Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Les 5 leçons du maire Bloomberg

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 septembre 2013 1 commentaire

Loïc Blancquaert
Le Huffinghon Post

Au moment où le 108e maire de New York s’apprête à passer le flambeau après 3 mandats et 12 ans au pouvoir, voici un aperçu non exhaustif de quelques leçons à tirer du règne de ce magnat des affaires devenu politicien. À l’aube des élections municipales québécoises, certains y verront sans doute des thèmes connexes aux débats qui nous animent de ce côté-ci de la frontière.

1. Gérer intelligemment l’offre et la demande en matière de transport

Après avoir vu sa tentative d’émuler Londres ou Stockholm en instaurant une zone de péage au centre-ville échouer, Michael Bloomberg a décidé d’augmenter les tarifs des principaux tunnels et ponts de l’agglomération de manière substantielle, ceux-ci passant de 8 à 12$ (le prix atteindra 15$ pour un aller-retour en 2015). Ensuite, le maire mena une action sans précédent de piétonnisation en aménageant de nombreuses places urbaines là où passaient auparavant des voitures. On articula de plus un réseau cyclable de qualité avec 500 km de voies dédiées et des trottoirs élargis. Plus récemment, la ville s’est dotée d’un système de vélo en libre-service, le Citi Bike.

Résultat? Le trafic routier a diminué de 3,9% depuis 2003 et la fréquentation du transport en commun a augmenté de 9,5%. Ces tendances sont encore plus prononcées sur l’île de Manhattan. Une fois les infrastructures adéquates mises en place, les citoyens ont suivi le mouvement et ont massivement adopté le mode de transport à deux roues comme en témoignent les statistiques de la ville qui attestent que leur nombre a augmenté de 260% depuis 2000. Quant au Citi Bike, c’est un grand succès avec plus de 2,5 millions de déplacements et 8,8 millions de kilomètres parcourus depuis le début de l’été.

La suite

Voir aussi : Élection municipale, S'inspirer d'ailleurs.


Un commentaire

  1. revitalisons

    26 septembre 2013 à 17 h 14

    Ayant visité les développements récents de NYC plusieurs fois et lu sur les prix, les logements abordables sont assez dispendieux et sont destiné pour ceux qui travaillent de classe moyenne.Les promoteurs sont des firmes privées et non les gouvernements et offices municipales.C’est probablement une leçon à imiter soit de faire des logements locatifs accessibles à 700$ à 1000$ dans les quartiers centraux en attirant des firmes privées mais pour la classe moyenne. Est-ce possible d’attirer ou si les terrains sont trop dispendieux?

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