Source : Annie Morin, Le Soleil, le 20 janvier 2017
(Québec) Un autre terrain sera bientôt prêt à construire dans l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres.
Le 31, rue Cardinal-Roy est situé à l’arrière de la tour de bois Origine actuellement en construction. Le gouvernement du Québec a confirmé jeudi l’attribution d’une subvention de 1,2 million $ à la Ville de Québec pour payer la facture de décontamination atteignant 3,2 millions $.
Le terrain, vacant depuis 1970, fait 1756 mètres carrés. Un chantier maritime y était installé dans les années 1800, puis des tanneries et un incinérateur le siècle suivant, a détaillé le ministre responsable de la Capitale-Nationale, François Blais, en conférence de presse jeudi. Celui-ci a salué le potentiel de développement immobilier du secteur, un critère pris en compte par le programme ClimatSol.
Le maire de Québec a indiqué qu’il y avait des négociations en vue de la vente du terrain, qui «a pris beaucoup de valeur» avec la décontamination en cours. En date de 2014, l’évaluation municipale était de 800 000 $. «On va attendre d’aller chercher le meilleur prix possible, mais il y a beaucoup d’intérêt», a signalé Régis Labeaume.
20 janvier 2017 à 12 h 54
Le secteur de Pointe-aux-Lièvres a longtemps été commercial et industriel avec des concessionnaires automobile (Lahoud), un fabriquant de savon (Mir), l’incinérateur… et après avoir cessé leurs activités ces entreprises ont souvent laissé derrière elles des terrains désaffectés et parfois pollués. Dans les années 80 ou 90 quant on se promenait le soir en direction du pont Lavigueur on avait l’impression de se retrouver dans un quartier abandonné d’une grande ville américaine. On ne peut qu’applaudir les projets actuels concernant ce secteur. Il y a longtemps qu’on aurait du songer à la revitalisation de l’endroit. Il en va de même du secteur d’Estimauville avec de nombreux terrains abandonnés à fort potentiel en commençant par celui des anciennes Galeries Ste-Anne. Dans le cas de Pointe-aux-Lièvres les gens ne se feront probablement pas priés pour se rapprocher du centre-ville.
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20 janvier 2017 à 16 h 06
De ce que je comprends les autres industries qui sont toujours là (plus légères que celles qui ont disparues) finiront tôt ou tard elles aussi à céder le pas au résidentiel ?
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20 janvier 2017 à 18 h 18
J’en voudrai toujours à la ville de Québec et à son maire de ne pas avoir milité farouchement pour la transformation de l’autoroute en boulevard urbain dans ce secteur, une transformation qui aurait été cohérente avec un véritable écoquartier, tout comme la création d’un pôle entre l’amphithéâtre et le stade municipal. Dommage.
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23 janvier 2017 à 22 h 33
Quand je passe là en ski, à vélo ou à pied, on entend vraiment le son des autos. En tant que personne sensible à la pollution sonore, c’est la principale raison pourquoi je n’irais pas dans ce secteur même si les projets en tant que tels sont intéressants.
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