Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


3 300 àVélo d’ici 2028 : un plan ambitieux pour faire de Québec un leader en mobilité active

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 mai 2024 10 commentaires

En présence du maire de Québec, la présidente du Réseau de transport de la Capitale (RTC), Mme Maude Mercier Larouche, a annoncé aujourd’hui que le réseau àVélo sera bonifié de façon majeure dans les prochaines années. Alors que 1 300 vélos et 115 stations seront disponibles pour la quatrième saison du service, ce sont 3 300 vélos et 330 stations qui seront déployés d’ici 2028 dans l’agglomération de Québec. Cette bonification importante est rendue possible grâce à la contribution de la Ville de Québec.

Nouveaux quartiers desservis

L’expansion du réseau s’arrimera au développement des corridors Vélo-Cité de la Ville de Québec et au développement du réseau de transport en commun. Ainsi, les nouveaux quartiers qui seront desservis d’ici 2028 sont les suivants :

• Pointe-de-Sainte-Foy
• Plateau
• Duberger-Les Saules
• Neufchâtel Est et Lebourgneuf
• Quartier 4-5
• Saint-Rodrigue
• Jésuites
• Vieux-Moulin
• Vieux-Bourg
• + 5 nouveaux secteurs périphériques à déterminer

En effet, le service àVélo sera également disponible dans cinq nouveaux secteurs périphériques, qui sont présentement en analyse. Au total, ce sont donc 28 quartiers sur 35 qui seront desservis d’ici 2028.

Concrètement, ce sont 500 vélos et entre 50 et 60 stations qui seront ajoutés annuellement sur le réseau, selon la séquence suivante :

• 2025 : 160 stations (+ 50) et 1 800 vélos (+500)
• 2026 : 220 stations (+60) et 2 300 vélos (+500)
• 2027 : 280 stations (+55) et 2 800 vélos (+500)
• 2028 : 330 stations (+50) et 3 300 vélos (+500)

La suite

àVélo

Voir aussi : 0 - Revue de presse, Transport, Vélo.


10 commentaires

  1. Jean-François Gosselin Utilisateur de Québec Urbain

    6 mai 2024 à 11 h 52

    Excellente nouvelle! Clairement la demande est là.
    Pendant ce temps à Lévis par contre… rien?

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  2. Roger

    6 mai 2024 à 14 h 45

    J’ai un peu de misère depuis le début avec àVélo…

    Dans mon temps, quand on voulait se déplacer en vélo bien… on s’en achetait un! J’ai l’impression que la Ville aimerait doter tous les citoyens d’un àVélo… Faut pas oublier qu’il y a un coût à ça! Est-ce que la Ville finance mes souliers parce que je marche?

    Le déplacement actif, c’est bien beau. Mais il y a un chiffre que j’aimerais connaître: àVélo remplace quoi comme mode de déplacement pour le citoyen qui l’utilise? Un à pied? Un autobus? Un véhicule? J’ai l’impression que la Ville voit ça comme une solution majeure à nos problèmes de déplacement mais en fait, ça reste peut-être marginal!

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    • PPDaoust

      6 mai 2024 à 15 h 25

      670 782 déplacements pour la saison 2023.

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      • Roger

        7 mai 2024 à 08 h 24

        Oui merci… je sais lire ;)

        Mais ces 600k déplacements, ils remplacent quoi? 600k déplacements à pied, en autobus, en auto?

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      • marc

        7 mai 2024 à 12 h 21

        670 782 déplacements pour la saison 2023 avec A VELO
        des gens qui on fait le choix du transport individuel par ce que le transport collectif ne convient pas

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      • PPDaoust

        7 mai 2024 à 12 h 28

        C’était juste pour prouver que ce n’était pas une solution marginale.

        Pour la question du remplacement des modes de transports, je n’ai rien trouvé sur le sujet pour Québec. C’est donc une bonne question que vous posez.

        Dans tous les cas, à 700k déplacements (qu’on devrait atteindre cette été), il y aura moins de monde dans les bus et/ou moins d’autos sur les routes. Moi qui habite en ville, exposé au bruit et aux autobus bondés, ça fait mon affaire.

        Quant au rapport coûts-bénéfices, je tiens à rappeler que les systèmes de vélo libre-service, qui pullulent et prospèrent à travers le monde, ne sont pas chers à opérer. Qui plus est, leurs revenus dépassent généralement les dépenses.

        Pour les ménages, le coût modique du services permet d’éviter la dépense coûteuse d’un ou de plusieurs vélo personnel (souvent sous-utilisés), ce qui dégage beaucoup de fric qui sera dépensé ailleurs, comme une belle paire de soulier qui malheureusement ne se partage pas avec les autres.

        Sans vous avoir convaincu, j’espère avoir suscité votre curiosité sur cette option de mobilité qui ne cesse de faire des petits.

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    • Louis-Pierre Beaudry Utilisateur de Québec Urbain

      8 mai 2024 à 09 h 39

      C’est vraiment un drôle de commentaire que de critiquer la mise en commun des ressources! Pourtant, c’est une manière très efficace d’opérer. Comme les chars, les vélos sont souvent juste stationnés. Faque pourquoi tout le monde devrait avoir son propre vélo si on peut avoir un réseau de vélos partagés?

      J’imagine que Communauto vous gosse aussi?

      By the way, la cible de trajets cette année est 1,1 million, chiffre qui devrait être éclaté parce que jusqu’à date, la moyenne de déplacement est deux fois plus élevée que l’an passé.

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