Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Stratégie québécoise sur la mobilité durable.

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 novembre 2010 30 commentaires

Tirée du site du Réseau des ingénieurs du Québec, rapport d’étude sortie officiellement depuis peu !

En 2009, le RéseauIQ publiait une étude intitulée Le développement énergétique du Québec dans un contexte de développement durable, qui contenait plusieurs recommandations en lien avec l’efficacité énergétique, l’optimisation des transports ou encore l’utilisation des biocarburants. Le présent avis s’inscrit donc dans la continuité des enjeux énergétiques prioritaires pour le Québec et veut approfondir les réflexions sur les défis liés aux véhicules à motorisation électrique (VME) et à la mobilité durable.

La suite.

Le rapport.

Ce rapport a été distribué aux instances politiques incluant les maires des grandes villes du Québec.
Source : Pierre Langlois

Voir aussi : Environnement, Publications & ressources Internet, S'inspirer d'ailleurs, Transport en commun.


30 commentaires

  1. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    3 novembre 2010 à 18 h 28

    Grosso modo, le rapport propose l’auto électrique! Il suffit de regarder la table des matières, 5 pages seulement sur le transport collectif, sur un rapport de 110 pages. Les carburants alternatifs ont plus de pages que ça…

    Oui l’auto électrique serait surement une évolution, mais peut-on parler de révolution écologique? L’auto électrique ne règle en rien les problèmes de circulation et de stationnements. De plus, ce transport reste très énergivore car il faut tout de même produire une grande quantité d’électricité pour mouvoir le véhicule, et il y aura un problème avec les vieilles batteries.

    Donc par rapport à nos automobiles actuels, se serait plus écologique, mais le transport collectif resterais moins polluant.

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    • fernand Utilisateur de Québec Urbain

      3 novembre 2010 à 22 h 00

      L’auto électrique n’est pas pour demain. Les bornes de rechargement prennent 30 minuites pour faire le plein a haut voltage. À 240v ca va prendre 8 heures a recharger. Alors un rechargement de batterie demandera beaucoup d’électricité. Le prix est d’environ 40,000$ soit presque deux fois le prix d’une auto à essence. Alors avec un tel rendement sans compter le problème de récupération des vieilles batteries et leur prix exorbitants de remplacement. Il n’y aura pas d’engouement sauf les apôtres verts.

      Le président de Syncrude , M. Coutu, nous a affirmé que les sables bitumineux ont des réserves de 200 ans encore. De plus Suncor a mis en veilleuse un autre site quand ils ont acheté Pétro-Canada. Il a même prédit que le gaz naturel ou l’hydrogène suivra le pétrole et que les réserves de gaz sont elles aussi pour un siècle. Quant au pricx à 3$ le litre, nous sommes un pays producteur pas importateur comme la France qui en plus distribue le pétrole raffiné par une compagnie gouvernementale qui prend une large part de profits qui tiennent en lieu de taxes.

      Quant au transport en commun, le monorail suspendu demeure la meilleure solution actuellement. On peu même facilement en traverser un par l’est pour relier les deux rives.

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  2. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    3 novembre 2010 à 20 h 23

    Il arrive à point ce rapport. Comme par hasard Pierre Langlois est un ardent défenseur du Trens-Québec comme transport collectif. Moi aussi…

    Voici un vidéo de CPAC le canal des élus à Ottawa qui fait un reportage sur le monorail suspendu et en trace l’historique.

    http://cpac.ca/forms/index.asp?dsp=template&act=view3&pagetype=vod&lang=f&clipID=4236

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    • Langis D. Harvey

      3 novembre 2010 à 23 h 52

      Merci !
      Pour la référence du cpac…plutôt très intéressant à écouté et surtout à voir.

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    • Yvan Dutil

      4 novembre 2010 à 08 h 21

      Le monorail suspendu, c’est au minimum 20 ans entre le démarrage du projet et le premier système opérationnel. Cela a pris 7 ans à Alstom uniquement pour développer un nouveau modèle de TGV en se basant sur de la technologie existante. Donc on parle de 10 ans minimum du démarrage du projet à sa validation. Une fois le ok donné, il faut compter 10 ans minimum pour voir la première ligne mise en place.

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      • fernand Utilisateur de Québec Urbain

        4 novembre 2010 à 10 h 43

        Monsieur Dutil, le projet est en démarrage et est prêt à proposer un parcours de desserte pour l’aéroport. Si les autorités gouvernementales donnent le OK, dans 5 ans vous pourrez circuler entre le centre-ville et l’aéroport par monorail aérien. La technique est éprouvée et existe ailleurs dans le monde.

        À Wuppertaler ca existe depuis 1901.

        La SAFEGE (Société Anonyme Française d’Étude de Gestion et d’Entreprises) a été formé par un consortium comprenant 25 entreprises dont, parmi elles, figurent Michelin et Renault. Le sigle SAFEGE a obtenu une notoriété internationale par le système de Monorail suspendu développé par la société. Une installation de test a fonctionné dans les années 1960 à Châteauneuf-sur-Loire. Elle a notamment servi de décor au film de François Truffaut Farenheit 451. Des systèmes sont en opération au Japon ( Shonan et Chiba )
        http://safege.free.fr/

        Un système basé sur les mêmes principes est celui de la H-Bahn, développé par Siemens.

        A Dortmund on a relié la cité universitaire avec un monorail suspendu,

        À Dusseldorf c’est l’aéroport qu’on a relié par monorail suspendu.

        Au Japon à Shonan et à Chiba, il y a un réseau implanté.

        Les plans du monorail du Dr Couture existent depuis longtemps et ont accumulé de la poussière car ils ont été fabriqués en même temps qu’il a conçu l’application à l’automobile pour le moteur-roue qui a été testé en banc d’essai et était prêt à être commercialisé. Sauf le moteur-roue pour actionner le monorail, le système de monorail suspendu est semblable aux deux systèmes éprouvés de SAFEGE et de Siemens.

        Pour servir de navette urbaine, le prototype est donc prêt. Pour concurrencer le TGV, des tests de vitesse devront être faits et c’est celà qui nécessitera un banc d’essai et pourrait retarder. Le système marche mais à haute vitesse c’est une inconnue.

        Il demeure que c’est le concept de mobilité durable qu’il faut changer car les moyens actuellement utilisés (voies réservées pour autobus, métro, tramway, etc…) n’ont pas empêché les bouchons de circulation dans la région montréalaise. Il est temps d’imaginer d’autres façon pour éviter de monopoliser des voies de circulation alors que le parc automobile a doublé depuis 1979.

        Une statistique pour comprendre la problématique au Québec.

        En 1979 : 2,933,682 véhicules enregistrés
        En 1989 : 3,884,080  »  »
        En 1999 : 4,580,667  »  »
        En 2009 : 5,778,447  »  »

        Il faut dire que les véhicules sont moins énergivores qu’avant et on peut l’observer par la disparition du nombre de stations-services pour faire le plein. Le plan de mobilité durable parle lui aussi de l’augmentation du parc automobile et se défend de lne pas être en conflit avec les automobiles. Ce qui est faux quand on remarque que l’avènement du tramway et des voies réservées va faire passer le boul laurier de trois voies dans cjhaque sens à une seule voie. Imaginez les gens de St-Yves n’ont pas fini de se plaindre des autos qui détournent les bouchons de circulatiuon par leur quartier résidentiel, tout comme les gens de la rue D’aiguillon qui parlent de trafic de transit. Il en sera de même de toputes les autoroutes René-Lévesque, Félix-Leclerc, Henri IV et des principales artères comme Charest, Dorchester, etc…

        À l’exposition universelle de New-York en 1964, on a installé un monorail suspendu et déclaré que c’est le transport de l’avenir.

        http://www.westland.net/ny64fair/map-docs/amf.htm

        Le monorail aérien non suspendu comme le skytrain de Vancouver prolifère actuellement. Je vous laisse avec le site de la Monorail Society. C’est la nouvelle façon de concevoir la densification urbaine.

        http://www.monorails.org/

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      • Langis D. Harvey

        4 novembre 2010 à 12 h 06

        Si on si mettaient vraiment;
        Avec toute les forces de notre ingéniosité; nous pourrions crée et réealisé la fabrication du monorailet +++.

        De plus, pour le même prix que coûtera un tramway, nous pourrions relié d’ autre villes, à la ville de Québec.

        Quels seront les avantages que la CAPITAL pourrait en tiré?
        Si celle-ci était relié au reste du monde, Québecois ?

        Les temps de déplacements serait coupé en deux, en plus on arriverait à destination; frais et dispo…! Wow!!

        Québec Inc…SAIT encore FAIRE… si on s’ en donnerait la peine et que l’ on se faissait un peu confiance, ne croyez-vous pas ? ? ?
        Soyons avangardiste ….!!!

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      • Yvan Dutil

        4 novembre 2010 à 12 h 13

        Même si vous achetez un monorail sur tablette comme le skytrain à Vancouver, cela va prendre bien plus que 5 ans pour le mettre en place. Faire de vague schéma, ce n’est pas faire des plans, ce n’est pas analyser un projets. Cela prends des années de planification. Vous semblez croire qu’il suffira de construire des pylônes de béton et c’est tout.

        Je n’ai vu AUCUNNE analyse digne de ce nom. Et j’en ai vu des projets. Pour l’instant, ce n’est que du vent.

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      • Langis D. Harvey

        4 novembre 2010 à 13 h 35

        Sauf le respect que je vous porte;

        M. Jean-Paul Marchand, a payer de ses poche une étude qui démontre le potentiel du monorail.

        Pourquoi est t-on « sticker » sur le tramways ?

        On a fait beacoup d’ étude sur celui-ci mais pas a l’ inverse sur l’ autre.

        Le plan « B » peu devenir le plan « A », si celui-ci est plus économique et rentable, c’ est une simple question m athématique et non d’ algèbre politique.

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      • Yvan Dutil

        4 novembre 2010 à 13 h 57

        C’est quoi l’étendue de l’étude. Une étude minimale coûte environ 1% du coût du projet. Dans le meilleur des cas, ce quelques dizaines de milliers de dollars. Je suis certain que monsieur Marchand n’a pas payé un montant équivalent.

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      • julien Utilisateur de Québec Urbain

        4 novembre 2010 à 14 h 41

        @Fernand

        Si les autorités gouvernementales donnent le OK, dans 5 ans vous pourrez circuler entre le centre-ville et l’aéroport par monorail aérien.

        Ils attendent juste un OK, ou aussi de l’Argent? Combien?

        Effecttivement, je monorail est une technologie qui mérite d’être étudiée et qui peut avoir des avantages VS le tramway… Je pense malheureusement, je crois qu’elle souffre pas mal de l’épisode des Simpsons… Imaginez des milliers de personnes sur les plaines demandant un monorail, et vous pouvez être sûrs que les jounaux le lendemain vont ressortir une image du fameux monorail de Springfield…

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    • Jean Cazes (monlimoilou.com)

      4 novembre 2010 à 11 h 57

      J’ai compris: c’était MON dernier commentaire…

      Ah! La susceptibilité…

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      • Langis D. Harvey

        4 novembre 2010 à 12 h 27

        Eh! oui, c’ est un sujet interpellant et Fernand en connais un bon bout.
        J’ appuis;
        parce que moi aussi j’ y crois et cela depuis 1995 quand HYDRO-QUÉBEC a montré le moteur-roue de M.Couture via Radio-can.
        J’ ai même l’ enristrement original de présentation et que la MAUDITE politique a enterré, pourquoi au juste ? ? ?
        Pour une enveloppe brune ou autres…Choses.?

        On est en droit. de se poser la question ? ? ?Ne croyez-vous pas ?
        3 x + tôt qu’ 1

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      • Yvan Dutil

        4 novembre 2010 à 13 h 58

        Il y a le moteur roue était révolutionnaire. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

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      • Francis Vachon Utilisateur de Québec Urbain

        4 novembre 2010 à 17 h 27

        Tu as le droit d’expulser les gens de la ville en les envoyant à Toronto, mais tu quittes pour la 34e fois Québec urbain parce que tu n’accepte pas de te faire dire la même chose?

        Qui est le susceptible au juste?

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  3. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    3 novembre 2010 à 21 h 15

    Je suis d’accord sur pas mal tout, sauf lorsqu’ils refusent de considérer l’élasticité du pétrole. À mon avis, à 3$ le litre, les gens conduiraient pas mal moins, le train et le bateau seraient beaucoup plus utilisés pour le transport de marchandises.

    On voit que c’est un rapport écrit par des gens soucieux de l’environnement, mais qui ont de bonnes connaissances techniques pour départager ce qui s’apparente au gossage de poil de grenouille et ce qui est pertinent.

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  4. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    4 novembre 2010 à 19 h 41

    Monsieur Dutil le banc d’essai du moteur roue a couté 66 millions et était au stade de la commercialisation. Comme le projet ne marche pas pour l’automobile et qu’Hydro a transformé le projet pour l’appliquer aux autos, le Dr Coututre avait aussi imaginé que le moteur-roue fonctionne sur le monorail.

    Comme je l’ai dit le reste du système est éprouvé par SAFEGE et Siemens depuis l-pusieurs années. On ne fait que l’adapter pour y inclure le moteur-roue comme propulseur rien d’autre. Le reste est tout simplement de l’esthétique.

    Monsieur Marchand n’a fait que reprendre les plans du Dr Couture et tenté de le vendre et il a déboursé 30,000$ de sa poche. C’est une idée gé.niale et avangardiste. J’ai rencontré un ingénieur cette semaine qui nous a aiguillé sur les bons gestes è faire pour démarrer le projet. M. Marchand était aussi en relation avec un gros bureau d’ingénieur. Je n,ai pas à expliquer en public ce qui se passe aux gens qui veulent un métro fabriqué par BOMBARDIER. qui étrangement ailleurs fabrique des monorails aériens
    ..

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  5. Carol

    4 novembre 2010 à 22 h 29

    « …mais tu quittes pour la 34e fois Québec urbain… »

    C’est pas un peu charrié ??? :O

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  6. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    4 novembre 2010 à 23 h 50

    Moteur-roue :

    À la base, ça semble être un moteur efficace, mais même le moteur-route ne peut rien faire contre la friction des pneus, la friction de l’air et la capacité des batteries.

    De plus, si on pogne un bon nid de poule, on peut facilement scrapper son moteur. D’ailleurs, vous pouvez allers sur http://www.tm4.com/accueil.aspx pour voir le spin-off d’Hydro-Québec sur la technologie de moteur électrique.

    @Fernand :

    Vous avez en partie raison, les voitures sont plus efficaces qu’avant. Par contre pour les stations-service, celle-ci ont plus de pompes qu’avant. Donc je ne suis pas sûr que le nombre de pompes a réellement diminué.

    En général, je vous dirais que si la technologie est rentable, elle va se développer de toute façon. On peut encourager le développement de ces énergie alternatives et on doit le faire, mais il ne faut pas que le gouvernement fasse tout.

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  7. lacapitaleblogue.com | Suggestions du 03-11-2010

    6 novembre 2010 à 00 h 59

    […] Stratégie québécoise sur la mobilité durable. Tirée du site du Réseau des ingénieurs du Québec, rapport d’étude sortie officiellement depuis peu ! En 2009, le RéseauIQ publiait une étude intitulée Le développement énergétique du Québec dans un contexte de développement durable, qui contenait plusieurs recommandations en lien avec l’efficacité énergétique, l’optimisation des transports ou encore l’utilisation des biocarburants. (tags: lcb environnement 2010-11-03) […]

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