* Évidemment, on comprendra que l’installation n’est pas complétée et que ces terrasses seront remplies de gens heureux dans quelques heures … :-)
Annie Mathieu
Le Soleil
(Québec) Le projet de terrasses élargies sur l’avenue Cartier se concrétise. Après avoir hésité, la Ville de Québec a finalement accepté de permettre à des restaurateurs d’installer des tables dans une quinzaine de cases de stationnement le long de l’artère commerciale sans que la circulation ne soit modifiée.
La semaine dernière, le directeur général de l’Association des commerçants de Montcalm, Marc-André Pâlin, s’inquiétait de ne toujours pas avoir reçu l’aval de la municipalité alors qu’il avait déposé son projet pour analyse en février. La Division des transports avait notamment formulé des craintes quant à la sécurité du public.
SAQ avenue Cartier: projet d’agrandissement * Le Carrefour de Québec
Mise à jour: Un article à lire, plein d’informations sur le futur de l’avenue Cartier Montcalm, un quartier attirant * Isabelle Le Maléfan (Québec Express)
30 juin 2014 à 18 h 42
Selon moi, on contourne le véritable problème.
En fait, même si les terrasses sont élargies sur l’ave Cartier, cela ne règlera pas le problème majeur.
Bien sûr, le soir on y voit des jeunes. Cela est très bien car les bars doivent vivre.
Mais le jour, hiver comme été, la trame sociale est beaucoup, mais beaucoup trop vieille. On s’y promène même en marchette. ( Je ne suis pas méchant ici, mais juste réaliste à partir de ce que nous voyons et ce que vous voyez quotidiennement ).
Le quartier Montcalm en est un central, de proximité, avec des services complets. Tout cela attire, disons-le, les gens âgés.
Ce n’est pas un défaut. Mais comment ce quartier attirera-t-il la jeune famille pour changer la trame sociale le jour?
C’est là que ça doit se jouer, pas dans l’élargissement des terrasses.
Tant mieux si ça contente des commerces. Mais on va encore pelleter par en avant!
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30 juin 2014 à 20 h 58
Doit-on en conclure de votre propos que les gens « âgés » ne dépensent pas ?
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30 juin 2014 à 22 h 28
Doit-on conclure de votre question que les gens qui ne dépensent pas ne méritent pas de respect ?
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30 juin 2014 à 23 h 05
Non. Ce faux problème évoqué par le commentaire de Monsieur Beaumont a été examiné sous toutes ses coutures depuis longtemps. Les efforts de la SDC (société de développement commercial) de l’avenue Cartier pour amener de la clientèle additionnelle se heurtent depuis toujours à un problème connu, et qui va s’aggraver, soit le stationnement dans ce quartier. Avec en plus la venue de la nouvelle aile du Musée National des Beaux-Arts, sans stationnement public additionnel, la situation va empirer. Espérer que des commerçants fassent plus d’argent en attirant des jeunes familles est très discutable et discuté. Mais bon …
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2 juillet 2014 à 01 h 31
Il faut faire attention avec les nouveaux stationnements, lorsque les centre-villes de villes américaines essayaient de concurrencer les banlieues en construisant de plus en plus de stationnement, ils ont détruit leur tissu urbain et tuer leurs quartiers urbains. La réalité est que la circulation en ville sera toujours pire qu’en banlieue, essayer de concurrencer la banlieue sur son terrain de prédilection (stationnement « gratuit » et abondant, circulation rapide, etc…) est voué à l’échec.
Ceci étant dit, je connais trois solutions qui ont fonctionné pour revivifier les quartiers urbains sans augmenter le stationnement.
1- Densifier. Permettre la construction de bâtiments résidentiels plus hauts et occupant plus le sol, l’augmentation de population à distance des artères commerciales augmentent le nombre de personnes pouvant s’y rendre à pied ou en vélo. Ainsi, ces clients n’ont pas besoin de stationnement. (Ça a marché au centre-ville de Vancouver).
2- Améliorer l’offre en transport en commun, c’est-à-dire en augmenter la fréquence, la capacité et la vitesse. Les villes françaises le font souvent avec beaucoup de succès avec des tramways, mais le projet de tramway de Québec ne passe même pas par la haute-ville, et il y a déjà une bonne desserte sur René-Lévesque, mais le problème majeur est la côte entre la basse-ville et la haute-ville qui fait un obstacle entre les quartiers les plus densément peuplés de Québec et la haute-ville. À Hong Kong, dans des cas pareil, ils ont installé des escaliers mécaniques sur les pires pentes afin de favoriser les déplacements à pied. Peut-être que la RTC devrait gérer des escaliers mécaniques couverts entre la basse-ville et la haute-ville.
3- Dans certaines villes américaines, le manque de stationnement a été géré en augmentant les tarifs de stationnement. Oui, ça peut paraître contradictoire: « on a des problèmes avec le stationnement et on veut le rendre plus dispendieux? ». Mais les tarifs élevés assurent un roulement plus élevé dans les places de stationnement, chaque client y restant moins longtemps, ou les gens faisant du covoiturage pour en réduire les coûts. Donc le même nombre de stationnement peut accueillir plus de gens. L’expert en politique de stationnement Donald Shoup a suggéré un simple objectif de taux d’occupation à 80% du stationnement. Quand le taux d’occupation sur une rue est supérieure à ce taux lors de certaines périodes de stationnement, on hausse les tarifs, quand il est inférieur, on le baisse. Ainsi, on s’assurer une utilisation optimale des stationnements et qu’il y ait toujours des stationnements disponibles. San Francisco a même implanté un système de gestion du prix en temps réel du stationnement, plus le taux d’occupation monte, plus le prix augmente.
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1er juillet 2014 à 06 h 43
Je n’ai jamais parlé d’argent ni de dépenses dans mon texte. Je mentionne qu’il y a beaucoup de gens âgés le jour, sur l’ave Cartier. C’est tout. Ma pensée ne va pas plus loin. Je n’attaque personne.
Qui peut contredire cela?
Ce n’est pas un manque de respect de dire ce que nous constatons. Ce n’est pas moi qui décide des gens qui marcheront sur Cartier, jeunes ou moins jeunes.
Le soir, les plus jeunes vont dans les bars et les restaurants. La faune sociale est différente. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas quelques personnes âgées présentes.
Si vous voyez beaucoup de jeunes familles les jours de semaine sur Cartier, je vais aller passer un examen de la vue. On ne voit pas le même chose.
Encore une fois, je n’ai rien contre ou pour les gens âgés ou jeunes.
Un équilibre dans la trame sociale serait souhaité, mais difficile à atteindre.
Cela veut dire: pas juste des jeunes ou pas juste des personnes âgées. ( Pas un plus que l’autre ).
Vous avez la fibre critique rapide et fragile. Ouf!
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1er juillet 2014 à 08 h 00
Il n’y avait aucune critique. Juste des questions.
On peut discuter et confronter des opinions contraires sans se croire personnellement attaqué.
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1er juillet 2014 à 09 h 43
Vous avez entièrement raison.
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1er juillet 2014 à 16 h 21
Je n’aime pas ce pseudo-concept de terrasses élargies (sic) comme sur Cartier ou sur St-Jean, …ou même Grande-Allée ( pour la période du festival d’été de Québec ).
À « mon avis personnel à moi ! », ça fait « dur »; ça ne « sent » pas plus la terrasse que la rue piétonnière; on se croirait « presque » à l’Expo, sans l’odeur des frites et des hot-dogs ! ( D’accord, j’en mets peut-être un peu trop mais il y a quand même là un fond de vérité ).
Me semble que ça serait le temps, « là là », pour madame Anne Guérette, de nous prouver ce qu’elle pourrait apporter comme contribution « POSITIVE ».
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1er juillet 2014 à 18 h 43
Je viens d’aller me promener sur Cartier. L’installation des terrasses va bon train, plusieurs sont déjà fleuries et accueillent leurs premiers clients. De gigantesques lampes vertes style «lampe de bureau » sont en train d’être installées à certains coins de rue afin de créer de l’ambiance le soir. Bref, ce devrait être très agréable de se balader sur Cartier au cours des prochains jours et d’y prendre un pot.
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1er juillet 2014 à 20 h 25
moi les terrasses a Québec et leurs enclos ridicules. Si nos réglementeurs de la ville voyageaient un peu en Europe ils constateraient que la vie ne s’arrête pas quand les terrasses s’installent librement sans être ridiculement clôturées comme nous le faisons si bien. Mais nous sommes dans un système de fonctionnaires alors…
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2 juillet 2014 à 07 h 44
Terrasses sur rue à Paris, un aperçu:
http://resto-de-paris.obsession.nouvelobs.com/30-terrasses-vue-grande-paris/restaurant/paris
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2 juillet 2014 à 10 h 38
À Québec, ce sont les fonctionnaires qui ont décidé de tous les aspects concernant les terrasses sur Cartier : c’était à prendre ou à laisser. Le modèle, la largeur des planches, la couleur, la hauteur, la distance dans la rue, tout a été déterminé par la Ville. La sécurité de tous et chacun et l’uniformité étaient non négociables. Il avait été dit que le projet était impossible à imaginer pour cet été, mais grâce au travail acharné du l’Association des marchands, on aura des terrasses agrandies sur Cartier dès cet été. On est moins à cheval sur les principes en Europe. N’oublions pas que nous sommes les champions de l’hyper règlementation et du risque zéro partout !
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2 juillet 2014 à 10 h 24
C’est exactement ce dont je parlais, de vraies terrasses, pas des enclos ridicules. Comme si la ville ne pouvait pas restreindre le nombre de personnes dans une terrasse à Québec. C’est tellement ridicule et cela enlève tout usage de la rue. Au lieu d’ouvrir le commerce cela le referme, mais bon only in Quebec ! on se targue d’être une ville europenne…
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3 juillet 2014 à 14 h 40
Quiconque observe les terrasses des restaurants en Europe ne voit effectivement de ces stupides enclos que devant des établissements propriété de chaînes de restauration anglo-saxonnes.
Le puritanisme protestant trouve convenable que l’on dissimule aux yeux des passants honnêtes ces gens du péché qui boivent de l’alcool, dégustent des mets fins et prennent du bon temps alors qu’ils devraient consacrer leur existence ici-bas à travailler, manger du gruau, rester maigres et mourir riches.
Avec ces enclos, la Ville de Québec signe son appartenance identitaire au protestantisme américain et répudie ses origines françaises et européennes, pourtant génératrices de revenus touristiques.
Rien de surprenant pour une Ville qui a choisi comme lanternes de style des lampadaires de « type Washington », en vil métal par dessus le marché.
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3 juillet 2014 à 23 h 29
Et pourtant les terrasses de la Grande Allée ne répondent aucunement à vos observations …
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4 juillet 2014 à 01 h 21
À ma connaissance, les terrasses des restaurants sur la Grande-Allée sont situées sur des terrains privés (entre le bâtiment et le trottoir) et
ne constituent pas une extension des activités de restauration sur le domaine public, c’est-à-dire les trottoirs, comme on le voit partout en Europe. De plus, sauf rare exception, toutes les terrasses sur la Grande-Allée sont séparées du trottoir public par des murets ou des clôtures.
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3 juillet 2014 à 15 h 40
Bonjour, la construction est débutée sur le terrain du restaurant DaCortina boulevard Louis XIV angle autoroute Laurentienne, quelqu’un a des informations sur ce projet? merci.
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