Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Maison Jules-Édouard-Robitaille sur le Boulevard Sainte-Anne menacée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 décembre 2011 8 commentaires

Une maison Everell est menacée de démolition sur le boulevard Ste-Anne. Ces maisons d’été construites dans les années 20 était les maisons secondaires de riches bourgeois habitant la haute-ville de Québec. Elles ont été longtemps accessibles uniquement par le train ou par la voie maritime. Il existe aussi des maisons de la même catégorie en haut de la falaise avec une vue sur le fleuve.

«Elle va être démolie. Elle n’existe plus, cette maison-là. Je n’ai pas d’intérêt à garder une maison», tranche d’un ton ferme Frédéric Audet de Constructions CDE.

La résidence en question, c’est la maison Jules-Édouard-Robitaille du 3716, boulevard Sainte-Anne dans le quartier Everell. M. Audet a acheté 750 000 $ cette maison en briques rouges au toit et à la galerie jaunes d’une valeur de 256 000 $ selon l’évaluation municipale. Constructions CDE souhaite la démolir pour y construire une trentaine de logements. Le projet initial prévoyait 28 appartements en copropriété, mais M. Audet dit maintenant vouloir construire des logements sociaux bien que l’enseigne devant la résidence indique toujours un projet de condos.

Mais dans un cas comme dans l’autre, la Ville de Québec ne l’entend pas ainsi. Souhaitant protéger un ensemble de neuf maisons centenaires du côté sud du boulevard Sainte-Anne entre la rue du Manège et le viaduc, l’administration Labeaume veut faire changer le zonage pour le restreindre à un maximum de deux étages pour des résidences de un ou deux logements seulement.

via Valérie Gaudreau du Soleil.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Patrimoine et lieux historiques.


8 commentaires

  1. Pier Luc

    10 décembre 2011 à 20 h 51

    Ça c’est le genre de maison qui mérite de survivre! Malheureusement le terrain autour est merdique.

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  2. Jeff

    10 décembre 2011 à 21 h 06

    Qui aillent bâtir ailleur et laisse cette maison en place.Ya des maisons pire que celle là qui mérite d’être démoli.

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  3. Dominic B.

    11 décembre 2011 à 09 h 00

    Le développement actuel du boulevard St-Anne ressemble à ce que la ville de Beauport a toujours fait : de l’improvisation. Il suffit de faire un tour d’auto pour s’en rendre compte : ancien bâtiment d’ameublement tanguay récupéré pour l’armée, hôtels démolis et recyclés en blocs de condos, maisons ancestrales mêlées à des projets d’appartements….il y a un de ces nouveaux blocs ou les terrasses donnent sur le toit de l’hôtel d’à côté…on est loin du développement homogène et structuré…

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  4. julien Utilisateur de Québec Urbain

    11 décembre 2011 à 12 h 55

    Je trouve ça dommage qu’on attende toujours que quelqu’un achète une bâtisse et propose un projet qui respecte le zonage avant de réaliser qu’un bâtiment peut avoir de la valeur..

    Pour quoi ne pas commencer tout de suite à regarder le zonage autour de soi et identifier les maisons ou lieu à valeur patrimoniale et demander leur protection plutôt que de s’y prendre à la dernière minute en improvisant.

    Il me semble que tout le monde y gagnerait. On aurait un environnement où la valeur patrimoniale est respectée et les promoteurs ne gaspilleraient pas d’argent sur des projets qui ne se réaliseront jamais et ne devront plus refiler la facture aux acheteurs des projets modifiés.

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  5. Daniel P.

    11 décembre 2011 à 16 h 39

    Le promoteur serait surement content d’être remboursé par la ville pour une expropriation que le comité exécutif complèterait pour faire taire les quelques grandes gueules éprises de faux batiments historiques… Quel coin douteux pour construire un projet résidentiel de qualité, motels miteux, maisons délabrées et pollution venue de la White Birch… Remboursez-le, Monsieur Audet sera tout sourire!

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