Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Fondaction érige un premier édifice en bois à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 août 2009 15 commentaires

Jacques Bélanger
Journal de l’Habitation

Présentement en construction, l’édifice Fondaction CSN de Québec sera le premier édifice multiétagé au pays à posséder une structure faite de bois. Le Journal de l’Habitation s’est entretenu avec son architecte Gilles Huot.

«C’est cette année qu’a été adopté le Code national du bâtiment édition 2005. Ce dernier porte à quatre le nombre d’étages pour la construction d’édifices à structure de bois. Cependant, nous avons réussi à faire la démonstration qu’une construction sur six étages ne mettait pas la sécurité des gens en péril.»

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Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Commercial.


15 commentaires

  1. Pier Luc

    9 août 2009 à 12 h 30

    Je me demande si les écologistes vont être pour ou contre ce genre de projets. Ça nécessites des arbres mais pas d’acier. Donc pas de pollution due à la transformation de ce matériau. Mais de la destruction des forêts…

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    • Réal Utilisateur de Québec Urbain

      10 août 2009 à 08 h 33

      On utilise des parties d’arbres qui habituellement restent sur place pour pourrir après la coupe. Donc, une utilisation maximale de la resssource forestière, une spécialité de la Scierie Chibougamau qui a produit les poutres pour le stade de soccer construit à Québec.
      Voir l’article : «Nous n’utilisons que les têtes d’épinette qui, normalement, restent dans les abattis. Ces parties recèlent des fibres neuves dont la capacité structurelle est plus résistante que celle de l’arbre. Ces éléments sont fabriqués à partir de pièces d’un pied par deux pieds, collées ensemble.»

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  2. paradiso Utilisateur de Québec Urbain

    9 août 2009 à 12 h 35

    Les édifices en bois sont beaucoup plus agréables à « vivre » que les cages en béton. Ils ont des propriétés thermiques formidables, etc. Et je dois dire que le pavillon de foresterie de l’Université Laval sent bon!

    Mais puisque la presque totalité des poutres sont des assemblages (contrairement aux pièces massives d’il y a 100 ans) je me demande quel est l’effet de toute cette colle sur la santé?

    Il est bien connu maintenant que le formaldéhyde qui se dégage des panneaux agglomérés de toutes sortes présente un risque. Alors quelqu’un a des informations au sujet des colles utilisées dans la charpente et de leurs possibles émanations? Du type de ventilation qui sera prévu dans ce bâtiment?

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  3. paradiso Utilisateur de Québec Urbain

    9 août 2009 à 12 h 57

    @Pier Luc : je ne pense pas que les écologistes s’opposent à ce qu’on fabrique des biens durables (meubles, bâtiments) avec du bois prélevé avec soin, sans « coupe à blanc ».

    Le problème actuellement, dans les pays du nord, est de détruire des forêts centenaires pour produire des publi-sacs et autres biens rapidement périmés, quand le chanvre agricole se prête bien mieux à ce genre d’usage: http://www.blocpot.qc.ca/node/429?size=_original

    De même que tout écologiste le moindrement informé préférerait la commercialisation de la viande de phoque à la destruction des forêts tropicales pour produire du bœuf, qui sera consommé ici sous forme de hamburgers.

    Mais en tous les cas, svp ne pas confondre écologistes avec les animalistes hystériques (et autres riches oisifs en quête d’un sens à leur vie, Heather Mills-McCartney, Brigitte Bardot et cie.)

    Etre écologiste d’après moi, c’est un juste dosage entre l’émotion et des calculs pragmatiques, la prévision à long terme des conséquences de nos actes.

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  4. Seb

    9 août 2009 à 13 h 36

    Je suis biologiste, donc certainement un peu écologiste dans l’âme et voici mon opinion sur l’utilisation du bois dans ce type de bâtiment.

    Il comporte un meilleur bilan de carbone qu’un bâtiment classique, surtout si le bois est prélevé à proximité. L’utilisation de béton et d’acier (parmi les plus grand pollueurs et émetteurs de carbone) sont à leur minimum. Le bois a un bilan neutre en carbone (en omettant le tranport et la transformation de celui-ci) puisque le CO2 qui le constitue a été arraché à l’athmosphère. Il sera relâché dans l’athmosphère quand le bois se décomposera. Il est donc séquestré pour la durée de l’édifice. Bref, il s’agit, à mon avis, d’une alternative un peu plus écologique.

    Au delà de ce fait, il est louable d’encourager l’industrie locale pour plusieurs raisons.
    -Meilleure efficacité d’utilisation de l’énergie
    -Moins de rejets de CO2 liés au transport de la matière
    -Solidarité et responsabilité face à l’économie locale

    Il s’agit d’une excellente initiative qui permettra de donner l’exemple, de développer de l’expertise et d’apprendre afin de parfaire la construction dans une optique de développement durable.

    Je voulais également souligner que certains laboratoires de biomimétique mettent au point des processus s’inspirant de la biochimie des coraux pour produire du béton. Il s’agit là d’une voie prometteuse permettant de séquestrer définitivement 1/2 tonne de CO2 pour chaque tonne de béton produite. Espérons que nous en viendrons un jour à adopter ce type de technologie et à en faire un standard.

    Pour ceux que ça intéresse, voici un lien vers une conférence sur la biomimétique qui résume bien le potentiel d’étudier et d’imiter la nature afin de développer durablement la planète. Extrêmement inspirant.

    http://www.ted.com/talks/janine_benyus_biomimicry_in_action.html

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    • Sébastien

      10 août 2009 à 12 h 49

      Fernand :

      Le béton ou l’acier nécessite également du transport pour se rendre aux chantiers. Donc en plus de l’énergie dépensée pour les fabriquer, faut également en utiliser pour les transporter.

      Oui on a abandonné le bois dans la construction, à une époque ou le béton et l’acier représentaient le modernisme, courant très à la mode dans la période de l’après-guerre, et qui a très très mal vieilli jusqu’à aujourd’hui. (des ponts en béton, ça dure 40 ans pas plus. Passé ce délai on risque de recevoir des blocs sur la tête, ou un tablier au complet!) À l’époque on connaissait bcp moins les techniques d’assemblage du bois (poutre d’aggloméré) réputée très résistante aujourd’hui, beaucoup plus que l’acier.

      Le bois un matériau putrecible, oui, mais utilisé à l’intérieur comme matériau de structure il peut durer des centaines d’années.

      Et même à l’extérieur… des maisons plus que centenaires ont encore leur parement de bardeaux en bois. Bien entretenu il peut durer plus longtemps que le béton. Sans risque de recevoir des morceaux sur la tête. Et sans l’extrême laideur que le béton apporte avec lui.

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  5. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    10 août 2009 à 09 h 05

    Ce sont des méthodes anciennnes qui reviennent à la mode. À force de taper sur l’industrie forestière on a créé des chômeurs. Alors on trouve d’autres débouchés au bois.

    Seb a dit : « Le bois a un bilan neutre en carbone (en omettant le tranport et la transformation de celui-ci)… ». Or, le vboisd du stade de soccer Chauveau et probablement de Fondactrion provient de Chibougamau. Alors le transport a annulé la neurtralité souhaitée. En tout cas, ça coûte plus cher pour être à la mode verte…

    Si les gens ont abandonné le bois pour le revêtement de béton et de brique c’est une question de sécurité. Le bois pourrit au contact des éléments ( pluie, neige, eau d’inondation, etc…) et se carbonise facilement dans le cas d’un incendie. Le béton était plus durable…

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    • Sébastien

      10 août 2009 à 12 h 50

      Fernand :

      Le béton ou l’acier nécessite également du transport pour se rendre aux chantiers. Donc en plus de l’énergie dépensée pour les fabriquer, faut également en utiliser pour les transporter.

      Oui on a abandonné le bois dans la construction, à une époque ou le béton et l’acier représentaient le modernisme, courant très à la mode dans la période de l’après-guerre, et qui a très très mal vieilli jusqu’à aujourd’hui. (des ponts en béton, ça dure 40 ans pas plus. Passé ce délai on risque de recevoir des blocs sur la tête, ou un tablier au complet!) À l’époque on connaissait bcp moins les techniques d’assemblage du bois (poutre d’aggloméré) réputée très résistante aujourd’hui, beaucoup plus que l’acier.

      Le bois un matériau putrecible, oui, mais utilisé à l’intérieur comme matériau de structure il peut durer des centaines d’années.

      Et même à l’extérieur… des maisons plus que centenaires ont encore leur parement de bardeaux en bois. Bien entretenu il peut durer plus longtemps que le béton. Sans risque de recevoir des morceaux sur la tête. Et sans l’extrême laideur que le béton apporte avec lui.

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    • Yvan Dutil

      10 août 2009 à 22 h 08

      « Ce sont des méthodes anciennnes qui reviennent à la mode. À force de taper sur l’industrie forestière on a créé des chômeurs. Alors on trouve d’autres débouchés au bois.  »

      J’imagine que le protectionisme américain, le dumping de la Colombie-Britannique, la disparition des journaux et la crise économique ont rien à voir avec la situation d l’industrie forestière.

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  6. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    11 août 2009 à 09 h 25

    Monsieur Dutil le lobby des extrémistes de Greenpeace avec Desjardins le chantre y est pour quelque chose et c’est pas en colombie Britannique. J’ai vu des activistes se pendre aux amarres d’un bateau au Saguenay pour p^rotester contre l’industrie forestière. J’ai vu le chiard qu’ils ont fait devant le bureau du Ministère récemmment jusqu’à emmener un 1000 pieds de bois devant la bâtisse. Ils n’ont fait que me convaincre qu’ils sont des anticapitalistes inspirés par les idées de Karl Marx. Si c’est ça que les y nous promettenmt pour l’avenir, ilsd vont manquer d’argent pour Kyoto ll, car ils auront détruit le système économique qui les fait vivre.

    En plus, après avoir enlevé des sacs d’épicerie en papier recyclé et fermé les débouchés aux centres de tri, nos rêveurs verts veulent repartir la roue de l’industrie forestière avec une campagne pour utiliser du bois pour construire des immeubles publics ou commerciaux (voir Stade Chauveau et Fondaction). Sauvons nos arbres semble oublié maintenant. Serait-ce un nouveau cul-de-sac écolo et un 360 degré de ces gens???

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  7. Réal Utilisateur de Québec Urbain

    11 août 2009 à 13 h 49

    Les problèmes actuels de l’industrie forestière sont liés à la baisse de la demande pour le papier journal, au ralentissement économique et aux surtaxes sur le bois d’oeuvre de nos amis américains. En attribuer la responsabilité aux « écologistes », c’est prendre ses rêves pour des réalités.

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  8. Pier Luc

    11 août 2009 à 18 h 11

    Je me demande ce qui vas arriver si un jour il y a le feu au stade Chauveau. La bâtisse constituée à 80% de bois, un terrain synthétique constitué en parti de copeaux de vieux pneus… C’est une vraie allumette cette affaire là! Est-ce que quelqu’un sait s’ils ont prévu quelque chose pour ignifuger le bois?

    Je ne suis pas contre les immeubles en bois… Mais s’ils pourrissent, s’ils brûlent facilement ou si ça crée des problèmes de coupes à blanc, c’est peut être pas une si bonne idée.

    Je sais qu’ils utilisent des têtes d’arbres… pour l’instant c’est du « recyclage ». Mais, si ça deviens la grosse mode, est-ce qu’ils vont se mettre à couper des arbres juste pour leur tête?

    Au sujet l’affirmation selon laquelle ce sont des techniques anciennes. Avant ils ne construisaient pas de voûtes en lattes de bois appuyer sur une fondation de béton et d’acier comme ils font pour le Stade Chauveau. Le Stade Cheveau ce sera une bâtisse construite avec des techniques modernes.

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    • Yvan Dutil

      11 août 2009 à 18 h 37

      Le bois c’est moins sensible au feu que l’acier. Pour la surface synthétique c’est probablement pas si évident que cà à allumer. C’est pas en rayonne tout cà quand même.

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  9. Marc-Olivier Labrecque

    30 août 2009 à 14 h 18

    Fernand c’est fou les nouvelles technologies qui se développent sur l’utilisation de la fibre de bois(lignine) et la cellulose. Tant de produits audacieux peuvent être développé. Il me semble que ca fait assez longtemps que l’industrie forestière s’en tient au papier journal(révélé comme un échec) et de faire du nouveau. Alors que de beaux édifices en bois construits par notre industrie moi j’y vois aucun problème. Ton affirmation de : ce sont des veilles méthodes qui reviennent à la mode est donc érronée et un peu farfelue. On ne revient pas aux Moyen-Âge Fernand inquiète toi pas.

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