Source : Annie Morin, Valérie Gaudreau, Le Soleil, le 19 avril 2016
(Québec) Le maire Régis Labeaume aimerait encore mieux un train à grande vitesse (TGV) qu’un train à grande fréquence (TGF), mais il se réjouit que Québec fasse désormais partie des plans de VIA Rail et croit que le service «va être meilleur» qu’actuellement.
Le maire de Québec a réagi mardi à la manchette du Soleil faisant état de l’augmentation du nombre de départs et de la réduction du temps de transit anticipées avec le TGF, qui inclurait la liaison Québec-Montréal dès le départ si les financiers sont d’accord.
«Je pense que notre message à tout le monde a bien été perçu là-bas», a lancé M. Labeaume, en référence à l’offensive menée par la Chambre de commerce et d’industrie de Québec et réunissant plusieurs têtes d’affiche de la région.
Cela dit, M. Labeaume n’a pas fait le deuil du TGV, mis de côté par le précédent gouvernement fédéral. «Moi, je pense qu’on devrait investir dans un TGV tant qu’à mettre 3 milliards $ dans un train comme ça. Je ne changerai jamais d’idée. Quand t’arrives d’Europe, tu le penses encore plus. C’est cute, là, mais selon moi, c’est pas assez», a exprimé le maire, convaincu par ailleurs que «ça va être meilleur» avec un TGF qu’avec le système actuel de partage des rails avec les trains de marchandises.
20 avril 2016 à 11 h 07
Je pense que la meilleure nouvelle là-dedans c’est l’intention annoncée de Via d’établir un arrêt à l’aéroport pour faire la navette jusqu’en ville. Voilà quelque chose qui faisait cruellement défaut et que je n’osais espérer pour Québec de mon vivant. La logistique des voyageurs ne serait plus la même.
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20 avril 2016 à 13 h 15
Ne retiens pas ta respiration. Ce n’est qu’une annonce. On aura oublié dans un an ou 2. Comme tout le reste.
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20 avril 2016 à 14 h 27
Même avec des départs plus fréquents, à 110 km/h, j’ai de la difficulté à croire que l’achalandage va beaucoup augmenter. Par contre, un TGV qui maintiendrait une vitesse moyenne d’au moins 250 km/h changerait la donne. Rejoindre les deux centre-villes de Québec et Montréal en une heure en ferait réfléchir plusieurs. Mais bon, pour l’instant, faut se réjouir que Québec soit inclusive dès le départ. Une fois l’infrastructure bien en place et fonctionnelle, ce ne sera qu’une question de temps avant que la transition TGF-TGV ne se fasse.
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20 avril 2016 à 20 h 34
Je préfère un TGF qui voit réellement le jour à un TGV qui ne viendra jamais.
S’il y a TGV, il desservira uniquement Montréal, Ottawa, Toronto, et possiblement Kitchener, London et Windsor, à cause du peu de rentabilité d’un éventuel prolongement vers Québec. Montréal serait économiquement et socialement «tirée» vers le Canada anglais, tandis que le reste du Québec serait déclassé au même titre que les provinces Maritimes.
Quant à la liaison TGF vers l’aéroport, je me demande par où elle passera. Il y a une voie ferrée en bas de la côte, mais le dénivelé pour atteindre l’aérogare est très important. S’il faut transférer dans un bus pour parcourir le dernier kilomètre, ça ne marchera jamais.
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21 avril 2016 à 17 h 57
Je partage votre avis. Quant à la pente vers l’aéroport, je suppose qu’il faudrait un tracé rejoignant la ligne en allant d’est en ouest plutôt que du nord au sud. Ça ferait un détour. Sinon on peut aussi faire plusieurs expropriation dans le quartier résidentiel voisin pour que le train puis prendre la pente de façon plus douce, mais je doute que cela aile jusque là.
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