Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Arrondissement La Cité-Limoilou »

Le cimetière de Gros-Pin: un lieu oublié du quartier Limoilou

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 janvier 2019 6 commentaires

Par Guillaume Lizotte ; d’après une idée et des recherches effectuées en collaboration avec Steve Vallières
Saint-Roch moderne

Il existe une quantité innombrable de lieux dans la ville dont la vocation passée a été complètement oubliée et que seul le tracé actuel des rues et des routes en définit encore l’espace. Aujourd’hui, on traverse souvent ces espaces en les imaginant comme ayant été toujours occupés de la même façon. On peut pousser l’audace et s’imaginer qu’il y avait, à la rigueur, autrefois un champ ou une forêt. C’est du moins l’hypothèse facile et qui s’avère dans la plupart des cas, vraie.

Mais parfois il y avait autre chose qu’un champ… Un collègue au travail m’a récemment entraîné dans sa « lubie » concernant les emplacements dans la ville de Québec autrefois occupés par des cimetières et dont nous avons complètement oublié l’existence aujourd’hui.

Ses trouvailles m’ont rappelé les rumeurs concernant un cimetière qui aurait autrefois existé au 19e siècle, sous l’actuel Ashton de la 1re Avenue, au coin de la rue des Bouleaux est, dans le secteur encore identifié par une majorité comme étant la paroisse Saint-Albert-le-Grand. Les rumeurs disaient que des ossements avaient autrefois été trouvés en creusant le viaduc ferroviaire, près du Natrel sur la 1re Avenue.

La 1re Avenue suit le tracé d’un chemin ouvert dans les environs de 1666 pour relier Québec et le Trait-Carré de Charlesbourg. Il nous apparaissait donc bizarre qu’on ait pu enterrer des défunts sous une route. À moins que les rumeurs sur l’emplacement exact de ce cimetière étaient erronées ? Nous nous sommes mis à fouiller sur le sujet afin de répondre à cette question :

Quel était l’emplacement exact du Cimetière de Gros-Pin ?

Mais avant d’exposer une hypothèse, un peu d’histoire s’impose …

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Le Vieux-Québec passe au guichet

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 janvier 2019 6 commentaires

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / Plusieurs ont vu dans la fermeture récente de quelques restaurants du Vieux-Port et dans celle annoncée de la caisse populaire de la rue des Jardins un nouveau signe de dévitalisation du Vieux-Québec.
Après son école primaire publique (partie il y a longtemps), sa SAQ, son épicerie, deux de ses pharmacies et autres institutions locales, le vieux quartier perdra aussi sa caisse. Une sorte de symbole.

Le maire Régis Labeaume et le conseiller indépendant Jean Rousseau ont dénoncé cette fermeture et n’ont pas baissé les bras.

La caisse insiste cependant qu’il n’y a plus assez d’utilisateurs pour y justifier un comptoir de service. Ses chiffres sont assez convaincants.

Ce n’est pas que le quartier va mal, mais les habitudes de consommation et les façons de faire ses transactions bancaires ont changé. On ne va plus comme avant au comptoir de la caisse et pas davantage à celui du Vieux-Québec qu’à ceux d’autres villages et quartiers.

La fermeture compliquera la vie à des commerçants qui allaient encore y déposer ou chercher des rouleaux de monnaie. Mais si des centres commerciaux réussissent à distribuer de la monnaie à leurs commerçants, il doit bien y avoir moyen d’imaginer quelque chose dans le Vieux-Québec.

Le cas de personnes âgées ou démunies peu à l’aise avec les guichets automatiques ou n’ayant pas de téléphone intelligent ou d’ordinateur pour transiger à distance est plus délicat.

Pour celles-là, même si elles sont peu nombreuses, un guichet de caisse populaire pour encaisser son chèque peut sembler un service presque essentiel.

Cela place le Mouvement Desjardins un peu en porte à faux avec ses valeurs fondatrices de solidarité et de vie communautaire. Il vivra le cas échéant avec ses contradictions.

La vitalité et le charme du Vieux-Québec tiennent à un fragile équilibre entre les fonctions touristiques et résidentielles. Pour que le quartier reste vivant, les résidents doivent pouvoir y trouver une diversité de services de proximité.

La caisse contribuait à cette diversité, mais n’y est pas aussi essentielle qu’un dépanneur, une épicerie ou une pharmacie. Les espaces publics, places et lieux de rassemblement font aussi partie des services de proximité, rappelle le conseiller Rousseau.

Le Vieux-Québec se remettra du départ de la caisse. Comme il se remettra de la fermeture de quelques restaurants du Vieux-Port.

(…)

La fermeture annoncée du Marché du Vieux-Port reste à court terme la principale menace à la qualité de vie du Vieux-Québec. Plus significative que le départ de la Caisse et les roulements dans la restauration.

Cette perte sera heureusement compensée par la venue de halles d’alimentation à l’îlot Charlevoix, dans la côte du Palais. Le projet, relativement modeste lors de l’annonce initiale de l’automne dernier, a depuis pris beaucoup d’ampleur, rapporte le promoteur. Il débordera du site initialement prévu.

On y retrouvera des services de boucherie, de poissonnerie, de boulangerie, d’épicerie, etc., dans une galerie marchande. Il y aura aussi des logements aux étages supérieurs. Les détails du nouveau projet seront dévoilés la semaine prochaine.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.

Appel aux gens de Québec Urbain: réponse trouvée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 janvier 2019 Commentaires fermés sur Appel aux gens de Québec Urbain: réponse trouvée

Vous vous souvenez de ce billet qui disait:

Voici un petit défi pour ton blog Québec Urbain.

Au coin des rues Bigaouette et St-Vallier ouest, il y avait une station de service qui a été transformée en garage pour vendre des autos usagés.

Depuis environ 2 semaines, le garage a disparu ainsi que les autos.
Les pelles et les gros camions sont à l’œuvre.

Ton défi : savoir ce qui va remplacer ce garage sur ce grand terrain.

Moi je crois que ce sera de l’habitation … mais quoi?

Le lecteur nous ayant proposé ce défi nous a donné aussi réponse hier. Ce sera le Saint-Sô, un immeuble de 90 logements. Dès que des illustrations du projet seront disponibles, elles seront sur Québec Urbain.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

L’échéancier du sauvetage des Nouvelles-Casernes étiré d’un an

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 janvier 2019 5 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

La Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ) étire d’au moins un an l’échéancier pour le sauvetage des Nouvelles-Casernes du Vieux-Québec. Et met de côté ses démarches pour trouver une vocation aux bâtiments patrimoniaux, réflexions qui ont encore abouti dans un cul-de-sac.
Les travaux de stabilisation de la phase 1 ont été lancé au printemps 2018, cinq ans après l’annonce du sauvetage de l’ensemble architectural bordé par la côte du Palais. Les ouvriers devaient conclure cette partie de l’entreprise d’ici l’été.

Mais la CCNQ vient de réviser ses objectifs, indique au Soleil la conseillère stratégique aux communications et relations publiques, Valérie Lesage.

L’entrepreneur a tenté de rattraper l’échéancier fuyant en enveloppant une partie de la structure pour l’hiver. Cela lui permet d’accélérer la cadence de reconstruction en chauffant; les maçons peuvent donc poursuivre la besogne malgré le climat hivernal.

Cependant, force est de constater que l’ouvrage ne sera pas fini cette année. «On parle plutôt de l’été 2020 dans le nouvel échéancier», dixit Valérie Lesage.

La préparation de la phase 2 débute néanmoins tranquillement, la Commission commençant à réunir une équipe d’experts en ingénierie pour l’épauler. Officiellement, ce second volet doit toujours être fini en 2021, tel qu’inscrit à l’échéancier initial. Mais cette portion de l’aventure pourrait aussi être repoussée, puisqu’elle doit débuter seulement une fois la phase 1 terminée, tel qu’inscrit dans les documents de la CCNQ.

Quoique le calendrier devienne élastique, Valérie Lesage maintient que le budget sera respecté. Une enveloppe de 20 millions $ avait été octroyée par Québec. Et les travaux de construction à proprement parler coûteront autour de 14 millions $.

Pas de vocation

À ce prix, il n’est aucunement question de réaliser des aménagements intérieurs pour y installer un musée, des bureaux ou des commerces, rappelle cependant Valérie Lesage. «On n’est pas dans des travaux d’aménagement.»

Il faut dire que la recherche de vocations est difficile. En 2014, un appel à tous pour trouver des occupants n’avait pas permis de dénicher suffisamment de projets pour faire revivre le vaste complexe historique.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Îlot St-Vincent-de-Paul: expropriation

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 janvier 2019 13 commentaires

Photo: Gérald Gobeil 2003

Dominique Lelièvre
Journal de Québec

La Ville de Québec a mis à exécution, jeudi, sa menace d’exproprier l’homme d’affaires Jacques Robitaille de l’Îlot Saint-Vincent-de-Paul, ce terrain au sommet de la côte d’Abraham au cœur d’une saga qui dure depuis des années.

L’avis d’expropriation, publié au registre foncier du Québec, somme la société d’immeubles de Jacques Robitaille de céder à la Ville le site qui abritait auparavant le patro et l’église Saint-Vincent-de-Paul.
Depuis quelques années, le maire Régis Labeaume a maintes fois laissé paraître son impatience devant l’état du terrain dans ce secteur qui est pourtant stratégique, à l’angle de la côte d’Abraham et de l’avenue Honoré-Mercier.

La nouvelle semble sonner le glas du projet du propriétaire des Hôtels Jaro qui projetait en 2016 de construire à l’entrée de la ville un immeuble de 10 étages comprenant un hôtel, des logements et des commerces.

Jacques Robitaille a cependant 30 jours pour contester l’avis d’expropriation devant la Cour supérieure. L’homme d’affaires n’a pu être rejoint jeudi soir. Son avocat, Me William Noonan, n’a pas rendu notre appel.

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Un billet précédent en 2016

Un parc ?

Le projet Hôtel Boréal en … 2009 !

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.

Et si on rasait un quartier industriel à Québec?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 décembre 2018 7 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Et si on repensait la Ville aujourd’hui? Commençons par un seul secteur : le grand rectangle industriel qui coupe le Vieux-Limoilou de Maizerets; celui coincé entre le chemin de la Canardière et le Port de Québec; celui où s’érigent l’incinérateur municipal, l’usine de Papiers White Birch, un recycleur de métaux… Et si la Ville rasait tout pour construire un nouveau quartier au goût du jour?

Disons-le d’emblée, il y a un prérequis à la poursuite de votre lecture : oubliez un moment tout négativisme, rayez de votre vocabulaire le mot utopie et rangez votre calculatrice à fonds publics. Maintenant, vous pouvez poursuivre.

Il y a donc ce secteur industriel plutôt incongru au cœur de la capitale. Puis, il y a ces deux finissants d’une «double maîtrise» en architecture et design urbain : Charles Gosselin-Giguère et Simon Parent. Les comparses se sont dit que le temps est venu de transformer complètement ce quartier, d’en imaginer un tout neuf. Ils l’ont même déjà baptisé : Stadaconé, une référence à l’ancien village iroquoien.

Historiquement, les usages industriels sont installés en périphérie des villes, remarque Simon Parent. «Mais avec la croissance urbaine qui s’est faite au cours des 100 dernières années, ces équipements-là se sont retrouvés au centre.» Tout comme l’autoroute Dufferin-Montmorency et des activités portuaires un peu moches.

Ces infrastructures et bâtiments, héritages d’une autre ère, sont «en fin de vie», plaident-ils.

(…)

De la place pour l’équivalent de deux Limoilou en logements [28 000 personnes], deux Phares en bureaux, 17 pavillons Pierre Lassonde en bâtiments publics et 23 rues Cartier en commerces. Ils ajoutent des berges naturalisées, des quais, de la verdure…

«Très rentable»

Et il y aurait de l’argent à faire. Pour les promoteurs immobiliers. Pour le Port. Pour la Ville aussi, qui verrait ses revenus de taxes grimper avec l’augmentation rapide de la valeur foncière.

Les contribuables y trouveraient également leur compte, affirme le duo. Un piéton coûte beaucoup moins cher en infrastructure qu’un automobiliste.

«Ce serait très rentable», lance Charles Gosselin-Giguère.

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Le site web de la démarche

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.

Un projet de 32,5 millions$ pour Lauberivière

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 décembre 2018 1 commentaire

Jean-François Néron
Le Soleil

Le projet de construction de 32,5 millions de dollars de la Maison Lauberivière débutera au printemps. Le nouveau bâtiment offrira une plus grande capacité d’accueil dans des espaces mieux adaptés.
«Après avoir consacré plus de dix ans à la réalisation de ce projet, je peux dire que c’est le meilleur moment de ma vie.» Le président du conseil d’administration de Lauberivière, Georges Amyot, était visiblement ému, mardi, lors de l’annonce officielle du début des travaux.

C’est que l’immeuble actuel, situé au 401, rue Saint-Paul, ne répond plus aux normes de construction d’aujourd’hui. «C’est un jour nouveau parce que nos locaux sont désuets et ne correspondent plus aux normes en vigueur. L’enveloppe du bâtiment ne conserve plus son énergie. On peut rénover, peinturer, mais quand on s’attaque à un problème majeur, c’est plus difficile», explique le président à propos de l’édifice, autrefois l’Hôtel Champlain, qui avait été offert gracieusement à l’organisme il y a 35 ans par les communautés religieuses.

Lauberivière offre principalement des services de gîte et de repas aux personnes en situation d’itinérance. Le futur immeuble de sept étages abritera 131 chambres de dépannage et 18 logements transitoires à sa clientèle composée à 80% d’hommes.

Ses 10 000 mètres carrés de superficie sont répartis entre plusieurs services: salle à manger de 175 personnes, clinique médicale pour les personnes désaffiliées du système de santé, une fiducie pour l’encaissement des chèques d’aide sociale, une salle de socialisation, une autre de dégrisement et des salles de cours pour des programmes de réinsertion à l’emploi.

M. Amyot ajoute que la capacité de nuitées passera de 25 000 actuellement à 47 800 par an et qu’il sera possible d’offrir 200 000 repas par an.

Comme quoi l’édifice sera à la fine pointe des normes, il sera écoénergétique et comprendra une cabine pour les fumeurs avec élimination de la fumée et une chambre thermique pour l’élimination des punaises de lit.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

Le Château Frontenac a 125 ans aujourdh’ui

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 décembre 2018 Commentaires fermés sur Le Château Frontenac a 125 ans aujourdh’ui

Crédit photo: Emmanuel Coveney

Jérôme Ouellet
Société historique de Québec (collaboration spéciale)
Journal de Québec

C’est il y a 125 ans aujourd’hui que le Château Frontenac ouvrait ses portes au public d’ici et d’ailleurs. On a tout dit, ou presque, de cet hôtel. La Société historique de Québec vous propose de découvrir, ou de redécouvrir, 10 curiosités, événements ou personnages intéressants qui ont jalonné l’histoire de l’hôtel dont la légende veut qu’il soit le plus photographié au monde.

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Démocratie Québec met de la pression pour sauver la Maison Pollack

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 décembre 2018 Commentaires fermés sur Démocratie Québec met de la pression pour sauver la Maison Pollack

Louise Boisvert
Radio-Canada

Le conseiller Jean Rousseau veut forcer la Ville de Québec à intervenir auprès du propriétaire de la Maison Pollack pour qu’il effectue les travaux nécessaires afin d’assurer sa pérennité.

Jean Rousseau demande à la Ville d’utiliser les outils disponibles pour le faire, notamment les amendements adoptés par le gouvernement du Québec en début d’année qui donnent plus de mordant aux villes pour intervenir auprès des propriétaires récalcitrants.

La loi a été « testée » cet automne, selon le conseiller. En octobre, Radio-Canada révélait que le propriétaire de deux immeubles du secteur de l’avenue Claude-Martin de Vanier a eu 30 jours pour apporter des modifications à ses bâtiments mal entretenus. Une démarche qui a porté fruit. Le propriétaire a exécuté les travaux.

Le conseiller Rousseau avait prévu une mise en scène pour aborder le sujet. Il avait en main un morceau d’une des volutes, élément architectural de la maison, qu’il a trouvé dans les poubelles du propriétaire en passant sur Grande Allée.

Le maire de Québec confirme que les démarches d’expropriation sont entamées. « On pense qu’on a les moyens de le faire », a-t-il dévoilé lors du conseil municipal.

Régis Labeaume est confiant que la loi permet à la Ville de forcer le propriétaire à s’en départir.

Le maire confirme du même souffle être en discussion avec des promoteurs intéressés à restaurer la maison et à honorer la mémoire de Maurice Pollack.

M. Pollack résidait dans cette résidence située au 1, Grande Allée dans la première tranche du 20e siècle. C’était un commerçant bien connu à l’époque. Sa maison fut construite en 1909-1910.

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Un billet précédent en 2013

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.

Les résidents du Vieux-Limoilou conviés à un large exercice de réflexion sur les défis et enjeux de leur quartier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 décembre 2018 Commentaires fermés sur Les résidents du Vieux-Limoilou conviés à un large exercice de réflexion sur les défis et enjeux de leur quartier

Lundi 17 décembre 2018 – Le conseil de quartier du Vieux-Limoilou, avec l’appui de Votepour.ca, a amorcé cette fin de semaine une large démarche de participation citoyenne liée à un questionnaire en ligne, en invitant les résidents et résidentes du secteur à réfléchir leur quartier, identifier ses forces et faiblesses et définir des chantiers prioritaires.

L’invitation à se prononcer a été lancée aux citoyens et citoyennes du Vieux-Limoilou dans le cadre d’une vaste réflexion menée par le conseil de quartier quant à l’évolution du secteur.

« On cherche à voir comment les résidents et résidentes perçoivent le Vieux-Limoilou, quels sont les enjeux et les chantiers qu’ils jugent prioritaires. On cherche aussi à connaître ce qui les a amenés à s’y installer – et ce qui les amènera à choisir d’y rester ou de le quitter d’ici dix ans. Au final, c’est leur vision du quartier et de son évolution qu’on veut découvrir », explique le président du conseil de quartier, Raymond Poirier.

Les résultats obtenus serviront à soutenir le mandat du conseil de quartier et à orienter tant les actions qu’il pourra entreprendre que les recommandations qu’il sera appelé à fournir à l’administration publique – cela, tout particulièrement dans un contexte où le Vieux-Limoilou sera appelé à évoluer et se transformer, ne serait-ce qu’au contact de larges projets d’urbanisme et d’aménagement qui seront déployés au fil des prochaines années.

La mobilisation déjà commencée

Les équipes bénévoles du conseil de quartier et de Votepour.ca arpentaient les rues du Vieux-Limoilou samedi et dimanche dernier afin de faire connaître l’initiative. C’est ainsi près de 10 000 tracs qui ont été laissés dans les boîtes postales du quartier – cela, sans compter les quelques cent résidents et résidentes qui ont été rencontrés au fil de l’exercice.

Le questionnaire Web – prenant une quinzaine de minutes à remplir – a été développé par les experts de Votepour.ca avec l’appui des administrateurs du conseil de quartier. Votepour.ca accompagnera également le conseil dans l’analyse des résultats.

« Alors que Votepour.ca est né dans Limoilou et y a régulièrement testé ses approches, il nous paraissait normal de s’associer au conseil de quartier afin de mieux comprendre les besoins et les visions de développement des citoyens et des organismes pour les prochaines années, mais, surtout, pour favoriser l’acceptabilité sociale des futurs projets », indique le cofondateur de Votepour.ca, Marc Jeannotte.

Le formulaire est disponible ici

Les citoyens et citoyennes ont jusqu’au 31 janvier 2019 pour faire entendre leur voix.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Publications & ressources Internet.