Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Hausse des taxes: les gens d’affaires de Québec en furie

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 février 2013 37 commentaires

Le mouvement de grogne contre les importantes hausses de taxes non résidentielles (commerciales et industrielles) prend de l’ampleur à Québec.

Jeudi, plusieurs propriétaires d’immeubles commerciaux et industriels situés sur le territoire de Québec n’en revenaient toujours pas des hausses brutales imposées par l’administration Labeaume pour l’année 2013.

Suite sur Le Soleil

Voir aussi : Commercial.


37 commentaires

  1. Jean François Côté

    8 février 2013 à 09 h 29

    Les taxes montent et il y a moins de service,l’amphithéâtre va coûter très cher et ça ne fait que commencer.

    Labaume ,sa vie est présentement un immense « power trip« à la limite de la folie.

    C’est sain et souhaitable que des gens commencent à le voir tel qu’il est .

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. François Magellan

    8 février 2013 à 12 h 05

    Que la ville se serre la ceinture, à commencer par les festivités du nouvel an sur la Grande allée, auxquelles contribue la Ville Québec, plutôt, ses contribuables.
    Des festivités qui permettent aux commerçants de la Grande Allée d’engranger.
    Alors, que l’on pense à un mécanisme de taxation sectorielle, du style taxe sur les affaires. Vous voulez du plaisir et de l’agrément, alors payez. Et ce n’est pas aux commerçants de Val Bélair de contribuer ni à moi, contribuable. J’ai assez d’assumer ma propre hausse de taxe municipale et de taxe scolaire, qui s’en vient.
    Et une fois partie, est-ce qu’un journaliste pourrait demander au maire de Québec s’il est toujours prêt à contribuer à un spectacle comme Madonna, à un montant de 200 000 $, comme ce fut le cas ?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Manu

      8 février 2013 à 13 h 39

      Par « sectorielle », tu entends secteur d’activité ou secteur géographique?

      Je vais supposer géographique…

      C’est pas ça justement, les taxes « sectorielles » (ou l’équivalent par « zones d’évaluation ») qui cause des hausses de taxes extrêmes pour certains commerçants? À moins qu’il y ait des subtilités du marché commercial/industriel qui m’échappent, c’est l’offre et la demande pour un secteur donné qui influence la valeur des propriétés et incidemment les montants de taxes. Les propriétaires d’immeubles non-résidentiels à Val-Bélair n’ont pas dù voir d’énorme changement à leurs taxes pour 2013 (sauf s’ils sont tout près de récents développements résidentiels, et encore là…)

      Ainsi, les investissements de la ville qui rendent des secteurs commerciaux plus attrayants font augmenter indirectement les taxes de ces derniers. L’idée d’une taxe supplémentaire sur les affaires n’est pas mauvaise, mais peut-être pas nécessaire non plus car déjà incluse par la bande.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
      • François Magellan

        8 février 2013 à 14 h 20

        Effectivement, géographique. A une époque, il y a eu ce qu’on appelait « la taxe d’affaires ». J’aimerais bien qu’on m’explique sa mécanique exacte…

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
  3. denisb

    8 février 2013 à 12 h 05

    C’est dommage car ça peut tuer les petits commerçants, ceux qui ne sont pas affiliés à des bannières et qui sont souvent situés dans les rue commerciales plutôt que les centres d’achat.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. François Magellan

    8 février 2013 à 12 h 12

    Pour ceux et celles qui auraient été aveuglés par les paillettes de Madonna, et qui n’étaient pas au courant du 200 000 $ de la Ville de Québec, voici une source…
    http://www.lapresse.ca/le-soleil/arts-et-spectacles/sur-scene/201202/07/01-4493671-spectacle-de-madonna-200-000-pour-le-confort-pendant-lattente.php

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. Manu

    8 février 2013 à 13 h 28

    D’un autre côté, c’est tout de même juste 2,9% d’augmentation en moyenne. Pas de quoi fouetter un chat. Il y a des cas d’extrême augmentation et d’autres de faible augmentation.

    Pour les quelques cas extrêmes, c’est simplement qu’ils sont à un endroit qui a pris beaucoup de valeur. On peut voir ça sur deux aspects:

    – Pour l’augmentation: ils étaitent depuis longtemps tranquille dans un coin où ils ne payaient vraiment pas cher, et là ils paient des montants plus normaux. Ou encore, ils sont dans un coin de valeur qui vaut encore plus qu’avant. De toute façon, nombreux sont ceux qui se plaignent lorsqu’un secteur périclite pour réclamer une « revitalisation ».

    – Pour la suite des choses si les taxes les étranglent: ils doivent soit reconsidérer l’usage de leur espace pour le rendre plus rentable (ou plus approprié à ce que leur secteur est devenu), soit déménager. Dans ce dernier cas, ils pourront vendre la propriété avec un bon profit (l’augmentation de la valeur étant d’environ 33 fois celle des taxes annuelles) pour emménager ailleurs où c’est moins cher.

    Et la « menace » que les commerçants disparaîtront? Non, il seront remplacés par d’autres, plus adapté à cet endroit. La hausse des taxes suit normallement la hausse de la demande, et d’autres seront prêts à prendre la place.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Denis Huot

      8 février 2013 à 16 h 27

      En réponse aux nombreuses plaintes concernant la hausse de taxes municipales de 2013, le maire Régis Labeaume double ses torts d’un affront en prétextant que 60% des résidences et commerces ont eu « peu, sinon pas de hausse » et du même souffle: « que les plaintes ne correspondent qu’à des cas extrêmes ».
      Est-ce que la population de Québec oublie que depuis l’entrée au pouvoir de Régis Labeaume en 2008, tous les secteurs de la ville ont subi des hausses très importantes? Les contribuables devraient revoir leurs comptes des années passées et craindre pour les années à venir.
      Il faut observer que la ville se sert d’une stratégie administrative pour éviter « la révolte » populaire en ne visant qu’une partie des arrondissements à la fois.
      La tactique fonctionne et se répète d’une année à l’autre, les secteurs épargnés par la hausse demeurent assez indifférents à ceux qui sont atteints; « divisons pour régner ».
      Effet pervers de la hausse, les propriétaires de logements locatifs auront, malgré eux, l’odieux de refiler la facture en tout ou en partie à leurs locataires.
      Régis Labeaume est un homme généreux, on le voit distribuer des paniers de provisions aux familles défavorisées la veille de Noël, mais à l’inverse il les appauvrit en contribuant à augmenter leurs loyers.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
      • Manu

        8 février 2013 à 21 h 34

        « … depuis l’entrée au pouvoir de Régis Labeaume en 2008, tous les secteurs de la ville ont subi des hausses très importantes? »

        Pouvez-vous appuyer par une quelconque source fiable?

        J’en doute fort, car ce n’est pas le cas…

        Votre théorie d’épargner certains arrondissements pour en faire payer d’autres est ridicule. Trouvez-moi des données à cet effet (tout cela est entièrement public et disponible en passant) et on en reparlera.

        Croyez-vous vraiment les mensonges que vous dites? ou êtes-vous tout simplement en train de répéter naivement les conneries d’un autre?

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • Antoine Utilisateur de Québec Urbain

        10 février 2013 à 11 h 17

        Depuis 2008 mon évaluation municipale a été multipliée par 3 et mes taxes municipales ont augmenté de 36%.

        Merci Régis.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        10 février 2013 à 12 h 22

        Que proposez-vous alors ? Dans l’immeuble où je demeure (condos), l’évaluation municipale a augmenté de 70% entre 2006 et 2011 …

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • Manu

        10 février 2013 à 20 h 26

        Je propose que vous considériez le choix entre payer les taxes qui ont sensiblement augmentées, ou vendre avec un ÉNORME PROFIT votre propriété pour vous en acheter une autre dont la valeur n’a pas triplé en 5 ans.

        Berf, vous avez le choix entre le beurre ou l’argent du beurre.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • Manu

        10 février 2013 à 20 h 42

        Oh… et rappelons que toute tentative de freiner l’étalement urbain ou encore d’attirer les gens à certains endroits par des projets d’infrastructure, PPU, etc. vient justement augmenter la demande (et la valeur) de certaines propriétés, parfois de manière très importante. Cela parraît notamment sur la valeur des terrains. Toutefois, ne comptez pas sur moi pour suggérer à la ville de faire le contraire (i.e promouvoir l’étalement urbain)

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
    • Eric

      10 février 2013 à 14 h 30

      Mr Labeaume fait dire ce qu’il veut aux chiffres, c’est plus près de 30% dans la vraie vie…

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  6. Sims

    8 février 2013 à 13 h 42

    Il doit bien avoir un milieu quelque part. Moi je trouve ça bien qu’il y aie des activités d’organiser comme pour le jour de l’an. Avant on était un véritable dortoir et ce n’était pas mieux.

    En espérant que tout ce beau monde puisse se parler et trouver une solution, si non il y aura toujours le fameux  »vote with your feets ».

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  7. davedeux

    8 février 2013 à 16 h 47

    Comme je l’ai souvent expliqué sur ce forum, l’ensemble des
    gens d’affaires financent a même leurs taxes des activités qui
    ne profite qu’à un seul et minime secteur de la ville (Secteur
    Grande-Allée surtout). Si au moins cela profitaient a tous, et bien
    non, toujours le même secteur. La majorité des gens d’affaires ce retrouvent à subventionnés les profits d’une minorité.

    Deuxio, depuis 2008 on nous rabats les oreilles avec des arguments comme, « Les grands événements mettre Québec sur la « map » et permette une rentrée d’argent grâce à l’affluence touristique.¨

    OK, je suis partant pour cette explication, mais puis-je savoir
    ou est cette sois-disante rentabilité monétaire. Les payeurs de
    taxes investissent dans des événements internationaux MAIS
    par de retour sur cette investissement. Pas de retour, mais des
    hausses de taxes.

    Une chance que la bourse ne fonctionne pas sur ce modèle, faudrait réinvestir continuellement dans les actions les plus
    rentables sans jamais voir l’ombre d’un profit

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Manu

      8 février 2013 à 21 h 59

      C’est tout le monde qui finance tout, et non les gens d’affaire qui financent une partie des dépenses de la ville. Quand le proprio d’une tour à bureau paye 1 million en taxes, c’est pas parce qu’ils s’attend à ce que la ville lui organise un party. Il n’y a pas de lien entre les deux.

      Bien sûr il y a des secteurs qui profitent plus de certains événements, et certains types d’entreprise aussi qui en profitent plus. Bien d’accord.

      Mais cela n’a absolument rien à voir avec le fait de payer ses taxes. Il s’agit plutôt d’une décision d’affaires. Vous êtes jaloux du succès des commerçants sur la Grande-Allée? (ce qui n’est pas toujour le cas non plus d’ailleurs…) C’est simple, installez-vous là! C’est trop cher? Eh bien c’est ça la game. Là où ça rapporte plus, ça coûte plus cher parce que tout le monde veut être là.

      Et les « retombées » et ce genre de chose? Bien d’accord aussi que c’est généralement n’importe quoi. J’ai jamais compris comment ceux qui estimaient, par exemple, que chaque dollar investi dans [peu importe] en rapporte 10 en retombées, arrivaient à de telles aberrations. Si c’était le cas, on serait riche depuis longtemps! Ceux qui prétendent à une telle rentabilité, eh bien qu’ils s’arrangent avec ceux qui récoltent les retombées pour investir et récolter la prétendue manne.

      Mais là encore, que ce soit vrai ou de la pure foutaise, ça n’a rien à voir avec les taxes. Les taxes ne sont pas un investissement, c’est un impôt. Le seul investissement moindrement relié aux taxes c’est d’avoir pignon sur rue au bon endroit pour faire ses affaires, que ce soit pour vendre quelque chose ou pour recruter le personnel nécessaire.

      Cela dit, certains peuvent se plaindre de la hausse s’ils le veulent (qui revient à un impôt anticipé sur le gain en capitale réalisé par une future vente de la propriété), mais 2,9% d’augmentation en moyenne, c’est 1% en haut de l’inflation, et donc rien pour justifiter un « mouvement de grogne » généralisé.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  8. Manu

    8 février 2013 à 22 h 13

    Je serais curieux de savoir qu’est-ce que le journaliste entent par un mouvement qui « prend de l’ampleur »? et combien se retrouvent parmi les « plusieurs propriétaires ». C’est quoi, on est passé de 25 qui se plaignaient à 100? ou de 3 à 15? de 100 à 200? Sur 10000 (je suppose, j’ai pas trouvé) propriétaires de non-résidentiel, c’est pas grand chose.

    Il me semble que ça fait un peu tendancieux comme article quand on ne présente pas le contexte.

    C’est comme quand on écrit un article pour dire que tant de personnes à l’urgence ont mis 24 ou 48h heures à passer… on dit rarement en même temps que tous les cas urgents sont passés rapidement en qeulques minutes.

    Bref, je n’essaie pas de défendre les décisions de l’administration municipale ni qui que ce soit, mais je constate qu’à chaque année on sort des articles où on met l’accent sur les « histoires d’horreur » de compte de taxe, comme s’il s’agissait d’actions dirigées de la ville, de fin du monde, etc. et qu’il y avait matière à incompréhension, furie, etc. Alors que c’est une simple règle de trois avec la valeur d’une propriété. La même règle pous tous d’ailleurs (à des grenailles près, le temps d’harmoniser les taux depuis les fusions municipales).

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • davedeux

      8 février 2013 à 22 h 50

      Cou donc, à vous lire j’ai l’impression que vous seriez carrément
      en train de recevoir un augmentation de taxe de 200% et vous
      trouveriez le moyen de remercier le maire pour sa générosité
      et son immense sollicitude.
      Et puis votre fameux « 2.9% en moyenne », savez-vous lire?
      On parle dans l’article de hausse entre entre 33% et 100%.

      En ce concerne « l’investissement », je ne fais que reprendre le
      terme du maire qui lui ne parle jamais de dépense, mais
      d’investissement. Or un investissement, comme le dit si bien
      le maire, à pour but de rapporter à son investisseur, or à
      Québec c’est le contraire qui arrive, plus que l’on investit et
      plus que les taxes explosent.

      De toute façon pourquoi me faire suer à vous expliquer tout cela, car je constate à la lecture de vos interventions que peu importe les arguments logiques employés, votre hyper-partisaneries
      vous fait accepter les paroles les yeux fermés de vous savez qui.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
      • Manu

        10 février 2013 à 20 h 38

        Rien à voir avec la partisanerie, et là, vraiment pas. Voici un extrait de l’article en question:

        « Dans le cas des taxes du secteur non résidentiel, l’administration Labeaume a fait le choix d’imposer une hausse moyenne de 2,9 % pour l’année 2013. »

        Voilà.

        Des hausses de 33% à 100%. Oui… dans QUELQUES CAS. Pas en moyenne. Prière de lire l’article.

        Ça veut dire qu’ils prennent le montant total des taxes non-résidentielles de 2012 (disons 500 millions pour faire un chiffre rond) et qu’il l’augmentent de 2,9% (donc 515,5 M$ pour 2013). Là s’arrête l’influence, sur les taxes, des décisions de l’administration municipale. Ce nouveau montant est réparti entre les propriétaires d’immeubles non résidentiel au prorata de la valeur des propriétés.

        Dans certains cas, il y a eu une augmentation extrême de la valeur de la propriété (surtout le terrain). Cela relève du service d’évaluation de la ville, et non de l’administration municipale. Qui plus est, cette estimation est basée sur les transactions immobilières réalisées. Elle dépend donc des proprios qui achètent et vendent. Encore là, il n’y pas de partisanerie là-dedans…

        Toutefois, je ne sais pas où le maire Labeaume a parlé d’investissement lorsqu’il était question de taxes, car évidemment cela n’en est pas un. Comme j’ai dit dans un autre commentaire, l’investissement est d’avoir pignon sur rue à Québec.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
  9. davedeux

    9 février 2013 à 06 h 10

    Tenez pour vous, un petit rajout tiré du Soleil de ce matin.
    Une « petite minorité » sans doute.

    http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/la-capitale/201302/08/01-4619956-hausse-des-taxes-non-residentielles-a-quebec-contestation-a-lhorizon.php

    Et dire qu’à l’époque des fusions on nous avaient promis des
    baisses de taxes sur dix ans. Ça fait contraste avec la promesse, vieille de plus de 10 ans , que nos taxes municipales baisseraient d’au moins 40%! sur cette période.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  10. «Le» lecteur assidu

    10 février 2013 à 13 h 05

    «Dave Deux», le 9 février 2013 à 06 h10 écrit :

    – Et dire qu’à l’époque des fusions on nous avaient promis des baisses de taxes sur dix ans. (sic)

    De mémoire, il a raison.

    ( * J’ouvre ici une courte parenthèse ) :

    – Qui plus est, à l’époque, j’étais moi-même contre les fusions. Je ne croyais pas que la fonction publique municipale opérerait à coût moindre.

    – Malheureusement, j’avais raison !

    – La fonction publique municipale a gonflé littéralement à l’hélium et « l’ajustement » monétaire a été de même !

    – Ceci dit, une fois la fusion faite, j’ai « fait avec » et me comporte depuis comme un citoyen de cette ville à part entière.

    ( * Je ferme la parenthèse et ajoute ) :

    Sans vouloir le défendre, donnons à « Régis » ce qui revient à « Régis » !

    En effet, ce n’était pas lui qui était « on the spot » à l’époque.

    Vous me corrigerez si j’erre mais n’était-ce point au provincial madame Harel, alors ministre « en charge des fusions » et au municipal monsieur Jean-Paul l’Allier comme maire de la ville de Québec ?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      10 février 2013 à 13 h 17

      Madame Harel et Monsieur L’Allier ? Exact. Mais les fusions n’avaient pas comme seul ou principal objectif des baisses de taxes pouvant en résulter. Rappelez-vous que l’ancienne Ville de Québec devait assumer tous les coûts reliés à être la capitale alors que les banlieues, comme Sainte-Foy ou Sillery, en retiraient les bénéfices sans assumer les coûts. Qui plus est, les villes se concurrençaient pour attirer la clientèle dans les parcs industriels. Il faut visionner cette entrevue du maire L’Allier qui est malheureusement passée à l’oubli

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
      • davedeux

        10 février 2013 à 14 h 00

        Je suis d’accord avec vous quand vous dites que  » l’ancienne Ville de Québec devait assumer tous les coûts reliés à être la capitale alors que les banlieues, comme Sainte-Foy ou Sillery, en retiraient les bénéfices sans assumer les coûts. »
        Mais aujourd’hui nous sommes malheureusement dans l’autre
        extrême, les entreprises de l’ensemble du territoire doivent assumer des coûts pour des activités qui ne profite qu’à un secteur de la Ville de Québec (secteur Grande-Allée).
        Aujourd’hui ils doivent en assumer les coûts sans un retiré les
        bénéfices.
        Je suis sûrs que le bar, le restaurant ou le café de Charlesbourg ou
        Beauport aimerait profité de la manne qu’apporte les grands
        événements. mais non, sont condamnés à subventionné le
        profit des autres.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        10 février 2013 à 14 h 26

        Quand vous dites que le bar de l’arrondissement de Charlesbourg subventionne celui sur Grande Allée, qui en retirerait tous les profits, vous voulez dire quoi ? Je serais très surpris que l’espace au pied carré du commerce de Charlesbourg soit évalué au même niveau que celui de Grande Allée … et que le compte de taxes commerciales soit le même …

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
    • François Magellan

      10 février 2013 à 15 h 40

      C’est pour ça que ça coûte plus cher une bière sur la Grande allée qu’à Charlesbourg…

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  11. «Le» lecteur assidu

    10 février 2013 à 14 h 09

    « Mais les fusions n’avaient pas comme seul ou principal objectif des baisses de taxes pouvant en résulter. » G. Gobeil (sic)

    Exact.

    Sauf, qu’ultimement, c’était une partie fondamentale de l’argumentaire pour aller chercher l’adhésion populaire, étant donné, qu’en principe « Money talk ». La « Money a talké » …mais à la hausse !

    Quant au surplus de votre commentaire, il est aussi rigoureusement exact.

    À l’époque, je souscrivais en principe à cela.

    Le hic, ce qui m’amenait alors à être contre les fusions, était que je ne pouvais accepter de croire qu’on aurait plus, pour un coût moindre.

    J’aurais préféré une « approche différente » !

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      10 février 2013 à 14 h 36

      Je vous invite à réécouter l’entrevue avec M. L’Allier.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
    • davedeux

      10 février 2013 à 16 h 03

      « Une approche différente… » Oui cela aurait été préférable, mais notons qu’à l’époque, la majorité des anciennes villes étaient contre la fusion, citoyens compris. la seule façon de les « motiver » était par le porte-monnaie.

      Suffisait de laisser croire, de laisser suggéré, de laisser penser, avec la complicité de journaliste peu besogneux, qu’il y avait au bout de la fusion une économie pouvant débouchée sur une hypothétique baisse de taxes. On attrape pas un poisson avec un hameçon vide.

      L’argument monétaire (Le profit) fonctionne encore aujourd’hui.

      La preuve..l’amphithéâtre.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
    • Manu

      10 février 2013 à 21 h 04

      Logiquement, les fusions devaient amener une réduction de dépenses municipales par habitant. Évidemment, il n’y avait aucune économie d’échelle à réaliser et ceux qui en promettaient était soit naïfs soit menteurs. La logique est assez simple: il n’y avait pas tant que ça de « travail en double ».

      Pis encore, on avait évacué du discours le fait qu’une bonne part des dépenses allait à des employés sydiqués pour qui une fusion signifiait (à moins d’une guerre…) un nivellement par le haut. Donc pas d’économies là non plus.

      L’économie se situe plutôt au niveau logisitique, où il est alors moins complexe et moins long de mettre en branle des projets structurants qui touchent l’ensemble de l’agglomération.

      Tout cela étant dit, on n’a aucune idée non plus de ce que seraient les taxes si les fusions n’avaient pas eu lieu (en fait, on en a une petite idée à l’Ancienne-Lorette et St-Augustin où les augmentation sont très importantes, bien que la nouvelle mécanique de transfert de fonds entre les municipalités de l’agglomération vient brouiller le constat).

      Autrement dit, on ne peut pas conclure que les fusions sont la cause de l’augmentation. Ce n’est pas parce que deux choses arrivent en même temps ou l’une après l’autre qu’il y a un lien de cause à effet. En l’occurence, certaines dépenses comme le déficit de plus en plus important du régime de retraite des employés municipaux n’existaient pas au moment des fusions. Ou encore, le taux de chômage à Québec qui était de 7,3% en 2001 et qui était sous les 5% dix ans plus tard.

      On peut comparer sur des cas spécifiques et comparables (les conditions d’employés qui faisaient les mêmes tâches avant et après les fusions, ou le coût de certains services dont la nature n’a pas changée), mais là s’arrête la comparaison « fiable » et les « que serait-il arrivé si on n’avait pas procédé aux fusions »

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  12. jac

    10 février 2013 à 22 h 35

    Honnêtement, il me semble évident que l’argent des fusions est allé d’abord aux « infrastructures »
    Les banlieusards ne voulaient pas payer pour les infrastructures de la ville-centre qu’ils utilisaient
    et La ville-centre ne voulait pas refaire son asphaltage de routes car ce sont les banlieusards qui les brisaient…

    Idem pour les Services
    Pourquoi y a t’il 75 policiers pour la St-Jean-Baptiste aujourd’hui , alors qu’il n’y en avait pas 25 avant les fusions ???
    Pcq la ville-centre ne voulait pas ramasser seul la facture

    Je dois donc en conclure que les fusions ont d’ABORD été voulu pour régler le probleme des infrastructures et des services plutot que pour abaisser les taxes.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  13. davedeux

    11 février 2013 à 00 h 30

    Je comprend très bien pour les infrastructures, mais je me rappel
    très bien qu’à l’époque il n’était pas question de cela, mais de
    baisse de taxe.

    «Mme Harel et M. Bégin ont vendu les fusions en promettant plusieurs choses, dont des économies de taxes pour plusieurs résidants. Je ne pense pas qu’il y a grand monde qui va dire que son compte de taxes a baissé.» (Le Soleil 5 novembre 2011)
    (Quand Charlesbourg à fusionné, la ville a fermé ses livres avec un
    surplus de $9 millions.)

    Mais nous sommes pas ici pour régler le cas des fusions qui
    sont né d’un mensonge (baisse de taxe), ni de celui du déficit
    des caisses de retraite, même s’i ne faut pas jeter tout le
    blâme sur les syndicats puisque ceux-ci sont là pour demander
    et que de L’AUTRE CÔTÉ IL Y A QUELQU’UN QUI A DIT OUI sans
    trop calculer pour l’avenir. Dans un rapport du Conseil Économique
    Nord-Américain DATANT DE 1996, Il est bien écrit en page 217
    « A long terme, sous l’hypothèse d’un statu quo, c’est-à-dire, à législation inchangée, les déficits annuels des régimes généraux dépasseront plusieurs centaine de milliards de dollars en 2010
    pour l’ensemble de l’ économie Nord-Américaine. » et plus loin
    en page 221 « La baisse continue du rapport actifs/retraité observée depuis plusieurs années, et qui va certainement se poursuivre dans les années à venir, et les déséquilibres que les régimes vont enregistrer imposent entre autres solutions l’augmentation des taux de cotisation en vue de ramener ces régimes à des situations d’équilibre sur des périodes plus ou moins longues. »
    Faites moi pas pleurer avec le déficit des caisses de retraites
    de la ville. le signal d’alarme avait été tiré dès les année 90 et
    ça pris presque 20 ans pour que les politiciens ce réveillent.

    Donc, tout cela pour revenir au sujet de ce fil, le mécontentements
    des gens d’affaires en ce qui concerne les hausses de taxes, sujet
    sur lequel je n’ai plus à dire.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  14. Boomer Utilisateur de Québec Urbain

    16 février 2013 à 13 h 45

    Ce rôle d’évaluation ne marche pas. Il est absolument anormal que des petits commerçants voient leur compte de taxe doubler d’un coup sans qu’ils aient apporté de modification à leur bâtiment. Un voyant rouge devrait s’allumer dans le système informatique. Un restaurateur de la rue St-Jean a vu sa facture passer de 2,000$ à 6,300$ en 4 ans!
    Un propriétaire d’atelier de menuiserie dans St-Sauveur voit son compte doubler. Ce ne sont pas des exceptions, c’est généralisé chez les petits propriétaires.
    Et pendant ce temps, de grands hôtels voient leur facture réduite!!! Au nom de quoi?
    J’ai été sidéré d’entendre le responsable des évaluations à la Ville dire que la baisse de taxe du Loews Concorde est dûe aux difficultés financières de ses propriétaires qui cherchent à vendre.
    Eille chose, si je perds ma job, vas-tu baisser l’évaluation de ma maison????
    Je crois que le ministère des Affaires municipales devrait mener une petite enquête sur le service d’évaluation de la ville dirigée par un maire promoteur….

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      16 février 2013 à 15 h 12

      6. Sur quels fondements légaux s’appuie le rôle d’évaluation?

      La Loi sur la fiscalité municipale, les normes de pratique professionnelle de l’Ordre des évaluateurs agréés du Québec et les règlements gouvernementaux publiés dans le Manuel d’évaluation foncière du Québec encadrent le travail de l’évaluateur.

      Les informations

      Si vous croyez ce que vous affirmez, portez plainte. Mais selon les informations qui sont disponibles partout, votre dernière affirmation n’a pas de fondement.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  15. Boomer Utilisateur de Québec Urbain

    18 février 2013 à 20 h 06

    Monsieur Gobeil, je vous invite à faire le même exercice que moi. Demandez à tous les commerçants que vous fréquentez sur une base régulière, dans votre quartier quelle est l’augmentation des taxes auxquelles ils ont à faire face. Je viens tout juste de demander à mon micro-dépanneur du coin: +35%. Il devra payer 6,000$ par année. Mon autre dépanneur, rue St-Jean, +75%
    Ces petits commerces sont au coeur de la vie de nos quartiers. Les grands hôtels ne le sont pas. Il fait quoi notre maire-promoteur, résidant de Sillery? Il joue au Monopoly avec notre qualité de vie.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      18 février 2013 à 21 h 40

      La solution est technique et elle aurait été trouvée. Le tout n’a rien à voir avec ce que vous affirmez. Souhaitons maintenant que le Ministère des Affaires Municipales se penche une fois pour toutes sur le problème afin que d’autres villes n’aient pas à revivre ce que vous (et le maire d’ailleurs) dénoncez, soit que des petits commerces soient taxés au même niveau qu’un hôtel appartenant à une grande chaîne. En d’autres mots, ce n’est pas de la politique mais du droit. Que la loi soit modifiée et que les sources de revenus pour les villes le soient également.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
      • davedeux

        19 février 2013 à 07 h 41

        J’espère qu’il va trouver la même astuce technique pour les résidents.
        Entre temps, les gens d’hôtels ne sont pas heureux si je me fie
        à l’entrevue de Radio-Canada ce matin même

        Signaler ce commentaire

         ou annuler