Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’automobile: la disparition du cheval et du tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 octobre 2008 3 commentaires

Le tramway rue de la Couronne vers 1920. On remarque à gauche la Motors Ltd, agent Ford, à droite J. Edmond Poulin, marchand d’automobiles, et au coin de la rue Fleurie, Goulet & Bélanger Ltée, entrepreneurs électriciens. BAnQ, Centre d’archives de Québec. Collection Magella Bureau. Auteur non identifié, vers 1920. P547,S1,SS1,SSS1,D1-10,P3603

Ci-haut, une image tirée du site d’archives « Un tramway à Québec, 1897-1948 ».

Source: Radio-Canada (Ça me dit de prendre le temps), 18 octobre 2008.

L’arrivée de l’automobile dans les rues de Québec après la Première guerre mondiale provoque en quelques années une véritable révolution des transports. Chroniqueur: Réjean Lemoine

Le reportage radio (env. 6 min.). À consulter, entre autres billets: 10 ans de retard.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Qualité et milieu de vie, Tramway à Québec, Voyage dans le temps.


3 commentaires

  1. Pierre-E. Paradis

    30 octobre 2008 à 12 h 50

    Je viens de voir l’excellent documentaire « La mémoire des anges » produit par l’ONF. C’est un montage assez poétique d’archives d’origines diverses.

    On y voit à plusieurs reprises le tramway montréalais, en couleurs, dans les années 50, avec un qualité de film exceptionnelle (les bobines ont bien été entreposées!).

    Mais ce qui m’a étonné est la densité du trafic automobile, déjà assez élevée à l’époque.

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  2. Gilles

    30 octobre 2008 à 13 h 52

    Mmm si j’en crois la photo (et je me trompe peut-être) ce tramway s’apprête à monter la côte d’Abraham. (La photo semble être prise au bout sud de la rue de la couronne la ou le building de Taleo est situé aujourd’hui.)

    Cela veut-il dire que les méchants tramway que l’on critique constamment parce qu’il « ne peuvent pas monter les pentes abruptes » pouvais grimper la côte d’Abraham dans le bon vieux temps !!

    Non mais quelle est dont cette connaissance mystérieuse et archaïque que possédait nos ancêtres et qui s’est perdue au fil du temps ??

    hehehe

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  3. Erick

    31 octobre 2008 à 11 h 23

    @Gilles

    Oui les « vieux chars à perche » montaient la Côte d’Abraham, mais dans un tout autre contexte qu’aujourd’hui.

    Tout d’abord ils n’avaient presque pas de trafic dans les pattes, le complexe G et les autres n’étaient pas encore construits.

    De plus, je serais curieux d’interroger le fantôme de quelqu’un qui l’utilisait soir et matin pour savoir s’il réussissait toujours à monter, ou si durant les tempêtes les gens étaient obligés de monter à pied? Je crois aussi que les « attentes » en terme de qualité de service n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui.

    Je suis collé sur le domaine ferroviaire depuis ma tendre jeunesse et malgré que les tramways ne sont pas ma spécialité, je peux vous dire qu’une pente comme la Côte d’Abraham, que j’estime entre 8% à 10%, voire même plus à l’intersection de la Côte Ste-Geneviève, c’est assez traitre pour une technologie fer-sur-fer.

    Malgré qu’un tramway soit relativement léger et ait un grand nombre de roues motrices, et pourrait être équipé de jets de sable devant les roues et autres bidules du genre, j’ai un doute sérieux sur sa capacité à monter par mauvais temps, et en descendre de façon sécuritaire.

    Personnellement, j’ai déjà vu une locomotive sans wagons descendre une côte de 5% sur la neige, et malgré que les freins étaient à fond, elle était hors de contrôle jusqu’au bas de la pente. Un tramway bondé ça doit beaucoup ressembler à une locomotive allège en terme de poids et d’adhérence.

    Ce qui veut dire que si l’actuel projet de tramway en venait à se concrétiser, il risque fort d’y avoir des surprises avec la Côte d’Abraham, et l’option de le faire descendre en tunnel jusqu’à la basse ville, « la » solution qui règle définitivement le problème, risque d’en augmenter le coût de beaucoup.

    Il existe d’autres moyens de monter des pentes, les Suisses font monter sur le top des montagnes des trains de la taille de tramways avec un système de 3e rail dentelé au centre appelé « crémaillère ».

    Un système de ce genre permettrait à un éventuel tramway moderne à Québec de se passer complètement de tunnel qui est le gros problème qui en fait gonfler le prix au point de le rendre invendable.

    Par contre, ce système serait incompatible avec les véhicules routiers qui taperaient de la neige et de la glace dans la crémaillère. De plus, le « tunnel » n’est pas juste pour réduire la pente de Honoré-Mercier, pente qu’aucun tramway ne s’est jamais tapé, mais aussi pour lui éviter complètement les bouchons de Place d’Youville.

    Notez que les « chars à parche » descendaient aussi la Côte de l’Hotel-Dieu, mais dans ce cas, ils utilisaient une rampe en forte-à-faux le long de la falaise. J’ai vu un photo de cela dans des archives, et je me demande même si c’est pas ici sur QU que j’ai vu ca.

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