Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


À Montréal: Le bulldozer de la modernité

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 juin 2011 3 commentaires

Ils étaient 5000 au Faubourg à m’lasse, 1500 à Goose Village, 4000 dans le Red Light… Tous ont été expropriés, rarement dédommagés. Ces Montréalais avaient une chose en commun: ils habitaient des quartiers qui ne cadraient plus avec la modernité, qui ont été détruits au milieu du siècle dernier.

Montréal était alors une autre ville, optimiste et confiante dans l’avenir. Avec Jean Drapeau comme maire, l’administration municipale ne se souciait pas des détails. On parlait «plan d’ensemble» et «vision du futur». On filait à toute allure sur l’autoroute de la modernité.

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Voir aussi : S'inspirer d'ailleurs, Voyage dans le temps.


3 commentaires

  1. François Magellan

    12 juin 2011 à 11 h 35

    à une échelle plus petite, à une ampleur beaucoup moindre, à un enjeu différent, celui de la restauration qui fut en réalité une reconstitution, c’est l’exemple de la place royale à Québec où des familles ont été expropriées sans ménagement.
    on peut aussi noter certaines interventions dans le quartier Saint-Roch qui ont eu comme conséquence que le quartier a compté de nombreuses friches urbaines (notamment l’emplacement de l’actuel parc Saint-Roch)
    article très intéressant.

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  2. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    12 juin 2011 à 13 h 21

    Que le quartier du « Red light » fut rasé est une bonne chose en soit. C’est un rappel peu édifiant du passé…

    Faut se rappeler qu’avant d’etre maire, l’avocat de la Ville Jean Drapeau et le chef de police Pacifique Plante ont fermé lers maisons de débauche du « Red Light ». La lumière rouge (red light) à la porte voulait dire que la maison close pouvait encore accueillir des clients. On la fermait quand le bordel était plein…

    J’imagine qu’en rasant ce quartier, jean Drapeau devenu maire, voulait assainir la ville et l,occulter de son passé corrompu.

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    • davedeux

      12 juin 2011 à 15 h 55

      Justement, en parlant de corruption, je pense que Jean Drapeau
      était maire lors de la construction des installations Olympiques.
      Chantier qui fut un véritable aspirateur a fric.
      En ce qui concerne la déportation massive de population dont
      il est question dans l’article de cyberpresse, je ne crois pas que ce
      soit un signe de modernité. C’est plus proche du Stalinisme que
      d’un état moderne.
      Et finalement, la fermeture des bordels, n’a fait que déplacés
      ceux-ci vers les villes collé a Montréal avant la fusion (Ville d’Anjou, ville LaSalle, Verdun, Lachine, etc) tout comme St-Rock vers Limoilou.

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