sur le site du MTQ, les travaux étant essentiellement terminés dans ce secteur)

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