Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Villes intelligentes, choix résidentiels et coûts de transport : un prototype d’outil Web d’aide à la décision pour les ménages

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 mai 2013 13 commentaires

Interface Web GES - Figure 1 Interface Web GES - Figure 2 Interface Web GES - Figure 3

Dans les dépenses moyennes de consommation pour les ménages de la région métropolitaine de Québec (RMQ), le logement en représente 25% et le transport 19.2%. Lorsque les citoyens ont à choisir l’endroit où ils s’installeront dans la RMQ, ils ont à leur disposition plusieurs outils sur le Web (sites de courtiers, sites institutionnels, etc.). Mais qu’en est-il pour le transport ? Et les coûts qui y sont reliés ?

Québec Urbain a été invité au colloque de l’Institut Technologies de l’information et Sociétés (ITIS) qui s’est tenu à l’Université Laval du 5 au 10 mai 2013. Lors d’une de ces conférences, des chercheurs du Centre de recherche en aménagement et développement (CRAD) ont communiqué sur une recherche visant à créer un outil d’aide à la décision pour aider les ménages dans leur choix de s’établir à tel ou tel endroit dans la RMQ, en tenant compte des coûts reliés au transport. Selon eux, pour 100$ de logement économisé, il en coûte 43$ de transport.

L’outil Web n’est pas encore terminé, mais on peut voir sur les images quelle forme pourrait prendre le tout. Un exemple : un couple avec enfants de moins de 40 ans pense s’établir à Limoilou alors qu’ils sont actuellement sur la rive-sud de Québec. En se servant de ce site, ils auraient une bonne idée des coûts de transport reliés à leur décision éventuelle.

Le tout est encore entre les mains des chercheurs mais qu’en pensez-vous ? Vous aimeriez y trouver quoi ? Serait-ce un outil utile pour vous ?

N.B. Les images sont des version très préliminaires de l’interface avec les utilisateurs et le contenu sera modifié. Elles sont simplement destinées à illustrer le concept. Merci au CRAD et au professeur Marius Thériault pour leur collaboration

Voir aussi : Conférences / évènements, Transport en commun.


13 commentaires

  1. Pier Luc

    13 mai 2013 à 11 h 10

    Un gros paquet de popup avec des petits formulaires non travaillés. J’espère que ça vas passer entre les mains d’un graphiste avant d’être mit en ligne. Autrement, ce ne sera pas très agréable à utiliser.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Jeanne

    13 mai 2013 à 12 h 00

    C’est un outil tout à fait essentiel, bravo au CRAD. J’espère que l’outil trouvera preneur pour diffusion!

    Cela dit, étant donné le manque de rationalité qui préside en général au choix d’une résidence… On peut craindre que ceux qui souhaiteront utiliser cet outil soient déjà les plus rationnels, et donc, ceux qui en ont le moins besoin…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. Jfmartel

    13 mai 2013 à 13 h 27

    Pour chaque 100$ economisé, 43$ au transport. Rien pour donner des arguments à la densification.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. Xavier Jacques Côté

    13 mai 2013 à 17 h 00

    Très intéressant comme concept! Je suis le gars qui a mis sur place explorabus.com. Je trouve que le concept présenté permet d’aller encore plus loin, c’est à dire de mettre un chiffre sur les frais de déplacement qui pourraient être occasionnés versus un autre lieu de résidence, étant donné que l’outil permet de faire le calcul $/temps selon un endroit de la ville.

    En plus de calculer ça, ça serait bien que l’outil tienne compte de la distance de certaines variantes « essentielles » comme l’éloignement des épiceries (car on a bien beau être en bus, si on a pas d’auto, faire une épicerie pour une famille devient ardu). Des options comme des épiceries de quartier existent, mais c’est généralement plus cher, etc etc.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. Denisb

    13 mai 2013 à 19 h 51

    Je ne sais pas si l’outil le permet, mais souvent l’économie la plus importante est quand on peut se passer d’une voiture étant donné notre proximité à l’emploi ou parce qu’il est accessible en transport en commun. J’ai souvent vu des gens penser faire des econoomies en allant sur la rive-sud mais ça les obligeait à avoir une deuxième voiture, ce qui n’est vraiement pas une formule payante.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  6. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    13 mai 2013 à 21 h 53

    Je trouve l’idée très intéressante! Sans révolutionner les mentalités, ça va permettre de mettre un chiffre sur le coût réel d’habiter des secteurs plus éloignés.

    J’irais même d’une proposition : pourquoi ne pas en profiter pour afficher l’empreinte écologique? Cette variable importe moins que le coût, mais cela pourrait mettre en perspective les problèmes écologiques de l’étalement.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Manu

      13 mai 2013 à 23 h 52

      Le problème avec l’empreinte écologique, c’est qu’on peut difficilement avoir une mesure « juste ». Par exemple (tiré d’un cas vécu d’une connaissance), quelqu’un habite le centre-ville et en profite pour aller à pied manger jour après jour au resto ou du moins acheter du « tout préparé ». Il a directement une empreinte écologique plus faible que celui qui va une fois par semaine en auto faire une grosse épicerie et se fait à manger à la maison. Toutefois, la grosse différence de prix entre ces deux façons de se nourrir va à l’ensemble des intermédiaires (cuisiniers, serveurs, etc.) qui eux doivent se déplacer pour aller travailler et offrir ces services, ainsi que plusieurs fournisseurs d’aliments qui font le continuellement tour des restaurants pour leurs livraisions.

      Autrement dit, est-ce qu’on ne compte que la consommation/production directe ou aussi la « fraction qui nous revient » de la consommation/production indirecte qu’on engendre? À chaque niveau le nombre d’intervenant augmente mais notre « fraction de responsabilité » diminue, jusqu’à avoir une infinité (ou presque) de contibrution négligeables. Cela n’a pas vraiment de fin alors c’est difficilement mesurable.

      Alors intuitivement, puisqu’à peu près tout se monnaye en ce monde, je dirais que notre empreinte doit être en moyenne proportionnelle à nos dépenses. Certes on peut faire des « achats » qui ont la même valeur monétaire mes des conséquences écologiques différentes (chauffer à l’huile ou à l’électricité), mais sur l’ensemble d’une population, ça revient probablement à mesurer ce qu’on consomme au total. Dans ce cas le lieu de résidence n’entre pas dans la balance, outre le fait que dans certains secteurs de la ville les gens sont plus riches, donc dépensent plus, que dans d’autres secteurs (le lieu serait alors plus une conséquence qu’une cause).

      Ainsi, à moins d’y aller avec des principes idéologiques, par exemple démoniser les gens qui se déplacent plus en ne considérant que le transport dans le calcul de l’empreinte écologique, je ne vois pas comment on pourrait objectivement calculer cette empreinte.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
      • Francis L

        14 mai 2013 à 13 h 29

        Je ne crois pas qu’il faut exagérer l’analyse non plus. L’idée n’est pas de connaître l’emprunte écologique complète (ce qui est assez compliqué). Mais plutôt de faire une analyse directe. En calculant les rejets de CO2 produit par l’essence qu’il faudra acheter pour ce déplacer. Aussi calculer qu’une maison unifamiliale consomme plus qu’un Condo.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • Yvan Dutil

        15 mai 2013 à 09 h 38

        Vous avez raison. La trace environnementale est fortement proportionnelle aux revenus. Cependant, il y a un niveau plancher qui est incompressible. Ce niveau est imposé d’une part par les besoins minimaux, d’autre part par la contribution des infrastructures publiques qui est essentiellement incompressible par les actions individuelles.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
  7. J M Utilisateur de Québec Urbain

    14 mai 2013 à 12 h 34

    le retour de windows XP.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler