Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Un projet commercial et résidentiel pour faire de Place Québec une « carte postale »

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 juin 2025 10 commentaires

Flavie Sauvageau
Radio-Canada

La Place Québec changera de visage au cours des prochaines années. Les deux entrepreneurs qui l’ont acquise récemment entendent en faire « une carte postale », qui bonifierait l’offre de logement et améliorerait la connexion entre le quartier Saint-Jean-Baptiste et la colline parlementaire.

Je suis natif de Québec. Place Québec, je l’ai vu construire et je trouvais que sa localisation en face du parlement, à côté du Vieux[-Québec], est vraiment un endroit extraordinaire pour développer, raconte le promoteur Jean Morency.

Le PDG de la société de développement immobilier EXXIM convoitait l’endroit depuis une vingtaine d’années. C’est finalement en s’associant avec Réal Bourdeau, PDG de Constrobourg, qu’il est parvenu à acquérir le centre commercial en totalité l’automne dernier.

Leur objectif maintenant : amener de la vie, ramener des commerces qui vont servir l’ensemble du quartier. Ramener aussi quelque chose que la ville a toujours voulu avoir, c’est-à-dire une circulation entre le quartier Saint-Jean-Baptiste et René-Lévesque.

Les deux promoteurs ont l’intention de créer un projet à vocation résidentielle à Place Québec, tout en revitalisant l’offre commerciale. Ils souhaitent y construire des condos et des logements pour « toutes les gammes de prix », afin de rejoindre « toute la population».

« Nos professionnels travaillent avec la Ville [de Québec] afin de s’entendre sur la dimension, la volumétrie, la densité du projet », explique Réal Bourdeau. « On a un zonage qui est favorable à notre vision ».

Il précise que les détails du projet ne seront dévoilés qu’après ces discussions avec l’administration municipale.

Le règlement de zonage permet déjà la construction jusqu’à 77 mètres sur le site, soit l’équivalent de 25 étages, d’après les informations de la Ville de Québec. L’envergure finale du projet dépend cependant de leurs discussions avec la Ville, assurent les entrepreneurs.

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Voir aussi : 0 - Revue de presse, Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Condo, Logement locatif ou social.

Enquête origine-destination: le trafic routier entre la Rive-Nord et la Rive-Sud de Québec en baisse de 3,7%

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 juin 2025 7 commentaires

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Le nombre de déplacements interrives en voiture a baissé de 3,7% entre 2017 et 2023, selon des données obtenues par Le Journal et provenant de la très attendue enquête origine-destination (EOD). D’après des experts en mobilité, cela ne fait que confirmer la non-pertinence d’un troisième lien autoroutier entre Québec et Lévis.

(…)

On y apprend que le nombre de déplacements quotidiens de la Rive-Nord vers la Rive-Sud est demeuré le même entre l’automne 2017 et l’automne 2023. Dans le sens inverse, les déplacements ont plutôt baissé de 5,9% durant ce même laps de temps. Notons que le nombre de déplacements commerciaux et ceux dont l’origine se trouve à l’extérieur du territoire de l’enquête n’apparaissent pas ici.

DÉPLACEMENTS SUR UNE PÉRIODE DE 24 HEURES

Rive-Nord vers Rive-Sud: 27 900 (2017) | 27 900 (2023) | 0%
Rive-Sud vers Rive-Nord: 47 200 (2017) | 44 400 (2023) | -5,9%
Total interrives: 75 100 (2017) | 72 300 (2023) | -3,7%

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Voir aussi : 0 - Revue de presse, Transport.

SRB+

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 juin 2025 12 commentaires

Les informations

* Proposition d’un nouveau parti politique municipal

Voir aussi : SRB, Transport en commun.

La ville de Québec, épicentre de la surenchère

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 juin 2025 Aucun commentaire

Laurianne Croteau
Radio-Canada

La surenchère a changé d’adresse. Après Montréal, c’est maintenant Québec qui voit les offres d’achat se multiplier et grimper bien au-delà des prix affichés. Jusqu’ici épargnée, la Capitale-Nationale est devenue, depuis le début de l’année, l’épicentre de la surenchère dans la province : en moyenne, les maisons s’y vendent 37 000 $ au-dessus du prix demandé, et les condos, 17 000 $ de plus.

C’est ce que révèlent les données de Centris pour le premier trimestre de 2025, obtenues par Radio-Canada. Les ventes, regroupées par quartier et par municipalité, incluent à la fois les prix affichés et les montants réellement payés.

Conclusion : la surchauffe touche tous les arrondissements de Québec… mais certains encore plus que d’autres. À Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge, par exemple, la surenchère moyenne pour les maisons unifamiliales atteint 39 000 $. Le prix moyen s’élève désormais à 683 000 $, en hausse de 41 % depuis 2021.

Après un an d’allers-retours entre Montréal et Québec, l’amour a forcé Claudia St-Pierre à s’établir pour de bon dans la Capitale-Nationale. Son conjoint et elle ont cherché pendant six mois leur perle rare dans Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge.

En tout, le couple a misé sur quatre propriétés, pour lesquelles huit à dix offres ont été déposées à chaque fois, selon la conseillère en communication marketing.

« Ça va très vite. Il faut prendre la plus importante décision de notre vie en moins de 24 heures. »

— Claudia St-Pierre
« Des fois, d’autres acheteurs déposaient leur offre une heure avant la limite, raconte-t-elle. Mais on savait à quoi s’attendre parce qu’on a commencé à chercher quand le marché était déjà comme ça. On se doutait que si on avait un coup de cœur, on irait sûrement en surenchère. »

Cette forte demande s’explique d’abord par un manque de propriétés sur le marché de Québec, mais aussi par une demande latente d’acheteurs qui attendaient la baisse des taux d’intérêt pour lancer leur projet d’achat de maison, selon Charles Brant, directeur du service de l’analyse de marché de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).

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Voir aussi : 0 - Revue de presse, Condo, Maison.

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