Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Chaises « mononc' » et Festival d’été…

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 juillet 2006 72 commentaires

Source: Le Soleil.

C’est les vacances, et je désirais aborder un sujet moins « urbain », peut-être, mais qui fait toujours jaser à ce temps-ci de l’année: la politique des chaises au Festival d’été. Je me suis donc donné la permission de reproduire ce bijou de lettre publiée ce matin! ;-)

Égalité entre générations (Marc-André Turcotte, Carrefour des lecteur du Soleil, 13 juillet 2006.)

Vendredi, au Festival d’été de Québec, le spectacle de Gilles Vigneault fut entaché par l’intransigeance de certains de ses spectateurs se croyant tout acquis.

Arrivé très tôt afin de conquérir l’endroit avec son armée de chaises pliantes et de couvertures étendues sur le sol, une vague désagréable de boomers et d’âge d’or a déferlé sur le Pigeonnier. Refusant à tout pris de céder un pouce de leur territoire acquis à la sueur de leur front, ces gens sont allés jusqu’à demander aux autres personnes de s’asseoir afin de ne pas cacher leur précieuses vue à la baisse.

Ces gens ont démontré avec brio que, malgré le fait qu’ils peuvent prétendre à tort et à travers que les jeunes manquent de politesse, le manque de savoir-vivre est universel et même assez répandu chez cette génération qui se croit tout permis. J’espère fortement que le Festival modifiera sa politique sur l’utilisation de chaises dans ses spectacles, quitte à en limiter l’utilisation, car leur présence a vraiment ruiné l’expérience de ce que devrait être un spectacle de Gilles Vigneault. L’oeuvre de Vigneault aurait dû profiter à plus de gens. Heureusement, il semble que les fans de musique du monde aient l’esprit plus ouvert. Merci Amadou et Marian pour une soirée endiablée à place D’Youville! Vive l’égalité entre les peuples, pouquoi pas entre les générations…

Voir aussi : Fêtes populaires et événements publics.


72 commentaires

  1. Carol

    13 juillet 2006 à 12 h 37

    Hum ! je crois dans certain cas, que lorsque ça touche au confort de certain gens, il y a réaction, comme pour tirer la couverture de leur bord…

    Au risque d’être dans le jugement, Réaction bien typique de gens habitué à l’abondance sans s’en rendre compte…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Pascal

    13 juillet 2006 à 12 h 46

    « C’est les vacances, et je désirais aborder un sujet moins « urbain »

    Je trouve au contraire que c’est un sujet urbain jusqu’a un certain point, car cela fait référence à la cohabitation avec « nos voisins » (au sens large du therme) particularité des grandes agglomérations…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. Thomas Forget

    13 juillet 2006 à 13 h 34

    Il y a déjà une politique concernant les chaises au festival d’été. Elle sont interdites à tous les spectacles au parc de la francophonie (à l’exception de Gilles Vigneault) et seulement permise sur des endroits spécifiques pour les spectacles aux plaines d’abraham. Aller sur http://www.festival-ete-quebec.qc.ca/fr/faq.asp pour plus de détails.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. Gérald Gobeil

    13 juillet 2006 à 15 h 57

    je fréquente avec bonheur le Festival d’été de Québec depuis plusieurs années et les fameuses chaises pliantes étaient vraiment devenues, à cause de leurs propriétaires, un problème important qui a été solutionné.
    C’est ainsi que le Pigeonnier (Parc de la Francophonie) les interdit totalement à la seule exception du spectacle de Vigneault.
    Quant aux Plaines, la section gauche face à la scène les permets et des guides dirigent les gens avec des chaises vers cette section.
    Quant à Place d’Youville, les chaises y sont permises. L’engouement pour l’endroit fait toutefois qu’il semble difficile pour les amateurs de chaises de s’y installer.
    Je trouve, personnellement, que l’organisation du Festival d’été a trouvé une fort belle façon de régler le problème.
    Il y a quelques années, c’était un vrai cauchemar…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. Ludovic

    13 juillet 2006 à 16 h 44

    Dans un avion, quand une personne est trop grosse pour entrer dans une seule place, on lui charge deux billets.

    On devrait faire la même chose pour le festival: si tu veux une chaise, tu dois payer un macaron spécial, puisque tu occupes deux, trois ou quatre fois l’espace qui pourrait être utilisé par des personnes debout. Disons un macaron à 40$ au lieu de 25$ pour le privilège d’être assis. Une sorte de loge, finalement.

    Comme les gens sont généralement cheaps, je suis certain que le nombre de chaises pliantes diminuerait dramatiquement. Quant à ceux qui cho-isirait de payer le supplément, ils subventionneraient en quelque sorte les spectacles pour les autres (donc, c’est donnant-donnant) et ce système continuerait de permettre à ma grand-mère d’aller voir Jean-Pierre Ferland.

    Je continuerais toutefois à limiter les emplacements où les chaises sont permises.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  6. Lisette

    13 juillet 2006 à 21 h 23

    Personnellement, si je devais assiter à un ou l’autre des spectacles présentés, j’apporterais une chaise. La raison est fort simple et cela doit toucher une bonne partie je parierais des gens qui trimbalent leur siège, le mal de dos. Il m’est impossible de rester debout plus de 30 minutes en faisant le pied de grue, immobile, trop mal aux dos. Je ne dois sûrement pas être la seule dans le même cas. Ce serait dommage que je ne puisse assiter à un spectacle sous prétexte qu’il me faut être assise. Une question à 100$, y a-t-il un petit coin prévu pour les personnes en fauteuil roulant dans ce genre de spectacle extérieur ?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  7. Gérald Gobeil

    13 juillet 2006 à 21 h 50

    « Une question à 100$, y a-t-il un petit coin prévu pour les personnes en fauteuil roulant dans ce genre de spectacle extérieur ? »
    Lisette

    Réponse: Toujours. Et en avant. Mais ce n’est pas nécessairement identifié. Les guides ou gardiens de sécurité s’occupent de tout.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  8. Manu

    13 juillet 2006 à 22 h 49

    Il y a malheureusemnt des limites à ce qu’on peut faire quand on est aux prises avec, justement, des limitations physiques. Un tour de montagne russe n’a rien « d’extrême » comme activité, mais est quand même déconseillé ou carrément interdit à bien des gens. C’est un peu la même chose pour les spectacles extérieurs du Festival d’été. Ce n’est pas à la porté de tous.

    Néanmoins, dans ce cas-ci, il y a effectivement moyen de fournir un « accomodement raisonnable ». L’idée de Ludovic est la bonne quant à moi. Dans les endroits plus exigüs, comme le pigeonnier, on ne réserverait pas de section pour les chaises, car pour bien des spectacles se serait de l’espace perdu qui pourrait être occupé par des gens debouts qui ne peuvent entrer faute d’espace. On irait plutôt premier arrivé premier servi. Donc si quelqu’un veut y aller avec sa chaise, qu’il paye un macaron « festival plus » et qu’il arrive assez tôt pour avoir une bonne place!

    Ça serait selon moi un accomodement raisonnable et équitable.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  9. Serge Alain

    14 juillet 2006 à 08 h 25

    L’évolution de l’Homme, de la station à quatre pattes très primate vers la station debout, à nécessité quelques milliers d’années. Entre le singe et l’Homme évolué, ce fut très long, bien que les résultats nous paraissent parfois très décevants, encore de nos jours.

    Mais pour passer de la station debout à celle de la chaise, cela se fait ordinairement à l’intérieur de quelques années, le temps que nécessite le viellissement de l’individu. Et cela, même les jeunôts révoltés contre les baby-boomers n’y échapperont pas.

    Si je me sert de mon expérience au Festival d’été, je la résumerais comme suit:

    Il fut un temps où j’adorais rester debout durant deux heures pour applaudir niaiseusement une idole, crier, sauter, danser, perdre les pédales et étreindre tout ce qui bougeait autour de moi. C’était le Happening, comme on disait à l’époque.

    Puis vint un spectacle au Festival d’été ou de la Saint-Jean où au bout d’une heure, mon dos me commandait de m’asseoir sur le gazon. Mais c’était impossible, puisque pour voir mes idoles, les premiers rangs composés de gens debouts m’empêchaient de voir le show.

    Vint ensuite un spectacle des Rita-Mitsouko où j’ai dû garder à tour de rôle mes deux enfants sur mes épaules, de manière à ce que EUX puisse mieux voir la prestation de Madame « Rita ». Durant ce temps, je ratais tout du spectacle, moi le méchant baby boomer qui voulait que mes enfants ne manquent rien.

    Un jour, je me suis dit qu’avec une petite chaise pliante et transportable dans un tube en bandoulière, je pourrais mieux apprécier un show de deux heures sans que mon dos ou mes jambes me rappellent constamment que je n’ai plus vingt ans. Que je puisse assister à un show comme si j’avais payé un place assise.

    Aujourd’hui, les enfants aux dos (et a-dos) encore endurables malgré leurs très mauvaises habitudes ergonomiques me demandent de ne pas apporter une chaise pour mieux applaudir aussi niaiseusement qu’eux des idoles parfois millionnaires et outrageusement gâtées qui se pavanent sur une scène, et de rester debout comme tout l’monde.

    Alors on fait quoi? Avez-vous peur de vieillir?

    Si c’est le cas, ben oui, je vous comprends. Mais on n’y peut rien. Un jour, qui n’est pas très loin, vous trimbalerez vos chaises dans un tube sur votre épaule en vous remémorant les happenings où vous ne songiez qu’à vous éclater.

    Bon, faut pas être pessimiste mais si on est réaliste, il vous faut admettre que vous ne serez pas jeune pour le restant de vos jours. À ce moment-là, vous lorgnerez une petite chaise pliante chez Rona ou chez Canadian Tire en vous diant: tiens, pourquoi pas? Je ne ferai pas de mal à personne en l’amenant avec moi au Festival.

    En même temps, vous fêterez vos 40 ou 50 ans en vous disant que le temps passe vite en maudit.

    ;-)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  10. mimir

    14 juillet 2006 à 08 h 43

    IL y a surement moyen de s’entendre non?

    Ici à Trois-Rivières, dans les années passées, à l’international de l’art vocal, il y avait une section avec chaises et une autre debout. Alors tout le monde était content, sauf les artistes qui aiment moins faire leur show devant une foule assise qui ne bouge pas. Chaque fois, les artistes se donnaient comme objectifs ultime de faire lever les gens assieds :) C’était comique.

    Il faut etre conscient qu’il y a des gens moins en forme, qui ont mal ici et là mais qui adorent la musique. Je suis d’avis qu’il est possible de plaire à beaucoup de gens. Encore la, l’intolérance est ce qu’on remarque et c’est déplorable!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  11. Manu

    14 juillet 2006 à 10 h 51

    Il y a une espèce de mentalié auprès des baby-boomers qui veut qu’ils aient droit à des privilèges simplement parce que le condition physique n’est plus comme celle des jeunes.

    Jamais une génération n’a manqué autant de respect envers ceux qui les font vivre, c’est-à-dire les jeunes.

    Les baby-boomers se sont battus pour obtenir des services et des « conditions sociales » de la part de l’état, mais ils n’ont pas payé pour. Ils ont plutôt refilé la facture aux générations futures.

    IL N’Y AVAIT PAS DE DETTE PUBLIQUE AVANT QUE LES BABY-BOOMERS EN CRÉE UNE EN EMPRUNTANT L’ARGENT DE LEURS DESCENDANTS, AVANT MÊMES QU’ILS NAISSENT!

    Ceci étant dit, les plus jeunes doivent non seulement payer pour les services qu’ils reçoivent (services de santé, cotisations à des régimes de retraites beaucoup plus élevées pour espérer recevoir beaucoup moins, etc.), mais ils doivent aussi rembourser tout ce que leurs ancêtres ont utilisé à leurs propres fins. En plus de tout ça, il faut payer des intérêts sur cette dette.

    Juste dans les taxes que je paye et dans mes impôts personnels, il y a plus de 2000$ qui servent à payer les INTÉRÊTS encourus annuellement sur cette dette. JE ME FAIS VOLER 2000$ PAR ANNÉE PAR DES BABY-BOOMERS QUI TROUVENT ÇA NORMAL!

    Et après ça on vient parler d’intolérance…

    La plupart des baby-boomers sont des bébé-gâtés, qui sont habitué de prendre de la place, recevoir des services, etc. mais SANS PAYER! Des restant de hippies qui se croient tout permis et qui n’ont aucun respect pour les générations futures.

    Alors moi je dis, on tolère ceux qui veulent avoir une chaise, mais QU’ILS PAYENT!

    Tant qu’à y être, pourquoi est-ce qu’on applanirait pas la ville pour accomoder ceux qui ont du mal à monter les côtes et les escaliers? fini la haute-ville et la basse-ville, tout le monde au même niveau.

    Pas besoin d’avoir 40 ou 50 ou 60 ans pour avoir des problèmes de santé. Ça arrive à tout âge. C’est dommage et il est en ainsi. En tant que société civilisé, on essaie donc d’accomoder les gens dans une mesure « raisonnable » pour assurer une certaine équité entre les gens.

    Un privilège, ça se paye (ou ça se mérite, mais les baby-boomers ont déjà eu beaucoup plus que ce qu’ils méritent…), c’est un principe de base et c’est la moindre des choses.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  12. Pascal

    14 juillet 2006 à 11 h 14

    Ouf! j’en aie mal aux oreilles ;-)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  13. Serge Alain

    14 juillet 2006 à 12 h 34

    Manu, excuses-moi mais tu nous sers un discours déjà usé.

    Que les gouvernements aient décidé de remplir des promesses électorales coûteuses en empruntant de grosses sommes année après année, que les infrastructures qu’ils ont mise sur pied aient entraîné des dettes, etc.: ben ça n’a rien à voir avec une génération complète d’individus.

    Je te rappele par ailleurs que les baby-boomers paient leur part en taxes et impôts.

    C’est grotesque comme raisonnement.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  14. Thomas

    14 juillet 2006 à 12 h 38

    Manu écrit « IL N’Y AVAIT PAS DE DETTE PUBLIQUE AVANT QUE LES BABY-BOOMERS EN CRÉE UNE EN EMPRUNTANT L’ARGENT DE LEURS DESCENDANTS, AVANT MÊMES QU’ILS NAISSENT! »

    Je sais que tout cela dépasse le sujet en cours, mais il y a matière à explication. Je mentionnes en commençant que j’ai 25 ans.

    C’est vrai que la dette publique du Québec était pratiquement inexistante avant les années 60, et alors? Il y a eu d’énormes investissements dont on bénéficie encore aujourd’hui, et pas seulement les babyboomers. Des infrastructures routières, un système d’éducation secondaire, collégial et universitaire, un système de santé et j’en passe.

    Tu sembles dire que les babyboomers n’ont jamais payé d’impôts…

    La dette publique actuelle est avant tout causée par une mauvaise gestion publique dans les années 80 où on a accumulé déficits après déficits sans se poser de question.

    Malgré leur supposé nombrilisme, les babyboomers ont laissé un héritage imposant sur le Québec d’aujourd’hui, ils m’ont personnellement permis d’entreprendre des études supérieures à un coût relativement bas, ça restera le meilleur investissement de ma vie.

    Cela étant dit, est-ce que notre génération sera mieux ? Avec nos 1,6 enfants, on ne laisse pas beaucoup de chance à la prochaine génération de financer ce système là. Et puis on peut bien dire qu’on est pro-kyoto même si on est pas prêt à consommer moins d’énergie. Ce n’est pas grave, les véritables conséquences du réchauffement de la planête sont à long-terme. C’est pas vraiment nous qui allons les subir.

    Alors, ton histoire de chaise, fait en pas un drame. On peut jouer à la chasse à la génération précédente bien longtemps, mais en bout de ligne ça ne mène pas à grand chose.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  15. Lisette

    14 juillet 2006 à 12 h 48

    Je suis entièrement de ton avis, Serge

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  16. Pascal

    14 juillet 2006 à 13 h 07

    Sur ce sujet Thomas, je crois qu’il est inutile de nourrir de vieux contentieux…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  17. Jp-Duval

    14 juillet 2006 à 13 h 17

    Ouf…..m. Manu vous y allez un peu fort et votre an.alyse économique de la situation des baby boomers est primaire.
    Votre esprit est empreint d’une idéologie qui jette un voile sur une vision plus nuancée de la situation.
    À vous lire on croirait entendre les propos d’un certain animateur de radio déchu et d’un parti politique ayant pour chef un petit prétentieux dont le discours est plus proche du festival « Juste pour rire » que de l’Assemblée Nationale.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  18. Jp-Duval

    14 juillet 2006 à 13 h 17

    Ouf…..m. Manu vous y allez un peu fort et votre an.alyse économique de la situation des baby boomers est primaire.
    Votre esprit est empreint d’une idéologie qui jette un voile sur une vision plus nuancée de la situation.
    À vous lire on croirait entendre les propos d’un certain animateur de radio déchu et d’un parti politique ayant pour chef un petit prétentieux dont le discours est plus proche du festival « Juste pour rire » que de l’Assemblée Nationale.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  19. Manu

    14 juillet 2006 à 14 h 10

    Ouais bon, un pétage de coche de temps à autres ça libère quand même un peu de pression. Mais avant qu’on parte un discours de sourd, en voici un peu plus pour voir ce qui m’agace dans tout ça:

    C’est un sujet sur lequel on peut jaser longtemps, avec des cetaines de points de comparaison entre les générations. Probablement qu’il y a aura encore plusieurs générations avant qu’il y en ait une qui puisse avoir autant de revenu disponible et à la fois de temps libre que les baby-boomers actuel.

    L’héritage laissé, c’est une dette. On a certes plein de chose, mais on paye pour. Le princpie utilisateur-payeur… c’est pas les baby-boomers qui ont inventé ça! Par exemple, c’est bien beau les infrastructures routières, mais elles ont été fait à moitié, avouons-le, et on a peine à les maintenir aujourd’hui. Tout était conçu en fonction d’entrée d’argents constamment grandissantes.

    Autrement dit, on se disait « on ne paye pas toute la facture maintenant, question de pouvoir quand même s’offrir ce qu’on veut, et les suivants qui seront plus nombreux pourront payer le reste et une partie de leur facture, repoussant le reste à leurs descendants, qui seront aussi plus nombreux. » Finalement, la démographie étant tout autre, il n’y a pas plus de payeurs maintenant qu’il y en avait avant. Les caisses de retraite publiques on subi le même sort.

    Autre exemple, considérant l’inflation (environ 100%) et l’augmentation des revenus depuis 25 ans (environ 50%), ainsi que les « frais sociaux » qui se sont ajoutés (surtout en santé, mais aussi des frais « écologiques », les dettes d’études, des taxes de vente, etc), il faut aujourd’hui 30-35h de travail de plus par ménage, à salaire moyen, pour obtenir le même « niveau de vie » (comme disent les statisticiens). Ce que les statisticiens ne disent pas, c’est qu’avec ce même « niveau de vie » (qu’ils ne mesurent qu’en dollars), on perd beaucoup en qualité de vie, temps familial, etc. On doit faire de sérieux compromis à cet égard. Avant 40-45h de travail, par ménage, à salaire moyen suffisait à très bien vivre. Aujourd’hui, c’est pltôt 75-80h. Ou bien on est aussi riche, mais avec 30h de moins pour nous et la famille, ou bien on se donne du temps mais on reste pauvre. Évidemment, tout le monde cho.isit aujourd’hui quelque chose entre les deux.

    Les baby-boomers ont eu le beurre et l’argent du beurre… on ne peut faire ça qu’une seule fois, après on fait du « rattrapage ».

    Je pourrais continuer comme ça avec les clauses orphelines (au détriment des plus jeunes pour conserver les « acquis » des plus vieux), mais là je vais arrêter…

    Donc, bien sûr qu’il y a aussi plein de bonnes choses sortent de cette génération, pratiquement tout ce qu’on connaît comme « qualité de vie » ou « conditions sociales », mais ce n’est pas un cadeau, c’est simplement une « avance ». Ils se sont plutôt fait le cadeau eux-mêmes. En plus, les avantages sociaux sont moindres aujourd’hui qu’ils l’étaient pour eux avant.

    Tout ça déborde du cadre de « la chaise » :) Mais ce que je voulais illustrer dans mes propos initiaux, c’est l’arrogance et l’irresponsabilité des baby-boomers. Comme si leur leur petite personne était importante, peu importe ce que ça enlève aux autres. En passant « les baby-boomers » est un terme collectif, généralisant, et ne veut pas dire « tous et chacun des baby-boomers ».

    Donc revenons à la chaise… comme je disais depuis le début, répétant d’ailleurs d’autres commentaires, on pourrait faire des « loges pour les chaises », et leur faire payer plus cher considérant que chaque chaise empêche au moins 2 personnes debout d’entrer (lorsque c’est plein bien sûr…). Là-dessus je crois que c’est assez juste et équitable.

    Toutefois, là où je suis terriblement agacé, c’est que certains croient que ça leur est dû!

    Il va falloir que les baby-boomers se rentrent dans la tête que RIEN ne leur est du de plus qu’aux autres. Si la condition physique empêche de participer à une activité, alors tant pis, ça finit là. Quand moi j’ai mal à un genou, ce qui arrive de temps à autres sans raison, je ne peux pas faire de patin ou de vélo. Quand j’ai des problèmes à cause d’une subluxation de vertèbres dans le cou (depuis des années) j’ai beaucoup de mal à rester dans une position statique (assis à regarder quelque chose par exemple) en plus de la douleur constante et tout le reste. Mon rythme circadien étant décalé par rapport au reste du monde (c’est aussi une condition physique), je suis en pleine forme quand je dors de 3h à 11h, plutôt qu’essayer tant bien que mal de faire mes nuits plus tôt pour être aux mêmes heures que mon travail, ma famille, mes amis, etc.

    Et puis après? est-ce que j’vais dire au reste du monde qu’on devrait faire les activités plus adaptées à ma condition? est-ce qu’on devrait changer les « heures d’affaires » pour mettre ça un peu plus tard? eh bien non… je fais tout ce que je suis en mesure de faire, ça va aller en diminuant à mesure que je vais vieillir et que mon état va se dégrader, et ainsi soit-il. Toutefois, j’aurai fort probabelemnt à travailler jusuq’à 65 ans (au moins, car ça risque d’augmenter, cet « âge de la retraite »), contrairement à tout plein de baby-boomers qui se la coulent douce dès 55 ans… peut-être que s’ils travaillaient ils auraient moins le temps de se plaindre de leurs petits bobos.

    Tant qu’à ça, tous les gens qui travaillent de jour (il y en a beaucoup! porbablement plus que ceux qui veulent assister aux spectacles ET qui ne peuvent demeurer debout longtemps) pourraient faire pression pour que les spectacles n’aient lieu que le soir, question de ne rien manquer. Du moins, tout spectacle de jour devrait aussi avoir lieu le soir. Il faudrait mettre le festival sur 3-4 semaines pour ne pas réduire le nombre de spectacles.

    Évidemment, ça serait ridicule…

    Sinon, je pourrais aussi demander de passer devant la file au début d’un spectacle. En effet, si je travaille, je ne peux pas être là d’avance pour avoir une bonne place. On devrait donc réserver des places pour ceux qui finissent de travailler peu avant le spectacle. On peut bien dire que ces gens ont cho.isi de travailler, contrairement à ceux qui ont des problèmes physiques, mais en quelque part, on n’a pas le cho.ix d’apporter notre contribution à la société. Du moins, ça en prend un minimum pour faire vivre les quelques unes qui ont cho.isi de ne pas travailler et tout les autres qui ne peuvent pas.

    Bonne idée non? j’aurais une place réservée devant ceux qui attendent une heure avant le spectacle.

    Bref, ce qui me dérange c’est l’attitude des gens. À votre avis, qu’en dirait les baby-boomers si on leur répondant sur le même ton arrogant que le leur? quelque chose comme : « si t’es pas capable de rester debout, reste chez toi et laisse la place à ceux qui peuvent. T’as eu ton temps, maintenant c’est leur tour ».

    Plutôt que de répondre ainsi, j’essaie de faire comprendre par d’autres moyens, par des arguments plus concrets, que les baby-boomers, peu importe la condition de chacun, n’ont pas plus de droits ou de privilèges que les autres, contrairement à ce qu’ils ont été habitué de croire.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  20. Manu

    14 juillet 2006 à 14 h 21

    Au fait, puisque les commentaires s’ajoutent pendant que j’en écrit, je n’ai pas la prétention de faire des ana.lyses détaillées de la situation, ni des études exhaustive de sociologie. Je me vois mal rédiger un document de 300 pages dans une petite case de commentaire sur ce site.

    Alors bien évidemment, je me restreint à quelques exemples pour illustrer une idée.

    Et je sais bien que les baby-boomers ont payé de l’impôt, je ne suis pas imbécile. Ils ont simplement reçus plus de services que ce pour quoi ils ont payé, c’est tout.

    Je comprends néanmoins la réaction d’une génération qui s’est toujours crue « maître du monde » et qui se fait dire maintenant qu’il y en a d’autres qui vont prendre leur place, mais s’ils ne le veulent pas.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  21. Jean Cazes

    14 juillet 2006 à 15 h 57

    Que de réactions, saperlipopette!

    Manu a notamment écrit: « La plupart des baby-boomers sont des bébé-gâtés, qui sont habitué de prendre de la place, recevoir des services, etc. mais SANS PAYER! »

    Parlant « clichés », et si maintenant on s’attardait (de nouveau) sur le cas de la génération des « enfants-rois », c’est-à-dire ces jeunes que les sociologues décrivent comme hypergâtés (justement!) et surprotégés par leurs parents de la génération X, celle qui aurait été « victime » de la crise économique au sortir des études dans les années 80, quand le chômage flirtait les 14% à Québec) et à laquelle je m’identifie?

    On en discute souvent dans mon milieu de travail, plein de quadragénaires comme moi il faut le dire: ils seraient matérialistes, à droite pour la plupart, et surtout, surtout, ils réclameraient TOUT DE SUITE des salaires élevés et des conditions de travail irréalistes, sans faire leurs preuve et sans effort!! Ça ne ressemble pas à ce que l’on reproche aux « boomers », à ce que ces idéalistes « de gauche » seraient devenus avec le temps? ;-)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  22. Gérald Gobeil

    14 juillet 2006 à 16 h 11

    Le discours de Manu est connu. Les chantres de cette dialectique ont un micro à Québec. Et vous savez lequel. Cette nouvelle église a ses adeptes et ses fidèles. Dont acte!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  23. Manu

    14 juillet 2006 à 16 h 53

    Je ne pensais pas me faire associer à quelqu’un avec un micro… surtout pas avec seulement quelques paragraphes de texte! Imaginez si j’avais passé des heures et des jours à développer des idées, des ana.lyses, présenter des faits, etc.. Les gens sont en effet vite pour croire que ce qu’une personne peut dire se limite à ce qu’ils ont lu ou entendu de sa part. Mais bon, n’écoutant pas vraiment la radio, je ne peux pas dire si on a raison ou non de me comparer ainsi. Et si le discours est effectivement connu, je vais arrêter ici pour ne pas sonner comme un vieux disque, à moins qu’on me donne des contre arguments, ce qui serait intéressant.

    Quant aux enfants-rois, je suis d’accord là-dessus; ils sont souvent détestables. Nombre d’entre eux ont connu le divorce de leurs parents, et plusieurs gens autour de moi (donc pas une étude scientifique) semblent d’accord sur le fait que ça expliquerait en partie leur comportement. Cela proviendrait alors surtout des ex-conjoints qui, se laissant un peu avoir par leur(s) enfant(s), sont en compétition l’un contre l’autre pour acheter leur « amour ». Il deviennent en effet très gâtés matériellement (si les parents en ont les moyens et même encore, l’endettement est facile de nos jours). Cela semble pire dans le cas d’enfant unique.

    Cela provient aussi du marché de l’emploi : des emplois sûrs et assurés, il n’y en a vraiment plus autant qu’avant. Bien souvent on remplace des « postes permanents » par des gens à contrat. Oubliez aussi les grosses retraites. Si on veut une bonne retraite, on doit s’en mettre beaucoup plus de côté aujourd’hui qu’on devait le faire auparavant chez certains gros employeurs. C’est plus du « chacun pour soi » et les plus jeunes doivent faire ce qu’ils peuvent avec cette précarité d’emploi. Ceci leur étant imposé, ils n’ont pas le cho.ix d’être un peu plus « à droite » pour s’adapter au marché de l’emploi.

    De plus, les compagnies démarrent et disparaissent plus vite qu’avant. La seule « assurance emploi » qu’on peut réellement avoir c’est un bon salaire, question de pouvoir en épargner soi-même pour les jours plus difficiles.

    Pour quelqu’un qui sait faire ses preuves (ça peut ne prendre qu’un an… c’est une question de talent et non d’ancienneté selon moi), ça va bien (du genre « je veux ci, sinon je quitte pour une autre compagnie qui m’offre ça »). Quelqu’un qui n’a pas fait ses preuves n’aura toutefois pas cet argument pour se faire valoir, alors coup donc… qu’il fasse comme tout le monde et qu’il montre d’abord ce qu’il vaut!

    Dans le « public » ou les grosses compagnies, ça ne fonctionne pas encore toutefois. Les postes sont rivés dans des cadres bien précis, et le salaire ne varie pas en fonction des compétences ou du rendement, mais plutôt en fonction de l’ancienneté par exemple. Pour différentes raison, dont la difficulté à évaluer quantitativement le « mérite », c’est presque inévitable. Néanmoins, il est évident que les enfants-rois n’y trouvent pas leur compte.

    Mais bon, s’ils sont si « à droite » que ça et qu’ils ne sont pas content de leurs conditions, pourquoi ne font-ils pas l’effort d’être leur propre patron? Sinon, qu’ils cessent de se plaindre…. my two cents.

    (On est encore plus loin de « la chaise », mais la discussion est néanmoins très intéressante!)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  24. Ludovic

    14 juillet 2006 à 18 h 12

    Jean,

    Si tu est un jeune quadragénaire, TU es un X. les jeunes de moins de 30 ans ne sont pas des X, les X sont nés dans les années 60 et on étire parfois la sauce pour ceux nés avant 1976.

    Le terme génération X a été popularisé par Coupland dans son livre Generation X et il situe les X comme les baby-boomers (oui, les X étaient, à l’origine, limités aux boomers) nés entre 1960-1965.

    Alors lorsqu’on parle de la génération sacrifiée, c’est à cette génération qu’on fait référence: les plus jeunes des boomers, qui sont arrivés sur le marché du travail alors que les plus vieux boomers avaient déjà atteint des statut élevés dans le milieu du travail, laissant des miettes (du moins, c’est ce que Coupland prétendait).

    Quant aux gens dans la vingtaine, la plupart des sociologues les incluent dans la génération Y. Alors quand tu parles des X qui pour une première job demandent des salaires déraisonnables, m’étonnerait que ça soit leur première job à 35-40 ans.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  25. Louis

    14 juillet 2006 à 18 h 58

    Manu,

    Je ne sais pas quel âge vous avez, mais je serais très curieux de vous lire quand vous aurez 50 ans…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  26. Gérald Gobeil

    14 juillet 2006 à 23 h 01

    « présenter des faits, etc.. Les gens sont en effet vite pour croire que ce qu’une personne peut dire se limite à ce qu’ils ont lu ou entendu de sa part. »

    Monsieur Manu, avec tout le respect que je vous dois, votre discours est connu. Mais continuez. D’ailleurs, je vous en prie…

    QU a quelquefois un rassemblement autour d’idées qui étonnent. Dire que ce fut à partir d’une simple chaise sur laquelle vous n’auriez osé poser votre postérieur (la crainte du Has Been), et sur laquelle vous étiez pourtant prêt à monter pour créer sur QU ce coin à Londres où les gens disent démocratiquement ce qu’ils pensent.
    Ne reste qu’à Francis de créer le ManuCorner.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  27. Marc-Antoine

    14 juillet 2006 à 23 h 37

    Allons, allons, allons.

    On lui tombe sur la nuque parce qu’il dit vrai, et vous le caillaissez pour vous venger.

    Allons, allons, allons.

    Si vous n’avez plus la capacité physique d’endurer, et j’insiste sur ce mot, endurer un spectacle d’une heure trente, sinon deux, eh ! bien soit, allez voir ailleurs si vous y êtes toujours.

    Il n’y a rien de discriminatoire dans une telle affirmation, rien qui vise à miner le bon plaisir des « boomers » (wa wa wa et autres bêtises), ni celui des plus anciens encore.

    Et à celui qui se demandait si les anti-chaiseux avaient peur de vieillir : on pourrait vous renvoyer la question : n’est-ce pas par hantise du cheveu blanc que vous persistez à fréquenter ces spectacles rock’n’roll ?

    Allons, allons, allons.

    (P.S. Un compris juste, quoiqu’embêtant peut-être pour le chanteur ou le groupe, c’est la moitié réservée aux chaiseux et l’autre aux endureux-deboutte; je tenais à le mentionner, avant que, enfin, vous savez… le fiel gris qui coule dans les veines de ce site… difficile de lui échapper.)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  28. Manu

    15 juillet 2006 à 00 h 45

    Après cette longue journée, je dois reconnaître mon « cru-parler » (c’est un peu plus raide que du franc-parler) était plutôt virulent aujourd’hui.

    J’adore sortir des exemples pour appuyer ou des contre-exemple pour contredire des idées, surtout lorsqu’il s’agit d’idées « reçues ». Bref l’avocat du diable c’est mon domaine (je ne crois pas changer vraiment sur ce point d’ici mes 50 chandelles, que ça vous rassure ou vous effraie mon cher Louis) et je le fais même avec mes propres idées (bien que ce fut un tantinet à sens unique aujourd’hui). D’ailleurs, il m’arrive souvent de défendre une idée ou un groupe de personnes auquel je n’appartiens absolument pas. C’est pourquoi on ne sait pas toujours quel est mon âge, mon quartier, dans quel genre de famille je vis, etc. Au moins ça évite que mes propos soient légèrement et inconsciemment biaisés par des préjugés des autres.

    Aussi, comme je disais plus tôt, on ne peut pas vraiment faire d’études de cas dans un blog, et on finit généralement, moi le premier, à généraliser à partir de cas particuliers. Ceci étant dit, certains ont du se sentir un peu agressé par mes propos, et je m’en excuse si c’est le cas. Je me sentirais probablement d’ailleurs attaqué si on disait sur QU, dans 20 ans par exemple (ça pourrait être encore là…) que ma génération est responsable de l’échec canadien sur le protocole de Kyoto, d’autant plus que les députés de Québec sont presque tous du parti Conservateur. Évidemment, il n’y a vraiment pas que ma génération qui ait voté, mais je ne suis pas non plus descendu dans la rue pour protester contre les récentes manoeuvres écologiques désastreuses du parti au pouvoir, pas plus que je ne projette de me construire prochainement une maison en pneus ou en bottes de foin » pour être « full écolo » (c’est pas une blangue, ça existe, mais je ne crois pas que la ville de Québec ne le permettrait de toute façon). Autrement dit, personnellement, je n’y suis pas vraiment pour rien mais collectivement c’est quand même une petite honte à porter.

    Je ne retire néanmoins pas du tout l’idée sous-jacente à mes propos, généralisateurs j’admets, soit cette génération qui, en général, refuse de décrocher du pouvoir et qui tient avec arrogance à ce qu’on façonne le monde autour de leurs nombrils sans trop se soucier des conséquences pour leurs descendants. Cependant, je vais au moins tâcher d’être moins acerbe puisque le but est d’attiser la discussion et non de l’envenimer! (je crois que j’ai déjà écrit qqc du genre ici… avec l’âge j’ai dû oublier ce conseil à moi-même)

    Par chance, je n’étais pas au spectacle de Gilles Vigneault car je n’aurais probablement pas supporté qu’on vienne insulter ma présence verticale légitime en me demandant (ordonnant…) de m’asseoir!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  29. Louis

    15 juillet 2006 à 21 h 41

    Tu sais, Manu, à te lire, je crois que tu fumes du meilleur stock que moi :)))

    Sans rancune!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  30. Marc-Antoine

    16 juillet 2006 à 15 h 05

    Mais qu’est-ce que « fumer du bon stock » a à voir avec la discussion actuelle ?

    Manu n’a ni proposé de remplacer le château Frontenac par un parc de glissades d’eau, ni n’a-t-il fait la promotion du Kabbalah.

    Alors, what gives ?

    Louis, son discours ne changera pas lorsqu’il aura cinquante ans, ce sera bien le contraire. Vous devriez savoir que l’intelligence ne se perd pas avec les années. Mais si vous aviez l’esprit d’une patte de chaise à vingt ans, voilà qui explique pourquoi vous raisonnez comme un pot à cinquante.

    Sans rancune :)))

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  31. Marc-Antoine

    16 juillet 2006 à 15 h 06

    Mais qu’est-ce que « fumer du bon stock » a à voir avec la discussion actuelle ?

    Manu n’a ni proposé de remplacer le château Frontenac par un parc de glissades d’eau, ni n’a-t-il fait la promotion du Kabbalah.

    Alors, what gives ?

    Louis, son discours ne changera pas lorsqu’il aura cinquante ans, ce sera bien le contraire. Vous devriez savoir que l’intelligence ne se perd pas avec les années. Mais si vous aviez l’esprit d’une patte de chaise à vingt ans, voilà qui explique pourquoi vous raisonnez comme un pot à cinquante.

    Sans rancune :)))

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  32. Marc-Antoine

    16 juillet 2006 à 15 h 08

    On me pardonnera certainement pour le doublon.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  33. Carol (l'autre)

    16 juillet 2006 à 16 h 19

    Bref finalement chacun a sa vision des choses, donc dans certains cas cela peut être en opposition avec la vision des autres…

    Bienvenu dans lke monde de la cohabitation…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  34. Lisette

    16 juillet 2006 à 17 h 50

     » Bref finalement chacun a sa vision des choses, donc dans certains cas cela peut être en opposition avec la vision des autres… »

    Ça toujours été, depuis que le monde est monde et sur tous les plans.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  35. Carol (l'autre)

    16 juillet 2006 à 17 h 56

    Oui mais cela n’empêche pas que ça peut changer, juste question de bonne volonté et d’ouverture…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  36. Serge Alain

    16 juillet 2006 à 19 h 14

    Bon, c’est long à lire, tout ça. Mais je me demande qui sont ceux qui sont les plus intolérants: les BB ou les X ou les Y?

    (les Y, n’en parlont pas, beaucoup d’entre eux font subir à qui sont obligés de l’entendre leurs « pipes » et leur musique paresseuse à casser les oreilles)

    Les BB qui ont fait des enfants et les ont mené à l’âge adulte en les gâtant le plus possible? Ou les X qui (bien souvent) n’en ont pas encore et qui voudraient « posséder » ce que leurs parents ont mis des années à obtenir, dans des conditions pas si merveilleuses qu’ils le prétendent?

    Bah, je sais, le débat est très complexe, on part de quelques chaises et on aboutit à des conflits de génération non réglés.

    Je sais seulement que moi (ainsi que Thomas, Gérald, Lisette, Jean Cazes, Louis, JP, etc.), on a des opinions différentes des X à propos des causes des différents problèmes de nos sociétés actuelles.

    Si certains s’en prennent à une génération précise, c’est peut-être que certains de leurs conflits familiaux particuliers ne sont pas réglés…

    Les problèmes méritent d’être examinés avec une loupe beaucoup plus grosse qui mettrait de côté l’âge des « victimes » et celui de leurs parents.

    Ceux qui nous dirigent sont peut-être des BB mais ce ne sont pas les BB en général qui mènent la société. Nuance importante.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  37. Louis

    16 juillet 2006 à 19 h 55

    Marc-Antoine,

    Vous n’êtes pas gentil, n’avez pas le sens de l’humour et Manu peut sûrement se défendre tout seul, si ça lui tente.

    Je précise donc. Ce n’est pas son propos mais sa façon de l’exprimer qui me laisse croire « qu’il en fume du bon ».

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  38. Serge Alain

    16 juillet 2006 à 20 h 49

    « Vous devriez savoir que l’intelligence ne se perd pas avec les années. »

    – Marc-Antoine

    De un, l’intelligence n’est pas quantifiable. L’intelligence ne peut pas se mesurer, toute subjective qu’elle puisse être. Certains essayent de la quantifier sans relâche, à la radio ou ailleurs mais c’est peine perdue.

    L’intelligence est une perception dérisoire.

    De deux, l’intelligence, si même elle se mesurait, alors on pourrait dire que c’est la sagesse qui se gagne avec les années.

    C’est vraiment platte, j’aimerait qu’il en soit autrement, mais la Réalité nous rattrape un jour.

    Plus on atteint une certaine maturité, plus la Réalité nous rattrape rapidement.

    La Réalité, la prétendue maturité et la sagesse (et laisse-moi te dire que l’Intelligence est loin derrière), à un moment donné, ça nous saute dans la face. Habituellement, ça arrive après 40 ans. Avant, on ne vit qu’avec des illusions. Des illusions sur la Nature humaine, sur l’Espoir, sur nos Rêves d’ados.

    Après, ben on court après les chaises en espérant que les plus jeunes comprendront ce qu’il en est vraiment.

    Mais c’est trop tard.

    Peine perdue.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  39. Ludovic

    16 juillet 2006 à 21 h 46

    Moi je trouve ce débat passionnant, parce qu’il démontre un problème vieux comme le monde: l’incompréhension entre les générations.

    Par exemple, il semble que les BB s’offusquent que les jeunes disent qu’ils ont tout pris sur leur passage, sont gâtés et intolérants, etc.

    Quant à moi, quand je lis tes propos, Serge, et ceux d’autres personnes, et que tu dis que les jeunes veulent avoir ce que leurs parents ont eu sans avoir à faire d’efforts, à mon tour je suis stupéfait que les BB aient cette perception des jeunes.

    Pourtant, il me semble que tous les faits semblent tendre vers l’opposé: refus du syndicalisme (contrairement aux BB qui l’ont porté), un certain mépris des jobs à vie, des fonctionnaires, même mépris pour l’idée des semaines de 35 heures et des longues vacances…

    Il me semble que tous les jeunes professionnels que je connais travaillent des heures de fou (50 heures et plus). Je connais peu de boomers, mais la plupart de ceux que je connais font la vaisselle du souper à une heure où je commence à me demander si je vais bientôt quitter le bureau.

    Bref, dans ma perception, j’ai l’impression que le culte du travail, du mérite (et du salaire au mérite, notamment), est véhiculé davantage par les jeunes que par les boomers.

    Autre exemple: les jeunes sont prêts à faire des sacrifices maintenant (rembourser la dette, diminuer certains services, réduire la taille de l’état, etc.) alors que la résistance semble provenir des boomers, attachés à la tradition syndicaliste.

    Alors d’où vient cette perception des boomers, que les jeunes veulent « tout avoir sans efforts »?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  40. Manu

    16 juillet 2006 à 23 h 25

    Bonne réflexion Ludovic, et comme l’on dit plusieurs, il y a encore et toujours un problème d’incompréhension entre les générations. C’est inévitable car même si on vit dans le même endroit, géographiquement, les générations n’évoluent pas dans le même monde.

    Peut-être que les BB sous-estiment simplement les efforts faits par la génération plus jeune d’aujourd’hui. Dans tout ce qui suit, je compare les BB alors qu’ils étaient jeunes (et non pas aujourd’hui après un 25-40 ans de travail) avec ceux d’aujourd’hui.

    Dans plusieurs secteurs d’emploi, les jeunes d’aujourd’hui doivent faire quelques années de plus d’études que leurs parents, et doivent très souvent déjà travailler en même temps qu’ils étudient. En plus d’une charge d’étude à temps plein qui peut facilement occuper quelqu’un de 30 à 70h par semaine, selon les semaines (du moins, dans une technique au cégep ou à l’université, c’est ce que doivent faire ceux qui veulent réussir), ils doivent généralement travailler 15 à 25h par semaine pour être en mesure de vivre.

    Si c’est pas des efforts, je me demande c’est quoi…

    Je ne connais d’aileurs pas de jeunes qui ont passé quelques années à faire les hippies pour ensuite se retrouver avec un emploi permanent (i.e. compétent ou pas, ils te gardent…), avec un fond de pension à prestation déterminées, etc. Il y en a peut-être, mais je n’en connais pas.

    Aujourd’hui, pour les rares endroits où on offre encore de telles conditions, les jeunes doivent généralement se taper plusieurs années de contrat (pour le même employeur pour lequel les BB ont eu le poste décrit ci-haut dès le départ), à coup de 6 ou 10 mois, intercalés de chômage, en payant la même chose que leur prédécesseur en frais d’assurance, syndicat, etc,. mais sans pouvoir bénéficier des avantages qu’ont les autres, parce qu’ils ne sont pas « permanents » justement. Ils ne sont pas considérés dans la même « catégorie ». Dans ces milieux généralement syndiqués, certains essaient « d’infiltrer » le syndicat, qui ne protège généralement que ces membres les plus anciens, les BB, ceux qui ont bien souvent démarré ce syndicat. Le statut temporaire ou précaire ne leur donne toutefois guère de poids ou de crédibilité (considérant aussi le peu de céridibilité qu’accorde généralement un plus vieux à un plus jeune, ce qui s’applique à tous, pas juste au BB)

    D’un côté, la perte de postes stables a du bon, car on valorise maintenant le mérite et la compétence, plus que les diplômes et l’ancienneté. D’ailleurs, un diplôme prouve généralement que tu peux apprendre, et non qu’on peut produire quelque chose en travaillant. L’ancienneté n’est valable que lorsque l’expérience acquise donne un avantage sur celui qui n’a pas cette expérience, ce qui se vérifie quand on mise sur la compétence plutôt que sur l’ancienneté. Les BB n’ont qu’a rester assis sur leur poste et attendre leur retraite, qu’ils fassent des efforts ou non.

    Ça leur saute d’ailleurs au visage lorsque malencontreuseument ils perdent leur emploi (fermeture de compagnie ou d’organisme public) et qu’il ne peuvent se replacer nulle part, faute d’avoir fait des efforts pour rester compétitif sur le marché du travail. C’est ça qu’on appelle « faire ses preuves ». Les jeunes savent c’est quoi beaucoup plus que les BB.

    Tutefios, d’un auter côté, cette perte d’emplois stables demande plus d’effort aux jeunes pour se dénicher un bon emploi. En fait, ils doivent régulièrement, à tous les 5 ans en moyenne dit-on, faire ce cheminement.

    De plus, le salaire qu’ils reçoivent pour un travail équivalent est, en « dollar constant », bien inférieur généralement à ce qu’on reçu leurs parents pour le même poste (j’en ai parlé dans un précédent commentaire, avec l’inflation et tout). Il leur faut d’ailleurs travailler 1,5 à 2 fois le nombre d’heures qu’on fait leurs parents alors qu’ils étaient jeunes, pour obtenir leur même « revenu disponible » (ce qui reste après avoir payé le « coût de la vie »). Si c’est pas des efforts, je me demande c’est quoi.

    Il est en effet très difficile aujourd’hui, avec un seul revenu « moyen » par ménage d’avoir des enfants et un niveau de vie acceptable. Ça prend donc un second revenu, donc un très grande partie ne fait que couvrir les frais inhérent à avoir deux parents qui travaillent. Les tâches ménagères doivent quand même se faire et avoir des enfants à la garderie ne sauve pas 40h de tâches ménagères par semaine. Les jeunes ménages ont donc beaucoup moins de temps libre qu’en ont eu leur parents.

    De plus, la société actuelle et ses employeurs n’ont plus les moyens d’offrir des retraites à 55 ans… (ce n’est pas le cas pour tous les BB, mais pour bon nombre d’entre eux quand même). Devinez qui va devoir travailler plus? on risque même de voir augmenter l’âge de la retraite.

    Je pourrais donner encore plusieurs autres point de comparaison, et Ludovic a déjà parlé de la conscience qu’on les jeunes des sacrifices à faire pour assurer la pérénnité d’un niveau de vie satisfaisant et soutenable pour les générations futures.

    Petite réflexion pour terminer : si on revient en arrière dans le temps, les parents des BB ont généralement eu à travailler comme des forcenés dans des conditions souvent excécrables. Ainsi les BB seront probablement la seule génération dans l’histoire occidentale, du moins avant longtemps, à avoir eu un meilleur niveau de vie que leurs parents et que leurs enfants.

    Voilà, c’était un peu le même discours, mais exprimé différement.

    P.S.: ça ne me dérange pas du tout qu’on me dise que j’en fûme du bon, mais je répondrais que c’est faux car ça fait malheureusement déjà des années que je n’ai rien fumé de bon…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  41. Gérald Gobeil

    16 juillet 2006 à 23 h 43

    Décidément, il faut remercier Manu pour avoir « petté une coche ». Le débat (quant à moi) me passionne.
    Quant à moi, je reviens d’un spectacle sur les Plaines d’Abraham. Je ne voulais pas y aller mais pourquoi ne pas profiter de la 4e journée d’été à Québec (et peut-être la dernière….allons allons je plaisante..).
    J’y ai vu un jeune de 71 ans, qui pettait le feu, qui était debout (oui oui oui), qui a écrit des chansons qui vont demeurer pour des générations, qui est encore follement amoureux de son boulot, et qui était applaudi par (si si si) des jeunes qui étaient debout (mais oui) à mes côtés.
    Un certain Jean-Pierre Ferland. Passionné encore. Et qui décide pleinement de sa vie. Inspirant. Non?
    Get a life, comme y disent..

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  42. Marc-Antoine

    16 juillet 2006 à 23 h 47

    M. Alain : J’entendais un concept général (car on donne dans la généralisation sans gêne sur ces forums, c’est pratiquement le seul moyen de s’expliquer sans, justement, se perdre dans les méandres des cas particuliers – qui, ironiquement, importent vraiment, beaucoup plus que les généralités) par intelligence, qui incorporait ces éléments mentionnés dans votre message : maturité, sagesse, veaux, vaches, cochons et couvées.

    Cela étant, le problème soulevé au départ concernait ces gens (têtes grises) qui imposent leurs chaises dans un environnement peu propice à la chose et embêtent une forte majorité de festivaliers.

    Évidemment, personnes visées, personnes à venger.

    On a perdu l’essence de la discussion dans un conflit générationnel galvaudé.

    Nous différons bien plus sur les illusions auxquelles vous faisiez allusion que sur nos « conflits familiaux ». I.e. il m’est évident que je ne pourrai fréquenter les même spectacles que je fréquente aujourd’hui lorsque j’aurai atteint la cinquantaine, alors que d’autres s’acharnent et s’entêtent, même quand les genoux et le dos ne veulent plus.

    P.S. : Aux condescendants : le mépris attire le mépris. Cessez de vous étonnez des propos des autres. Le rôle de la vièrge offensée vous sied très mal.

    Louis : Il est vrai que je ne suis pas le plus sympathique des bougres qui fréquentent ce carnet. Il est aussi vrai que je ne possède aucune forme de sens de l’humour. Je ne possède qu’un clavier à qui je ne réserve aucun répit (je suis un windbag, pour ne pas dire autre chose) et un coeur de charbon duquel s’écoule d’énormes quantités de pitch.

    Ouais.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  43. Lisette

    17 juillet 2006 à 08 h 12

     » Il m’est évident que je ne pourrai fréquenter les même spectacles que je fréquente aujourd’hui lorsque j’aurai atteint la cinquantaine, alors que d’autres s’acharnent et s’entêtent, même quand les genoux et le dos ne veulent plus « .

    Ah oui ! Et pourquoi vous ne pourriez plus fréquenter les mêmes spectacles ? Ah j’ai compris, c’est probablement parce que vos goûts se seront cultivés et vous aurez, dans votre évolution, passé à autre chose.

    Je vais atteindre la cinquantaine en fin de semaine, OUTCH ! Je suis jeune, j’ai l’air jeune et je le resterai. En revanche, ce fichu mal de dos me tiraille depuis déjà 11 ans, depuis l’âge de 39 ans suite à un accident de travail. Or, si je comprends bien, je devrais m’abstenir d’assister à un spectacle parce qu’il me faut un siège ? C’est pas fort comme raisonnement ça mon pit.

    C’est vrai que vous n’êtes pas le plus sympathique, ça va être beau à 50 ans !!! Généralement, ça ne s’améliore pas en vieillissant ;-)))

    Autre chose : Avoir le sens de l’humour est avoir le sens du bonheur, c’est un bien précieux.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  44. Manu

    17 juillet 2006 à 09 h 31

    Au contraire, c’est tout à fait logique… peu importe l’âge qu’on a, un « handicap » (vis-à-vis une activité quelconque, pas nécessairement au sens « handicapé » conventionnel), aussi léger soit-il, demeure un « handicap ». On ne peut pas non plus danser de minuit à 6h dans un rave quand on a le dos en compote.

    Que ce soit un mal de dos qui empêche d’assister à un spectacle, ou une pièce de théâtre à laquelle on ne peut assister faute de trouver quelqu’un pour garder un bambin quelques heures. Imaginez le parent d’un bambin qui pleure dans une salle de théâtre s’exclamer « si je comprends bien, je devrais m’abstenir d’assister à une pièce de théâtre parce que j’ai un bébé avec moi? » Bref, on ne fait malheureusement pas ce qu’on veut dans la vie, on fait ce qu’on peut. D’ailleurs les jeunes d’aujourd’hui n’ont pas eu besoin d’attendre d’avoir 50 ans pour comprendre cela.

    Pour revenir plus dans le sujet…

    À tous ceux qui sont allés au Festival d’été il y a 25-30 ans, qui étaient debout, en forme, avec un p’tit sur les épaules… Y en avait-il des plus vieux pour casser les oreilles aux BB avec leurs bobos et leurs chaises? Criaient-ils après les BB pour qu’ils s’assoient?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  45. Lisette

    17 juillet 2006 à 10 h 06

    Je démissionne :-(((

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  46. Manu

    17 juillet 2006 à 10 h 24

    svp Lisette, ne le prends pas si mal, je cherche simplement à apporter des points de vue nouveaux à ceux et celles qui n’aurait pas penser voir les choses ainsi. Je ne cherche pas à repousser le monde ou les faire « sentir mal ». :)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  47. marc-antoine

    17 juillet 2006 à 12 h 09

    Ma chère Lisette, mes goûts le sont déjà, « cultivés ».

    Pour l’essentiel, on vous a répondu, et vous avez démissionné, « ma pit ».

    Autre chose : vous avez vu juste, je broye du noir et mâche de la roche.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  48. Lisette

    17 juillet 2006 à 13 h 03

    Si j’ai démissionné c’est que j’avais la nette impression d’être assise entre 2 chaises ;-))

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  49. marc-antoine

    17 juillet 2006 à 13 h 58

    On vous demanderait de rester debout sur ce carnet.

    Merci.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  50. Ludovic

    17 juillet 2006 à 18 h 31

    Faisait longtemps qu’on avait pas eu ici un bon débat empreint de passions ;)

    Ludo

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  51. Louis

    17 juillet 2006 à 18 h 39

    Tout ce débat pour une histoire de chaises… Il me semble que nos passions devraient se porter sur des sujets plus pertinents que de savoir si un « boomer » peut apporter sa chaise pour un spectacle en plein air. Franchement, la mairesse a raison. On fait « village » pas à peu près. (Marc-Antoine, c’est une blague:)).

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  52. marc-antoine

    17 juillet 2006 à 20 h 19

    Tout cela fait village, effectivement, puisque nous n’avons pas ce genre de problème aux Francos ou au Festival de Jazz.

    Chez nous, même les têtes grises fêtent debout.

    Wow.

    :)))

    Heh.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  53. Carol

    17 juillet 2006 à 20 h 39

    D’accord avec Louis là dessus, des sujets qui touche vraiment la vie des gens et non des distractions… mental !

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  54. Manu

    17 juillet 2006 à 21 h 05

    En fait, j’imagine mal comment on peut avoir un discussion sans dériver d’un sujet initial. Bon, je sais, le but de ce billet n’est pas de partir une discussion, mais reste que ce soit une discussion de village, d’intellectuels ou de p’tits doigts en l’air, on doit quand même dériver du sujet, non?

    On est parti d’une histoire de chaise, mais le « débat » n’était pas pour la question de la chaise, mais bien pour le « plaisir » de débattre d’un sujet connexe. Du moins c’est ce que j’en pense.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  55. Lisette

    17 juillet 2006 à 21 h 21

    Comme vous dites Monsieur Louis, tout ce débat pour une simple histoire de chaise hihi !! J’avoue personnellement avoir bien rigolé surtout lorsque j’ai taquiné Monsieur Marc-Antoine lorsqu’il disait qu’à 50 ans il n’irait plus voir le même genre de spectacle en lui disant :

    « Ah j’ai compris, c’est probablement parce que vos goûts se seront cultivés et vous aurez, dans votre évolution, passé à autre chose « . Bien évidemment je faisais référence au type de musique écouté. À 50 ans, on écoute du Michel Louvain LOL ;-)

    J’aime bien rigoler, plaisanter, je suis de nature taquine et ricaneuse. Ce qui m’a surprise le plus c’est que l’on semble m’avoir prise au sérieux.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  56. Serge Alain

    17 juillet 2006 à 22 h 26

    J’ai démissionné moi-aussi, désolé. Peut-être même que j’ai contribué à faire dévier le débat des chaises vers le conflit de générations.

    M’en voulez pas. Surtout que j’ai compris de bons points de Manu.

    La Vie est si simple. Mais quand on s’y arrête, elle est si compliquée… Si seulement on restait jeune longtemps, on se fouterait bien de tout.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  57. Carol

    17 juillet 2006 à 23 h 28

    La vie est compliqué seulement par notre ch-oi-x
    de la rendre compliquer que ce soit conscient ou inconsciement… :)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  58. Jp-duval

    18 juillet 2006 à 16 h 03

    Ouf…..Le débat est complexe mais passionnant……
    Me permettez vous de prendre chaise pendant que je prends le lire tous vos commerntaires!!!!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  59. Serge Alain

    18 juillet 2006 à 22 h 21

    « La vie est compliqué seulement par notre ch-oi-x
    de la rendre compliquer que ce soit conscient ou inconsciement… :) »

    – Carol

    En effet.

    Je remarque en passant ton obligation de marquer ton mot « ch-oi-x » à la manière des spammers, question de passer le « filtre » de Q.U. !!!

    Ouais, quand la Vie est trop simple, on cherche trop souvent à se la compliquer… moi le premier!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  60. Hélène

    19 juillet 2006 à 12 h 04

    Voilà enfin le «pas dans ma cour» des jeunes qui pensent que les spectacles leur appartiennent et qu’on doit interdire les chaises. Vous voyez vous faire !!!!!!!!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  61. Pascal

    19 juillet 2006 à 15 h 18

    Oups ! voila c’Est repartie…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  62. Gérald Gobeil

    19 juillet 2006 à 22 h 18

    Comme le précise Pascal : »Oups! voilà c’est reparti ».
    Mais ca va passer. Ce qui va partir bientôt, sauf erreur, c’est l’idée d’installer une scène permanente sur le site naturel des Plaines pour des shows rock et ce, si la Baie de Beauport n’est pas acceptée.
    Le Vieux-Port de Québec est assis entre deux chaises (……), soit Beauport et le site des Plaines.
    Les membres de l’organisme « Les Amis des Plaines » sont déjà sollicités pour s’opposer (avec raison) que le projet se réalise sur Les Plaines.
    Que le site de Beauport soit sans chaises! Tout le monde deboutte…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  63. Mimi

    21 juillet 2006 à 16 h 28

    Lisette, très contente d’apprendre votre âge.

    À vous lire depuis plusieurs mois, je vous donnais 10 à 15 ans de plus que votre âge réel. Je sais désormais à quoi m’en tenir.

    Les conflits intergénérationnels n’ont pas fini de faire couler de l’encre. Une certaine incompréhension est certes normale. Maintenant que nous avons tous vidé notre fiel, nous pourrions réfléchir aux moyens pour faciliter une meilleure compréhension.

    Tiré du forum des générations, un extrait de la lettre du premier ministe Jean Charest:

    « Le Québec doit se préparer à faire face à une demande croissante des services publics, principalement en matière de santé, qui coïncidera avec une diminution de la population active. »

    Plus loin:
    « Mais le questionnement demande de l’audace et la réalisation du changement suppose du courage »

    Et finalement:
    « C’est pour l’avenir de nos enfants et en hommage à nos parents, pour celles et pour ceux qui ont bâti le Québec, que nous nous engageons avec enthousiasme et fierté dans la mission ambitieuse de remettre à jour le fonctionnement de notre société. »

    Ce n’est pas un cautionnement de ma part du parti politique ni des idées exprimées. C’est juste une graine semée pour partir la discussion.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  64. Mimi

    21 juillet 2006 à 16 h 33

    Assis ou debout?

    Il y a plusieurs années (+ de 10), à un spectacle de musique pop (parce que tous les spectacles de musique ne sont pas rock, ni hard rock) au Stade olypimque de Montréal, nous étions debout à applaudir et chanter.

    D’autres spectateurs plus âgés nous ont demandé de rester assis sur nos chaises. Imaginez. Quelques dizaines de millers de spectateurs debout et deux qui demandent autres de rester assis.

    Nous avons refusé de rester assis.

    Les 2 spectateurs se sont plaints à un agent de sécurité.

    L’agent de sécurité a simplement haussé les épaules et a tourné les talons.

    La morale?

    À vous de me la dire!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  65. Ludovic

    21 juillet 2006 à 17 h 19

    La morale, c’est qu’on donne souvent trop d’attention à une minorité (c’est ça, l’individualisme, attribut que les plus agés tentent pourtant de faire porter aux jeunes) et que dans le cas des spectacles rock ou au festival, la majorité veut être debout, pouvoir danser et ne pas s’enfarger dans des chaises comme c’était le cas il y a quelques années.

    À cette époque, ça virait presque à la bagarre. Alors j’imagine que ce genre de débat a eu du bon (n’en déplaise à certains), puisque la situation est désormais meilleure et les tensions se sont modérées, grâce à un partage de l’espace (c’est comme débattre de la présence des cyclistes dans la rue… les cyclistes en ont contre les autos, les autos contre les cyclistes.. ben qu’on fasse des pistes cyclables et ça règlera la moitié du problème).

    Maintenant, on parle des utilisateurs de chaises comme les Montréalais (les vrais) parlent du 450, c’est-à-dire avec une sorte de mépris amusé ou de joyeuse condescendance, voyez ça comme vous le voulez.

    Personnellement, je n’irais pas me plaindre à personne des chaiseux, mais j’avoue que ça m’amuse de voir des gens assis à un spectacle de Twisted Sisters (d’ailleurs, le chanteur n’a pas manqué de se moquer, tout au long du spectacle, des gens assis à la terrasse VIP).

    Et d’un côté, ça m’attriste, car je sais qu’un jour, je devrai soit cho.isir de me priver du spectacle, soit faire partie de ceux dont on se moquera alors à son tour. Hé oui, ça a toujours été comme ça et ça ne changera pas. Et ce jour là, et bien j’aurai peut-être atteint un niveau de sagesse supérieur (ou autres balivernes que je voudrai croire pour me consoler. Comme disait l’autre, quand on naît con, on est con, les années ne font qu’exacerber cet état, alors j’ai pas hâte de voir la tronche que j’aurai dans 25 ans; en tout cas, les plus jeunes que moi peuvent se rassurer, ils auront de la matière pour se marrer à leur tour de la future vieille garde).

    Mais en attendant, vous me faites bien marrer (et laissez-moi ce plaisir) avec vos petites chaises pliantes que vous dépliez 30 minutes avant la fin du spectacle afin d’éviter la cohue du départ et pouvoir rejoindre votre SUV qui vous ramènera à votre bungalow de Beauport ou de Charlesbourg (et croyez-moi, je n’ai aucun préjugé, comme dirait un type aux grosses lunettes noires). ;)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  66. Lisette

    21 juillet 2006 à 17 h 52

     » Lisette, très contente d’apprendre votre âge.
    À vous lire depuis plusieurs mois, je vous donnais 10 à 15 ans de plus que votre âge réel. Je sais désormais à quoi m’en tenir « .

    Bonjour Mimi,
    Il me semble qu’il y a longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de vous lire. Dites-moi, c’est une méchante claque sur la margoulette que vous m’offrez aujourd’hui !!! Voulez-vous bien me dire ce que vous avez bien pu lire et ce « surtout durant plusieurs mois » ce qui inclus bon nombres de commentaires, qui a pu vous induire en erreur à ce point ? N’avez-vous pas vu ma photo sur le forum ?

    Il est vrai que je n’ai plus la même vision des choses que j’avais lorsque j’étais dans la trentaine ; j’ai vieillie, je me suis assagie, heureusement. Ce qui est merveilleux dans tout cela, c’est que physiquement je n’en parait que 40. Malgré tout, je suis restée avec un coeur d’enfant. Mis à part que ma vie a bien changée suite à la maladie depuis les 10 dernières années, j’étais une fille de party bien dure à suivre, passons…

    Ça prouve juste une chose, on ne doit jamais juger un singe à le voir sauter…

    Au plaisir,

    Lisette

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  67. Lisette

    21 juillet 2006 à 18 h 20

    « Et d’un côté, ça m’attriste, car je sais qu’un jour, je devrai soit cho.isir de me priver du spectacle, soit faire partie de ceux dont on se moquera alors à son tour ».

    Vite vite de même Ludovic, crois-tu bien sincèrement que l’utilisation d’une chaise lors d’un spectacle est matière aux moqueries ???? Il y a des gens qui s’imaginent à tort qu’ils resteront jeunes toute leur vie. Il y a des gens qui s’imaginent à tort que parce qu’ils sont jeunes ils sont exempt de tout problème exemple : un accident de travail, d’auto, une chute en ski etc… Ça prend pas grand chose pour créer une toute petite limitation fonctionnelle.

    Tu dis que tu n’as pas hâte de voir la tronche que tu auras dans 25 ans !!! Cela dépendra uniquement de toi. Par contre, pour avoir vu ta photo, tu n’as aucune raison de t’inquiéter ;-)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  68. Manu

    23 juillet 2006 à 01 h 13

    Des photos? où ça? à part un petit poussin-peintre jaune pour Lisette, je n’y vois pas grand chose! Mais photo ou pas, souhaitons un joyeux 50e anniversaire à Lisette!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  69. Lisette

    23 juillet 2006 à 11 h 49

    Manu,

    Je tiens à te remercier pour les bons voeux. J’apprécie énormément. C’est très gentil.

    Sur le forum, avant que ixMédia en prenne le contrôle, Fafouin, Francis et moi avions notre photo comme avatar. Je crois que ce n’est plus disponible maintenant.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  70. Ludovic

    23 juillet 2006 à 12 h 05

    Lisette,

    Quand je dis « se moquer », il ne faut pas prendre la chose personnelle, il faut le voir au sens « taquiner » plutôt qu’au sens « mépriser ».

    Autre chose qu’il faut aussi que vous compreniez. J’accepte que pour certaines personnes, demeurer debout pendant deux heures est impossible: leur condition physique ne leur permet pas.

    Toutefois, je ne crois pas que ça soit le cas de la majorité des gens qui viennent avec leurs chaises. Parmi ces derniers, j’en vois marcher pendant des kms, venus stationner jusqu’à Joffre et traînant leurs chaises jusqu’aux plaines à pied (je suppose qu’ils croyaient pouvoir trouver en premier lieu un stationnement gratuit en face des plaines).

    Je te le jure, j’en ai vu régulièrement. J’imagine qu’is traînent leurs chaises parce qu’après la grosse marche entre leur SUV et le site, ils savent qu’ils seront morts de fatigue.

    Avouons que ça mérite une petite risée!

    Ceci dit, il y a une catégorie encore pire de festivaliers. Ceux qui viennent avec des SUV, se stationnent gratuitement dans Montcalm, apportent leurs chaises, s’installent dans la rue près du Pigeonnier parce qu’ils sont trop cheaps pour payer le macaron et qui se plaignent si on est debouts devant eux! :)

    Ludo

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  71. Mimi

    24 juillet 2006 à 20 h 49

    Chère Lisette, c’est bien ce que ça m’appris: ce n’est pas à lire les gens sur un forum qu’on finit par les connaître. On peut se tromper, et pas à peu près! Et non, je n’ai jamais vu la photo de quiconque sur le forum. Mais c’est vrai que ça aurait pu me donner une meilleure idée. Et encore. On ne peut se fier à une photo pour penser connaître quelqu’un. Joyeux anniveraire et longue vie!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  72. Lisette

    25 juillet 2006 à 08 h 11

    Dommage que je ne puisse vous en faire parvenir, j’en ai quelques unes tirées entre autre des 5 à 7. Quoi qu’il en soit, si vous désirez en recevoir quelques unes, y compris moi-même ;-), vous pouvez communiquer avec moi par courriel, mon adresse Email est la bonne. Merci pour les bons voeux Mimi, c’est gentil tout plein !

    Au plaisir.

    Lisette

    Signaler ce commentaire

     ou annuler