Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Manger dans les poubelles pour dénoncer la surconsommation

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 octobre 2008 4 commentaires

Caroline Bélanger et son complice, Geoffroy Ménard, récupèrent des légumes encore bons pour la consommation. Le Soleil, Patrice Laroche

Petit bémol, ici, sur le titre quelque peu sensationnaliste de l’article. Pour le reste, il y a de quoi réfléchir, en effet, sur notre société de surconsommation. Gaspillage et fuite en avant!

Pendant ce temps à Québec et Montréal, paradoxalement, les banques alimentaires manqueraient de plus en plus de vivres…

Source: Annie Morin, Le Soleil, 23 octobre 2008.

(…) Cueilleurs urbains, glaneurs, gratuivores, déchettariens, dump­ster divers, freegans… Les noms ne manquent pas pour décrire ces grands critiques de la société de consommation, qui fouillent les poubelles à la recherche d’aliments comestibles n’ayant pas trouvé preneurs.

Le mouvement a commencé aux États-Unis, avant de s’étendre en Europe et maintenant au Québec. (…)

La motivation est politique bien plus qu’économique. Se nourrir avec les restes des commerçants devient une façon de protester contre la société de surconsommation. On plonge dans les ordures comme d’autres se promènent à vélo ou s’habillent dans les friperies. Caroline, elle, fait les trois.

Le Marché du Vieux-Port, c’est le centre d’approvisionnement numéro un des glaneurs de Québec pour les produits frais. Mais tous les conteneurs des boulangeries, des fruiteries et des supermarchés sont susceptibles d’être visités. (…)

Geneviève, 26 ans, s’y rend régulièrement : «C’est tellement plus facile!» Elle a fait ses armes à Montréal et en France, où le grand nombre de marchés publics, de fruiteries, de boulangeries et de marchés ethniques est synonyme d’abondance pour les glaneurs.

Des cartes sont d’ailleurs disponibles dans Internet pour indiquer les meilleurs endroits de collecte et les heures auxquelles il vaut mieux se présenter. Des membres de coopératives d’habitation s’y adonnent régulièrement. (…)

La suite et l’article suivant: Un aliment sur deux n’est pas consommé. À consulter enfin, entre autres billets: 2 500 bénévoles en action pour la grande collecte.

Voir aussi : Environnement, Geste de solidarité & communautaires, Marché du Vieux-Port, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.


4 commentaires

  1. Marc-Olivier Labrecque

    23 octobre 2008 à 18 h 54

    Un jour je suis passer devant une boulangerie qui fait du pain tranché style Gadoua pis j’ai vu un homme jeter une bonne quantité de pain.

    « Pourquoi jettez-vous ces pains? » fut ma question.

    « Parce qu’ils sont pu bons » qu’il ma répondu.

    J’ai pris un pain j’ai gouté pis yétait aussi bon que celui à la maison. Je crois qu’il y a des gens qui ne cracherait pas sur cette nourriture, je pense à une soupe populaire par exemple.

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  2. Carol

    23 octobre 2008 à 22 h 14

    Somme nous dans une société de surconsommation à un tel point que l’on gaspille inconsciemment les ressources terrestres en croyant à tort que l’on peut se servir comme dans un supermarché ???
    :-(

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  3. Goldoche

    23 octobre 2008 à 22 h 58

    Ouf, je suis peut-être un peu dédaigneux, mais je n’irais pas prendre de la nourriture dans les poubelles. Pour la même raison, je n’irais pas manger dans un thomas tam.

    Au fond, si les gens jettent la nourriture, c’est que ce n’est pas très cher non plus. Si ça coûtait 3 fois plus cher, les gens feraient beaucoup plus attention.

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  4. Carol

    24 octobre 2008 à 08 h 12

    Hum !

    Je crois que les gens, n’ont point conscience de l’abondance qui les entoure et ne remercie pas souvent pour ce qu’ils ont ! D’où les excès !

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