Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Piéton à Cap Rouge: le jeu vidéo

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 février 2016 10 commentaires

En 1971, 80% des élèves se rendent à l’école à pied. En 2008, seulement 34% des élèves choisissent la marche.

Cette vidéo fut captée dans la région de Cap-Rouge, lors de la marche de 650 mètres qui mène deux enfants de leur maison à leur école. Ce parcours peu sécuritaire inciterait bien sûr plusieurs parents à favoriser la voiture dans les déplacements quotidiens de leurs enfants. L’absence d’infrastructures sécuritaires pour les piétons explique en grande partie l’alarmante baisse des déplacements à pied chez les écoliers et écolières du Québec.

Voir aussi : Message d'intérêt public.


10 commentaires

  1. Omer

    22 février 2016 à 21 h 44

    Pourquoi est-ce aussi compliqué d’avoir une ville avec plus de voies réservées, des trottoirs et des pistes cyclables en 2016 ? Pourquoi nos élus ne donnent pas un coup pour tout mettre en place rapidement avec un plan à court, moyen et long terme ?

    C’est bien beau le pmad et autres beaux documents de présentations, reste que les résultats ne sont toujours pas visibles.

    Ca va prendre quoi pour qu’il y ait de vrais changement à Quebec ? Suis-je le seul à avoir l’impression que cela n’arrivera pas ? Est-ce que les voies réservées sur Robert-Bourassa et la serie 500 sont les seuls remèdes ? Pourquoi des enfants ne peuvent-ils pas aller à l’école en toute securite alors qu’ils prennent leurs jambes ?

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  2. Marc Guy

    22 février 2016 à 22 h 42

    L’obésité est en croissance chez les jeunes Canadiens,
    la malbouf une mauvaise cible
    le manque d’exercice imposible de marcher pour ce rendre a l’école et les parents en son une des cause pret des ecoles du trafic d’autos on doit encouragé la marche et le velo les bus scolaire pourai lessé les enfants a une certaine distence de l’ecole pour leur donné l’occasion de marcher
    http://www.radio-canada.ca/sujet/obesite#!

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  3. Insider

    23 février 2016 à 06 h 46

    « Pourquoi est-ce aussi compliqué d’avoir une ville avec plus de voies réservées, des trottoirs et des pistes cyclables en 2016? »

    Quelle idée saugrenue! Nous sommes à Kébé-Kar City, on utilise la voiture ou l’autobus c’est pourtant simple à comprendre. ;-)

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  4. gerrit Utilisateur de Québec Urbain

    23 février 2016 à 07 h 45

    Ce n’est pas seulement la manque d’infrastructure, mais aussi le mépris des piétonnes dans les intersections. Pour moi les luminaires qui nous fait attendre aussi longtemps, c’est du mépris.
    https://vimeo.com/153577338

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    • denisb

      23 février 2016 à 11 h 52

      Tout à fait d’accord

      Pour traverser certaines intersections, il faut attendre plus de 5 minutes. Ça n’a aucun sens. Pourtant, selon le code de la route, la priorité est supposé être au piéton. Alors comment il se fait qu’il faut attendre 2 cycles complets de lumières avant de pouvoir passer. Je n’ai jamais vu ça nulle part ailleurs.

      En plus, en principe on a pas le droit de traverser en diagonale. Imaginez, il faudrait attendre 2 x 5 minutes pour traverser une seule intersection. Ça n’encourage pas trop les déplacements à pied.

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  5. Sebastien D

    23 février 2016 à 07 h 59

    Je suis tout à fait d’accord qu’il faut de meilleures infrastructures pour favoriser le déplacement piétonnier sécuritaire. Par contre, certains arguments sont « ordinaires ».
    « L’absence d’infrastructures sécuritaires pour les piétons explique en grande partie l’alarmante baisse des déplacements à pied chez les écoliers et écolières du Québec. »
    Absence d’infrastructure explique la baisse. Il faudrait, pour faire cette corrélation, qu’il y ait eu une baisse d’infrastructures.
    Ce n’était fort probablement pas plus sécuritaire en 1971.
    Corrélation n’est pas causalité.

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  6. Philippe Lehoux

    23 février 2016 à 08 h 36

    @Sebastien D Le visage de la ville a grandement évolué depuis les années 60/70.

    La migration vers les villes périphériques ne faisaient que commencer. Les élèves habitaient, à majorités, plus prêt des écoles dans les quartiers centraux.

    Le nombre de voitures par ménages et de KM parcourus étaient moindre. Il y avait donc moins de voitures sur les routes.

    La mentalité a également beaucoup changée, quand mes aïeux me parlent de la réalité des années 50,60 et 70 on se rend compte que les enfants avaient une plus grandes libertés de mouvements. C’était plus sécuritaire, peut-être pas. Mais la sédentarité de notre jeunesse actuelle est un drame en devenir… une ‘sécurité’ perdu durement quantifiable.

    La plupart des solutions mis de l’avant par les groupes de pressions de piétons prônent avant tout une réduction de la taille des rues (réduire la capacité des automobilistes à rouler rapidement) et surtout une réduction de la vitesse permise dans les quartiers résidentiels.

    Dans Saint-Sauveur à Québec la vitesse est de 50 km/h dans TOUTES les rues, pour moi ça frôle le crime contre l’humanité. Il n’y a AUCUNE raison logique et fonctionnel pour une telle limite de vitesse. Les trottoirs sont encombrés de poteaux de téléphones. Se promener sur un trottoir avec une poussette est impossible. Si il y avait une volonté politique réelle des solutions rapides et peu dispendieuses pourraient être mis de l’avant en quelques mois.

    – Réduction de la limit de vitesse à 20 km/h. (Comme à Paris), coût: –
    – Mise en place de feu clignotant jaune au passages piétons + affichage des amendes salées si non respectés, coût: $ (Comme à Toronto)
    – Mise en place d’obstacles (pots de fleurs, arbustes, arbres, marquage au sol, affichages) partout ou la largeur des rues est supérieur à la nécessité de sa fonction. (Comme à Portland, Montreal(Plateau), villes Scandinaves, etc…) $$

    Je prône le partage de la rue. Une rue ou mes enfants peuvent jouer au hocker et rouler à bicyclette en sécurité. Une rue ou je peux rouler avec ma poussette double dans la rue sans craindre les foudres des automobilistes pressés qui font des détours dans mon quartier pour éviter les lumières.

    Voila. Je déteste la statut quo. Si la ville ne fait rien. Vous me verrez surement bientôt mettre des gros et magnifiques pots fleurs dans la rue devant chez nous pour la réduire la vitesse…

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  7. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    23 février 2016 à 14 h 18

    Un commentaire sur la page FB de Québec Urbain : « Depuis 2008, il y a eu beaucoup de changements. L’école L’Arbrisseau est maintenant entourée de pistes cyclables et de trottoirs. Vidéo très sympathique mais un peu désuète. »

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    • Yannick Chouinard

      24 février 2016 à 02 h 34

      Il s’agit de l’école Les Bocages et non de L’Arbrisseau. Et il n’y a effectivement pas de trottoir en périphérie.

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      • laéR

        24 février 2016 à 09 h 26

        S’il n’y a pas de trottoir, c’est bien parce que Saint-Augustin en a décidé ainsi (Les bocages c’est St-Augustin). Cela a permis à une multitudes de familles de s’y installer dans les années 80-90 à un faible coût. Ils ont fait un choix, moins cher de taxes, moins cher pour s’y installer, moins d’infrastructures. Tellement qu’il n’y a même pas de bordure de rue, à St-Aug. Le gazon pousse sur la rue.

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