Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Scène urbaine: La 1ere Parade du Carnaval de Québec 2008

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 février 2008 29 commentaires

Parade de carnaval de Quebec

Parade de carnaval de Quebec

Parade de carnaval de Quebec

Parade de carnaval de Quebec

Parade de carnaval de Quebec

Voir aussi : Fêtes populaires et événements publics, Scènes urbaines.


29 commentaires

  1. Carol

    10 février 2008 à 15 h 18

    La deuxième photo est intéressante côté expression des visages…

    Tu devais pas avoir de trépied, ou bien donc en exposition modéré genre 1/10 à 1/50 ???

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  2. Holacanada

    10 février 2008 à 16 h 30

    A voir les titres, décidément, les observateurs-critiques-reporters de notre ville sont durs avec les événements reliés de près ou de loin avec le 400e de la ville de Québec.
    Qu’en pensez-vous…? — C’est quoi votre été à Québec idéal ?
    Personnellement ça m’inquiète pour tout ce qui sera proposé cet été.
    Je me rappelle très bien l’été 1984 et en plus de l’insuccès de cette fête marine (!) on avait eu un été pourri côté température.
    La patente-scène au milieu du bassin Louise avait due être amarée plus serré !

    J’espère au mois qu’on aura un été 2008 satisfaisant côté météo.
    Du genre 4 jours soleil/semaine sans vents ni pluie…
    Une moyenne de température de 25 le jour et 20 la nuit (tout le mois de juillet)

    Bonne fin d’hiver (avec la fin du carnaval et les jours qui rallongent, on peu dire que le printemps est à nos portes 1 mois 1/2 et puis la vie recommence..!

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  3. mimir

    10 février 2008 à 22 h 22

    J’y étais avec mon fils de 2 ans.

    La parade avait énormément de retard. Ca été très long avant qu’elle arrive jusqu’à nous (50e rue). Par chance qu’il faisait beau.

    Les chars étaient spectaculaires.

    Par contre, l’idée d’enlever les fanfares pour les remplacer par des grues jaunes qui portaient lumières et haut parleurs n’était pas très bonne selon moi. Ca a enlevé beaucoup de cachet et on n’entendait la musique à environ 10 m de part et d’autre des grues. C’était vriament pas fameux en ce sens.

    Mon gars a adorer cela! :)

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  4. Paul Bienvenue

    11 février 2008 à 10 h 02

    Il semble que le contenu artistique du défilé est dénué de tout sens, notamment en lien le 400e, qui a pourtant contribué pour 800 000$ au Carnaval.

    Les commentaires de Sylvain Bouchard ce matin étaient absolument hilarants: « On sait enfin ce qui est arrivé à Québec il y a 400 ans: l’arrivée d’une tortue géante! »

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  5. Mat

    11 février 2008 à 13 h 43

    Je suis venu, j’ai vu et j’ai été déçu. Encore une fois, on a fait beaucoup trop de bruit pour un évènement qui ne valait pas le déplacement. Les monte-charge avec haut-parleurs était l’idée la plus abominable de tout le défilé et quant à la musique qui jouait, elle ne cadrait pas du tout avec le caractère festif du défilé.

    Ce défilé pose plusieurs questions fondamentales à mon avis. De la nécessité d’avoir un thème cohérent, de comprendre que le terme allégorie fait référence à la capacité des images à représenter un concept et une idée, que la musique et le rythme sont primordiaux pour mettre une foule au diapason d’un défilé et ne faire qu’un. Tout ces points ont été ratés à mon avis, ainsi que de l’avis des nombreux carnavaleux qui m’entouraient.

    Encore une fois, la politique de tabula rasa, de la table rase à Québec fait l’unanimité des décideurs. Et si, pour une fois en 40 ans, on décidait de ne pas faire table rasé du passé des évènements et qu’au lieu de repartir à zéro (et de faire zéro par le fait même) on allait tout simplement de l’avant?

    Il ne faut pas se le cacher, la négation historique du passé de Québec au sein des festivités rattachées au 400e frustre de plus en plus la population. Je comparerais le défilé et le coup d’envoi à la fête d’une personne où on aurait oublié la personne que l’on fête. Malheureusement, trop d’argent et d’orgueil gonflé à bloc sont en jeu et il sera difficile, à mon avis, de rétablir la part juste de l’histoire dans cet évènement. Le 400e est devenu la fête de l’oubli et de la fuite en avant. Si la population et les médias de Québec sont vifs lorsque vient le temps de critiquer, il n’en demeure pas moins que dans le cas qui nous intéresse, les organisateurs se sont eux-mêmes mis les pieds dans les plats par une série de décisions qui portent flan à la critique.

    En attente du 3 juillet avec impatience, je rêve quand même d’un beau 400e avec beaucoup d’émotion et cela ne m’empêchera pas d’encourager l’évènement. Il y a toujours quelques chose à apprendre de ces erreurs.

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  6. Serge Alain

    11 février 2008 à 22 h 47

    Pour se faire une « vraie opinion » (quel slogan niaiseux), faudrait peut-être pas se fier à celle du démagogue Bouchard du 93: un animateur émotif qui ne sait pas toujours faire « la part des choses ».

    Quant à moi, je vais peut-être me présenter au prochain défilé, question de me faire ma propre opinion. Après (et seulement après), j’aurai le droit de critiquer ou du moins, d’émettre une opinion « vraie », mettons.

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  7. Paul Bienvenue

    11 février 2008 à 23 h 15

    M. Alain, j’attendrai avec anxiété votre rapport de première ligne à savoir si oui ou non les chars allégoriques de l’édition 2008 du défilé ont pour thème des éléments rappelant l’histoire de la ville de Québec.Tous les journalistes et médias ayant assisté au défilé de samedi sont en effet possiblement dans l’erreur. À dimanche!

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  8. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    11 février 2008 à 23 h 33

    « Pour se faire une “vraie opinion� (quel slogan niaiseux), faudrait peut-être pas se fier à celle du démagogue Bouchard du 93: un animateur émotif qui ne sait pas toujours faire “la part des choses�. »

    Comme presque toujours, mon cher Alain, je suis d’accord avec toi sur ce point: les démagogues qui s’expriment au nom du « vrai monde » (quelle expression niaiseuse), même si c’est vrai concernant la qualité du spectacle, doivent se frotter joliment les mains dans notre « p’tit village », depuis samedi soir!

    Je vais aussi me faire une idée en assistant au Défilé de samedi prochain, à moins qu’une autre tempête (possible, vendredi) ne s’abatte sur nous…

    Certaines féministes radicales vont peut-être crier au meurtre, mais j’en discutais au sein de mon entourage: la plus grosse erreur du Carnaval fut de laisser tomber une formule gagnante, la « magie » des Duchesses, même si pour ma part, j’étais un peu tanné d’entendre en entrevue l’inévitable réponse de l’une d’entre elles: « .. et j’étudie en communication! ».

    … Genre! ;-)

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  9. Lundi soir

    12 février 2008 à 00 h 42

    Petit peuple minable, même pas capable d’organiser une fête.

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  10. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    12 février 2008 à 07 h 22

    « Petit peuple minable, même pas capable d’organiser une fête. »

    Mais encore?

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  11. Carol

    12 février 2008 à 12 h 06

    “Petit peuple minable, même pas capable d’organiser une fête.�

    « Mais encore? »

    Hi hi hi tu m’a devancé Jean !

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  12. Manu

    12 février 2008 à 13 h 23

    Il y avait un improtant retard, ce que je trouve plutôt impardonnable.

    Il y a eu des problèmes de sonorisation, qui auraient probablement pu être évités avec un peu plus de tests et de rodage.

    Pour ces points, on peut effectivement se plaindre selon moi.

    Mais pour le reste…

    On a changé le contenu. Alors là c’est une question de goût et il y en a qui ont aimé, d’autres non.

    Il y a eu une crevaison. Coup donc…

    Mais il y a aussi eu plusieurs pirouettes (au sens figuré) qu’on dû faire les acteurs du défilé pour adapter la parade à l’environnement de Charlesbourg (fils électriques, viaducs, bâtiments avoisinnants, etc.). Une bonne partie de ces dérangements aurait pu être évitée, n’eût été des plaignards de Charlesbourg, avec un conseiller à leur tête, qui ne voulait pas que le défilé se fasse ailleurs. Je peux comprendre qu’ils soient déçus (quoiqu’après 25 ans, je ne vois pas aucun problème à ce que ce soit le « tour à d’autres »), mais il ne faudrait pas que ceux-ci viennent à nouveau se plaindre de ce qu’on leur a servi.

    J’ose espérer que la prochaine fois qu’on voudra faire un défilé de cette « envergure verticale et ambiante », l’organisation saura porter ses culottes et faire le défilé là où il convient de le faire (et le nouveau parcours était un tout aussi bon endroit pour la population de Québec)

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  13. jaco

    13 février 2008 à 00 h 55

    J’ai pas vu le défilé , donc je réserve mon jugement pour plus tard…

    Mais a des fins de référence, je vais déposer ici l’article de Francois Bourque du Soleil :

    F Bopurque -Le Soleil

    « Après avoir élevé la barre en cette année de 400e, le Carnaval a livré un défilé
    exceptionnel. Exceptionnel par son insignifiance et ses ratés.

    On comprend qu’il y a eu des problèmes de sonorisation, des retards, une crevaison sur un char, une artère trop large pour les effets de lumières.

    Le Carnaval promet d’ailleurs de corriger pour samedi prochain. Mais n’espérons pas de miracle. Le vrai problème n’est pas la logistique, c’est le concept artistique : nébuleux et élitiste.

    La recette d’une fête populaire n’est pourtant pas si compliquée : plaire d’abord aux enfants. Comme à Disney World. Des couleurs, de la lumière, de la musique vivante, des grosses têtes, des gros yeux, des gros chars.

    Les citoyens auraient sans doute apprécié que le défilé fasse aussi quelques clins d’œil à l’histoire de Québec.

    Les défilés du Carnaval ont généralement été un assemblage plutôt hétéroclite de chars allégoriques. Ce fut le cas cette année encore.

    Au fil des ans, ces chars se sont mis à afficher de façon de plus en plus ostentatoire les noms de commanditaires, ce qui était irritant. Sauf que ces chars avaient un sens. Chacun était un petit événement, enveloppé d’une musique et d’une animation propre et cohérente.

    Cette année, le néant. On n’y comprenait rien. La musique enregistrée, chuchotée à la grandeur du défilé, n’avait aucun lien avec ce qui défilait devant nous. On s’est ennuyé des majorettes et des fanfares aux cuivres pétaradants.

    Le tableau le plus réussi a été celui qui a rempli la rue de ballons du 400e. Comme quoi il n’est pas toujours nécessaire d’y mettre une fortune d’imagination et d’argent pour avoir le meilleur effet.

    Le Carnaval disposait cette année d’un budget supplémentaire pour ses défilés. Vu le résultat, est-ce permis de demander de revenir aux budgets d’antan?

    Malgré la déception, il faut saluer l’audace du Carnaval qui a osé repartir à zéro et proposer quelque chose de neuf.

    Ça n’a pas été réussi, mais le Carnaval a eu le mérite de l’ouverture d’esprit, a voulu se renouveler et étonner. Souhaitons que le résultat médiocre ne lui enlève pas le goût d’essayer encore.

    J’ai d’abord cru que l’absence de motos pour ouvrir le défilé faisait partie du concept. On a compris plus tard qu’il s’agissait d’un conflit entre le syndicat et la direction de la police.

    Le syndicat a voulu afficher son appui aux militaires de Valcartier par des drapeaux sur les motos. La direction y a vu un moyen de pression et a ordonné le retrait des motos.

    Les policiers reprochent à la direction ce qu’ils décrivent comme de l’improvisation et du «mauvais goût». Ah oui? Voici ce qu’il faut savoir aussi :

    1- Les policiers n’ont jamais demandé ni obtenu l’autorisation d’afficher des drapeaux syndicaux sur des véhicules publics;

    2- Vous avez vu ces drapeaux? Des lettres énormes pour identifier le syndicat des policiers et de toutes petites pour appuyer les militaires. Les policiers voulaient-ils appuyer les militaires ou leur syndicat?;

    3- Ces derniers jours, des collants métalliques d’appui aux militaires ont été apposés sans permission sur les voitures privées de cadres du Service de police;

    4- La présence de motos dans les défilés du Carnaval n’est pas nécessaire pour la sécurité. C’est plutôt une tradition ainsi qu’un «bonbon» pour des policiers qui peuvent ainsi faire «vroum vroum» sur une moto en plein mois de février.

    Quand la direction a vu que ceux-ci allaient parader en jeans et pantalons de combat avec le drapeau du syndicat, elle a jugé que c’était trop. Elle a coupé motos et bonbons.

    Peut-être cela n’a-t-il rien à voir avec la décision, mais l’incident a aussi inspiré cette mauvaise pensée : si les policiers respectaient vraiment les militaires, pourquoi portent-ils des army pants pour afficher leur mauvaise humeur?

    ——————————————————————————————————-

    L’elément nouveau et intéressant dans l’article de Bourque , c’est le rôle de nuisance joué par les syndicats policiers.
    (avec leur army-pants il ressemblent de plus en plus a des ados du sec lV)
    Je crois qu’ils perdent le respect de la population mais qu’ils ne s’en rendent pas compte
    Avec leur slogan : » Nous ne négocions pas pour nous mais pour vous « , ils nous prennent pour des vallises!
    J’en dis pas plus pcque je lâcherais un « clisse de… »

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  14. jaco

    13 février 2008 à 01 h 10

    Dans un autre régistre que Bourque , il y a l’opinion de Gilbert Lavoie du Soleil ;

    « Je chiale, tu chiale , il chiale , elle chiale, nous chialons….. »

    (G Lavoie- Le Soleil)

    … »Heureusement qu’il n’avait pas parié sur la réaction des Québécois. Parce que, si on se fie aux nouvelles de la fin de semaine sur le premier défilé, tout le monde était frustré.

    Jamais content, ces Québécois? Il faut se poser la question. Ottawa et Montréal seraient au septième ciel si elles avaient notre neige au lieu de tenir leurs événements d’hiver dans la gadoue. Il a fallu attendre 25 ans pour se débarrasser de la radio-poubelle qui nourrissait notre mauvaise humeur. Malgré cela, un seul événement a fait l’unanimité dans notre capitale depuis un an, ce sont les funérailles de la mairesse. De grands écrans de télévision devant la cathédrale, un beau soleil, une diffusion en direct sur RDI, de l’émotion en quantité : «Un beau service», comme on dit par chez nous, dans le Bas-Saint-Laurent.

    Imaginez-vous la réaction des journalistes étrangers? Ceux que l’on invite à grands frais pour faire connaître la magie hivernale de la capitale nationale. On les loge dans les hôtels douillets, on les gave des meilleures cuisines, on les installe aux premières loges, pour leur dire ensuite que le spectacle était pourri. Belle opération de relations publiques!

    N’allez pas croire que je critique le travail des médias. Ils ne font que nous renvoyer notre image, comme dans un miroir. Je me demande simplement si nous ne sommes pas victimes de nos propres attentes.

    Les grands événements suscitent toujours des attentes. Dans le cas du 400e, c’est la planète au complet que l’on croyait séduire. Le pape, le Congrès eucharistique, la Francophonie, Aznavour, Céline, le musée du Louvre, la Transat Québec–Saint-Malo. Bref, un grand zoom in de Google Earth sur la ville de Québec. Avons-nous été naïfs? Peut-être.

    Mais il y avait et il y a encore plein de bonnes intentions, dans ces plans. Le cardinal Ouellet, par exemple, était vraiment convaincu de son affaire lorsqu’il a prédit que le pape serait ici en 2008. De la même manière, toutes les cuvées 2008 des grands événements comme le Carnaval d’hiver et le Festival d’été s’ingénient à innover cette année. Dans certains cas, les événements vont nous épater, dans d’autres cas, ils vont nous décevoir. Mais dans tous les cas, il s’agira de premières, et non pas d’événements rodés depuis des années. Faut-il s’interdire le droit à l’erreur?

    Nous avons peut-être le procès facile en ce 400e anniversaire. La vitesse et la brutalité avec lesquelles nous avons lynché les premiers organisateurs de ces fêtes laissent perplexe. Même pas un bon mot du maire Labeaume pour les prédécesseurs de son poulain Daniel Gélinas. Ça ne coûte rien, Monsieur le maire, un bon mot pour les efforts déployés, même si l’objectif n’a pas été atteint.

    Précision : je n’étais pas au défilé, samedi soir. J’écris donc en réaction aux réactions. Tout bien considéré, je me dis qu’il faudrait peut-être donner un peu d’encouragement aux milliers de gens, dont plusieurs sont des bénévoles, qui sont impliqués dans ce grand party du 400e. La complaisance n’a pas sa place, dans la chose publique. La compréhension oui.
    ———————————————————————————————————

    En 2004, (C’est loin ca et pourtant..) il y avait 2 groupes sociaux qui annoncaient leurs couleurs et qu’ils allaient tout faire pour nuire aux festivités de 2008
    1- La radio populiste
    2- les syndicats pompiers policiers …+ les chauffeurs STCUQ

    2008 , c’est une fête, mais c’est aussi une bataille; un qui pousse et un qui tire!

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  15. jaco

    13 février 2008 à 13 h 37

    Dans le même ordre d’idée mais avec un autre regard , il faut lire l’article de Gilbert Lavoie du Soleil: « Je chiale, tu chiales, il ou elle chiale … »

    (extrait)
    « …Heureusement qu’il n’avait pas parié sur la réaction des Québécois. Parce que, si on se fie aux nouvelles de la fin de semaine sur le premier défilé, tout le monde était frustré.

    Jamais content, ces Québécois? Il faut se poser la question. Ottawa et Montréal seraient au septième ciel si elles avaient notre neige au lieu de tenir leurs événements d’hiver dans la gadoue. Il a fallu attendre 25 ans pour se débarrasser de la radio-poubelle qui nourrissait notre mauvaise humeur. Malgré cela, un seul événement a fait l’unanimité dans notre capitale depuis un an, ce sont les funérailles de la mairesse. De grands écrans de télévision devant la cathédrale, un beau soleil, une diffusion en direct sur RDI, de l’émotion en quantité : «Un beau service», comme on dit par chez nous, dans le Bas-Saint-Laurent.

    Imaginez-vous la réaction des journalistes étrangers? Ceux que l’on invite à grands frais pour faire connaître la magie hivernale de la capitale nationale. On les loge dans les hôtels douillets, on les gave des meilleures cuisines, on les installe aux premières loges, pour leur dire ensuite que le spectacle était pourri. Belle opération de relations publiques!

    N’allez pas croire que je critique le travail des médias. Ils ne font que nous renvoyer notre image, comme dans un miroir. Je me demande simplement si nous ne sommes pas victimes de nos propres attentes.

    Les grands événements suscitent toujours des attentes. Dans le cas du 400e, c’est la planète au complet que l’on croyait séduire. Le pape, le Congrès eucharistique, la Francophonie, Aznavour, Céline, le musée du Louvre, la Transat Québec–Saint-Malo. Bref, un grand zoom in de Google Earth sur la ville de Québec. Avons-nous été naïfs? Peut-être.

    Mais il y avait et il y a encore plein de bonnes intentions, dans ces plans. Le cardinal Ouellet, par exemple, était vraiment convaincu de son affaire lorsqu’il a prédit que le pape serait ici en 2008. De la même manière, toutes les cuvées 2008 des grands événements comme le Carnaval d’hiver et le Festival d’été s’ingénient à innover cette année. Dans certains cas, les événements vont nous épater, dans d’autres cas, ils vont nous décevoir. Mais dans tous les cas, il s’agira de premières, et non pas d’événements rodés depuis des années. Faut-il s’interdire le droit à l’erreur?

    Nous avons peut-être le procès facile en ce 400e anniversaire. La vitesse et la brutalité avec lesquelles nous avons lynché les premiers organisateurs de ces fêtes laissent perplexe. Même pas un bon mot du maire Labeaume pour les prédécesseurs de son poulain Daniel Gélinas. Ça ne coûte rien, Monsieur le maire, un bon mot pour les efforts déployés, même si l’objectif n’a pas été atteint.

    Précision : je n’étais pas au défilé, samedi soir. J’écris donc en réaction aux réactions. Tout bien considéré, je me dis qu’il faudrait peut-être donner un peu d’encouragement aux milliers de gens, dont plusieurs sont des bénévoles, qui sont impliqués dans ce grand party du 400e. La complaisance n’a pas sa place, dans la chose publique. La compréhension oui.  » (fin)

    Gilbert Lavoie ou Francois Bourque?
    Quel attitude adopter face au 400eme?

    Je crois que les 2 ont raison ;

    – On peut se permettre une critique « intellectuelle » ou factuelle des divers évenements reliés au 400eme
    – Mais je crois aussi qu’il ne faut pas négliger les encouragements et « avoir le coeur a la bonne place  » pour des gens qui bûchent

    Dans une solution simpliste , je prendrais la somme des deux: c’est a dire que je les encouragerais a faire MIEUX la prochaine fois….!

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  16. jaco

    13 février 2008 à 13 h 39

    test; ca fait 2 commentaires que j,envoie (poster) et ca ne passe pas , semble t’il…

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  17. Paul Bienvenue

    13 février 2008 à 13 h 44

    « test; ca fait 2 commentaires que j,envoie (poster) et ca ne passe pas , semble t’il… »

    Il vont passer dans 48 heures. Ça m’est arrivé la semaine dernière!

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  18. jaco

    13 février 2008 à 19 h 38

    …Il vont passer dans 48 heures. Ça m’est arrivé la semaine dernière…

    Ils viennent de passer mes 2 messages identiques (excusez pour la redondance)

    Québec-Urbain , c’est comme le 400 eme, ca marche pas tout le temps..
    mais il faut éviter de dénigrer car ce sont des bénévoles passionnés…

    Alors je vais appliquer ce que je viens de prêcher dans mes articles:

    « Espérons que vous réglerez ces problemes techniques et que vous ferez mieux la prochaine fois… »

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  19. Francis Vachon Utilisateur de Québec Urbain

    13 février 2008 à 21 h 37

    Certains commentaires reste accroché pour une raison inconnu dans le filtre anti-pourriel. Comme c’est assez rare, on ne pense pas à aller voir à tous les jours :)

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  20. Paul Bienvenue

    14 février 2008 à 16 h 19

    « Jamais content, ces Québécois? Il faut se poser la question. »

    Nous avons une ébauche de réponse en étudiant les réactions au parcours 400 chrono et au crashed ice: la grande majorité des gens étaient contents…

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  21. Sam

    15 février 2008 à 10 h 23

    J’y étais, et je donne un gros  »0 » au défilé 1ère edition 2008 du carnaval…

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  22. Martin Otis

    16 février 2008 à 23 h 09

    jai aimé, çà fesait différent, jai bien aimé les pantins, la tortue, c’est vrai quon entendait pas beaucoup la musique mais yavait quand même un fond sonore intéressant, les groupes intercalés entre les chars étaient festifs, le tableau du 400e était très joli avec les milliers de ballons
    pê que Champlain aurait toutefois du être présent
    ya un lift qui trnasportait des spots qui a tombé en panne mais après qques temps il s’est rangé sur le côté et çà n’a presque pas nui à la parade
    bref de façon générale j’ai aimé

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  23. jaco

    17 février 2008 à 01 h 40

    J’ai aimé aussi en général…. (pour certains moments magiques)

    Disons que j’ai trouvé certains « tableaux » tres intéressants (la tortue, les pantins, les ballons du 400 eme. le char de bonhomme, la chenille etc etc )

    et d’autres pas intéressants (lorsqu, on nous présente des ours en peluche tout petits , c’est quoi l’idée?)
    et d’autres plutot ratés : le couple sur le balcon en train de regarder la tv ou de prendre son bain … j’y ai rien compris!

    Je n’ai pas détesté qu’on cherche a innover même si le résultat n’était pas la dans beaucoup de tableaux…

    J’ai adoré quand Bonhomme a descendu de son char (et de son piedestal) pour aller dans la rue… et se mêler aux gens
    Je crois que c’est la premiere fois que Bonhomnme descend de son char pour prendre la fête en mains…
    J’ai eu une montée d’adrénaline… et je me suis dit:  » C’est ca qu’on attendait de toi bonhomme ; Du leadership!
    « La fête est menacé, le carnaval et le 400 eme dénigré…il faut que tu fasses quelque chose bonhomme… »
    Et puis bang, voila -tu pas que le bonhomme a la même idée; ils descend de son char et reprend la fête en mains…Fantastique!

    C’est l’image qui va me rester de cette édition de la parade; le bonhomme qui n’est pas juste en carton-pâte et qui cherche a sauver sa fête et son carnaval!
    Le bonhomme qui a un coeur et une âme!

    Il manquait de musique…et il y avait trop de » théatre de rue » et les jeux techniques sur les facades n’en valait pas la peine pour le peu d’effet que ca donnait !

    Donc , si on enleve 6 tableaux qui n’ont pas apporté assez et qu’on les remplace par 6 nouveaux tableaux plus musiquaux ou humoristiques…ca aurait tres réussie!

    On a voulu risquer ; bravo! mais on s’est cassé la gueule a bien des endroits!

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  24. Jérôme

    17 février 2008 à 09 h 33

    Le truc des gens dans leur cuisine, salle de bain était pour faire sortir le monde. N’avez-vous pas vu des gens avec des pancartes demandant aux gens de sortir dehors le long du défilé. Les tableaux qui suivaient représentaient ces gens qui restent à l’intérieur.

    Les ours en peluches suivaient l’immense berceau avec l’enfant qui tenait le hochet du carnaval. Il y a un lien là il me semble…

    Enfin, je n’ai pas eu de problème à associer tout ça ensemble.

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  25. Jérôme

    17 février 2008 à 09 h 36

    Les effets muraux ont été moyens en effet, mais j’ai rarement vu de ratés au point de vue sonore.

    Franchement, j’ai aimé. C’était une parade colorée et assez interactive.

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  26. jaco

    17 février 2008 à 10 h 13

    …. »Les ours en peluches suivaient l’immense berceau avec l’enfant qui tenait le hochet du carnaval. Il y a un lien là il me semble…… »(Jerome)

    Par définition dans un carnaval les objets ou personnages doivent être gros et démesurés et spectaculaires…

    Des ours en peluche de la vie quoltidienne (beaucoup étaient de couleur « naturelle » drabe ou brun pâle) n’ont pas leur place dans un défilé de carnaval.

    Dans un théatre de poche , Oui mais au carnaval NON!

    A moins de revoir l’éclairage , ces personnages avec les ours en peluche ainsi que les personnages avec des casques de construction et « gallon a mesurer » sur la tête n’ont pas d’effet ou d’impact dans la pénombre
    (my opinion)

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  27. Max

    17 février 2008 à 15 h 54

    Moi j’ai bien aimé. La bande sonore était remarquable. Ils ont réussi à remixé des balades québécoises (France d’Amour, Sylvain Cossette, etc) pour que ça soit très dynamique. Comme quoi la chanson québécoise peut être très bonne si on met plus d’emphase sur la qualité musicale entourant la voix… mais bon, ça c’est un autre débat!

    On a fait dans l’excès et la créativité, bravo à un Carnaval moderne.

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  28. Martin Otis

    17 février 2008 à 16 h 03

    je n’ai vu qu’un seul char tracté par un pickup, et je redoute l’an prochain alors qu’on retournera aux budgets habituels et on devra certainement renouer avec des chars tractés

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