Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Montréal : démolissons les autoroutes

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 avril 2009 15 commentaires

François Cardinal
La Presse

Directeur du Congress for the New Urbanism, John Norquist prône le développement de la ville autour de l’humain, plutôt que de l’auto. Auteur du livre The Wealth of Cities et ancien maire de Milwaukee, où il a contribué au démantèlement d’une autoroute, cet expert était de passage à Montréal cette semaine, à l’invitation de la Direction de la santé publique. Entretien.

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Voir aussi : Nouvel urbanisme, S'inspirer d'ailleurs, Transport en commun.


15 commentaires

  1. Goldoche

    4 avril 2009 à 11 h 07

    Disons seulement qu’il y a tellement de trafic routier sur la 40 à Montréal qu’ils devront se grouiller de finir la 50 et la 30 si ils décident de faire cela.

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  2. Fernand

    4 avril 2009 à 11 h 45

    Fermons l’ile de Montréal aux travailleurs tant qu’à y être. Les utopistes écolos sont à l’oeuvre.

    Personnes n’est obligé de demeurer à coté de son travail surttout que l’on a concentré toutes les activités commerciales et administratives dans l’Ile. Le Transit matin et soir est de beaucoup plue problématique qu’ici à Québec. Mais quand on a créé une métropole sale et invivable, les problèmes se multiplient à la tonne…

    Ceux qui veulent la quiétude de la campoagne en plein d=çcntre-ville ne doivent pas faire suffrir ceyà=ux q

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  3. Fernand

    4 avril 2009 à 11 h 50

    Fermons l’ile de Montréal aux travailleurs tant qu’à y être. Les utopistes écolos sont à l’oeuvre.

    Personnes n’est obligé de demeurer à coté de son travail surttout que l’on a concentré toutes les activités commerciales et administratives dans l’Ile. Le Transit matin et soir est de beaucoup plue problématique qu’ici à Québec. Mais quand on a créé une métropole sale et invivable, les problèmes se multiplient à la tonne…

    Ceux qui veulent la quiétude de la campagne en plein centre-ville ne doivent pas faire souffrir ceux qui ont fait le choix de la banlieue. On change de ville mais on ne change pas la nature du problème. Touut comme à Québec, les citadins du centre-ville montréalais n’ont pas à imposer leur choix aux autres.

    Les autos ne disparaitront jamais, ils deviendront moins polluants à la longue. La patience, c’est une vertu à pratiquer car quand on veut aller trop vite, on se ramasse comme les centres de tri, dans un cul-de-sac coûteux…

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  4. Carol Proulx Utilisateur de Québec Urbain

    4 avril 2009 à 12 h 20

    « Fermons l’ile de Montréal aux travailleurs tant qu’à y être. Les utopistes écolos sont à l’oeuvre »

    Vraiment Fernand, vous dites n’importe quoi !

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  5. R Dupuis

    4 avril 2009 à 13 h 56

    “Fermons l’ile de Montréal aux travailleurs tant qu’à y être. Les utopistes écolos sont à l’oeuvre”
    Fernand si j’étais vous je me la fermerais! vous dit vraiment plus que n’importe quoi! je suis plus que d’accord avec l’article meme que nos ville en aurais beaucoup besoin! imaginé la dufferin-morency transformé en boulevard urbain! ca serais beaucoup plus interessand et je suis sur que ce coin la de la ville se porterais bien mieu de cette transformation la! Robert-Bourrassa devrais aussi avoir le meme sors! et Duplecie!

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  6. Claude

    4 avril 2009 à 19 h 14

    A Fernand,
    Mais quand on a créé une métropole sale et invivable, les problèmes se multiplient à la tonne….
    On ne crée pas de métropolole sale parce qu’on n’en veut pas… pas plus qu’on veut de langues sales. OK?

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  7. Goldoche

    5 avril 2009 à 00 h 00

    Même l’autoroute 20 devrait être un chemin de campagne quant à faire.

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  8. nicogag

    5 avril 2009 à 05 h 59

    «Les utopistes écolos sont à l’oeuvre»

    Est-ce qu’onpeut encore parler d’utopie quand les réalisations concrètes se multiplient dans le monde et qu’elles se soldent toujours par le même succès. Démolir des autoroutes ce n’est pas une utopie, c’est un moyen concret d’améliorer la qualité de vie dans les villes tout en RÉDUISANT la congestion routière. Je suis allé à San Francisco il n’y a pas si longtemps où l’autoroute traversant le centre-ville a été démolie après le tremblement de terre. j’ai été frappée de la fluidité générale de la circulation dans toute l’agglomération. Le Golden Gate Bridge, par exemple, est incroyablement moins congestionné que le pont Champlain. Et pourtant San Francisco est une ville grouillante de vie et économiquement très dynamique. Ce n’est pas une utopie d’écolos !!

    C’est plutôt le contraire qui serait utopiste : croire que continuer à investir des milliards $ en infrastructures autoroutières peut améliorer la compétitivité d’une agglomération face à l’économie du XXIe siècle, c’est une utopie de vieux conseillers municipaux de banlieue dépassés.

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  9. Louis VI

    5 avril 2009 à 09 h 28

    Utopistes ou visionnaires ?

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  10. JFGo

    5 avril 2009 à 10 h 10

    Je continue de croire que c’est la meilleure chose qui aurait pu être faite pour les autoroutes Duplessis et Robert-Bourassa. Pour l’autoroute Duplessis, cela aurait réglé le problème des viaducs en ruine : on les aurait tout simplement détruits. On aurait pu construire des logements tout le long et en faire une voie privilégiée pour le transport en commun, pour un accès facile au cinéma (on regrette encore l’absence d’un cinéma de qualité au centre-ville), à l’aéroport et à l’Ancienne-Lorette. Pour l’ancienne Du Vallon, surtout dans sa partie de Ste-Foy, je ne vois vraiment pas l’utilité de l’autoroute, surtout avec ses entrée/sorties qui demandent une accélération/décélération très rapide dans le coin de l’université (et la on ne parle même pas du coin Charest).

    La partie de l’autoroute Laurentienne au sud de Félix Leclerc n’est guère mieux à mon avis. La transformer en boulevard urbain, au moins entre le centre-ville et le boulevard Hamel permettrait de désenclaver encore plus le coin de place Fleur-de-Lys, en plus de devenir beaucoup plus sécuritaire.

    Et pour ce qui est de Dufferin-Montmorency, pourquoi avoir construit cette autoroute? Je suis persuadé que les coûts d’entretien dépassent les bénéfices.

    Finalement, quelles autoroutes à Québec ont leur raison d’être? Charest, Henri-IV, Félix-Leclerc et la Laurentienne dans sa partie nord. En démantelant les autoroutes mentionnées précédemment, en complétant l’autoroute Félix-Leclerc selon les plans d’origine (en la connectant à Charest à St-Augustin), en ajoutant une troisième voie à Henri-IV entre Charest et Félix-Leclerc, je suis persuadé qu’on règlerait certains problèmes de congestion parce que le réseau autoroutier de Québec deviendrait soudainement beaucoup plus cohérent et plus d’être grandement simplifié. Cela permettrait aussi de délimiter la zone à densifier, à savoir tout ce qui se trouve au sud de l’autoroute Félix-Leclerc. En tout cas, c’est ma vision des choses.

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  11. Fernand

    5 avril 2009 à 11 h 03

    Si la caricature vous ne pouvez apprécier, très bien, j’ai exagéré mais je ne dis pas n’importe quoi ni le suis une langue sale. J’ai ajouté « tant qu’à y être » pas pour rien mais les gens one-mind ne décriptent pas mes propos. Je veux montrer l’illogisme des gens quand ils font leur choix lorsqu’ils s’installent dans un coin.

    Y a personne qui a forcé les gens à choisir de s’établir dans le centre ville avec ses inconvénients journaliers. Maintenant qu’ils ont fait un choix, ils voudraient vivre comme en banlieue dans un havre de paix et de tranquilité. À Beauport, on a des gens comme ça aussi. Ceux qui ont choisi de s’installer le long de la carrière après qu’elle soit en opération ne peuvent empêcher que la carrière de continuer sont exploitation sous prétexte que ça kes dérangent. Ils ont choisi ce site car les terrains se vendaient moins cher et par conséquent doivent accepter le bruit et les secousses du dynamitage. C’est la même logique pour ceux qui choisient de vivre en centre-ville. Le Red Bull Crach Ice en est un exemple frappant tout comme le moulin à image qui sera encore là pour 5 ans.

    Un centre-ville sera toujours grouillant et fermer des autoroutes pour s’y rendre est fermer l’accès au centre-ville. Les autos sont là pour rester même si des utopistes pensent qu’ils vont les faire disparaître d’un coup de baguette magique. Ça ne marcje pas ainsi dans une société…

    À Montréal on vient d’investir des sommes colossales dans le transport en commun et il y a un métro. Ça congestionne quand même et ça continuera ainsi tant qu’ils ne penseront pas à décentraliser les activités économiques. Si la majorité des travailleurs d’un établissement sont sur la rive-sud, pourquoi l’entreprise ne déménagerait pas. Voilà une façon de diminuer le trafic de transit, se rapprocher de ses employés.

    À Toronto qui est plus grosse que Montréal en terme de population, les anglais ont planifié leur affaires. À Scarborough, Laura Secord y a établi son siège social. À Ajax, Cadbury s’y est établi le long de la 401. Je pourrais faire le tour d’une foule d’entreprises majeures qui se sont établies dans la périphérie de Toronto Downtown. Vous savez j’y ai voyagé des décennies à Toronto (de 1978 à 2000)et j’ai remarqué qu’ils ont plusieurs idées que nous pourrions copier.

    Ainsi, il y a un rounbd-up des heures d’ouvertures et de fermetures des édifices deu centre-ville. La First Canadian Bank Plaza ouvre à 8h15 et ferme à 16h15″ La Royal Bank Plaza à 8h00 et 16h00. Il y a un décalage de 15 minutes par quadrilatère d’édifices en hauteur. Voilà une façon de ne pas tous sortir en même temps pour engorger nos routes…

    Carol je comprends que ma position heurte la vôtre comme altermondialiste et environnementaliste. Ce que je déplore c’est qu’on vous accorde trop d’importance surtout quand les GES d’origine humaine ne sont que de 0.0012% de l’atmosphère que nous respirons…

    Les concentrations urbaines sont des ilots de chaleur urbains appuyés par des centaines d’étuides scientifiques. Pourtant le GIEC n’en tient pas compte dans sa lutte échevelée au CO2. Ils ont même dit que c’était peu déterminant alors que la lutte des groupes écolos est centrée là dessus. Comme paradoxe, on ne peut mieux et comme discours un peu contradictoire…

    Quand on sait quer l’eau est un facteur important de GES, je ne peux comprendre que l’on ne parle jamais des tours à eau sur les gros édifices pour climatiser ces grosses boîtes. Mais quand on veut nous culpabiliser…

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  12. Gilbert

    5 avril 2009 à 12 h 41

    @ nicogag

    J’aime ta réponsse faite à Fernand elle est consistante et bien articulé!

    Tant qu’au commentaires de JFGo je suis d’accord avec toi quand tu dis qu’il serait important de délimiter la zone à densifier, à savoir tout ce qui se trouve au sud de l’autoroute Félix-Leclerc et transformé la partie sud de l’autoroute Laurentienne en boul. urbain serait une vraie bénédiction pour ce secteur pour recréer une trame urbaine tout en libérant les espaces occupé par les bretelles pour de nouvelles fonctions!

    Je rajouterais que cette partie actuel de l’autoroute Laurentienne ce prèterais fort bien à l’implantation d’une ligne de TCSP(Transport en Commun en Site Propre) entre le centre-ville le parc de l’exposition(future Colisé) et la place Fleur-de-Lys.

    Je suis d’accord avec le fait que les autoroutes ne devrais pas avoir le droit de cité dans les zones densément peuplé! La ville nouvelle et renouvellé ce doit de remettre l’humain au centre de ses priorités!

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  13. Manu

    5 avril 2009 à 13 h 56

    @JfGO et Gilbert : la plupart de ces interventions possibles sont déjà à l’étude (Laurentienne au sud de Hamel et Robert-Bourassa entre le tunnel et Hochelaga). On a déjà pensé requalifier Duplessis, mais on a plutôt mis au normes quelques échangeurs. Quant à l’emprise de Félix-Leclerc à travers l’Ancienne-Lorette, l’étude d’opportunité pour tout Félix-Leclerc n’a pas jugé nécessaire de compléter le tracé prévu il y a 40 ans, mais tout de même de conserver l’emprise (dont certaines parties ont été libérées par expropriations dans les années 70) pour des besoins futurs (sans en préciser la nature).

    Quant aux autoroutes dans les zones densément peuplées, il ne faut pas oublier que la plupart des autoroutes se sont construites là où il n’y avait pratiquement rien, et c’est plutôt par après qu’on s’est mis à construire près des autoroutes (c’est assez flagrant à Ste-Foy où on a mis des rangées de blocs appartements en guise de zone tampon entre l’autoroute et les quartiers résidentiels). En fait, il y à Dufferin-Montmorency en basse-ville qui s’est réellement construite en milieu dense existant, ainsi que le petit bout de Robert-Bourassa au sud de Versant-Nord. À part ça, il y a Henri-IV qui coupe la haute-ville de Ste-Foy (de manière quand même assez minimale on doit avouer) car il fallait bien passer quelque part, et même chose pour Félix-Leclerc à Charlesbourg.

    Quant à démolir certaines autoroutes, notamment « en ville », on peut trouver des arguments pour et contre. Celui que je trouve qui mérite d’être mentionné est qu’on risque alors de voir les bureaux et les commerces s’installer en périphérie (ce qui se fait déjà à Québec avec les power center, avec Lebourgneuf, etc.) et cet étalement viendrait nuire à l’implantation d’un système de transport en commun efficace. Les coins en ville seraient plus agréables, mais ce ne serait pas tant par l’absence d’autoroutes que par la réduction du nombre de personnes qui s’y rendraient.

    Autrement dit, on répartirait les activités dans la ville, tout comme le traffic, ce qui favoriserait sa fluidité, mais ce serait encore plus une ville « à l’auto » étant donné la décentralisation.

    On peut y voir du bon comme du moins bon, ça dépend de nos préférences ou des buts qu’on souhaite atteindre en démolissant des autoroutes.

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  14. Bonjour

    6 avril 2009 à 10 h 17

    Dans l’entrevue, la personne mentionne: « Prenez aussi Vancouver, possiblement la ville canadienne la plus riche au kilomètre carré. Encore là, il n’y a aucune autoroute qui la traverse. »

    Il sous-entend quasiment que c’est parce qu’il n’y a pas d’autoroute que Vancouver est riche… Mais bon, ce qui me fatigue un peu plus, c’est surtout que Vancouver n’a pas d’autoroute qui la traverse simplement parce qu’il n’y en a pas besoin, pas parce qu’ils sont plus fins que les autres! Vancouver est située aux confins d’une pointe, face à la mer… Il n’y aurait aucune raison qu’une autoroute la traverse, à moins qu’un jour il y ait un pont vers la Chine ou vers Victoria… Ça me paraît plutôt être une question de géographie, de timing et de configuration du développement.

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  15. Erick

    6 avril 2009 à 10 h 43

    La nouvelle façon de régler le trafic: : détruire les routes. Pouf! Pus d’autos. Comme à SimCity!

    Hi hah!!!

    Plutôt que penser à détruire les routes déjà construites, faudrait peut-être commercer par arrêter d’en construire, élargir, développer des nouvelles, si vraiment on considère que leur développement était une erreur.

    Ces infrastructures ont coûté des centaines de milliards, vaudrait mieux s’arranger pour optimiser leur utilisation (ex: corridor transport en commun) plutôt que les scrapper et reconstruire encore autre chose à coup d’autres centaines de milliard pour les remplacer. L’argent, ca pousse pas dans les arbres…

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