Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Les nouvelles approches en urbanisme: Où en est la Ville de Québec ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 octobre 2019 9 commentaires

Récemment, le réseau immobilier tenait une conférence sur la thème suivant:

En matière d’urbanisme, plusieurs approches novatrices sont de plus en plus utilisées dans les différentes villes du monde relativement à l’organisation et à l’aménagement des espaces urbains. Mais où en est la ville de Québec par rapport à ces tendances mondiales ?

C’est ce qu’Antoine Guy d’Atelier Guy Architectes nous exposera lors de ce déjeuner-conférence. Nous plongerons d’abord dans les grands principes d’urbanismes ayant mené à ce modèle qu’est la ville de Québec, pour ensuite nous plonger dans les nouvelles tendances et leurs manifestations à travers certains projets à venir qui font écho à cette nouvelle façon de concevoir la ville.

Monsieur Antoine Guy a accepté de partager avec le lectorat de Québec Urbain les images de sa présentation. On l’en remercie beaucoup. Mentionnons aussi la collaboration très serrée de son collègue Simon Parent Designer Urbain qui a monté la présentation et a fait en grande partie la recherche iconographique et de contenu. Il vaut vraiment la peine de parcourir ce document diffusé en exclusivité sur Québec Urbain.

Voir aussi : Architecture urbaine, Québec La cité.


9 commentaires

  1. urbanoïd

    29 octobre 2019 à 09 h 27

    Remarquable! Bravo à messieurs Guy et Parent.

    Le graphique Banlieue/Quartier urbain confirme ce que je pensais: Les quartiers urbains (surtaxés) financent l’étalement des banlieues qui ne paient pas le cout réel.

    À quand des taxes municipales modulées par la densité ?

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    • PPDaoust

      29 octobre 2019 à 10 h 26

      Je suis payeur de taxe qui habite en ville.
      Les banlieusards ne payent peut-être pas assez certes, mais vous savez quoi? Il n’ont pas les services que nous avons…

      Pour ma part, j’ai 2 bibliothèques dans un rayon de 500 m.
      Quand j’appelle la police, elle arrive en 2 minutes.
      En cas d’incendie, les pompiers arrivent en 5 minutes.
      J’ai accès facilement au plus beau parc de la ville (parc linéaire St-Charles).
      J’ai accès à une piscine extérieure chauffée, tout près de chez moi.
      J’ai accès à 3 centres communautaires tout près de chez moi.
      Je peux aller voir les Ramparts à pied, dans un stade à 400M.
      Même chose pour les Capitales au stade municipal.
      Je peux aller patiner l’hiver sur un anneau de glace réfrigéré, ou, à pied, faire du ski de fond au site de sports d’hiver Pointe-aux-lièvres.
      Les rues commerçantes sont fleuries, animées, nettoyées. Je profite des placettes urbaines et du verdissement de la ville.
      Le pont Dorchester, que je traverse quotidiennement, accueille des expositions artistiques depuis 2 étés.
      J’ai accès au réseau de pistes cyclables. Je peux aller partout. Sur ma rue, je profite d’une bande cyclable et des nouveaux sas à vélo aux intersections. Mon accès au TEC et au réseau cyclable me permet de me passer d’une 2e voiture (et sauver 7-8k par année).
      Je suis au cœur du réseau de transport public. Le tram va passer à 100m de ma porte.
      Ma propriété prend de la valeur plus rapidement que si elle se trouvait en banlieue.
      Pour conclure, j’ai accès à pied à des dizaines de festivals et manifestations culturelles.
      Vous comprendrez où je veux en venir… Des services, on en profite en titi!

      Enfin, je souligne enfin que la vie en banlieue entraine d’énormes dépenses. Ça semble être un argument étrange mais statistiquement, les banlieusards font beaucoup plus rouler l’économie que vous et moi. De plus, ils ont de meilleurs salaires, donc contribuent fiscalement en moyenne davantage que bon nombre de nos voisins, dont certains, il faut l’admettre, sont bénéficiaires.

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  2. Louis-Pierre Beaudry

    29 octobre 2019 à 10 h 52

    @PPDaoust

    Vous avez raison de dire que la ville procure davantage de services (et aussi d’opportunités) que les banlieues, et c’est la principale raison pour laquelle les valeurs foncières y sont plus élevées (plus de gens sont prêts à habiter sur un territoire, donc il peut être plus facilement « rentabilisé » pour les investisseurs).

    Par contre, ce que le graphique montre, c’est précisément les avantages de l’agrégation et de l’urbanité sur les économies d’échelle. Le calcul inclue l’ensemble des services publics rendus aux résident.e.s et leurs coûts de mise en place/d’offre pour deux types de densité/cadre bâti. Si la ville réussit à offrir davantage de services (d’aménités) que la banlieue à moindre coût, c’est d’autant plus un signe des avantages structurels pour l’économie et l’environnement qu’elle représente.

    De dire que les banlieusards paient davantage pour accéder aux services (en temps et en moyens de déplacement, par exemple) et que pour cette raison il est normal qu’ils paient moins de taxe (ou que les services reçus coûtent plus cher par ménage, ce qui revient au même), ça revient à cautionner l’usage non-efficace des ressources et de subventionner collectivement ce mode de vie. C’est l’argument que fait notamment Simon Parent.

    S’il est aussi vrai que la consommation accrue « fait rouler l’économie davantage », c’est aussi parce que ces résidents consomment davantage de ressources, plus inefficacement, rendue possible (ou plus attrayante) parce qu’ils ne paient pas (ou seulement partiellement ou indirectement, par ex. par l’impôt sur le revenu) pour les externalités négatives, comme la pollution locale, les coûts relatifs plus élevés d’infrastructure, la nécessité d’étendre le réseau autoroutier, etc.

    Bref, si « faire rouler l’économie » dépend de cette consommation excessive ou inefficace de ressources, alors je crois que ce n’est pas une finalité vers laquelle nous devrions tendre. C’est aussi l’argument de M. Parent.

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    • PPDaoust

      29 octobre 2019 à 11 h 32

      Je suis tout à fait d’accord. Les externalités négatives sont indiscutables. J’ai grandis en banlieue et j’ai choisi la ville pour éviter de participer au problème.

      Je suis également un grand promoteur ici même sur ce blogue des travaux de Jan Gehl, qui, d’ailleurs, semblent, à juste titre, avoir grandement inspiré ceux de monsieur Parent.

      Maintenant que vous me connaissez mieux, je précise qu’il n’était pas question pour moi de prétendre que le modèle de développement actuel est normal et souhaitable. Je faisais simplement valoir que les sous que je mets dans la cagnotte me reviennent d’une façon plus concrète, ce qui devrait nous consoler un ptit peu!

      Votre commentaire est bien écrit et fort éclairant. Merci.

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    • dédé

      30 octobre 2019 à 06 h 35

      « ça revient à cautionner l’usage non-efficace des ressources et de subventionner collectivement ce mode de vie. »

      Mode de vie qui semble bien être cautionné par les responsables de la ville eux mêmes à voir se développer les banlieues à vitesse grand V. Partout des tours d’habitations loins de l’efficacité du système de transport poussent comme des champignons.

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  3. Jean-François Gosselin Utilisateur de Québec Urbain

    30 octobre 2019 à 17 h 06

    Des fois je me dis, tsé, on sait ce qu’il faut faire, pourquoi ne le fait-on pas? Il y a tellement de possibilités, mais on semble tellement tout le temps retomber dans les mêmes paradigmes quand on parle d’urbanisme… On parle de ça depuis les années 1990, on est bientôt en 2020, les changements sont lents à survenir…!

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    • Jp-Duval

      30 octobre 2019 à 17 h 49

      C’est comme pour l’environnement.
      Tout le monde demandent aux gouvernements d,agir mais personne ne veut en subir les sacrifices:

      – Plus de bagnoles.
      – Plus de voyages.
      – Plus de petites escapades le samedi pour aller marcher dans la nature.
      – Ne plus cuisiner de mets a base de produits exotiques.
      -Ne plus pratiquer de sports qui nous obligent à prendre la voiture ( hiking, biking, escalades etc)
      – Ne plus consommer des produits provenant de l,étranger.
      – Ne plus faire de la rénovation domiciliaire pour des raisons de mode.
      – Ne plus s,acheter de nouveaux vêtements parce que les anciens ne sont plus à la mode.

      La liste pourrait s’allonger….

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  4. Marc Guy

    30 octobre 2019 à 18 h 27

    j’ai aussi tout les avantage du centre ville dans le centre ville d’une ancienne ville de banlieue fusionné . c’est peut etre le meilleur des deux monde a developpé dans tout les secteurs les services de base et des emplois a proximité

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  5. jeand Utilisateur de Québec Urbain

    31 octobre 2019 à 22 h 01

    Je commence à regarder pour retourner au cœur de la ville maintenant que le secondaire de mon plus vieux achève (FYI j’avais choisi l’école en fonction du transport et loisirs et elle est à distance de marche) J’ai moi-même été dans Montcalm dans mon enfance jusqu’à mon départ de la maison puis 10 ans au Cap-Blanc.

    Malheureusement pour $300000 dans Montcalm-Vieux-Québec-Vieux-Port je peux avoir +-750 pieds carré et être à 5 -10 minutes du boulot max. Je commence à penser garder mon 1500 pieds carré avec piscine et parking intérieur à 25 minutes du boulot… Je pense que je suis pas tout seul, à l’aise mais pas assez riche pour avoir un certain confort en ville.

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