Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Transport en commun »

Le projet de tramway: consultation du secteur du Collège St-Charles-Garnier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 mai 2022 1 commentaire

La station du tramway à Saint-Charles-Garnier ne sera pas éliminée Émilie Pelletier. Le Soleil.

Un extrait: Près de 1900 citoyens ont parlé et la station du tramway prévue à proximité du Collège Saint-Charles-Garnier ne sera pas éliminée. À l’issue de la consultation, la Ville de Québec exclut ce scénario «moins privilégié» de la population pour se pencher sur le retrait des voies automobiles ou l’aménagement de voies partagées. (…) Ainsi, ce sont les scénarios 1 et 3 qui, presque au coude-à-coude obtiennent le plus d’assentiment avec respectivement 41,4% et 40% de votes en faveur. La première option implique l’insertion de référence, avec l’implantation possible de voies partagées, tandis que la troisième signifierait la fin des automobiles sur un tronçon de René-Lévesque à proximité du Collège Saint-Charles-Garnier. Entre les deux, aucune décision n’est prise, précise le maire de Québec, qui refuse de faire connaître le choix qu’il privilégierait. Des analyses des 4000 commentaires reçus de citoyens des quatre coins de la ville devront encore être analysés avant de trancher.

La conférence de presse

Le communiqué officiel

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Mise en opération progressive des stations àVélo

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 avril 2022 Commentaires fermés sur Mise en opération progressive des stations àVélo

Québec, le 30 avril 2022 – En raison d’un enjeu d’équipement technologique du fournisseur PBSC, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) annonce que le déploiement des stations du service de vélopartage àVélo se fera de façon progressive. À compter du 1er mai, 18 stations et 180 vélos à assistance électrique seront disponibles. Rappelons que 32 stations devaient être en fonction dès le lancement de la 2e saison d’àVélo.

La problématique a été découverte lors de la phase de tests finaux sur les bornes de paiement. La fiabilité de la connexion de certaines bornes ne pouvant être assurée, celles-ci ne seront pas en fonction le 1er mai.

Le RTC est en attente du fournisseur PBSC, afin que la situation soit rétablie et que l’équipement technologique soit remplacé dans les meilleurs délais.

Liste des 18 stations qui seront en opération dès le 1er mai :

13e Rue / 1re Avenue
3e Avenue / 7e Rue
3e Rue / 3e Avenue
Cégep Limoilou
Église Saint-Sauveur
Fraser / Cartier
Gare du Palais
Hôtel de Ville
Parc de la Francophonie
Parc de l’Esplanade
Parc Montmorency
Patro Laval
Père-Marquette / Belvédère
Père-Marquette / des Érables
Place des Canotiers
Place D’Youville
Traverse
YWCA Québec

Nous invitons la clientèle à utiliser l’application àVélo pour voir en temps réel l’emplacement des stations et des vélos disponibles. Toute l’information sur le service àVélo se trouve également sur le site Web du RTC.

Mise à jour: Report de la mise en service

En raison d’une problématique de fiabilité de la connexion de bornes qui s’est malheureusement étendue à un trop grand nombre de stations, et afin d’assurer la qualité optimale de notre service àVélo, la mise en service prévue le 1er mai est reportée.

Nous demeurons en attente de notre fournisseur PBSC afin que la situation soit rétablie dans les meilleurs délais. Nous sommes désolés de la situation.

Voir aussi : Transport, Transport en commun, Vélo.

Construction d’un tramway sur le territoire de la ville de Québec dans le cadre du projet de réseau structurant de transport en commun

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 avril 2022 Commentaires fermés sur Construction d’un tramway sur le territoire de la ville de Québec dans le cadre du projet de réseau structurant de transport en commun

Registre des évaluations environnementales

* Des heures de lecture pour qui veut en savoir plus sur le projet de tramway. Des centaines de documents, dont le décret du 6 avril 2022 qu’il faut la peine de lire.

Voir aussi : Environnement, Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Tramway: tunnel court ou tunnel long ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 avril 2022 Commentaires fermés sur Tramway: tunnel court ou tunnel long ?

L’étude en octobre 2021

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Tramway: évaluation du patrimoine bâti sur René-Lévesque

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 avril 2022 Commentaires fermés sur Tramway: évaluation du patrimoine bâti sur René-Lévesque

L’étude en juin 2021

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Tramway: Tunnel court – De l’avenue Turnbull au jardin Jean-Paul-L’Allier et insertion du tramway en surface de l’avenue Turnbull à l’avenue des Érables

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 avril 2022 Commentaires fermés sur Tramway: Tunnel court – De l’avenue Turnbull au jardin Jean-Paul-L’Allier et insertion du tramway en surface de l’avenue Turnbull à l’avenue des Érables

L’étude en mai 2021

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Ville de Québec: un processus réglementaire allégé pour le tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 avril 2022 Commentaires fermés sur Ville de Québec: un processus réglementaire allégé pour le tramway

La conférence de presse

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Pour s’assurer de réaliser le tramway dans les délais impartis, l’administration Marchand allégera fortement la réglementation municipale le long du tracé de 19,3 km.

C’est ce qu’on a appris, vendredi matin, lors d’une présentation technique faite par le bureau de projet du tramway.

Le projet de règlement se base sur l’article 74.4 de la Charte de la Ville de Québec. Il permet à la Ville de «planifier de façon détaillée et unifiée les infrastructures nécessaires au tramway comme les stations et les pôles d’échanges, les vélostations, les équipements techniques et l’affichage», explique-t-on.

Sous réserve de l’approbation du conseil municipal, on affirme «qu’aucun permis ne sera requis pour les activités essentielles de lotissement, de construction de bâtiments (pôle d’échanges, stations, centre d’exploitation et d’entretien, etc.) ou d’ouvrages (tunnel, mur de soutènement, stationnement, bassin de rétention, etc.), de démolition, de remblai, de déblai et d’affichage dans le cadre de la réalisation du tramway».

Propriétés privées adjacentes

Le futur règlement s’applique non seulement aux infrastructures publiques directement associées au tramway, mais aussi aux propriétés privées adjacentes pour lesquelles des travaux de modification ou de réaménagement sont nécessaires à la réalisation du tramway.
Concrètement, si la Ville exige d’un citoyen – dont la propriété est située aux pourtours du tramway – de déplacer un escalier ou de réaménager une aire de stationnement, elle prendra en charge tous les frais liés à cette demande. Et le propriétaire concerné n’aurait pas besoin d’aller chercher les permis généralement nécessaires à ce type de travaux.

Si la réglementation d’urbanisme actuelle avait été conservée, il aurait fallu analyser 150 demandes et effectuer près de 60 modifications de zonage, a-t-on fait valoir.

On précise par ailleurs que les compétences de la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec (CUCQ) seront élargies à l’ensemble des propriétés aux abords du tracé du tramway.

Une assemblée publique de consultation aura lieu le 19 mai à 19h à l’ancien hôtel de Ville de Sainte-Foy. Une consultation en ligne suivra du 19 mai au 9 juin.

«Gris foncé nacré»

Le bureau de projet est par ailleurs en train d’actualiser son Guide des lignes directrices de design-Signature Québec, présenté à la fin 2020.

Le but de l’exercice est «d’assurer la mise en place d’infrastructures d’accueil de qualité, pérennes et bien intégrées au cadre urbain de la ville», dit-on.

On affirme que ce Guide, qui vise à créer une signature «unique et cohérente», tiendra également compte des spécificités de chaque quartier traversé. «Il comprend également une stratégie de végétalisation assurant la biodiversité, tout en améliorant la qualité de vie des citoyens», fait-on remarquer.

Et pour ceux qui se posaient encore la question, la couleur «gris foncé nacré», visible dans les présentations du bureau de projet, sera bel et bien celle du tramway de Québec.

L’article

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Participez à la consultation dans le secteur du Collège Saint-Charles-Garnier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 avril 2022 Commentaires fermés sur Participez à la consultation dans le secteur du Collège Saint-Charles-Garnier

Toutes les informations

La consultation

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

La gratuité apparaît dans les bus du Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 avril 2022 4 commentaires

Sébastien Tanguay
Le Devoir

Les villes qui choisissent d’offrir le transport collectif gratuitement se multiplient au Québec — et une fois à bord, peu décident de débarquer. La gratuité plaît aux usagers et semble aller de soi à l’ère de l’urgence climatique et de l’essence à 1,90 $ le litre. Loin de se résumer à une utopie écologiste, elle a le vent en poupe et s’enracine aujourd’hui dans plus de 120 villes dans le monde.

À Beauharnois, Candiac, Carignan, Chambly, La Prairie, Richelieu ou Sainte-Julie, c’est fini depuis longtemps, la recherche de petite monnaie pour payer son entrée dans l’autobus. Le transport collectif est gratuit en tout temps, partout sur le territoire.

Lorsque tu offres la gratuité, les gens qui délaissent la voiture au profit du transport en commun représentent entre 25 et 50 % des nouveaux usagers. Le transfert de la part modale est minime. La gratuité vient surtout cannibaliser les transports actifs, comme la marche et le vélo.

— Fanny Tremblay-Racicot

Dans la région de la Capitale-Nationale, Boischatel est la première municipalité à avoir emboîté le pas à cette mouvance. Depuis l’été 2019, ses 8200 résidents peuvent sauter à bord de n’importe quel autobus sans verser le moindre cent.

« Auparavant, nous comptions 3000 déplacements par mois, explique le maire, Benoît Bouchard. Depuis que c’est gratuit, ç’a augmenté de 50 % : en moyenne, nous en avons 4500 mensuellement. »

Certaines familles, certifie l’élu, ont même abandonné une voiture : les parents n’ayant plus à jouer au taxi pour déplacer leurs enfants, leur deuxième auto dormait la plupart du temps dans le stationnement.

La MRC de Côte-de-Beaupré propose toute l’année une navette, là aussi gratuite, qui sillonne son territoire et va jusqu’à la colline Parlementaire et l’Université Laval. « Dans notre tête, explique le préfet, Pierre Lefrançois, c’est sûr qu’il faut offrir un service de transport en commun pour aider à transporter nos jeunes. Si en plus, ça peut supprimer des voitures, c’est tant mieux. »

Saint-Jérôme est la dernière ville en date à avoir adopté la gratuité. Depuis octobre et pour une durée d’un an, ses 80 000 habitants peuvent emprunter sans frais l’ensemble des parcours qui sillonnent son territoire. Coût de la manœuvre : près de 90 000 $ par mois.

« Dès la mise en œuvre de la gratuité en octobre, souligne le conseiller et président de la commission du transport de Saint-Jérôme Jacques Bouchard, l’achalandage a augmenté de 33 % sur la ligne 100 et de 41 % sur la ligne 102 par rapport à celui de 2019. » À ce rythme, le cap des 600 000 déplacements sera aisément franchi d’ici la fin de l’année.

Belœil songe aussi à imiter prochainement ses consœurs. Au Québec, l’appétit des villes grandit à l’égard d’un transport collectif gratuit qui contribue, entre autres, à remplir des autobus qui roulent souvent vides en dehors des heures de pointe.

« C’est comme la saucisse Hygrade, illustre le maire de Boischatel, convaincu du bien-fondé de la mesure. Plus de gens en mangent parce qu’elles sont plus fraîches, et elles sont plus fraîches parce que plus de gens en mangent. »

Le défi des grandes villes

Plus grande mobilité sociale, diminution de la pollution et densification urbaine font partie des arguments décochés par les partisans du transport collectif gratuit un peu partout dans le monde. Toutefois, l’abolition de la tarification ne constitue pas forcément une panacée capable de remédier aux maux de notre époque.

« Lorsque tu offres la gratuité, les gens qui délaissent la voiture au profit du transport en commun représentent entre 25 et 50 % des nouveaux usagers, indique la professeure adjointe de l’École nationale d’administration publique Fanny Tremblay-Racicot. Le transfert de la part modale est minime. La gratuité vient surtout cannibaliser les transports actifs, comme la marche et le vélo. »

Autre obstacle à surmonter : la gratuité se bute encore à une pente qu’elle peine à gravir, soit celle qui mène aux grandes villes. L’implantation d’un transport en commun sans frais fait face au défi du financement, explique la directrice générale de Trajectoire Québec, Sarah Doyon.

« Avant la pandémie, le paiement des usagers procurait environ 33 % des revenus des sociétés de transport de la province », explique-t-elle.

La gratuité creuserait ainsi un manque à gagner récurrent de 80 millions de dollars dans le budget du Réseau de transport de la Capitale, à Québec. Le trou serait encore plus important dans celui de la STM, à Montréal : selon une étude réalisée par l’IRIS en 2017, renoncer à faire payer l’usager priverait la société de 620 millions de dollars — sans compter les frais d’exploitation additionnels qui incomberaient inévitablement devant une hausse de l’achalandage.

« Il n’y a rien de gratuit dans la vie, même la gratuité, souligne Fanny Tremblay-Racicot. Il faut toujours, au bout du compte, que quelqu’un paie. »

À qui la facture ?

Plusieurs modèles financent la gratuité. La capitale estonienne, Tallinn, a choisi de rendre le transport collectif gratuit pour ses 400 000 habitants dès 2013. Facture : 12 millions de dollars chaque année. Dix ans plus tard, les propriétés ont pris de la valeur, et 50 000 personnes ont choisi de s’installer dans la ville. Les autorités estiment que l’afflux de nouveaux résidents rapporte 38 millions de dollars dans ses coffres annuellement : pour elles, il s’agit donc d’un excellent retour sur investissement.

En France, où se trouvent au moins 35 des 120 villes qui ont opté pour la gratuité dans le monde, ce sont les entreprises qui paient en partie le transport collectif.

Chaque entreprise de 11 employés ou plus située à proximité d’une desserte doit contribuer, par un impôt prélevé sur la masse salariale, à la cagnotte consacrée au transport en commun. L’apport est non négligeable : il s’élevait, en 2013, à 7 milliards d’euros, soit 44 % du financement national.

À Seattle, sur la côte Ouest américaine, la contribution des entreprises n’est pas obligatoire comme dans l’Hexagone. Par contre, « les employeurs sont fortement encouragés à acheter des titres de transport à leurs employés », note la professeure Tremblay-Racicot. Une mesure qui a connu un succès retentissant, puisqu’« aujourd’hui, seulement 25 % des gens prennent leur auto pour se rendre au travail dans le centre-ville ».

Le modèle pourrait s’importer ici, puisque le Québec prévoit déjà un important — et peu connu — incitatif fiscal destiné aux employeurs. Ceux-ci « ont droit, écrit la société Raymond Chabot Grant Thornton, à une déduction correspondant au double de la dépense engagée à l’égard des laissez-passer de transport en commun payés ou remboursés à un employé pour lui permettre de se rendre au travail. »

Il y a toutefois un bémol, selon Sarah Doyon, de Trajectoire Québec :pour convaincre les gens d’abandonner la voiture au profit du transport en commun, il ne suffit pas d’abolir les prix et d’améliorer les services. Il faut également réduire l’attractivité de la voiture.

« Il ne s’agit pas de voir l’automobile comme l’ennemi à abattre, explique Mme Doyon, mais plutôt de repenser la façon de nous déplacer le plus efficacement possible vers le centre-ville. Quand nous nous arrêtons à ça, l’automobile ne gagne jamais. Elle déplace souvent une seule personne quand un autobus, lui, peut en transporter une cinquantaine. »

Gratuité partielle, succès réel

Des approches de gratuité partielle ont aussi pris forme au Québec. Saint-Hyacinthe, par exemple, rend le transport collectif gratuit en dehors des heures de pointe. Québec et Trois-Rivières songent à imiter Gatineau et Calgary en adoptant une tarification sociale, qui prévoit des prix plus abordables pour les passagers démunis.

Depuis 2004, l’Université de Sherbrooke offre à ses 16 000 étudiants la possibilité d’utiliser le transport en commun gratuitement en échange d’une contribution de moins de 35 $ par trimestre. Montréal, de son côté, transporte gratuitement les enfants depuis l’été dernier. La mairesse, Valérie Plante, a promis d’étendre la mesure aux aînés en 2023.

« Les choses changent timidement, mais le Québec ne donne pas encore assez de valeur à ces services-là, conclutFanny Tremblay-Racicot.Nous continuons de valoriser l’auto, l’asphalte et l’individualisme plutôt que les modes de transport collectifs. »

L’article

Voir aussi : Transport, Transport en commun.