« Mercredi dernier. Station Berri. Je tente d’ajouter un titre mensuel à ma carte à puce. Impossible, me répond le guichet automatique, la TRAM ne s’achète qu’en banlieue.
En après-midi, je fais le trajet entre Snowdon et Bonaventure. Suis-je en retard? Je regarde l’afficheur électronique : 17h11. Ma montre, elle, m’indique plutôt 17h26.
Une fois au terminus centre-ville, je fais sagement la queue en attente de l’autobus. Je lève les yeux pour connaître l’heure du prochain départ. Rien. L’afficheur électronique ne fonctionne pas.
La technologie peut être bien capricieuse, on le voit bien, ce qui ne l’empêche pas de s’infiltrer partout dans le réseau de transport en commun. Aux afficheurs électroniques se sont ajoutés les téléviseurs dans les stations de métro, entre autres, la carte OPUS et la mise en ligne de Google Transit, précieux outil de planification des déplacements qui a vu le jour cette semaine.
Mais ce déploiement high-tech, vanté sur toutes les tribunes par les sociétés de transport, est-il réellement une bonne nouvelle pour les habitués du transport collectif? Favorisera-t-il un transfert des automobilistes vers l’autobus, le métro, le train? » (…)
Source: La Presse François Cardinal 31 octobre 2008




