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Transport en commun: Le projet de laissez-passer universel relancé

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 avril 2013 8 commentaires

Olivier Parent
Le Soleil

Les associations étudiantes de l’Université Laval redémarrent le projet de laissez-passer universel pour le transport en commun. Et elles comptent bien se servir des élections municipales de novembre pour concrétiser l’accès gratuit et illimité au Réseau de transport de la Capitale (RTC).

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Voir aussi : Transport en commun.


8 commentaires

  1. FierUrbain Utilisateur de Québec Urbain

    22 avril 2013 à 13 h 49

    Personnellement, je n’ai jamais compris l’argument de la gratuité du transport en commun, que ce soit pour les étudiants ou non, du moins dans un contexte nord-américain.

    Les transports collectifs nord-américains sont pour la plupart sous-financés de façon chronique, les gouvernement souvent réticents à les financement adéquatement et voilà qu’on voudrait leur enlever une précieuse source de revenu.

    Le seul exemple québécois concret, c’est Sherbrooke, où pratiquement personne ne prend le bus (j’y ai habité), sauf les étudiants.

    Je comprends que certaines villes européennes (surtout d’Europe de l’est, quelques villes plus ou moins grandes de France et d’Espagne, et Tallin, en Estonie) ont déjà adopté la gratuité, mais ce n’est aucunement une pratique généralisée. Comment peut-on espérer obtenir un meilleur service si nous privons les sociétés de transport d’encore plus d’argent?

    La CADEUL et l’AELIES jouent encore aux bébés gâtés dans toute cette histoire, à mon avis.

    J’ai été étudiant à l’étranger, notamment dans la région forteresse du Parti Vert allemand, et mon laissez-passer n’était pas gratuit. Bien sûr, c’était une fraction du prix de ce que je devais payer ici et pour encore plus de services, mais tout de même payant.

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      22 avril 2013 à 14 h 14

      Il faudrait vous renseigner un peu avant d’intervenir. Premièrement, on ne parle pas de gratuité, car tous les étudiants financeraient ce programme. Lors du dernier scrutin, les étudiants avaient acceptés de payer 60$ chacun par session. Maintenant, il est même question d’augmenter cette participation.

      Ensuite, ce n’est pas qu’au RTC que les étudiants demandent de financer le reste du programme. Ils se tournent vers d’autres acteurs : l’université, le gourvernement et le privé.

      Finalement, dans un contexte où ce programme pourrait permettre de convaincre un plus grand nombre d’étudiants à utiliser le transport en commun. Et qu’une fois l’université terminé, il garderons peut être cette habitude, je ne trouve pas l’idée si folle.

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      • FierUrbain Utilisateur de Québec Urbain

        22 avril 2013 à 14 h 44

        J’ai bien peur que ce soit à vous de vous renseigner avant d’intervenir. À 60 $ par session le laissez-passer, aussi bien dire qu’il sera gratuit puisque c’est une bagatelle par rapport aux coûts réels.

        Se tourner vers une université déjà dans une posture financière fragile, vers un gouvernement déjà réticent à financer de grands chantiers de transport collectif plus qu’essentiels et vers un secteur privé que les sociétés de transport en commun peinent déjà à attirer, c’est tourner en rond.

        La perte annuelle du RTC se chiffrait à près de 7 millions de dollars en 2010 (je crois) et il est fort à parier qu’elle sera supérieur en chiffres de 2013 ou de 2014. Ça, c’est priver les sociétés de transport en commun d’argent dont elles ont cruellement besoin. Savez-vous ce que représente 7 millions de dollars en transport en commun au Québec? C’est énorme.

        Pour que les étudiants utilisent davantage le transport en commun, il faut un meilleur service plus cohérent, plus rapide et plus étendu et pour parvenir à cette fin, il faut du financement et surtout faire payer le stationnement à ceux qui l’utilisent le prix réel d’un stationnement asphalté subventionné d’un campus universitaire. Or, c’est précisément ce financement que ces bonnes associations étudiantes tentent d’étouffer pour gâter ses membres.

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        22 avril 2013 à 15 h 40

        Si pour vous, 60$ c’est l’équivalent de gratuit, alors c’est que vous avez beaucoup d’argent. En attendant, dans le dictionnaire, le mot gratuit fait encore référence à 0$. Donc je me demande bien où j’étais supposé me renseigner.

        Et vous semblez oublier un détail important : le projet est financé par TOUS les étudiants, incluant ceux qui n’utilisent pas le transport en commun.

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      • jfmartel

        22 avril 2013 à 16 h 16

        60$ par session ou l’équivalent de 4 mois vs 53$/mois ça revient à payer à payer un peu moins que le tier du prix normal, donc pas grand chose… On refile la facture à ceux qui ont fait le choix de rester près.

        J’ai de la misère à voir comment toute la communauté étudiante, incluant une bonne proportion qui reste à proximité va vouloir payer pour ceux qui restent loin…

        « Tout les étudiants avait acceptés »… lors d’un scrutin avec une faible minorité de voteurs?

        Le socialisme à ses limites…

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    • Gaston

      24 avril 2013 à 10 h 30

      « Le seul exemple québécois concret, c’est Sherbrooke, où pratiquement personne ne prend le bus (j’y ai habité), sauf les étudiants. »

      Dans une ville avec une grande population d’étudiants, « pratiquement personne sauf les étudiants » risque de représenter un nombre très important de déplacements…

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  2. Omer

    22 avril 2013 à 13 h 50

    Gratuité des frais de scolarité, gratuité des frais de transport en commun… quelle sera la suite ?!

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