Annette Côté
Le Soleil
Point de vue
Lors de l’ouverture du Grand Théâtre en 1971, il n’a fallu que quelques soirs pour constater la pénurie d’installations sanitaires pour les 1850 usagers de la salle Louis-Fréchette : huit toilettes pour chaque sexe, réparties des deux côtés, un étage sur deux (pair ou impair, parterre et mezzanine, ou corbeille et balcon). Alors étudiante et travaillant quelques soirs par semaine comme ouvreuse, j’ai vu bien des femmes faire la queue pendant toute la durée des entractes. Parfois, certaines s’enhardissaient même à envahir les toilettes des hommes dans l’espoir de sauver du temps. (…) Y a-t-il assez d’espaces de stationnement dans cette partie du Vieux-Québec pour accommoder une partie de ces gens, en plus des clients des restaurants, boutiques ou sites touristiques du quartier? Y aura-t-il suffisamment d’autobus pour les citoyens qui opteront pour ce mode de transport les soirs de spectacle? Y aura-t-il des navettes pour en transporter d’autres entre ces lieux de spectacle et les différents parcs-O-bus de la ville? … A-t-on seulement songé à travailler en collaboration avec le RTC pour, au moins, aborder ces questions? Ceux qui voyagent toujours en «char» n’y ont sans doute pas pensé…



















