Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le projet d’agrandissement de l’Hôtel-Dieu constesté

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 novembre 2010 26 commentaires

Source : Johanne Roy, Journal de Québec, le 18 novembre 2010

QUÉBEC – Les projets d’expansion de l’Hôtel-Dieu de Québec sont en train de vampiriser le Vieux-Québec, estime le Conseil des monuments et sites du Québec.

«Nous sommes très préoccupés. L’Hôtel-Dieu de Québec poursuit sa croissance et commence à occuper une superficie très importante dans un secteur patrimonial sensible, compris entre l’hôpital et l’autoroute Dufferin», a confié mercredi la présidente du Conseil, Louise Mercier.

Cette dernière croit en outre que c’est une mauvaise décision d’agrandir l’Hôtel-Dieu de Québec. Il aurait mieux valu, selon elle, déménager les services d’oncologie dans un nouvel emplacement plus facile d’accès, à l’extérieur des murs du Vieux-Québec.

«Il faut garder un hôpital dans le Vieux-Québec, mais ce n’est pas l’endroit indiqué pour des services spécialisés qui demandent une croissance rapide. On s’entend aussi qu’en termes de coûts, construire dans le Vieux-Québec sera plus onéreux», a souligné Mme Mercier.

Ces propos rejoignent les points de vue d’experts du patrimoine, qui ont déploré «l’emprise du Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ)» sur le quartier historique, dans le récent numéro du magazine Continuité.

la suite

Le mode « PPP » possiblement écarté pour la rénovation de l’Hôtel-Dieu.


Saint-Louis-de-Gonzague maintenant à Lebourgneuf.


Et une fois tous les travaux terminés, qu’adviendra-t-il des bâtiments de l’école et du Foyer Nazareth ?

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Patrimoine et lieux historiques.


26 commentaires

  1. Charles

    18 novembre 2010 à 12 h 14

    Si on avait écouté ces gens-là à l’époque, on aurait pas construit le Séminaire, ni le monastère des Ursulines, et encore moins la Citadelle. On a qu’à regarder la superficie qu’occupent ces trois édifices pour s’apercevoir de la fonction institutionnelle (éducationnelle, religieuse et militaire) du coeur de la ville.

    L’Hôtel-Dieu est un hôpital de premier plan au centre de la ville, là où il doit être, et doit continuer à se développer là où il est.

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    • Sim

      18 novembre 2010 à 13 h 28

      C’est bien beau tout ça mais quand il n’y a plus de place, il n’y a plus de place!

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    • Louis

      18 novembre 2010 à 14 h 17

      Si on écoutait pas ces gens là aujourd’hui, le vieux-québec ne serait plus qu’un grand hôpital remplit de gens malades…

      Pourquoi absolument grossir cet hôpital? C’est comme si les différents hôpitaux fonctionnaient en vase clos sans communiquer entre-eux, ni partager leur services comme un seul et grand organisme.

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    • Manu

      19 novembre 2010 à 00 h 09

      C’est pas l’hôpital qu’on veut metter ailleurs, mais le centre d’oncologie. On ne parle pas ici d’un service à la population locale, mais à la moitié de la province (il me semble, à vérifier…). C’est ce morceau là qu’on trouve qui commence à prendre une place qui ne lui revient pas nécessairement.

      Donc rien à voir avec le Séminaire et le reste, ni même avec la présence de l’hôpital.

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  2. Georges-Antoine

    18 novembre 2010 à 12 h 17

    Ouais c’est vrai que ça serait mieux de faire l’expansion en basse ville. Cependant la tour affreuse de l’hôtel dieu doit absolument être harmonisée avec le vieux!

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  3. Nicolas Roberge Utilisateur de Québec Urbain

    18 novembre 2010 à 14 h 19

    J’avais interviewé les communications du CHUQ à ce sujet. Ils m’ont assuré que l’apparence extérieur des bâtiments allait rester intact. Contrairement à cet article du Journal de Québec, ils m’avaient confirmé l’acquisition de l’école Saint-Louis-de-Gonzague et le Foyer Nazareth. L’aménagement du foyer allait être repoussé pour permettre aux résidents de se reloger. Mais, il a beaucoup de questions non répondues.

    1. Ils sont propriétaires des nouvelles casernes dans le Parc de l’Artillerie. Qu’adviendra-t-il de ces bâtiments militaires historiques qui sont en très mauvais état.

    2. Prévoient-ils construire des passages (souterrain ou aériens) entre l’école Saint-Louis-de-Gonzague et le Foyer Nazareth?

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    • Richard Fournier - directeur des communications du CHUQ

      25 novembre 2010 à 10 h 11

      M. Roberge,

      Je vous confirme que le CHUQ est maintenant propriétaire du Foyer Nazareth. Quant à l’école Saint-Louis de Gonzague, nous sommes en attente d’une autorisation du ministère de la Santé et des Services sociaux pour s’en porter acquéreur. D’ici là, nous en sommes locataire. Nous ne prévoyons pas, à ce jour, construire de passage entre ces deux bâtiments, qui auront des fonctions très différentes.

      Pour ce qui est des casernes, j’y réponds un peu plus bas dans ce forum.

      Si vous avez d’autres questions « non répondues », n’hésitez pas à nous les poser.

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  4. M

    18 novembre 2010 à 14 h 38

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  5. gtg

    18 novembre 2010 à 18 h 07

    C’est en effet très ridicule de vouloir agrandir cet hôpital pour qu’on y offre des services de pointe pour toute la région alors qu’il est difficile d’accès et qu’il présente beaucoup de contraintes. Les hôpitaux sont-ils vraiment en compétition? Au lieu de vouloir en faire plus à l’hôtel-Dieu, on devrait plutôt transférer des services dans d’autres hôpitaux centraux (le CHUL sur Laurier par exemple) Ce qui manque dans le vieux-Québec, c’est de la vie (commerces de proximité et logements de tout types) et ce n’est pas l’hôpital qui va en apporter!

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    • paradiso Utilisateur de Québec Urbain

      18 novembre 2010 à 18 h 35

      Au contraire, l’hôpital apporte son lot de travailleurs, il y en a certainement quelques uns qui sortent dîner le midi… Idem pour les gens qui visitent des proches hospitalisés.

      L’hôtel de Ville et l’Hôtel Dieu sont les deux derniers remparts contre la « trappe à touristes » qu’est en train de devenir le Vieux-Québec intra-muros.

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      • Louis

        18 novembre 2010 à 20 h 24

        Personne n’a parlé de déménager l’Hôtel-Dieu. Au contraire, je crois que tout le monde sont d’accord pour son maintient. Seulement, son agrandissement commence à poser problème.

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      • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

        19 novembre 2010 à 00 h 12

        @Louis

        100% d’accord.

        D’ailleurs j’ai entendu une rumeur, je ne peux pas juger de sa véracité. Apparemment que le Dr. Rochon en 95 avait prévu fermé l’Hôtel-Dieu au lieu de Christ-Roi, mais les médecins qui résidaient en bonne partie en haute-ville préféraient garder l’emplacement actuel.

        Pour le centre de radio-oncologie, je crois que d’Estimauville ou Lebourgneuf auraient été un bon emplacement pour ce centre. Je suis peut-être cynique, mais faire du neuf avec du vieux, je commence à ne plus y croire (voir le projet du CHUM à Montréal).

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  6. dan

    18 novembre 2010 à 19 h 10

    Pourquoi ne pas transférer cette agrandissement au CHUL à St-Foy???

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      18 novembre 2010 à 22 h 42

      La dernière fois que vous avez fait le tour du CHUL remonte à quand ? Allez y faire une visite à l’extérieur. Et pensez, en marchant, à votre idée de mettre les services de l’Hôtel-Dieu de Québec à cet endroit.

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      • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

        19 novembre 2010 à 00 h 13

        COmme j’ai dit plus haut, je pense que le centre de radio-oncologie aurait pu être construit ailleurs.

        Il y aura sans doute de grands dépassements de coûts.

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      • Manu

        19 novembre 2010 à 00 h 14

        En quoi est-ce qu’une promenade à l’extérieur est un critère pour le choix de l’emplacement de services médicaux spécialisés?

        Même que dans ce cas, si on me demandait dans quel milieu on devrait mettre un centre de soins particuliers aux cancéreux, j’opterais en pleine nature. J’ai l’impression qu’un milieu naturel et paisble favorise plus la santé de ces personnes qu’un milieu urbain. Ce n’est pas un avis d’expert, juste une impression.

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      • Manu

        19 novembre 2010 à 00 h 16

        oups… envoyé trop vite… il manque la fin :

        Dans ce cas-ci, le seul avantage d’avoir cet agrandissement juste à côté de l’hôpital (et ce pourrait être un autre hôpital), c’est que le personnel peut aisément passer d’un à l’autre, ce qu’ils peuvent parfois être appelés à faire plusieurs fois par jour. Question d’organisation du travail…

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        19 novembre 2010 à 08 h 48

        @ Manu

        Quand on fait, à pied, le tour du site du CHUL, on constate aisément qu’il n’y a pas de place pour ajouter quelque chose. Voilà.

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      • Manu

        19 novembre 2010 à 11 h 55

        Ah ok! désolé :) je croyais que c’était dans la suite des commentaires précédents.

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  7. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    18 novembre 2010 à 22 h 24

    L’article du Journal de Québec est inspiré du magazine Continuité publié par le Conseil des Monuments et Sites du Québec dont les positions sont connues quant à plusieurs projets à Québec. Pour les vieilles casernes, rue de l’Arsenal, des nouveaux services de clinique ambulatoire y seraient situés.
    L’article de la revue Continuité, quant à moi, ne m’étonne pas. Le contraire eut été très surprenant.

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  8. Jean Premier

    19 novembre 2010 à 09 h 42

    Le secteur de la tour sur la Côte du Palais est une verrue dans le paysage. Le bâtiment de Budget est encore plus laid et délabré (des piliers temporaires empêche la façade de s’effondrer) Les Nouvelles Casernes sont à l’abandon et la rue de Saint-Vallier ressemble à une zone industrielle. En plein arrondissement historique.

    Je me demande de quoi parle ce Conseil des monuments et sites du Québec. Je me demande aussi s’il n’y aurait pas des intérêts privés a vouloir tellement orienter l’argent public vers d’autres secteurs.

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    • Benoit

      20 novembre 2010 à 01 h 03

      Je trouve moi aussi dommage que l’on ait laissé construire l’hôpital en hauteur dans un secteur historique, d’autant plus que la tour est particulièrement laide et domine le Vieux-Québec… Dommage que les erreurs de nos architectes, de nos urbanistes et de nos élus soient aussi difficiles à effacer

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  9. Martin Otis Utilisateur de Québec Urbain

    20 novembre 2010 à 11 h 40

    un comité de divers intervenants pour superviser le tout et la fresque sera récupérée
    http://lejournaldequebec.canoe.ca/actualites/sante/archives/2010/11/20101119-192411.html

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  10. Richard Fournier, directeur des communications - CHUQ

    24 novembre 2010 à 11 h 51

    Bonjour,

    Voici quelques précisions quant au centre d’oncologie et aux casernes. L’Hôtel-Dieu de Québec est déjà un centre d’oncologie. C’est dire qu’il offre tous les équipements de diagnostics, de soins, de services et de recherche. Par définition, un centre d’oncologie a besoin d’un bloc chirurgical, d’imagerie diagnostique, de laboratoires, de la présence d’autres médecins spécialistes ainsi que de services connexes comme une cafétéria. Déménager le centre d’oncologie uniquement reviendrait à construire un autre hôpital. Vouloir dédoubler les équipements et le personnel (déjà difficile à trouver) rendrait le projet irréaliste, notamment sur le plan des coûts, sans compter qu’il rendrait inutiles les équipements en place dans le Vieux-Québec pour lesquels on a investi quelque 150 M$ au cours des dix dernières années. Qu’adviendrait-il des bâtiments occupés par les services d’oncologie, incluant le Centre de recherche clinique et évaluative en oncologie inauguré en novembre 2006, que certains voudraient déménager? Qu’adviendrait-il des équipements lourds de traitement en radio-oncologie? Et à quels coûts? Les réponses à ces questions nous semblent évidentes, du moins du point de vue des contribuables et surtout de celui des patients en oncologie.

    En ce qui concerne les casernes, leur mise aux normes structurelle pour pouvoir y dispenser des services ambulatoires cliniques est trop onéreuse pour que ce site soit envisagé à ces fins. De plus, les exigences de restauration d’édifices historiques et patrimoniaux requièrent des investissements supplémentaires considérables que ni le CHUQ, ni les ministères concernés, ni la Ville de Québec n’ont les moyens de consentir actuellement. Toutefois, le CHUQ les utilise comme entrepôt et garage à vélos. Il en assure donc l’entretien et la conservation.

    Je vous remercie de votre attention et demeure à votre disposition pour répondre à vos questions.

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  11. Richard Fournier

    25 novembre 2010 à 09 h 59

    J’oubliais… Les personnes intéressées par notre projet peuvent s’inscrire à la liste d’envoi de notre infolettre mensuelle qui traite de nos dernières nouvelles, notamment au sujet du projet d’agrandissement et de rénovation de L’Hôtel-Dieu de Québec.

    http://www.chuq.qc.ca/fr/actualites/infolettre/

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