Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La rue des Tanneurs, une artère loin de ses origines

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 août 2011 17 commentaires

Isabelle Porter
Le Devoir

La seule rue qui témoigne de la présence des tanneries dans le coeur de Québec se trouve en banlieue

Québec — Au XVIIe et au XIXe siècle, l’industrie des tanneries était un incontournable du secteur de l’actuel centre-ville de Québec. Or, curieusement, la seule rue de la capitale à témoigner de cette époque se trouve loin de là, en banlieue.

Baptisée «rue des Tanneurs» en 1991, l’artère en question est située dans le quartier Duberger-Les Saules, beaucoup plus au nord. Pour l’historien Jean Provencher, qui s’est beaucoup intéressé aux noms des rues de la ville de Québec, ça n’a tout simplement «pas de rapport». À son avis, il est en outre «étonnant» qu’aucune rue n’atteste de la présence des tanneries au centre-ville.

La suite

Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Patrimoine et lieux historiques.


17 commentaires

  1. Jean François Côté

    11 août 2011 à 09 h 34

    Toujours très intéressant de lire Isabelle Porter .

    Je crois qu’il y a beaucoup trop de rues et avenues à Québec qui sont sanctifiés.

    En ayant moins de saints et de saintes, nous pourrions ainsi mieux connaître notre histoire grande et petite.

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  2. Georges Antoine

    11 août 2011 à 10 h 34

    L’ilôt des tanneurs serait un quartier de choix pour renommer une rue. La rue Arago pourraît changer de nom.

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  3. Philippe Thériault

    11 août 2011 à 11 h 15

    En tout cas, ça ne devait pas sentir les roses dans les environs!

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  4. Jean François Côté

    11 août 2011 à 15 h 04

    189 rues,avenues et parcs portent le nom d’un saint ou d’une sainte à Québec

    C’est beaucoup trop, ça manque complètement d’originalité . Mais je sais que des gens sont  »attachés » à leurs rues.On a eu l’expérience il y a quelques années.D’ailleurs cela avait presque dégénéré et nous avions alors exploré les limites du ridicule…

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  5. Jean François Côté

    11 août 2011 à 17 h 30

    Quand même pas mal ,j’aimerais comparer avec d’autres villes.

    Cependant beaucoup de saints mais peu de saintes….

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  6. J.

    11 août 2011 à 18 h 44

    Si on ajoute toutes les rues d’édifices religieux, (du Séminaire, du Temple, de l’Église, du Couvent, etc)et toutes les rues dédiées aux monseigneurs, évêques et curés, on en a peut-être trop de la présence du religieux dans l’espace public en fin de compte. En quoi un saint se « réjouit » que l’on ait nommé un bout d’asphalte avec des conduites d’eau souterraines et des fils électriques, des trottoirs en ciment, à son nom, dites-moi donc ? Parce que c’est de ça qu’il s’agit.

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  7. Verdir et Divertir Utilisateur de Québec Urbain

    11 août 2011 à 20 h 11

    Faute de rue des Tanneurs dans l’îlot, nous avons quelques belles bâtisses témoins… et la rue Nazaire-Fortier (depuis qu’Alfred a changé de nom).

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  8. Jean François Côté

    11 août 2011 à 21 h 23

    Non bien sûr Lévesque n’est pas plus heureux mais il a voulu et a failli nous donner un pays. Pourquoi ? parce qu’il croyait en nous … Alors lui son boulevard il le mérite !

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  9. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    12 août 2011 à 11 h 16

    Je penses que la rue des tanneurs existait dans le secteur du Patro Laval. J’ai déjà vérifié les livres d’une tannerie de cuir dans ce coin dans les années 70…

    Il demeure que le secteur de St-Émile et village huron utilise beaucoup de cuir pour faire des bottes et des mocassins et de la babiches pour tresser les raquettes.

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