Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Histoire »

Nouveau projet pour l’église Saint-Jean-Baptiste

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 avril 2016 1 commentaire

Source : Nouveau projet pour l’église Saint-Jean-Baptiste (Pierre-Paul Biron, Le Journal de Québec, 7 avril 2016)

La Ville de Québec tentera de faire revivre l’église Saint-Jean-Baptiste en explorant la possibilité d’y installer un Carrefour de généalogie de l’Amérique francophone. Une subvention de 45 000 $ est allouée à Espace Solidaire pour analyser le projet.

Le Carrefour permettrait au bâtiment patrimonial construit dans les années 1880 de conserver une vocation active dans la communauté. L’aide accordée par Québec devrait servir à réaliser un plan d’affaires développé et une étude de faisabilité.

Devenir un incontournable

Le Carrefour de généalogie de l’Amérique francophone deviendrait donc un incontournable dans la mise en valeur de l’histoire des familles d’ici. «Ce projet s’inscrit dans une vision de développement de circuits de tourisme généalogiques et religieux», explique le maire Régis Labeaume.

Le projet comprend la mise sur pied d’expositions permanentes, d’expérience immersive multimédia, d’espaces communautaires et de recueillement, en plus d’offrir aux citoyens de nombreux outils de recherche généalogique.

Vocation de l’église St-Jean-Baptise : des étudiants se prononcent

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Histoire.

Construction du pavillon d’accueil de l’Assemblée nationale du Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 mars 2016 Commentaires fermés sur Construction du pavillon d’accueil de l’Assemblée nationale du Québec

Assemblée nationale du Québec

Le projet, en bref

Ce vaste chantier vise à doter le parlement d’infrastructures répondant à la réalité d’aujourd’hui. L’Assemblée nationale disposera d’aires d’accueil plus sécurisées et mieux adaptées au nombre grandissant de visiteurs (125 000), notamment aux personnes à mobilité réduite.

D’une superficie de 3800 m², le pavillon souterrain comprendra également une salle multifonctionnelle à vocation éducative, une agora pour la tenue de conférences et de projections ainsi que deux nouvelles salles de commission parlementaire.

La construction s’échelonnera sur trois ans, jusqu’à l’ouverture du pavillon d’accueil prévue au printemps 2019. Parallèlement à ce chantier, d’importants travaux de mise aux normes seront réalisés dans la cour intérieure du parlement.

Il est à noter que le chantier n’entravera en rien le déroulement des travaux parlementaires et les services offerts à la population, à l’exception des visites extérieures. De même, tous les efforts seront déployés pour atténuer les désagréments causés par les travaux de construction.

Suivez les travaux sur le Web

Les citoyens pourront suivre l’évolution du chantier en images grâce à des mises à jour sur le site Web de l’Assemblée nationale et sur les réseaux sociaux.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Un document signé par Louis XIV en vedette à la bibliothèque Gabrielle-Roy

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 mars 2016 Commentaires fermés sur Un document signé par Louis XIV en vedette à la bibliothèque Gabrielle-Roy

Source : Ville de Québec

Le plus vieux document des archives de la Ville signé par le roi Louis XIV

Exposition

Québec, le 24 mars 2016 – La Ville de Québec invite les citoyens à découvrir l’exposition intitulée Le plus vieux document des archives de la Ville de Québec signé de la main du roi Louis XIV. Celle-ci sera présentée du 25 mars au 30 septembre 2016 à la Bibliothèque Gabrielle-Roy.

« La Ville de Québec possède une riche collection d’archives, a indiqué la vice-présidente du comité exécutif responsable de la culture, du patrimoine et de l’aménagement du territoire, Mme Julie Lemieux. On y trouve une pièce exceptionnelle : un acte juridique datant de 1688 signé par le roi Louis XIV. Il s’agit d’un brevet de confirmation de la concession d’une seigneurie, fait à Mathieu Amiot dit Villeneuve. C’est un bien patrimonial tout simplement remarquable. »

Ce document est la pièce maîtresse de l’exposition, qui met principalement en valeur des éléments du Fonds de la famille Amyot donné à la Ville en 2015 par des descendants de Georges-Élie Amyot, fondateur de la Dominion Corset. Plusieurs archives de cette entreprise phare, l’une des principales institutions manufacturières de Québec pendant plus de cent ans, y sont également présentées.

L’exposition est accessible du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30, au 4e étage de la Bibliothèque Gabrielle-Roy, située au 350, rue Saint-Joseph Est.

Une journée portes ouvertes est également prévue le lundi 2 mai 2016. Les citoyens seront invités à découvrir l’exposition et à visiter la salle de consultation et les locaux des archives de la Ville de Québec.

Source

Voir aussi : Histoire.

Commission de la capitale nationale du Québec: nouveau centre d’interprétation

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 mars 2016 1 commentaire

Poulailler. Domaine Cataraqui

La Commission de la capitale nationale travaille présentement à l’élaboration d’un nouveau centre d’interprétation au domaine Cataraqui. Son poulailler, que les visiteurs confondent parfois avec une petite école ou une chapelle en raison de ses dismensions inhabituelles, sera entièrement restauré afin de recevoir une exposition consacrée à la création des grands domaines de Sillery au 19e siècle. Des marchands de bois aux communautés religieuses, découvrez l’histoire de ce patrimoine exceptionnel dès l’automne 2016.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

La petite et la grande histoire de Québec: les épigraphes

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 mars 2016 4 commentaires

Épigraphes

Clément Laberge

Comme premier exercice d’exploration des répertoires de données ouvertes j’ai choisi de m’attaquer à un petit ensemble de données, de manière à ne pas pas alourdir inutilement chacune des étapes. J’ai porté mon attention sur le répertoire des épigraphes de la ville de Québec.

« Les épigraphes sont apposées sur des bâtiments de la Ville de Québec en souvenir des personnes y ayant vécu. L’inventaire des épigraphes permet d’identifier les lieux où ont vécu des personnes qui ont marqué la petite et la grande histoire de Québec. »

(…)

Qu’en retenir?

L’épigraphe type dans la ville de Québec est celle d’un homme de 72 ans, né en 1884.

La suite

Les 125 épigraphes présentes sur le territoire de la ville de Québec

Voir aussi : Histoire.

La voie Sir-Wilfrid-Laurier en 1943

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 mars 2016 2 commentaires

Jérôme Ouellet
Vues anciennes de Québec

Boulevard Laurier 1943

* Photographie de 1943 montrant l’extrémité occidentale du tronçon de la voie Sir-Wilfrid-Laurier construit dans Sillery quelques années auparavant. (Voie Sir Wilfrid Laurier à Sillery, Herménégilde Lavoie . – 1943, Fonds ministère de la Culture et des Communications, E6,S7,SS1,P16637, BANQ)

Boulevard Laurier 2016

* Photo: Jérôme Ouellet. Vue actuelle du même site. On distingue à gauche une maison au toit mansardé de couleur noire. Il s’agit du seul repère architectural commun aux deux photographies. On remarque également au loin l’église de Saint-Charles-Garnier, ouverte au culte en 1947.

Au début du XXe siècle, les principaux axes routiers traversant la banlieue ouest[1] de Québec sont les mêmes qu’à l’époque de la Nouvelle-France. Ils conviennent alors aux besoins d’un milieu peu urbanisé. Cependant, l’avènement de l’automobile, la popularisation du transport routier[2] et le développement du tourisme de masse[3] accentuent la pression sur ce réseau. Le chemin Saint-Louis[4], en particulier, hérite, à compter de 1929, du trafic circulant entre la nouvelle voie carrossable sur le pont de Québec et la capitale. Jugeant cet axe « […] étroit, bombé et fort sinueux »[5], le ministère provincial de la Voirie décide en 1931 de l’élargir et de le paver.

Ces travaux ne solutionnent toutefois le problème que temporairement. À la fin des années 1930, le chemin Saint-Louis n’apparait plus en mesure de supporter le flot croissant de véhicules, surtout en période estivale. Le gouvernement du Québec propose alors la création d’une nouvelle voie reliant la capitale à Montréal et à l’État de New York. Celle-ci répond à des impératifs économiques et militaires tout en satisfaisant aux exigences particulières du trafic de l’époque[6]. Le gouvernement lui attribue initialement un nom chiffré (route no 9) puis la surnomme voie Sir-Wilfrid-Laurier en 1941 en l’honneur de l’ancien premier ministre canadien[7]. Les municipalités de Sillery et de Sainte-Foy préféreront le toponyme « boulevard Laurier »[8].

La suite

* Merci à un très fidèle lecteur (André Bernatchez)

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Histoire.

La rue Joe-Malone

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 février 2016 Commentaires fermés sur La rue Joe-Malone

Québec Bulldogs

La rue Claude-Jutra disparaîtra.

Joe-Malone ? J’aimerais avoir les arguments pour convaincre le Comité de toponymie et le Comité de commémoration.

Très peu d’athlètes ont reçu cet honneur à Québec.

Joe Malone est né à Sillery en 1890 d’une famille qui illustre bien la réalité de l’époque : d’une maman nommé Marie-Louise Rochon et d’un papa mesureur de bois nommé Maurice Joseph Malone, Joe est franco-irlandais.

La suite

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Histoire.

Porte Prescott: Des travaux ce printemps

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 février 2016 1 commentaire

Le Carrefour de Québec

Vieux-Québec — Située sur la côte de la Montagne, la porte Prescott subira une cure de beauté ce printemps. Parcs Canada souhaitent faire des correctifs dans la structure.

La nature du chantier est de «refaire l’étanchéité de la structure de la Porte Prescott». Ainsi, on entreprendra la réfection des membranes d’étanchéité et des joints de parement, le remplacement de certaines pierres, la réparation du béton en plus de la rénovation du tablier de bois. (…) Ce sont les Britanniques, 30 ans après la Conquête, qui érigent une porte surmontée d’un corps de garde en travers de la rue. Elle est faite de pierre et possède un passage cintré. Elle est nommée en l’honneur du gouverneur de l’époque (Robert Prescott)

La suite

Un article fort instructif sur les portes de Québec par Vicky Lapointe

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Jean-Paul L’Allier et les grands projets de Québec: les conseils de quartier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 février 2016 Commentaires fermés sur Jean-Paul L’Allier et les grands projets de Québec: les conseils de quartier

Jean-Philippe Léveillé
Monsaintroch.com

Jean-Paul L’Allier, décédé le 5 janvier dernier, aura profondément transformé la ville de Québec. Monsaintsauveur.com revient sur quelques-uns des grands projets urbains qui ont été réalisés sous les mandats successifs de celui qui fut le maire de Québec de 1989 à 2005. Aujourd’hui, la création des conseils de quartier.

Même si elle ne constitue pas un projet de développement urbain comme tel, la mise en place des conseils de quartier a provoqué des changements majeurs dans la façon de faire du développement urbain à Québec. Leur création était d’ailleurs un des points forts du programme du Rassemblement populaire de Québec (RPQ) qui, mené par Jean-Paul L’Allier, a remporté les élections municipales en 1989. (…)

A l’époque, la question est également de savoir si on doit doter ces organismes d’un pouvoir décisionnel ou simplement consultatif. Devant la difficulté de devoir trancher des questions parfois litigieuses, les citoyens eux-mêmes opteront finalement pour cette approche. (…)

En ce qui concerne l’attitude de l’administration municipale actuelle à l’égard des conseils de quartier, il (Simon Gauvin, président du conseil de quartier de Saint-Roch) mentionne que les commentaires des administrateurs et ceux entendus lors des consultations publiques sont généralement bien reçus, et que des modifications sont souvent apportées aux projets. Il est toutefois conscient que le conseil de quartier n’a qu’un pouvoir consultatif : « Il y a des limites à l’opposition qu’on peut avoir à certains projets. Ça dépend de la volonté politique qu’il y a derrière. » Il donne l’exemple de la tour Fresk, qui n’a pas nécessairement suscité l’enthousiasme des citoyens, mais pour laquelle il a senti une forte volonté de la part des élus pour qu’il se réalise.

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.

L’usine Dominion Corset (avant 1897)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 février 2016 14 commentaires

Jérôme Ouellet
Vues anciennes de Québec

L’usine Dominion Corset est connue pour sa production de sous-vêtements féminins mais, on oublie qu’elle a été destinée initialement à la fabrication de chaussures. Son édification à l’angle des rues Charest[1] et Dorchester par l’homme d’affaires Guillaume Bresse (1833-1892) en 1871 est évocatrice de la reconversion industrielle alors en cours à Québec. En effet, la structure économique de la ville, pendant longtemps axée sur le commerce du bois et la construction navale, commence à se réorganiser autour de l’industrie des biens de consommation dont le cuir. (…) Au décès de Guillaume Bresse en 1892, son neveu lui succède à la tête de l’entreprise, mais est acculé à la faillite cinq ans plus tard. Georges-Élie Amyot (1856-1930), industriel actif dans le domaine de la corsetterie depuis 1886[4], entre alors en scène; il acquiert aux enchères la propriété de Bresse puis y intègre l’année suivante sa fabrique de corsets ainsi qu’une autre consacrée à la production de boîtes de carton

La suite

* Merci à un très fidèle lecteur (André Bernatchez)

* Note: Georges-Élie Amyot a aussi fait construire en haute-ville sa résidence dont Québec Urbain a parlé dans ce billet

Voir aussi : Histoire, Patrimoine et lieux historiques.