Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’occupation des immeubles de bureaux à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 novembre 2023 1 commentaire

Steeve Lavoie
Président et chef de la direction de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec
Journal de Québec

Des affiches « À Louer » sont de plus en plus communes dans les façades des bureaux de la région. En effet, le nombre de bureaux locatifs vacants à Québec n’a jamais été aussi élevé. Le taux de disponibilité au centre-ville est passé de 7,5% à 15,6% depuis 2019. À Sainte-Foy, c’est passé de 5,4% à 10,1%.

Et la situation, selon des experts du milieu, n’est pas près de se stabiliser. Les secteurs de l’administration publique et celui de la finance et des assurances sont les deux secteurs les plus présents dans notre région, mais aussi deux domaines où le télétravail est possible.

Une question qu’il faut se poser : est-ce que la situation serait aussi dramatique s’il n’y avait pas eu le virage vers le télétravail occasionné par la pandémie? Tout porte à croire que non. La pandémie a accéléré la transformation du marché du travail, qui a fait un bond vers l’avant de 10 ans, et peut-être même plus. Puisque ce changement s’est opéré rapidement, le marché n’a eu que peu de temps pour s’adapter peu à peu à cette évolution. Aucun environnement ne peut s’adapter parfaitement à une évolution aussi rapide.

Mais il est évident que l’impact du télétravail sur notre centre-ville est considérable.

Les commerçants qui gravitent depuis leur ouverture près de ces immeubles en souffrent grandement. Pour plusieurs, leur survie dépend en grande partie des travailleurs. Par exemple, vous avez constaté comme moi que les restaurateurs ont adapté leurs heures d’ouverture suite à la pandémie. Qui ne s’est pas rivé le nez à une porte de restaurant fermée à des heures où nous avions l’habitude de le fréquenter auparavant ?

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Un commentaire

  1. LaéR

    19 novembre 2023 à 08 h 48

    C’est pas ça que l’on nomme le capitalisme? Des besoins, une offre, une demande…. Vous décidez d’investir dans un créneau, rien de ça garantit que ça sera pour la vie. Je n’ai aucune peine. Bien entendu, ici l’intervention de l’État permet de sauver certains joueurs d’une noyade certaine, mais bon, souvent ce n’est qu’une question de temps.

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