Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le capital vert de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 février 2014 6 commentaires

Jean Hamann
Le Fil des évènements

La vitrine de Québec est très verte mais, dans le magasin, c’est la grisaille, soutient le professeur Jean Bousquet

Bien sûr, il y a les plaines d’Abraham, le parc du Bois-de-Coulonge et les verdoyants coteaux qui bordent le fleuve. Bien sûr, il y a, au loin, les forêts de l’île d’Orléans, de la côte de Beaupré, des Laurentides et des Appalaches. Mais derrière ces paysages de carte postale, Québec est une ville qui est pauvre en espaces verts et qui dilapide lentement mais sûrement son capital vert. Voilà le message livré par Jean Bousquet, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt, à l’occasion du colloque Kruger présenté le 29 janvier à l’occasion de la Semaine des sciences forestières. (…) En comparaison, Québec fait figure de parent pauvre avec un maigre 4% tout au plus. «La vitrine de Québec est très verte, mais dans le magasin, c’est la grisaille. La verdure est très inégalement répartie. Nous sommes loin de l’objectif de 12% adopté par de nombreuses villes dans la foulée du Sommet de Rio en 1992.»

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Voir aussi : Environnement.


6 commentaires

  1. Louis-Nicolas

    7 février 2014 à 00 h 28

    C’est malheureusement vrai. J’habite le Mesnil vert entre boul. De la Morille et Chauveau, dans un appartement locatif « style condo ». Au dėbut de la construction du quartier, on promettait la plantation de 1000 arbres. 3 ans plus tard environ 60% du coin est construit et il y a au plus 200 arbres de planté (en comptant ceux ajouté par les proprios de maison jumelés et de villes).
    Au final, on sera loin du compte puisque les dernières constructions seront plus denses et il n’y aura plus beaucoup de place au sol pour en ajouter…

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  2. Simon Bastien

    7 février 2014 à 13 h 16

    On ne semble pas conscients de la grande valeur et de la qualité qu’un boisé ajoute à un quartier. Il y a certains quartiers ou la verdure se limite aux friches non-construisables ou à un carré de gazon avec des jeux d’enfants. La rangée de «fouets de pépinières» qu’on plante le long des boulevards, dont la moitié meurt avant trois ans, ça ne suffit pas!

    L’exemple du boisé Nelson est bien choisi pour représenter un des derniers boisés de qualité et d’assez grande dimension et qui n’est pas protégé. Des exemples comme ça, il y en a plusieurs dans la grande ville.

    La ville de Québec tient d’ailleurs un registre précis et complet de tous ces espaces verts sur son territoire; un exemplaire était même disponible à la consultation lors du dernier salon de la foresterie, en janvier dernier. C’est un outil qui pourrait servir à définir de nouvelles zones de protection et ainsi créer cette fameuse «ceinture verte».

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  3. louuiss Utilisateur de Québec Urbain

    7 février 2014 à 14 h 39

    À Québec, densifier signifie occuper plus de terrain puisqu’on refuse obstinément de construire en hauteur. Pas étonnant alors que notre patrimoine vert mange la claque!

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    • J M Utilisateur de Québec Urbain

      9 février 2014 à 09 h 25

      C’est bien vrai Louuiss.
      De plus, c’est hallucinant de voir les nouveaux développements (beauport) où les proprios/promoteurs rasent littéralement tous les arbres pour planter leur maison moche sur un gazon aux allures synthétiques. Le résultat est affligeant: des quartiers insipides et perte d’espace. L’americain dream dans toute sa splendeur! ;)

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  4. davedeux

    8 février 2014 à 07 h 46

    Nous savions tous que « Québec capitale verte », n’était qu’un coup de
    marketing destiné à épater la galerie et attiré le vote d’une certaine
    catégorie de la population comme les « verts » molasses. cet étude le confirme.

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  5. o.amiot@laposte.net

    9 février 2014 à 15 h 30

    «refuser de densifier» Ici, je vais parler des quartiers de Québec et non ceux de Sainte-Foy. Mais presque à chaque fois qu’on parle de densification, on parle des quartiers qui sont déjà les plus denses et parfois les plus écolo pour construire des bâtiments moins écolo. Ironique non?

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